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Critiques de Chimaki Kuori (58)
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 16

À peine réveillé, Arès déploie une puissance écrasante qui pourrait bien détruire la Terre. Les Chevaliers d’Or se dressent face à lui pour protéger le domaine d’Athéna. De son côté, investie de la volonté de toutes les Saintia, Shôko joint ses forces à celles de Saori Athéna dans son combat final contre Éris, la déesse de la Discorde. La nouvelle légende galactique des Guerrières Sacrées en guerre contre le Destin prend fin !!

Dernier tome de la saga, j’avoue qu’au fil des volumes j’ai perdu de l’intérêt pour l’histoire qui reste basique, malgré la beauté des planches. Un goût de répétition, voire de déjà vu avec l’odyssée originelle. J’ai donc mis un peu de temps, mais je voulais boucler cette série.
Lien : https://asia4ever2.wordpress..
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 13

Ce volume 13 voit les combats se multiplier de toutes parts : les Saintia comme les chevaliers d’or se battent sur tous les fronts.

- Xiao-Ling de la petite ourse

- Milo du scorpion contre Rigel d’Orion

- Mayura du paon en duo avec Shôko

- et enfin Shaka de la vierge

C’est dynamique, jusqu’à la fin du tome, vite le 14 !
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 16

Clap de fin de cette série dérivée qui nous a proposé d'explorer un ordre de chevalier caché tout en revisitant certains passages classiques. Une belle série, un peu longue au démarrage, mais qui se termine sur une magnifique explosion de bravoure et de sacrifice, emblématique de la saga.
Lien : https://www.actuabd.com/Sain..
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 16

Ce dernier tome fait le boulot en terme de final apocalyptique, respectant tous les codes du genre Saint Seiya mais... car il y a un mais... et même plusieurs mais...

Je rédigerai cette critique en deux temps, une première partie consacrée à ce tome seule, et une seconde sur la série dans sa globalité.



Le Tome:

Et donc pour commencer, ce tome se démarque des autres d'une part par son épaisseur, pas moins de 250 pages contre 190 en moyenne pour les autres, et sa densité en terme de récit, d'évènements, d'autre part.

250 pages pour en terminer avec Arès et Éris, il n'en fallait pas moins... mais sans doute un peu plus... Oui car je ressors de cette lecture avec un sentiment de précipitation de la part de l'autrice. Nous avons eu droit à tous les éléments de fans service en quelques pages, voire même en quelques cases. Cela donne réellement l'impression d'un résumé, comme si l'autrice voulait se dépêcher d'en terminer, ce qui donne au final un condensé assez indigeste.

À cela s'ajoute l'imbroglio autour du personnage d'Éris. L'autrice se noie dans un traitement hyper complexe, sensé nous expliquer et clarifier les motivations de ce personnage ainsi que l'énorme et compliqué complot qu'elle avait méticuleusement mis au point. Mais en réalité elle nous perd, puisqu'on ne sait plus, au final, si Éris a son propre corps mythologique, si elle s'est réincarnée dans celui de Kyoko, ou de Shoko, ou de leur mère.... 4 corps, c'est à ni rien comprendre et compliquer inutilement le récit.

Et puis on en vient à Saga, ressuscité, réceptacle de l'âme du dieu de la guerre, qui se bat comme un forcené, qui a toutes les apparences d'une divinité, et qui déploie une puissance contre laquelle même les Gold ne peuvent rien.

Que faut il retenir de tout cela? Et bien encore une fois, ce sont les Gold Saints qui font le plus gros du boulot, mais sans trop se mouiller quand même. Il faudra avouer que c'est plutôt cool de les voir utiliser les armes de la Balance. Le fan service on aime ça!! Sauf que l'autrice s'empresse de tuer le truc en quelques cases, reléguant finalement ces armes toutes puissantes à de simples objets ornementaux face à Arès/Saga. Du coup, ça nous fait un peu rigoler quand on connaît le dénouement autour de Saga...

Et on s'y attend, ce sont les Saintias qui récoltent les lauriers dans un dernier élan majestueux et collectif, un copié coller de l'Athéna exclamation, le ex resurrection, technique ultime, interdite, réservée et seulement connue des suivantes d'Athéna, dont on n'a jamais entendu parlé jusque là, et qui arrive à point nommé pour sauver les meubles...!

Encore une fois, on a droit à un tel déploiement de puissance, à une telle démonstration de destruction, qu'on a du mal à croire qu'on n'en entende pas du tout parler dans l'oeuvre maîtresse. Ce qui décrédibilise fortement l'oeuvre de Chimaki Kuori.

