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Critiques de Camille Lemonnier (29)
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24 contes de Noël

Alors mon avis est mitigé. J'ai aimé et j'ai moins aimé....

J'ai aimé le format façon calendrier de l'Avent. J'ai aimé certaines histoires à l'ancienne. J'ai beaucoup aimé l'histoire de Scrooge.

Mais j'ai moins aimé certaines histoires où j'ai eu l'impression quil manquait des bouts pour pouvoir les faire rentrer dans le format "petites histoires pour calendrier de l'Avent".

Certaines histoires n'étaient pas dun français particulièrement facile à lire et assez ennuyeuses d'où le côté avis mitigé.

Mais globalement je suis contente d'avoir été au bout de cette lecture.
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24 contes de Noël



On parcourt différents contes de Noël, de différents auteurs. 



On lit du Charles Dickens, du Guy de Maupassant en passant par Hans Christian Andersen. 





Mon avis



Au départ, c'est la couverture qui m'a attiré. Je la trouvais vraiment belle. 



Je n'ai pas été emballée par tous les contes. Certains j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, d'autres je les ai même abandonné. 



Mais en général, j'ai passé de bons moments de lecture ! 



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24 contes de Noël

Pour entrer dans la magie de Noël



J’avoue j’ai fait ma sale gosse et je n’ai pas respecté le principe du calendrier de l’Avent. J’ai terminé 24 contes de Noël Calendrier de l’Avent féerique alors que nous sommes le 22...



24 plus ou moins longues nouvelles/histoires/contes par des auteurs classiques à lire chaque jour de décembre, comme le calendrier de l'Avent des enfants, sans les chocolats...

Sur le principe - auteurs classiques et calendrier de l'Avent - je trouve le bouquin génial maintenant toutes les nouvelles ne se valent pas.

J’en avais déjà lu la majorité mais c’est toujours un plaisir de retrouver les plumes de Maupassant, Daudet ou Hoffmann.

D'autres ne m'ont pas séduite mais je suis tout de même contente d'avoir pu les découvrir.



Évidemment le meilleur conte est le dernier. Les contes de Noël de Dickens, avec Scrooge et les esprits des Noëls passé, présent et futur est un délice dont je ne me lasse pas.

D’ailleurs il faut absolument que j’achète l’adaptation en manga pour ma fille, je suis certaine qu’elle va adorer également cette jolie histoire.



Par contre j’ai toujours autant de mal à adhérer à Hans Christian Andersen.

Le monsieur était dépressif ? Il détestait les enfants ? Ou bien était-il payé pour écrire des histoires qui les effraient ? « Attention, si tu n’es pas sage, ce soir je te raconte une histoire d’Andersen ! ». L’ultime menace.

La petite fille aux allumettes a été un « traumatisme » petite fille. Aujourd’hui je la trouve toujours aussi triste et glauque.

Et tous les contes de Noël d’Andersen sont du même tonneau. Le gentil petit enfant meurt systématiquement à la fin. Bon sang, même le sapin m’a fait pitié !

Quelle était la morale que l'auteur voulait que les enfants retiennent ? Sois reconnaissant auprès de tes parents car tu pourrais être en train de mourir gelé dans la rue ?

Non, vraiment, les contes d'Andersen ne sont vraiment pas mes favoris...



Une lecture sympathique qui a le mérite de réunir de grands auteurs en un seul et même volume si on ne les avait pas lus avant (et qui me fait avancer dans le Rory Gilmore Reading Challenge).
Lien : https://demoisellesdechatill..
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24 contes de Noël

Que diriez-vous, chers amis, d’un calendrier de l’Avent littéraire ? 24 contes, un pour chaque jour en attendant Noël. C’est le joli pari de ce livre indépendant qui regroupe des contes d’auteurs connus (Maupassant, Dickens, Andersen, Hoffmann, Daudet…) et d’autres moins connus (Joséphine Marchand, Camille Lemonnier, Charles Quinel…).

Ainsi, on y retrouve avec plaisir des classiques comme Les trois messes basses, La petite fille aux allumettes ou L’Histoire de Scrooge et des trois esprits, aux côtés de jolies découvertes où se mêlent les voix, les chants et les traditions de Noël.

