Camille Andrea

Pierre Boulanger vend des croissants à New York. Mais pas uniquement, il est devenu à quarante quatre ans un homme d'affaires en pleine réussite avec une épouse aussi belle que brillante et un petit garçon adorable. Pourtant il lui manque quelque chose: le bonheur...

Un vendeur ambulant en bas de son immeuble va lui proposer le café qui changera sa vie contre un million de dollars. Se prenant au jeu, Pierre va partir à la recherche du bonheur et rencontrer plusieurs personnes qui auront chacune leur recette très efficace.



Le titre de ce roman m'a beaucoup plu, j'aime les croissants alors associer le sourire et le croissant ça ne pouvait que me mettre en joie.



Ce roman avance au fil des découvertes de Pierre et de ses prises de conscience. Il est aussi plein d'humour et c'est sans doute ce qui rend tous les personnages si attachants.

Pierre Boulanger est le roi français, installé à New-York, du croissant surgelé. Surgelé oui mais avec du beurre salé normand et de la farine top qualité. Ses croissants ont la forme de croissants, pour évoquer la forme d'un sourire. Avouons qu'un croissant rectiligne ne devrait pas porter le nom de croissant, bon là je m'égare.

Pierre est riche et pourtant voilà bien longtemps que Pierre a cessé de sourire, sans le réaliser.

Un vieux vendeur de hot-dogs va lui faire prendre conscience de son mal-être et l'amener à changer.

Le fil rouge est un peu "être riche ne rend pas heureux, profite de ce que tu as de plus important (la famille), arrête de courir après le temps et l'argent, ainsi tu trouveras le secret du bonheur".

Ce conte philosophique fait la part belle à l'exagération. Roi du croissant, oui mais pourquoi ami des stars (intérêt limité à mes yeux).

Il y a des moments plutôt drôles, certes, mais le postulat de départ est que l'argent ne fait pas le bonheur alors que c'est justement l'argent qui va permettre à Pierre de se rendre, sur le chemin du secret du bonheur, au Mexique en deux temps trois mouvements, un peu comme moi je sors mes poubelles.

De même, pour pouvoir arrêter de travailler et profiter de la vie il faut d'abord un gros paquet d'argent sur son compte bancaire (planqué ou non dans un paradis fiscal).

Dans ce sens, cette histoire ne peut pas toucher grand monde.



J'aurais préféré une trame plus réaliste.

Pierre Boulanger a fait fortune dans le happy croissant, un croissant surgelé, aux USA.

Il a une épouse et un petit garçon.

Un jour, devant son bureau de New York, un marchand ambulant lui offre un café… le meilleur café du monde… pour un million de dollars.

Intrigué par le vieil homme qui vient bousculer ses valeurs et ses certitudes sur le bonheur, la réussite et sa vision de la vie, Pierre va changer le regard qu’il porte sur le monde.

Repenser ses priorités, porter un nouveau regard sur les choses et surtout « pas ne manquer de rien mais que rien ne nous manque » va bouleverser la vie de Pierre.



Attirée par cette couverture gaie et gourmande, je ne savais pas ce qu’allait me réserver ce roman.

Je ne suis pas très adepte des livres de développement personnel. Même s’ils sont plein de belles intentions et de jolies morales, ce n’est pas un style que j’affectionne particulièrement.

Alors il se laisse bien lire, l’écriture est facile et fluide, les chapitres courts mais bon, rien de très original.

Merci à #netgalleyfrance et #lesourirecontagieuxdescroissantsaubeurre

Pierre Boulanger porte bien son nom : il prépare des croissants délicieux. Installé à New York, il est à la tête d’une entreprise florissante , il a pour amis Madonna et Tom Cruise, il est marié à une femme adorable avec laquelle il a un petit garçon, Hugo. Et pourtant, il n’est pas heureux. Sa rencontre avec un étonnant vendeur de hot-dogs parviendra-t-elle à lui redonner goût à la vie ?