Bon j'ai quand même apprécié certains moments dans ce tome, et en particulier, le fait qu'Athéna se dresse seule (enfin presque!) face à Éris.

J'ai apprécié également, et ce, malgré leur utilisation, que les Gold puissent sortir du sanctuaire pour contrer les assauts d'Arès, ce qui, en toute logique, créé une incohérence avec les suites canoniques (rappelons que le vieux maître et Mü leur interdisent expressément de quitter le sanctuaire pendant les épisodes animés Asgard et Poséïdon, sous peine de sanctions!!)



La Série:

Comme je l'ai dit à plusieurs (trop!!?) reprises lors des critiques des seize tomes qui la constituent, cette série présentent de nombreux défauts, selon moi, qui se cachent derrière le fan service, et sans doute involontairement de la part de l'autrice.

Nous avons certes une oeuvre respectueuse de l'univers Saint Seiya, et il ne pouvait en être autrement puisqu'il s'agit d'une commande de Maître Kurumada d'après une de ses idées, comme nous l'apprend Chimaki Kuori en fin de tome 16.

C'est une série dynamique, absolument bien réalisée, et très finement dessinée. Les graphismes sont excellents en tous points, et c'est selon moi, le seul véritable point fort.

Dynamique dans le sens ou le récit avance vite, les combats sont généralement vite réglés sans pour autant manquer d'intensité, le scénario prévoit des rebondissements à tous les coins de cases, nourrissant sans cesse l'intérêt du lecteur.

Éris, la déesse de la discorde comme antagoniste principale, fût un choix intéressant, le traitement de sa personnalité amenant des perspectives captivantes en terme de narration. Et je me demande si les difficultés à trouver son rythme jusque tard dans la série et les nombreuses confusions que les incohérences pouvaient faire naître, n'étaient pas en réalité liées au personnage d'Éris... mais ce serait une excuse un peu trop facile pour expliquer toutes les ressemblances flagrantes qui envahissent la série.

Mon plus gros reproche irait aux nombreuses incohérences dont la plus évidente concernant Athéna elle même, consciente de son état dès le début, et dont l'identité est connue de tierces personnes, ce qui est même contradictoire avec l'oeuvre originale. Notons que rien n'est proposé pour argumenter cela...

Le second reproche concerne bien entendu tous les copié collé, les opportunismes ayant l'apparence de fan service.

Parmi les plus évidents, les Saintias sont des copies conformes au féminins des Bronze Saints, depuis leurs constellations, jusque dans leurs techniques et même leurs personnalités, leurs tempéraments, leurs caractères, Shoko Petit Cheval/Seiya Pégase, Mii Dauphin/Shyriu Dragon, Elda Cassiopée/Ikki Phénix, Katya Couronne Boréale/Hyoga Cygne et Xiao Ling Petite Ourse/Shun Andromède.

On trouvera même certains évènements majuers de l'oeuvre canon, ré écrits selon la vision des Saintias, et donc de l'autrice, pour justifier l'existence de ses propres personnages, et c'est plutôt agaçant.

Au final, je constate que Chimaki Kuori a manqué de respect vis à vis des personnages qu'elle a créé.

D'abord les antagonistes, les Dryades ne sont que peu caractérisées, seules Até et Dysnomie s'en sirte mieux que les autres, la première parce qu'elle apparaît dès le début de la série, la seconde parce qu'elle réussit à mettre le Gold Saint de la Vierge en difficulté. Mais en fin de compte, quelle Dryade retiendra t'on alors qu'elles sont presque une vingtaine à intervenir?

Ensuite les Saintias elle même, qu'elle relègue la plupart du temps au rôle de simples faire valoir, et alors même qu'elle (l'autrice) revendique la dimension féministe de son oeuvre.

Plutôt que de faire intervenir des Gold Saints, ou d'autres personnages plus puissants que les Saintias pour régler certaines choses, n'aurait elle pas dû prendre un peu plus de temps, et permettre à ses personnages d'évoluer lentement mais sûrement. Dans une critique, je parlai de précipitation, miroir de notre société de et dans laquelle on exige de tout avoir immédiatement, que ce soit des biens matériels ou la réussite, la gloire... Et bien c'est le sentiment qui ressort de cette série. mademoiselle Kuori serait elle à l'image de notre société et aurait elle voulu offrir à ses lecteurs, lectrices, des personnages égaux à ceux qui ont bercés note enfance, adolescence, sans passer par les voies tortueuses, difficiles mais néanmoins nécessaires de la formation. Les Saintias sont parvenues à un niveau équivalent aux Bronze Saints en seulement quelques jours, alors qu'ils étaient eux mêmes considérés comme surdoués....!