--

Avis :

Une bien jolie façon de patienter jusqu’à Noël que nous ne pouvons qu’encourager ! Ces 24 contes raviront petits et grands (attention, tous ne sont pas à partager avec les plus petits !).
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Adam et Ève

Anticipant le mouvement naturiste né en Allemagne dans l'entre-deux guerres, Camille Lemonnier, presque comme une fable ou un texte biblique, raconte l'homme vivant seul en forêt avec son chien, puis la rencontre et le nid d'amour qui se construit.



Homage à la femme et ses mamelles, à l'amour, à l'enfant, à la nature qui protège et nourrit l'artisan.



Mais que cette écriture est belle. J'avais le sentiment qu'elle me nourrissait!



Un roman digne de figurer au top des nature-writing chez Gallmeister!

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Au coeur frais de la forêt

Bouleversante rencontre de deux rebuts de la ville, deux gosses de dix ans, Frilotte et Petit Vieux qui, au 'coeur frais de la forêt' et au gré des rencontres bienveillantes vont se reconstruire, renouer avec l'essentiel.



Une fable pleine de sensibilité.



Je ne me souviens pas avoir autant savouré une prose, inventivité des mots, des aphorismes, et au delà des mots, dans le phrasé comme une musicalité qui régale.



Digne de figurer parmi les meilleurs nature-writing chez Gallmeister

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Comme va le ruisseau

Le récit coule comme le ruisseau. Rien ne se passe vraiment et les amours des protagonistes semblent davantage une amourette d'adolescent.



J'avais acheté ce livre car beaucoup de critiques, à l'occasion du centenaire de la mort de cet auteur belge, en font grand cas et estiment qu'est injuste l'oubli dans lequel il est tombé. Je ne sais si c'est injuste, mais en tout cas, ce livre ne me donne pas l'envie d'en ouvrir un autre.
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Comme va le ruisseau

Comme je me suis ennuyée! Ce roman du terroir n'est vraiment pas pour moi qui aime trop l'action! Ici, tout est plat, tout est beau, tout est gentil. Les personnages sont un peu trop caricaturaux je trouve, le solitaire, la bavarde, le curieux, le gentil, le méchant... et la belle institutrice qui arrive dans ce beau paysage rural, elle qui aime tant sa vie à la ville (et pourtant, elle ne le lui rend pas!) mais qui va tout de même bien se plaire ici. Et elle va même tomber amoureuse... Que va-t'elle décider? Tout quitter (ses élèves qui ont tant besoin d'elle) pour venir rejoindre son bel amour? Ou bien rester sage et retourner dans une vie seule?



Le titre va à merveille avec l'histoire mais également avec l'écriture. Celle-ci est fluide et simple, un peu trop rurale pour moi. Je suis de la campagne et je ne trouve pas que l'on parle de cette manière, c'est un peu trop caricatural tout de même... Mais bon, c'est ancien alors je laisse le bénéfice du doute à ce grand auteur qu'est Camille Lemonnier (auteur belge très connu, décédé il y a un peu plus de 100 ans). Peut-être que dans le temps, les gens parlaient comme ça?



Bref, je n'ai pas beaucoup aimé, mais je suis peut-être trop jeune pour aimer les romans du terroir, parce que là, c'en est vraiment un! J'aime beaucoup la couverture en revanche, ce noir et blanc, cette barque et cet homme qui fait la sieste, ça colle parfaitement au roman et ça donne envie de se plonger dans cette histoire...



Je remercie les Éditions Marivole pour ce service de presse, en espérant mieux apprécier le prochain...
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Comme va le ruisseau

Entre 1870 et 1914 ans l’espace francophone européen l’institutrice et ses amours sont sujets de romans. En 1884 à Bruxelles paraît "Autour du clocher", sous la plume d’Henry Fève et Louis Desprez. Le sujet est scandaleux : un curé qui dénonce l’école laïque pratique l’amour libre avec l’institutrice de l’école sans Dieu.



À la Belle Époque toujours en Belgique mais en 1903 " Comme va le ruisseau" est publié ; son auteur est de Camille Lemonnier. Il est certes surnommé le "Zola Belge" mais avec son ouvrage on est bien loin d’œuvres « qui cuisinaient des choses pourries, qui déshabillaient les vices » pour reprendre les paroles d’un personnage d’"Autour du clocher". Voilà une institutrice telle qu’on la dressait sur un piédestal. Entièrement dévouée à ses élèves d’un milieu urbain et alors que l’air de la ville ne lui réussit pas, elle va refuser l’amour sincère d’un homme bon pour qui elle a des sentiments et qui en plus a un enfant qui n’a jamais connu de mère.