La réponse est « oui », évidemment tant l’intrigue est cousue de fil blanc. Je ne dévoilerai pas plus les péripéties car je ne veux pas gâcher la lecture des futurs lecteurs. Moi, en tout cas, je n’ai pas aimé. Le récit est écrit avec une langue paresseuse, les personnages ne sont pas attachants et les effets tombent souvent à plat. A la lecture, j’ai parfois repensé à des films des années 80 (« Un fauteuil pour deux », par exemple) ou à des intrigues déjà lues (le papier qui circule et qui change des vies m’a fait penser au chapeau de Mitterrand imaginé par A. Laurain) Les réflexions philosophiques qui émaillent le roman (l’importance du sourire, rompre les habitudes…) sont convenues et aboutissent même à une leçon de vie discutable (contentez -vous de ce que vous avez, n’enviez pas ce qui est ailleurs).

L’auteur utilise un pseudo, cela ne m’étonnerait pas que « Camille Andréa » soit Marc Levy… Qu’en pensez-vous ? 😊

Voici un roman qui donne la pêche rien qu’en voyant sa couverture et en lisant son titre.

Il inspire la joie de vivre.

Il est impossible de passer à côté sans avoir envie de lire sa quatrième de couverture et découvrir ainsi ce qui attend le lecteur.

Sous le pseudo de l’auteure, Camille Andrea, se cache en réalité une personnalité de la littérature française bien connue du grand public. Mais nous n’en savons pas plus. Et les éditions Plon n’en savent apparemment pas plus mais ont décidé de lui donner sa chance.

De quoi intriguer le lecteur et lui donner encore plus envie de lire ce roman.

Peut-être que la plume de l’auteur(e) saura nous donner des indications.



Pierre Boulanger, 44 ans, est un Français qui fait fortune aux États-Unis grâce à son entreprise de croissants surgelés.

Il a tout pour être heureux : il est riche, a épousé une avocate renommée avec qui il a un fils de 18 mois et il est ami avec de nombreuses stars.

C’est en tout cas ce qu’il pensait jusqu’à ce qu’il rencontre un marchand de hot-dogs ambulant qui lui propose un gobelet de café pour un million de dollars. Il paraît que c’est le meilleur café du monde car il est capable de rendre les gens heureux.

Pierre Boulanger sera intrigué par cet homme et reviendra le voir plusieurs fois.

Cette étonnante rencontre l’emmènera vers la recherche du bonheur et il découvrira qu’il n’est pas là où il croit qu’il se trouve.



Quand Mélanie des éditions Plon a proposé de me faire parvenir un service presse de ce roman, j’ai accepté sans hésiter car il promettait une douce lecture. Et c’est ce qu’il m’a apporté.

C’est un roman feel-good sur fond de développement personnel qui n’est pas sans rappeler ceux de Raphaëlle Giordano.



On y fait la rencontre de personnages bienveillants auxquels on s’attache très rapidement.

Pierre qui est décrit comme un être antipathique, froid, qui ne sourit jamais, se révèle être quelqu’un de plus sensible qui a juste besoin d’être guidé.

Le marchand de hot-dogs nous fait sourire et même rire. C’est le genre de personnes que l’on a envie de rencontrer tous les jours.

Ces paroles font énormément de bien.



Ce roman nous amène à réfléchir sur notre vie et notre quête du bonheur.

Le cheminement de Pierre Boulanger est également notre cheminement.

Nous ne sommes pas multimillionnaires comme lui, mais on peut facilement s’identifier à ce personnage et profiter de son expérience.



C’est un roman plein de douceur qui apaise et nous permet de comprendre l’essentiel : le bonheur est souvent à portée de mains alors qu’on passe notre vie a le chercher ailleurs.

Les amateurs de développement personnel et de roman feel-good devrait apprécier cette lecture.

Pour ma part, il ne m’a fallu qu’un après-midi pour le dévorer et je suis ravie de cette belle découverte. Je remercie Mélanie d’avoir permis cela.

Voilà un livre sorti de ma PAL grâce au Book-lanta. Il y traînait depuis un moment. La titre et la couv m'avaient plutôt inspirés.



Malheureusement cette lecture a été un flop. J'ai bien failli abandonner. J'ai malgré tout tenu à aller au bout de l'histoire. Une lecture trop déroutante.



Malgré des moments concassés et drôles, l'histoire ne m'a pas emportée. Je n'ai pas accroché, pas même aux personnages.

En fait ce roman s'apparente trop à du développement personnel et ce n'est pas vraiment ma tasse de thé..

Je ne m'attendais sûrement pas à ce genre de roman.



Mais je suis certaine que ce roman a su trouver son public ! Alors faites vous votre propre avis évidemment.