Le monde va trop vite, le monde ne prend plus le temps, le monde est fou...

Bref tout ça pour dire quand même que j'ai apprécié dans sa globalité, en ma qualité de fan de première heure, et ce malgré tous les défauts que j'y décèle (et cela n'engage que moi), cette série pour ce qu'elle est, et pour ce qu'elle apporte à l'univers Saint Seiya. Preuve que Maître Kurumada lorsqu'il créat cette série, tenait là une oeuvre majeure qui restera, pour sûre, dans l'histoire...

Voilà j'ai fini...
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 15

Le grand final approche à grands pas. Le dieu Arès est enfin en pleine possession de ses moyens. On t'appellera quand même que les évènements que nous lisons sont sensé se dérouler peu de temps après la bataille du Sanctuaire de la série originelle.

On a donc du mal a croire que la déesse Athéna a eu affaire avec une telle divinité dans ce laps de temps, dans que personne n'en ai le moindre souvenir. Je pense notamment aux Gold Saints, entre autres ... Et Athéna elle même...

Encore une fois, ce sont là des évènements majeurs qui nous sont contés et il est difficile de leur accorder du crédit. C'est complètement incohérent de la part de l'autrice même si elle fait preuve d'une maîtrise certaine de son récit, qu'elle montre et démontre un grand intérêt pour l'œuvre originale, et que par certains aspects elle la respecte.

Pour parler respect, quand va t'elle enfin respecter ses propres personnages et leur accorder la place qu'elles méritent. Parce qu'il faut bien avouer que ce sont plutôt les Gold Saints qui font le boulot lorsque ce n'est pas un gamin proche d'Artémis, ou d'anciens Saints, destinés à disparaitre complètement de l'histoire, Mayura et Ison en tête de liste.

En y regardant de plus près, qu'auraient bien pu réaliser ces Saintias si elles n'avaient reçu l'aide des Gold, de certains Silver,d'Artémis elle même (les épingles et les robes lunaires qui permettent de venir à bout des Dryades pour les premières et de voyager dans le monde d'Arès pour les secondes). On a vraiment l'impression qu'elles ne sont là que pour meubler jusqu'à l'affrontement final où elles récolteront tous les lauriers.

De la même manière, avec ce que se déroule dans ce tome, Eris se voir reléguée en arrière plan jusqu'à disparaitre complètement au profit du dieu de la guerre, qui se révèle, certes, être l'antagoniste principal, mais qui nous rappelle bien que le véritable combat n'est pas celui qu'on nous promet depuis le début, c'est à dire les Saintias face à Eris, mais les Gold Saint face à Arés. Quand on s'évertue à rappeler au lectorat a quel point le fonctionnement du Sanctuaire est patriarcal, et donc l'œuvre originale, il faudrait assumer derrière....

On se consolera comme on peut avec les combats qui sont plutôt plaisants, la mise en valeur du Saint du Scorpion, et la grande qualité graphique.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 14

L'autrice poursuit sa lancée et l'ascension de ses Saintias. Dans la logique un tome/une Saintia, ici c'est Mii du Dauphin, dont on ne saura toujours pas pourquoi certains protagonistes l'appellent Alicia, qui est sur le devant de la scène.

Après la sœur, la meilleure amie, c'est au tour de l'ancien petit chéri, devenu Dryade qui se met en travers de la route de la Saintia comme une épreuve à passer, et dont l'affrontement est sensé réveiller des émotions chez le lecteur et susciter sa sympathie. Sauf que cela ne fonctionne qu'a moitié puisqu'il aurait fallu creuser la personnalité des personnages principaux bien avant le tome 14 pour réussir l'entreprise.

On sera plus attaché au sort d'Aiolia, le Gold Saint du Lion, que l'on retrouve dans ce tome aux prises avec une Dryade super stylée. Dommage que son sort soit réglé en si peu de temps...

Même si ce tome se lit bien, et c'est principalement dû au déroulement de l'action, les affrontements sont bien menés, Ils ne s'éternisent pas dans des considérations sentimentales, Ils servent plus ou moins bien le récit, celui ci n'avance pourtant pas très vite. Seule la dernière scène, surprenante, va changer la donne, promettant un final inattendu.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 13

Je disais que c'était un peu pénible de voir encore les Gold Saints intervenir et sauver la situation en lieu et place des personnages principaux mais il faudra reconnaître que c'est plutôt cool de les voir combattre. Car il faut bien avouer que ces personnages là ont la classe, quoi qu'on en dise.