L’action se passe en Ardenne belge et l’héroïne donc échapper ce petit paradis pour retourner dans l’enfer des villes d’alors.

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Contes flamands et wallons : Scènes de la vie..

Quelques nouvelles, l'accouchement de Riekje dans la pauvre péniche de Tobias, l'égoïsme des riches et le cadavre gelé du petit violoniste Francesco, la nièce Truitje du silencieux cordonnier et les amusantes tractations en vue du mariage, Bloemetjte, la fragile fille du boulanger Jans attendant le Saint Nicolas, les médisantes amies de sa tante Thérèse.



Ecrit en 1872, c'est une intéressante immersion dans le petit monde flamand.

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Dames de volupté



Discret hommage à la conception platonicienne de la Beauté, mais vibrant hommage à la Beauté baudelairienne, la "Dame de volupté" du "Maréchal des lettres belges" a déjà plus d'un siècle, mais vrai: elle porte toujours beau!...
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Happe-Chair

Zola borain, Camille Lemonnier nous raconte, dans les incandescences de la métallurgie fin 19éme, la vie sans surprise du brave Jacques Huriaux et de sa garce de femme Clarinette.



Ma cinquième étoile va à la richesse de la prose de Lemonnier, l'étendue de son registre entre de flamboyantes descriptions et de croustillantes expressions dont seul est capable le patois wallon!

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L'Ange noir : Petit traité des Succubes

Voilà un recueil de textes – poèmes, nouvelles, extraits d'essais – datant pour la plupart de la fin du XIXe siècle. Le fait n'est pas si fréquent et mérite d'être signalé.
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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L'Ange noir : Petit traité des Succubes

Petit traité de moi. J'aime !
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L'hallali

Roman tardif de Camille Lemonnier, paru en 1906, cet "Hallali" porte bien son nom. D'abord par la grande noirceur de son sujet : un baron couvert de dettes, âgé mais pas du tout prêt à rendre les armes, est en conflit avec sa famille légitime (un fils peu sympathique qui lui sert d'ouvrier agricole pour tenter de maintenir ce qu'il reste de son château, sa bru fainéante et hypocrite, ses deux petits-enfants qui sont les souffre-douleurs de tous) mais aussi avec tout ceux qui tirent profit de ses appétits divers, domestiques, bâtards... Le style de ce roman est très puissant, sa noirceur confine parfois à une sorte de gothique paysan. A découvrir.
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L'homme en amour

L’Homme en amour de Camille Lemonnier, auteur du Possédé, entre autres, est un grand chant de l’amour physique, naturel, presque sacré dans son essence et dénaturé par une société paradoxalement viciée par l’idée de péché. Ce qu’affirme l’auteur, c’est en effet que le christianisme a mis le ver dans la pomme : c’est lui qui a perverti le rapport au corps et au plaisir ; c’est lui qui a généré la dépravation à force de nier la beauté simple et innocente de l’être charnel.



Le narrateur est une des victimes de cet amour devenu passion destructrice, il est la proie du désir épicé d’interdits et de fantasmes divers, de la Bête, comme il l’appelle, laquelle prend les traits de la très fin-de-siècle Aude. Aude au visage de carlin, Aude au corps sublime, incarnation suprême de la créature femelle décadente imaginée par les artistes du temps, mortifère, envoûtante, Circé noire et Salomé sortie d’un tableau de Moreau (oh ! la scène superbe où elle paraît parée de gemmes et de bijoux barbares), Ève biblique et Astarté vénéneuse… Cette femme invraisemblable et mystérieuse incarne dans sa domination totale l’éternel féminin maudit, qui soumet l’homme, annihile sa volonté d’idéal et dévore son énergie vitale.



La suite de la critique est sur mon blog !
Lien : https://litteraemeae.wordpre..
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L'homme en amour