Pierre Boulanger a fait fortune aux États-Unis en vendant des croissants surgelés. Un jour, il rencontre dans la rue un vieux vendeurs de hot-dogs qui veut lui vendre le meilleur café du monde ! Un café qui changera sa vie !



J'avais vu passer ce titre à sa sortie, mais si j'avais compris que c'était du feel good et le mystère qui entoure l'auteur, je ne savais pas de quoi il parlait. Et cet été j'ai lu son 2e roman sous ce nom, le lundi qui tombe un mardi, que j'avais bien aimé. J'ai donc décidé de l'écouter en audio livre.



Autant vous le dire tout de suite, ce ne m'a pas beaucoup enthousiasmé ! C'est du feel good développement personnel, avec le super riche héros qui va comprendre le vrai sens de la vie et du bonheur à coup de grandes théories, paraboles et (désolée) autres platitudes. Alors certes il y a une volonté de parodier les livres du genre, mais on ne s'en décolle pas assez pour que ça marche.

Ça se lit vite, il y a de l'humour, mais bon, j'ai malgré tout trouvé le temps long, des trucs un peu bizarres (je pense que c'est un homme qui écrit, parce que à 4 ans, un enfant n'est plus un bébé qui ne parle pas et va à la crèche !), c'est attendu, l'énigme du sage est facile et les retournements de situations prévisibles !

Bref, ce n'est pas mon truc, trop facile, trop commercial...

Mais je sais que ça plaît, et si c'est votre truc à vous, il y a des qualités !

A vous de voir !


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Jolie histoire vraiment trop évidente mais qui permet de se remettre dans le bon chemin quand même ;)

C'était un cadeau de Noël amusant. Un échange de cadeau.

Il permet de passer un bon moment. Des chapitres courts quand on a du mal à lire, il n'y a rien de mieux. Quand on n'a pas le moral aussi.

Une écriture fluide mais pas exceptionnelle.

Bref, pas un grand souvenir mais une lecture qui me permet de reprendre goût à la lecture.

J'en avais lu quelques pages il y a quelques semaines, j'étais passée à autre chose et je me suis relancée. C'est un roman à mi-chemin entre feel-good et développement personnel. J'ai relevé plein de passages qui donnent subtilement à réfléchir et j'ai pouffé de rire à plein d'autres. J'étais persuadée que Camille Andrea est une femme jusqu'aux remerciements. J'ai pensé à Virginie et puis maintenant je pense à un homme, plutôt âgé, qui nous emmène loin de ce qu'on connait de lui.

C'est l'histoire d'un homme qui en apparence a tout pour être heureux, un compte en banque qui déborde, une belle femme, un enfant. Et puis il croise un homme dans la rue, un homme qui n'a rien à part sa philosophie de vie. Cette rencontre va le mettre face à ses certitudes et lui permettra d'être plus épanoui que jamais. Il est où le bonheur, il est où ? Il est là, en chacun de nous.

"Le bonheur, ce n'est pas quand on ne manque de rien mais quand rien ne nous manque. En réalité, se contenter de ce que l'on a. Se contenter de son joli petit jardin sans envier le potager du voisin."

j’adore les croissants, mais beaucoup moins ce roman. Rien à dire sur l'écriture on sent qu’on a quelqu'un qui a de la plume et qui s’amuse avec ce livre. c'est peut-être un des gros problèmes de ce roman, moi je ne me suis guère amusée à part sur une ou deux scènes coquasses. Mais Pierre Boulanger m'a laissé sur ma faim, trop de leçons de vie , trop de scènes caricaturales finit par tuer l'émotion et pour moi pour que leçon de vie y est émotion sincère il doit y avoir ( maître Yoda ). ca m’a laisser imperturbable ce remix du prince et du pauvre. Bref j'ai été déçue.

Noah est un jeune garçon bien ambitieux. À 10 ans, il veut être le premier enfant métisse président des États-Unis. Rien que ça ! Toquant à chaque porte de son voisinage afin de convaincre et ainsi obtenir un maximum de signatures, Noah n’est guère pris au sérieux sauf par Jacob. L’homme de 75 ans lui raconte son histoire, sentant que sa mémoire lui échappe. Déporté durant la Seconde Guerre mondiale, tout du moins c’est ce qu’il livre, Jacob témoigne de l’enfer des camps. Et puis, un jour le drame survient. La maison de Jacob est incendiée. Reste à savoir pourquoi.