Pourtant cela créé des problèmes de cohérence et de continuité avec l'œuvre principale surtout lorsque l'autrice inventée de nouvelles techniques à certains d'entre eux, technique qu'ils auront " oublié" par la suite.

C'est particulièrement visible avec Milo du Scorpion, dont le combat contre Orion se poursuit dans ce tome. Des variantes plus puissantes de son aiguille écarlate n'apparaîtront plus jamais dans ce qui se déroulera par la suite. Et c'est bien dommage.

En parlant de lui, je trouvai plutôt cool de votre un Saint comme lui sur le devant de la scène, mais en réalité, la puissance de son adversaire induit que lui même ne l'est finalement pas tant que ça pour un Gold Saint, même s'il sur vainqueur de son combat, ce qui est plutôt contradictoire puisqu'il est obligé de sortir l'arsenal lourd pour venir a bout d'un Silver Saint. Cela fait étrangement résonance avec son combat contre Albior dans l'anime, contre lequel il avait également eu beaucoup de mal.

Concernant ce tome on y retrouve les ingrédients habituels, donc pas vraiment de surprises, puisque sur le plan émotionnel, on ne s'intéresse plus vraiment au devenir de nos Saintia, celle de La Petite Ourse affrontant son empire d'enfance passée dans le camp adverse ne nous émouvant pas plus que cela.

On a l'impression d'une redondance d'une Saintia a une autre, leurs adversaires n'existant que pour les faire progresser et justifier leur existence.

On ne stratégie pas non plus a toutes ces Dryades, qui sont plutôt cool mais insuffisamment développées et audiovisuelles pour qui éprouve le moindre attachement ou la moindre sympathie pour elles. Et c'est bien dommage car leur design est carrément chiadé.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 11

J'ai bien aimé ce tome dans la mesure où l'autrice redoré le blason d'un Gold Saint bien trop souvent dévalorisé. Le Masque de mort, même s'il faut encore une fois le ressusciter, est le centre de ce tome, et par son combat contre Elsa de Cassiopée, l'autrice en profite pour te étoffer son portrait et développer sa personnalité, qui se résumaient bien souvent à un trait simpliste et réducteur. Il était même souvent facile de l'utiliser en première ligne, comme de la chaire à pâté, avant que les véritables chevaliers dignes de ce nom n'entrent en jeu.

Ici l'autrice lui consacre un volume entier pour caractériser ce personnage de manière beaucoup plus complexe et fine qu'on ne pouvait s'y attendre. J'ai même le sentiment que c'est le cas pour Milo du Scorpion qui tient un rôle plus important que dans toutes les autres itérations, contrairement aux habituels Gold Saint, dont on pourrait attendre plus de présence. En effet, Ayoros, Shaka et autre Aiolia sont laissés de côté au profit de ces quelques laissés pour compte, dont Marque de mort fait parti.

On a droit à de beaux affrontements mais par contre l'histoire, elle, n'avance guère.

Ce tome est intéressant pour un second élément. Nous y voyons en effet Athéna combattre elle même le dieu des la guerre et c'est suffisamment rare pour le signaler.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 10

Parvenu à ce tome 10, si l'on prend le temps de regarder un peu en arrière et de faire le point, on se rendra vite compte que le scénario de cette série s'appuie énormément, pour ne pas dire essentiellement, sur les évènements marquants de la série d'origine, à un point tel qu'elle les reproduit à l'identique en changeant juste les protagonistes.

Quelques exemples :

- Les 5 Saintia sont des copies conformes de Seiya et ses copains

- l'héroïne principale est à la recherche de sa soeur, comme Seiya

- des Saintias se rendent sur le Mont 2toilé pour découvrir la vérité, comme Marin

etc....

Dans chaque tome vous trouverez un ou plusieurs exemples de ce type, jusqu'à ce tome où cela vous sautera au yeux.

Tout d'abord, Mayura du Paon sauve deux enfants des griffes de Shura du Capricorne il y a treize ans, tout comme l'avait fait Ayoros avec Athéna à la même époque. l'autrice pousse le bouchon jusqu'à faire se dérouler les deux événements pratiquement simultanément.

Puis, les 5 Saintias se retrouvent légataires de la volonté d'Olivia, feue la cheffe des Saintias, tout comme Seiya et ses compagnons par rapport à Ayoros.

Cela devient un peu trop flagrant et un peu trop évident pour penser à un simple hommage... Et je ne parlerai des robes lunaires/habits sacrés qui permettent à des mortelles de pénétrer dans le domaine divin... Et de bien d'autres choses encore...