Camille Lemonnier vit ce livre traîné devant les tribunaux en 1900 pour outrages aux bonnes mœurs. Situé à la charnière entre naturalisme et symbolisme, ce texte enflammé est un récit à la première personne d'un homme dont on ignore le nom, qui raconte d'où vient le mal qui le hante. Dès son enfance, confronté assez jeune à un désir irrépressible, il subit les brimades de son éducation religieuse et la peur du pêché. « Je n'étais alors qu'un jeune homme dépravé par l'excès de ses chastetés même ». De plus, il semble paralysé par le sexe féminin, sorte de bouche rouge d'un enfer qui le terrifie et l'attire tout à la fois. Dans son enfance, il fut subjugué par une jeune fille nommée Alise, tentatrice et esprit de la nature qui la première le prit dans ses filets et l'embrassa. Retrouvée morte, allongée dans l'eau, elle n'est pas sans rappeler le superbe tableau de John Everett Millais, Ophelia. Quelques autres femmes croiseront son chemin sensuel et initiatique qui marqueront à jamais ses fantasmes, ses terreurs, ses délires. Plus les années passent, plus l'obsession le ronge et corrompt ses sens et son esprit. Vient ensuite la rencontre la plus marquante. Face à lui dans un train (qui l'amène rejoindre son père sur son lit de mort / le sexe et la mort sont presque systématiquement associés et imbriqués et indissociables dans ce roman), une femme l'impressionne et échauffe ses sens mais semble ne pas se préoccuper de lui. Il la recroisera plus tard et à maintes reprises, jusqu'à la vraie rencontre. Elle s'appelle Aude. Dès le début elle revêt un aspect trouble et inquiétant, avec son « museau de chien », portant son veuvage et ses airs dominateurs partout où il se trouve. Leur relation perdure des années, sans jamais que l'Amour ne se manifeste, au grand désarroi de notre anti-héros qui vit avec elle « le grand frisson de la mort », une descente aux enfers du stupre et de la dépravation.

Écrit dans une langue incroyablement riche et travaillée, ce texte voue ses lecteurs à une malsaine ivresse et rappelle la beauté des tableaux de Khnopff ou Moreau, des vases de Lalique, portant ce que le décadentisme a de plus troublant et de plus fort.
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L'Homme qui tue les femmes

Magistral ! Cette nouvelle a du énormément choquer à sa sortie. On se retrouve plongé dans la tête d'un tueur en série, qui nous explique tout son cheminement et les raisons qui le poussent au crime. Je ne sais pas si c'est le premier texte littéraire à aborder ce profil, mais il semble incroyable pour l'époque, même si Jack L'éventreur a déjà bel et bien sévi et défrayé la chronique. Ce texte d'ailleurs s'en inspire. C'est court mais c'est très fort !
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La Noël du petit joueur de violon



« Ah ! qu’ils sont gais, les petits flocons de neige, lorsque, pareils à des papillons d’hiver bondissant sur le tremplin de la bise, ils montent, descendent, montent encore et qu’un enfant passe, à travers la fenêtre entr’ouverte, sa main dodue pour les saisir ! Qu’ils sont gais pour tout autre que le pauvre Francesco, dans cette nuit glacée de Noël. »



Ce conte n'est pas sans rappeler la petite marchande d'allumettes et l'un comme l'autre sont infiniment tristes. Ils se passent à Noël et mettent tous les deux en scène des enfants pauvres.

Ici il s'agit d'un petit garçon, Francesco, qui joue du violon pour subsister. il se heurte à la méchanceté et à l'égoïsme de tous, la famille Cappelle, ses domestiques (qui volent l'argent destiné au petit mendiant), la pâtissière tout en se flattant de faire le bien. Seule une petite fille adorable, la petite Hélène dite Leentje, fille de M Cappelle, essaie d'aider Francesco.

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Le Possédé

Ce "Possédé" de Camille Lemonnier, publié en 1890, conte une histoire mille fois dite : celle du vieux magistrat qui, arrivé à l’automne d’une vie conformiste, se prend d’une passion destructrice pour une jeune femme qui le mène à sa perte et aux plus viles ignominies. Cette femme, la serpentine et exotique Rakma, tout droit sortie d’un tableau de Rops, est une créature diabolique et dominante, qui hait les hommes. Elle est une maladie qui ronge le vieil amant, physiquement d’abord (la déchéance est décrite par le menu), mentalement ensuite. Lemonnier décrit avec finesse la chute de l’homme, vidé par ce « charançon final » qu’est pour lui Rakma, vampire de son âme et de son corps usé.



Tout cela serait assez quelconque et commun – le terme même de « possédé » est souvent repris par les auteurs du temps pour évoquer les hommes en proie à l’obsession érotique –, n’était l’ajout d’ingrédients précieux et décisifs, tel l’onirisme. Un onirisme glacé qui évoque Redon, et inaugure le roman sous un jour funèbre et bizarre.



La critique dans son intégralité est à lire sur mon blog !
Lien : https://litteraemeae.wordpre..
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