« Il suffit de peu pour que la mémoire passe d’être notre alliée à notre pire ennemie. Solide, le souvenir devient de plus en plus flou, impalpable. Il se faufile au travers de notre esprit comme du sable entre nos doigts. Il est impossible de le retenir. Il s’en va, irrémédiablement. Plus ou moins vite, mais il nous quitte, comme un compagnon de longue date qui ne veut plus de nous. Notre imagination comble les trous, car la nature a horreur du vide, c’est un principe élémentaire en physiques, et vient alors le drame. Nous ne savons plus si nous avons rêvé ou vécu les bribes de souvenirs qui demeurent encore en nous. »



Quelle surprise !

Je vous l’avoue, ce titre à l’eau de rose ne donne pas particulièrement envie. Après y avoir fait abstraction, j’ai mis le nez dedans pour ne plus m’arrêter.

Une première partie sympathique, rigolote avec cette relation étonnante entre Noah et Jacob. Je me suis pris de plein fouet la fraîcheur de l’enfant. Noah se donne les moyens de réussir et nous prouve que rien n’est accessible. Et Jacob, prenant conscience de sa déchéance psychique, s’offrant du bon temps avant de sombrer. Les deux hommes nouent une amitié improbable.

Dans la deuxième partie, c’est une claque à laquelle je ne m’attendais pas et pourtant les indices étaient sous mes yeux. Il est vrai, les apparences sont parfois trompeuses. J’ai été berné ! Chapeau ! Mais je ne vous en dis pas plus !

Un roman digne des montagnes russes. Du sourire au début, je passe aux gros yeux à la fin. Boum ! Il interroge et bouscule sur l’humain et ce que l’on croit savoir de lui. L’histoire est un mélange de joie et de tristesse, de passé et de présent. Tout se bouscule et nous montre que la vie n’est faite que de rebondissements.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/07/03/39543785.html
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Avant tout je tiens à remercier Babelio et les éditions Plon pour l'envoi de ce titre dans le cadre de Masse critique privilège.

Beaucoup de belles choses dans ce roman aux allures de conte philosophique avec en tête de liste, deux personnages attachants. D'un côté un vieil homme solitaire, veuf, juif, à la mémoire défaillante. De l'autre un petit garçon de dix ans, intelligent et mature, qui veut changer le monde et devenir Président ; un jeune garçon solitaire qui pose sur le monde un regard emprunt d'espoir. Leur rencontre est le début d'une amitié improbable faite de discussions, d'échanges d'idées sur la vie et de donuts.

C'est frais et léger par moment, tragique et extravaguant à d'autres.

Le récit prend un tournant assez déroutant sans que l'on s'y attende et la lecture perd alors en crédibilité. J'avoue avoir été déroutée par le changement de ton et n'avoir pas bien saisi où l'auteure voulait nous emmener.

Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi n'en est pas moins un roman que j'ai apprécié dans la première partie, porteur d'un message de tolérance. Il montre l'importance des liens intergénérationnels dans le travail de mémoire.

Noah est une petit garçon métis de 10 ans qui ambitionne de devenir le prochain président des Etats-Unis pour ramener la paix dans le monde. Il a de belles manières et il parle bien. Jacob est un vieux monsieur juif qui a perdu sa joie de vivre depuis la disparition de son épouse, et attend la mort en ressassant un terrible secret...

Contrairement à ce que laisse supposer son enfantine couverture et son titre fantaisiste, ce roman (à nouveau écrit par le/a mystérieux/se Camille Andrea, auteur/e du "Sourire Contagieux des Croissants au Beurre") est loin d'être léger. Il commence par une histoire assez fantasque et ludique, celle de la rencontre entre un vieil homme solitaire et un petit garçon brillant qui vont se lier d'amitié, avant de peu à peu dériver sur un récit bien plus sombre évoquant des parties noires de l'Histoire.

D'une lecture fluide, le roman se lit très rapidement tout en posant des questions très graves (peut-on pardonner ? y a-t-il une prescription pour l'horreur ?), au point que j'ai été gênée par quelques pirouettes scénaristiques (ce qui est compliqué à expliquer sans entrer dans le détail et dévoiler les clefs du livre) que j'ai trouvé maladroites et une fin discutable évacuée en trois pages.

