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3.73/5 (sur 245 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , le 06/04/1956
Mort(e) le : 05/05/2019
Biographie :

A fait ses études à l'IDHEC. Musicien, réalisateur, compositeur, dessinateur de presse. Il est l'auteur de romans policiers humoristiques situés dans sa ville natale, Marseille.

Source : http://www.polarnoir.fr/
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Les fidélités de Diane Brasseur aux éditions Points Que ne dit-on pas contre les hommes infidèles... Salauds, lâches, hypocrites, égoïstes... L'ont-ils cherché ? Assurément. L'ont-ils tous mérités ? Ca reste à voir. Notre narrateur à 54 ans, un emploi, une famille. Ses semaines, il les passe à Paris en compagnie d'Alix, sa maîtresse, de 20 ans sa cadette. Ses week-ends, à Marseille, entouré de sa femme et de sa fille. La situation serait confortable, s'il n'était pas rongé par la culpabilité. A la veille de Noël, il décide qu'il doit faire un choix : sa femme ou sa maîtresse. Mais comment choisir quand on se sent tenu par des fidélités multiples ? http://www.lagriffenoire.com/les-fidelites-209091.html Virtuoso ostinato de Philippe Carrese aux éditions de L'Aube Volturno Belonore, un homme dans la puissance de l'âge, règne sans conteste sur ses trois fils, sa jeune épouse et son village, San Catello, en Lombardie. Un soir de l'été 1911, une luxueuse voiture tombe en panne en bordure de son champ. Ses occupants lui demandent de l'aide. En échange de quoi, ils lui prédisent la fortune grâce au minerai enfoui dans son terrain. Hélas, la prédiction s'avère malédiction ; seul Marzio, le fils cadet, y échappera. du moins, à considérer que devenir virtuose au détriment de la passion amoureuse n'en fasse pas partie... http://www.lagriffenoire.com/virtuoso-ostinato-268935.html Dernier désir de Olivier Bordeçarre aux éditions le Livre de Poche Mina et Jonathan Martin ont fui la ville et sa fureur consumériste pour une vie plus simple sur les bords du canal du Berry. Un jour, leur nouveau voisin frappe à la porte. Élégant, riche, spirituel, il se prénomme Vladimir et porte le même patronyme qu?eux. Une coïncidence qui amuse le couple. Seulement, Vladimir Martin a un comportement étrange : il copie le mode de vie des Martin, couvre leur fils et Mina de cadeaux, adopte l?allure de Jonathan, s?achète la même voiture, décore sa maison à l?identique? Jonathan se méfie, sa femme n'y voit que du feu. le nouveau venu ne leur veut-il que du bien ? Avec un art maîtrisé du suspense, Dernier désir interroge nos aspirations secrètes dans une société de bonheurs factices. http://www.lagriffenoire.com/dernier-desir.html
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Une fille. Une qui passera les cinq étapes obligées de la vie d’une femme avec brio : fille à claques, femme à gifles, mère à migraine pas ce soir chéri, maîtresse à poigne et grand-mère indestructible et acariâtre, à faire devenir chèvre jusqu’à sa dernière infirmière au centre de gérontologie. Jusqu’au bout. Un boucan.
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Souvent Zefirino chantait. Il chantait fort et faux. Mais c’était pour faire plaisir à sa mère, qui adorait la musique. Surtout l’opéra. Surtout Tosca. Alors Maria battant la mesure avec sa béquille reprenait le Vissi d’Arte en chœur avec son fils. Et tout le bidonville où ils étaient installés entonnait le même morceau en canon pour les faire taire. La composition de Puccini défilait sur une mise en scène à la Wagner, et rien ne pouvait perturber les Gianlupino, même pas l’afflux des figurants, choristes excédés. Maria beuglait dans le registre baryton, son fils couinait comme une mezzo-soprano asthmatique. Ils ne lâchaient l’affaire avant le mi bémol final.
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Deux entrées plus loin, Léo a eu du mal à pénétrer dans le hall. L’odeur. Il a imaginé aller chercher l’arbre magique au citron qui pend au rétroviseur de sa bagnole. Il a laissé tomber cette idée. Même en se fourrant l’arbre magique dans les narines, ça n’aurait pas suffi.
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Ce mec est un canon. Il aurait pu lui faire penser à un astucieux mélange entre Marlon Brando et Paul Newman à vingt ans, mais Félix ne connaît ni l’un, ni l’autre. Elle reporte son imaginaire sur un mix de Patrick Fiori et de Ricky Martin, en blond. Chacun ses références.
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La base de l’édifice a plié, quelques goupilles ont giclé, très loin. Deux cales ont glissé. Stupéfaits, ils n’ont poussé aucun cri pendant leur chute, qui leur a pourtant semblé interminable. Remus a compté les fenêtres qui défilaient devant ses yeux hagards. Romulus a croisé le regard d’une ancienne maîtresse à lui, la veuve Rapolano, celle du second. Elle n’en revenait pas. Deux hommes passaient devant sa fenêtre qu’elle avait ouverte en grand pour cause de canicule. La veuve était prête à faire un signe convivial, mais tout est allé trop vite.
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— Wohouhohouho.... Toil, la braise de ma vie... Hoooo un seul de tes regards m'anéantit... Hoooo taride vestige, ta déclaration d'emballage...
— Ti'es trop con, Fati'. Ti'as rien capté aux paroles. Alvina, elle chante : "Ta déclaration sans embages".
— Vé-là, elle ! Je m'en cague de tes paroles. C'est juste pour chanter que je chante... Wouhoooo...
— Ça, j'ai bien compris que c'est juste pour chanter que tu chantes !
— Woooohouho... taride vestige...
— Attends, Fati' ! Alvina Stuart, elle chante : "torride vestige..." Je vais te les copier, les paroles d'Alvina, comme ça on pourra chanter en chœur toutes les deux (...).
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Avec la prime d’assurance, Maria avait équipé son chiffonnier de fils d’un superbe triporteur Piaggio, déniché d’occasion mais qui avait fière allure. Le propriétaire précédent l’avait repeint en rose fuschia. Il avait passé deux couches. Son phare unique au milieu de la calandre lui donnait la même gueule un brin bornée que celle du cyclope des contes antiques. (…………….)
Poliferno faisait un bruit d’enfer, dégageait une fumée âcre d’un gris inquiétant et penchait avec obstination du côté passager. Toujours. Et c’est normal, Maria s’asseyait toujours du côté passager. Où qu’il aille, elle ne lâchait jamais son fils Zefirino, que le monde entier appelait Dzé. La conduite du véhicule n’était pas manœuvre très aisée. Maria prenait toute la place sur le siège, et Zefirino devait conduire en s’affalant sur sa mère, les fesses calées dans un coin de l’habitacle. Les lois de la gravitation étant incontournables, le triporteur penchait sur la droite, tout le temps.

