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Citations de Camilla Läckberg (1229)


"C'est vous ?", dit Martin, impressionné, essayant de faire coïncider l'image de cette grande femme élancée et musculeuse avec la petite personne ratatinée et grise qu'il avait devant lui.

Dagmar sembla lire ses pensées et sourit.
" Moi aussi, j'ai du mal à me reconnaître. Mais ce qu'il y a de bizarre, c'est qu'à l'intérieur on se sent pareil. Parfois, j'ai un choc en me voyant dans le miroir, et je me demande: c'est qui, cette petite vieille?"
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Jamais son amour pour elle n'avait été plus fort. Il caressa son bras, comme s'il caressait l'âme qui désormais avait déserté le corps.
Il ne se retourna pas en partant. Il ne s'agissait pas d'un adieu, mais d'un au revoir.
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Elle aurait pu lui raconter comment le mal vivait côté à côté avec le bien, dans une société où les gens avançaient avec des œillères et refusaient de voir ce qui se trouvait juste devant leur nez. Une fois qu'on l'avait vu de près, on ne pouvait plus jamais fermer les yeux.
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Tôt ou tard, tout le monde devait répondre de ses actes.
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Le pire, c'est qu'elle fonctionne leur propagande à deux balles. Ils enfilent leur costume du dimanche, mettent ostensiblement à la porte quelques membres qui se sont distingués par leur mauvais comportement, évoquent des coupes budgétaires et des rationalisations, et les gens marchent. Mais derrière tout ça, ce sont les mêmes vieux nazis qui se dissimulent. Et quand ils font le salut nazi et agitent des drapeaux avec la croix gammée, c'est à l'abri des regards. Après, ils passent à la télé et se lamentent d'être victimes d'attaques injustes.
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Des yeux accusateurs. Des yeux tristes. Des yeux désespérés. Des yeux qui se tournaient vers elle, pleins de colère et de haine. Derrière ses paupières closes, ses propres yeux s'agitaient nerveusement. Un son avait franchi le barrage des boules Quies, c'était un cri de douleur et de détresse. Mais la frontière entre rêve et réalité était floue, et le cri accompagna les images de ces yeux qui la poursuivaient.
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Le pire n'était pas les coups cependant. C'était de vivre dans l'ombre des coups, d'attendre la fois suivante, le poing suivant. et le plus cruel était qu'il le savait très bien et qu'il jouait avec sa peur. Il levait la main pour frapper, puis laissait le coup se transformer en caresse et en sourire. parfois il la frappait sans la moindre raison apparente. comme ça, des coups venus de nulle part.
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Parfois, elle aurait voulu qu’il soit mort sous ses yeux. Qu’il ait eu un infarctus ou se soit fait écraser par une voiture. N’importe quoi, pourvu qu’elle sache et qu’elle puisse s’occuper de l’enterrement, de la succession et de tous les détails pratiques qui accompagnent un décès. Le deuil lui aurait d’abord fait mal, l’aurait consumée, pour s’estomper petit à petit et ne laisser qu’une sensation lourde de manque mêlée aux souvenirs joyeux.
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Il n'avait plus vingt ans. La femme qui ouvrit la porte non plus, définitivement. Il n'avait rien vu d'aussi petit et fripé depuis la dernière fois qu'il avait ouvert un sachet de pruneaux.
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Les habitants de Skurusunder fêtent en général le réveillon du Nouvel An à l'étranger. A Chamonix, aux Seychelles, à St Anton ou aux Maldives. L'Instagram de Liv est un véritable tour du monde à cette période de l'année.
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Faye s'enferma aux toilettes. Enleva tous ses vêtements et examina son corps nu sous toutes les coutures. Ses seins semblaient déprimés. Comme des tulipes fanées dans un vase.