Avant de vous présenter ce livre, je tenais à vous dire que l'auteur écrit sous un pseudo et que personne ne connait son identité réelle. Il (ou elle) est simplement un(e) "écrivain(e) français(e) bien connu(e) du grand public", trouvons-nous mentionné sur la quatrième de couverture.

Je n'en sais pas plus !



Noah D'Amico est un petit garçon de dix ans qui rêve de devenir le premier président métis des États-Unis. Il sait bien qu'il n'a pas l'âge requis, mais il a déjà plein d'idées et une volonté de fer et il a donc entrepris de faire du porte à porte pour obtenir le plus grand nombre de signatures sur sa pétition, afin de modifier les conditions d'accès en vue de sa future candidature.

Mais en principe, les gens ne le laissent même pas se présenter avant de lui fermer la porte au nez. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent car c'est un jeune garçon d'une très grande maturité, et qui a énormément réfléchi à son projet. Il sait comment réduire la faim dans le monde, agrandir la surface de la terre habitable en prenant sur la mer, ou forcer les politiques à écouter les enfants... il a des solutions pour presque tous les problèmes que nous connaissons sur terre !

Un mardi, il frappe à la porte d'un vieil homme, c'est Jacob Stern. Il n'a que 75 ans mais perd la mémoire et pour éviter d'oublier sa femme qu'il a tant aimé et certains événements de sa vie, il note tout dans des carnets. Sinon, il ne sort presque plus et reste accroché à sa bouteille d'oxygène devant sa télé éteinte, après avoir été pourtant dans sa jeunesse un dynamique imprimeur.

La venue de ce petit garçon si curieux et pétillant, va changer sa vie !

Autour d'un verre de lait et d'un donut au chocolat, tous les deux se livrent à des confidences et ils deviennent amis sans toutefois tout se dire.

Noah en particulier ne veut pas révéler toute sa vie, comme par exemple qu'il ment souvent à son père (et ressemble en cela aux hommes politiques, c'est pas moi qui le dit c'est lui !!), ni qu'il n'est pas si heureux que ça. Sa maman est morte, son père travaille comme un forcené pour fabriquer des pizzas et s'occupe peu de lui. En tous les cas, il ne trouve pas auprès de lui l'écoute dont il aurait besoin.

Idéaliste et rêveur, Noah décrit avec ses mots et beaucoup de candeur ses idées pour rendre le monde meilleur, et les hommes plus généreux. Il s'impatiente tellement à l'idée de changer le monde qu'il en est touchant.

Jacob, de son côté, finit par lui raconter certaines événements dramatiques de sa vie en les présentant comme s'ils avaient été heureux.

Mais le lecteur va découvrir que tout n'est pas si simple pour Jacob et que sa perte de mémoire n'explique pas tout. Qui sont ces hommes en noir qui viennent le harceler chez lui et taguer sa maison ? Et qui est ce vieil homme qui vient une nuit y mettre le feu ?

La première partie de ce court roman (220 pages à peine) qui démarre comme un feel-good est pleine de poésie, de sensibilité et d'humour. Les dialogues entre le petit garçon et le vieil homme sont emplis de tendresse et le lecteur est finalement content de voir s'établir entre eux une relation qui leur fait du bien à tous les deux car il les trouve très attachants. On comprend très vite que le récit du vieil homme, assez incroyable au départ, cache quelque chose et qu'il n'est pas présenté ainsi uniquement pour protéger le jeune garçon. Certains éléments de l'histoire sont tellement étonnants que le lecteur comprend que la réalité n'est pas tout a fait celle qui est décrite, que le vieil homme ne dit pas tout de son histoire.

La seconde partie va nous ouvrir les yeux. Des éléments nouveaux vont nous faire comprendre que nous nous sommes trompés, comme Noah, à propos de Jacob. Pourtant l'auteur nous avait donné de nombreux indices. Les gens ont tous plusieurs facettes et ne sont pas toujours ceux que l'on imagine. L'auteur arrive à nous surprendre et à nous embarquer là où il (ou elle) le désire...et nous nous en voulons de l'avoir suivi avec autant de naïveté.

Quant à la troisième partie, très courte elle nous projette dans le futur, vingt-cinq après, alors que Noah a réalisé son rêve. Noah va avoir une très difficile décision à prendre et le témoignage d'une personne qui avait gardé le silence pour se préserver jusque-là, va remettre en question tout ce que nous avions cru être la vérité.