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Nous passons devant les restos branchés de l'escale Borely. Je m'applique dans mon tour de rond-point. Mon père râle pour la forme sur les insconscients garés en vrac. Il serre les fesses lorsque j'attaque la ligne droite vers la Vieille Chapelle. Bon, O.K. ! Je me suis rappelé qu'on pouvait passer la seconde une fois arrivé à soixante-dix à l'heure. Mon accompagnateur patenté recommence à respirer lorsqu'il aperçoit l'enseigne du Flint. Ce bar-tabac est un des rares dépositaires des gommes à macher artisanales de la vallée de l'Ubaye, ses chewing-gums préférés. .
- Clignotant à gauche ! Rétroviseur, ralenti... ralennntiiiiii !! ! Fais le tour du rond-p... du rond-point... lààààà... Là Clignotant à droite, Pierre-Laurent... LAURENT !! ! et freine... FREINE ! Ta trajectoire, Pilau', surveille ta... .
Je cale au milieu du carrefour. Le cercueil à roulette continue sa route vers la Pointe-Rouge. J'oublie. Je repars en broutant, évitant de justesse une Ferrari jaune et un utilitaire de location drivé par deux petites soeurs des pauvres en uniforme officiel des petites soeurs des pauvres. .
- Pilau'... jjjje... hhh... Gare-toi-après-le-feu-là-mais-avant-après-tu-as-une-place-juste-devant-après-le-tabac-mais-après-juste-là- avant-après-je-là-voilà-ici. .
Ca, c'est les nerfs qui lachent. Il est à bout. Je me range tant bien que mal en suivant ses consignes embrouillées. Je vois bien que le pauvre homme fait des efforts insurmontables. Qu'est-ce qu'il aimerait me payer un taxi et rentrer seul à la maison en écoutant du Brahms à fond pour se détendre ! Une fois sa Mercedes immobilisée, il arrive à s'exprimer d'une voie a peu près normale : .
- T'en veux, Pilau' ? .
- Ils ont des malabars ? .
- Pierre-Laurent, non ! Les produits synthétiques, ça suffit ... .
Là, en principe, mon père devrait me gratifier de sa tirade sur les produits naturels, bien meilleurs que les produits de synthèse.Il démarre au quart de tour :
- ... tu vas te coller de l'aérophagie, sans compter les risques de caries. Maintenant qu'on a trouvé une marque de chewing-gums bio et light...
Sa tirade est interrompue par un bruit de ferraille qui se répand. L'AX sport vient de tenter un stationnement périlleux au milieu du carrefour derrière nous. La tripe orange y a laissé son pare-chocs avant et son radiateur. Une paire de boulons rouillés finissent leur vie en roulant dans le caniveau. Le chauffeur n'arrive plus à sortir de son estrasse plantée sur le rond-point, sa portière coincée par une bitte en fer. On entend d'ici ses remarques pertinentes :
- Mon vié! Putain ! Que je suis con !

C'est un autochtone!
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Philippe Carrese
L’escalier de secours bégaie. Sa descente rouillée ressemble à la mâchoire d’un vieillard qui aurait égaré son dentier.
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Zefrino Gianlupino avait un problème avec sa mère. Un gros problème.
Sa mère elle-même était un gros problème, un problème officiellement déclaré à quatre-vingt-dix-sept kilos mais qui avoisinait le quintal les lendemains de fêtes religieuses. La surcharge pondérale de Maria Gianlupino n’était pas la préoccupation majeure de Zefirino, son fils. Même si pour une hauteur sous toise d’un mètre cinquante-six, les débordements de chair de sa génitrice pouvaient se révéler handicapants. Non, la cause principale de tous les soucis de Zefirino était l’omniprésence de la matrone dans sa vie. Depuis toujours.
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