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"On dit que rien ne nous rend plus aveugles que l'amour, mais Faye savait que rien ne nous rend plus aveugles que le rêve d'amour. "
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Erica savait que, plusieurs fois, Patrik avait été sur le point de lui poser la question. De toute évidence, il se demandait pourquoi elle ne lisait pas les carnets qu'ils avaient trouvés au grenier. Mais il n'avait rien dit. De toute façon, elle n'aurait pas eu de réponse à lui fournir. Elle serait peut-être obligée de modifier sa perception de la réalité, c'était sans doute ce qui l'effrayait le plus. L'image qu'elle avait de sa mère et de son comportement vis-à-vis de ses filles n'était pas très positive. Mais c'était son image, elle la connaissait. C'était une vision qui avait résisté au temps, comme une vérité immuable sur laquelle elle pouvait s'appuyer. Elle serait peut-être confirmée. Renforcée même. Mais que se passerait-il si sa représentation se trouvait bouleversée ? S'il lui fallait affronter une toute nouvelle réalité ? Elle n'avait pas eu le courage de sauter le pas, pas jusqu'à aujourd'hui.
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Si on avait une boule de cristal qui nous montrait tout ce qu'on allait vivre dans sa vie, on n'aurait sans doute pas la force de se lever le matin. L'objectif est probablement qu'on reçoive la vie par portions. Qu'on reçoive les chagrins et les problèmes par morceaux juste assez gros pour pouvoir les avaler.
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Je n'aurais jamais demandé la main à quelqu'un d'autre que la plus belle femme au monde, tu le sais, dit-il en espérant qu'elle capte bien la sincérité absolue de ses paroles sans trouver qu'il en rajoute.
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Tout à coup, son ventre se noua au souvenir des dernières années de collège qui avaient été marquées par tant d’angoisses. Elle se rappela l’impression de ne pas avoir sa place, de n’appartenir à aucun groupe. La quête permanente de ce qui lui permettrait d’accéder au cercle des cools et des branchés. Elle avait essayé. Imité des coiffures et des styles vestimentaires, utilisé les mêmes mots et expressions que certaines filles de sa classe. Des filles comme Annie. Elle n’y était jamais parvenue. Elle n’avait pas fait partie des plus nulles non plus, c’est vrai, de celles qu’on prenait constamment pour cible et qui n’avaient aucune chance de s’en sortir. Non, elle avait surnagé dans la masse grise des invisibles.
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- J'ai toujours trouvé que les cheveux, c'est complétement surfait. C'est beaucoup plus beau quand ça brille.
Il rit. Elle avait toujours eu le don de le faire rire. Qui allait faire ça maintenant ? Qui allait embrasser son caillou pelé et dire qu'elle remerciait Dieu d'avoir fait une piste d'atterrissage pour ses baisers ? Kenneth savait qu'il n'était pas l'homme le plus canon qui ait marché sur cette terre. Mais aux yeux de Lisbeth, il l'avait toujours été.
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La haine, la jalousie, l'avidité et la vengeance, tout était enfoui sous un seul grand couvercle produit par le "qu'en-dira-t-on ?". Toute la vilenie, la petitesse et la méchanceté fermentaient en toute quiétude sous une façade qui se devait d'être toujours impeccable.
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La plupart des femmes sont des blessées de guerre. D'une certaine façon.
Et pourtant, elles se sont retenues. Ont pris sur elles. Fait preuve de grandeur d'âme. Montré de la compréhension, excusé. Consolé leurs enfants quant il n'était pas là comme promis. Passé l'éponge sur ses paroles méprisantes. Continué d'inviter ses parents aux anniversaires des enfants, alors qu'ils avaient choisi leur camp lors du divorce et ne lui avaient pas épargné leurs commentaires ravis sur les fantastiques qualités de la nouvelle femme de leur fils. Car c'est ainsi que font les femmes. Elles tournent leur colère vers l'intérieur. Contre elle-mêmes. Elles n'occupent pas de place, ne réclament pas justice. Les filles comme il faut ne se battent pas. Les filles comme il faut ne haussent pas la voix. C'est ce que les femmes doivent apprendre dès le début. Les femmes encaissent, passent l'éponge, assument, tiennent leur couple à bout de bras, ravalent leur orgueil et s'aplatissent, à la limite de la disparition.
P 180-181
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Mais il avait du mal avec la pile de livres sur la table de chevet de sa femme, des bouquins dont les titres promettaient toujours de livrer " le secret de..." ou " le chemin vers..." quelque chose. Il bougonna. Les auteurs de ces livres étaient bien présomptueux, qu'en savaient-ils vraiment ?
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