Voilà donc un roman facile à lire et plaisant, riche en émotions, écrit de manière fluide et agréable avec des chapitres courts. Il peut être lu dès la classe de troisième et c'est une lecture intergénérationnelle intéressante qui pourra être agréablement partagée pendant les vacances avec les plus grands ados qui saisiront mieux les subtilités de l'histoire.

Les personnages principaux sont très attachants mais j'ai aimé aussi beaucoup les personnages secondaires en particulier le père de Noah tellement touchant par sa maladresse, mais aussi l'enquêtrice qui écrit des rapports de police aussi longs que des romans... J'aurais tout de même aimé que ces deux derniers personnages soient davantage présents dans l'histoire.



Merci à l'éditeur, à Babelio et à sa Masse critique exceptionnelle de m'avoir permis de recevoir et de lire ce livre.


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C’est un roman qui se lit très facilement mais qui pour autant ne m’a guère convaincue. C’est une sorte de fable, qui permet à l’écrivain de raconter (encore une fois) les horreurs de l’extermination des juifs.



Le personnage principal est un enfant qui décide de devenir président des États-Unis et qui rencontre un vieil homme qui perd la mémoire. Tout le roman est construit autour de ce personnage est-il un sauveur de juifs ou un allemand qui a voulu sauver sa peau en se faisant passer pour juif ? Finalement il y aura du vrai dans ces deux propositions.



J’aurais bien aimé que l’écrivain se penche sur la mémoire d’un ancien nazi qui transforme peu à peu la réalité pour pouvoir survivre à ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit mais d’une vieille personne qui commence un Alzheimer et qui ne sais plus qui il est vraiment. En plus, il n’a pas fait que le mal et il n’était pas un acteur de l’extermination des juifs donc d’une certaine façon il peut se regarder en face, ce que quelqu’un comme Mendele devait avoir du mal à faire.



C’est un personnage de fiction, et sur le sujet de la Shoa, je suis particulièrement exigeante ; c’est sans doute, la raison pour laquelle je suis passée à côté du charme de cette histoire et j’espère que d’autres vont l’apprécier
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Le nouveau de Camille Andrea est surprenant. Les premiers chapitres nous laisse penser à un bon feel good book avec cette relation étonnante et attendrissante entre Noah, 10 ans et futur président des États-Unis, et Jacob, 75ans, vieil homme solitaire perdant peu à peu sa mémoire. Pourtant, doucement, sans en avoir l'air, on tombe dans quelque chose d'un peu plus dense. Les indices étaient pourtant là dans la manière dont Jacob conte son passé. Impossible de vous en dire plus sans risquer de dévoiler ce twist et mieux vaut le découvrir par vous-même. Une plume très agréable à lire et qui me donne envie d'aller jeter un œil à son premier roman.

Une nouvelle pâtisserie a ouvert sur le trajet que vous empruntez à pied chaque jour pour vous rendre au travail. La vitrine est alléchante, colorée, variée. Parmi les douceurs, l’une d’elles attire votre attention. La liste d’ingrédients apposée à côté vous confirme qu’elle réunit tout ce que vous aimez, même si vous n’auriez pas osé cet assemblage. Mais puisque tout est bon, l’ensemble doit être savoureux ! Pendant quelques jours, vous vous contentez de la regarder, cette pâtisserie aux formes douces, aux couleurs gourmandes, car vous la trouvez un peu chère. Et un matin ensoleillé qui donne des envies de petits plaisirs simples, vous entrez et vous l’achetez. On vous l’emballe dans un petit carton en forme de berlingot sur lequel vous vous empressez d’écrire votre nom en gros avant de le glisser dans le frigo au bureau. La journée passe, et vous ne cessez de penser à ce moment à vous ce soir, quand enfin il est l’heure de rentrer. Vous cuisinez quelque chose de léger, qui vous permettra d'apprécier le petit cadeau que vous vous faites, puis vous vous servez une tasse de thé, et la pâtisserie sur une jolie assiette à dessert. Vous vous installez sur le canapé, le plaid sur les genoux, et vous voilà enfin en tête à tête avec l’objet de votre gourmandise. Un coup de fourchette à gâteau et voilà la première bouchée. Vous fermez les yeux.

Le choc est important. Vous aviez tant attendu, que le gâteau insipide agit comme une claque sur vos papilles. Quelle déception ! Aucun goût, une texture spongieuse, à mille lieues de ce à quoi vous vous attendiez.

Voici en substance l’effet que peut faire ce livre. Réfléchissez-y avant de l’ouvrir...

Quand on s’appelle Pierre Boulanger, le choix de carrière semble déjà tout tracé. Pourtant, c’est de l’autre côté de l’Atlantique que ce français a réussi sa vie : PDG d’une chaîne de croissants surgelés (les stars se les arrachent), marié à une brillante avocate, père d’un adorable garçon, Pierre devrait avoir le même sourire que ses happy croissants. Jusqu’à sa rencontre avec un piteux vendeurs de hot-dogs, Pierre pensait avoir tout ce qui lui fallait. Mais cette rencontre remet tous ses choix et son mode de vie en question… Et si le bonheur n’était pas de tout posséder ?



En voulant commercialiser le meilleur café du monde pour accompagner ses merveilleux happy croissants, Pierre Boulanger va en fait réaliser un voyage intérieur qui lui rappellera ses rêves, ses envies, l’homme qu’il voulait être.



Le sourire contagieux des croissants au beurre est entre le livre de développement personnel (le bonheur n’est pas que matériel), le roman feel-good et l’histoire humoristique. Le ton employé par l’auteur (ou l’autrice ?) est léger, cinglant, plein de sarcasmes mais tout au fil de l’histoire on a le sourire. Le sourire de joie, de rire, de dépit (si si parfois c’en est désespérant).



Les chapitres courts permettent de lire des pages et des pages sans s’en rendre compte. Le récit de Le sourire contagieux des croissants au beurre est un peu tirée par les cheveux mais après tout, pourquoi pas ? Si on se dit que tout est possible, alors l’histoire devient plaisante à suivre et entre deux situations ubuesques, on se retrouve un peu dans Pierre Boulanger, dans ses choix qui ne sont pas vraiment les siens mais qui l’ont conduit là où il en est.



Cette histoire parlera à chacun d’entre nous, nous permettra de nous recentrer sur nous, notre vie, nos choix et surtout notre bonheur. Pour les lecteurs incapables au second degré, passez votre chemin, ce livre vous désespérera. Quant aux autres, si vous êtes prêts pour une aventure des plus surprenantes et rocambolesques, n’hésitez pas un instant.
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L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue …..



Argent et bonheur seront les thèmes de cette histoire.



Pierre Boulanger a fait fortune en fabriquant des croissants surgelés, mais ne croyez pas qu'il est né avec une cuillère d'argent dans la bouche, loin de là, c'est avec acharnement et force qu'il a réussi à bâtir son empire.



Désormais ce quarantenaire s'occupe essentiellement à créer de nouveaux établissements qui fleurissent un peu partout aux Etats-Unis.



Un jour, ce millionnaire prend un café chez un vieux marchand ambulant, ce café qui lui sera proposé à 1 million de dollars mais il est tellement délicieux que notre millionnaire veut en connaître son origine.

Cette rencontre va changer sa vie.



En plus de ses pépètes, Pierre est marié a une très belle avocate dont il a un fils, mais est-ce cela le bonheur ?



Histoire où la notion du bonheur prime dans sa globalité mais avec des notes humoristiques avec des personnages bien campés.



La première partie m'a laissée mitigée, je ne voyais pas très bien où l'auteure voulait m'emmener, je craignais un discours sur « la philosophie du bonheur » mais la suite est plutôt orientée comme un conte de fée.



Une histoire feel good qui nous fera voyager jusqu'au Pérou.



Note : 3.5 / 5

Ce n’est pas très élégant mais soyons très direct : le premier mot qui m’est venu à l’esprit au moment de tourner la dernière page de ce livre a été « mouais ». Pour être un peu plus précise, ce livre ne m’a pas franchement convaincue. Commençons par le positif. La couverture est très sympa, l’écriture est fluide, le roman se lit bien et vite. Mais… L’histoire en elle-même m’a parue assez creuse. C’est rempli de clichés sur le développement personnel, qui sont ensuite tournés en dérision, mais on est perdu quant à savoir où l’auteur veut nous emmener. Pierre Boulanger est de plus assez antipathique.

Dans l’ensemble, ce livre ne m’aura donc pas vraiment donné le sourire, et je reste un peu sur ma faim.