Et cela commence sérieusement à me gêner à un point tel que je penserai à un plaggia si Kurumada n'avait lui même canonisé cette série. Ce qui m'étonne d'ailleurs.

Ainsi donc, je ne sais comment me positionner par rapport à cette série. Car si l'on veut bien y regarder de près, il faudra admettre que sur la forme, c'est chouette, mais sur le fond, ce n'est qu'un copié collé de ce que nous connaissons déjà, une sorte de fac similé réalisé par une fan pour les fans.

Je ne parlerai pas non plus de cette approche féministe marquée qui tombe à l'eau justement à cause de cette incapacité à se détacher réellement de l'oeuvre originale, malgré les bonnes idées, les bonnes intentions... et les super graphismes...

Les événements relatés dans ce tome auront le mérite de faire se côtoyer plus de divinités que Kurumada ne l'aura fait, et ne le fera sans doute jamais!, car nous avons droit à Athéna, Éris, Artémis et Arès. C'est juste dommage que l'autrice ait choisi ce pauvre Saga comme réceptacle à ce dernier, plutôt que de lui foutre la paix.

Et comme je le disais dans une critique précédente, mais qu'à donc fait cette pauvre Athéna pour s'attirer les foudres de toutes ces divinités....?
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 9

Il aura fallu attendre le tome 9 pour que l'autrice s'intéresse enfin à ses personnages et nous propose quelques scènes qui les mettent en valeur.

3 d'entre elles sont sur le devant de la scène et l'on découvre leurs différentes aspirations par l'intermédiaire de flashback ou de scènes qui les placent face à leurs doutes, une expérience de leur passé ou face à un dilemme.

Il était temps...

Reste à découvrir en quoi cela sert son propos...

On notera que l'autrice joue de plus en plus finement la carte de la discorde, la déesse Eris inspirant ce sentiment au plus profond du cœur et des souvenirs des Saintia.

Cet épisode est intéressant dans le point de vue que l'autrice propose autour de Saga et de sa fonction de Grand Pope, en développant des périodes laissées en suspens dans la série originelle. Et c'est plutôt bien trouvé et réalisé. Le lien qu'il entretient avec Athéna est beaucoup plus complexe et apporte ainsi de la profondeur à ce personnage, permettant au lecteur de comprendre ses motivations et ses souffrances.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 8

La première partie de ce tome ne présente guère d'intérêt puisque l'autrice s'attarde sur la rencontre tant attendue entre les deux soeurs devenues ennemies. On a droit à un étalage d'états d'âmes qui frisent la mièvrerie. Shôko s'entête à croire que sa soeur est toujours présente derrière les traits de la déesse Eris, et l'affrontement s'achève comme on avait prévu qu'il s'achèverait, c'est à dire un statu quo.

En revanche la seconde partie relance l'intérêt avec l'apparition de deux nouveaux personnages qui apportent de nouvelles perspectives.

De la même manière cela coïncide avec le départ en mission de deux Saintia, histoire de recentrer le récit sur les personnages principaux et de laisser un peu les Gold Saints en paix, même si on a droit à l'intervention de Mu.

Un rôle qui réussit donc à relancer l'intérêt. Espérons que la suite saura utiliser tout le potentiel qu'offre les nouveaux arrivants, autant en terme d'intrigue qu'en terme de lire.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 7

Un tome construit sur le thème de la dualité. Shôko avance vers sa sœur alors qu'elle se demande quelle voie suivre encore, le Gold Saint du lion qui affronte le double maléfique de Saga et la déesse Eris se laissant aller à ses élans humains.

Pas grand chose a se mettre sous la dent. Même les combats ne sont pas mirobolants et se terminent souvent très vite, avant d'avoir commencé.

On se consolera avec l'apparition de nouveaux personnages et la satisfaction de constater comment l'autrice utilise la déesse Eris pour semer la discorde, le doute et le désordre dans les rangs des adversaires mais surtout dans les esprits.

On regrettera encore l'utilisation des Gold Saints qui viennent en aide, directement ou pas, au personnage principal, et pour donner du crédit au récit.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 6

Je ne sais pas ce qu'Athéna a fait a toutes ces personnes qui inventent des histoires dans l'univers de Saint Seiya. Mais quand on y regarde de plus près, et même si on se contente de ce qui est officiel, et qu'on commence à faire le compte, la pauvre déesse doit affronter un sacré paquet de méchant vilains qui veulent détruire la terre ou la race humaine.

En appliquant ce constat à ce manga, et en regardant un peu la chronologie officielle de Saint Seiya, on se rendra compte que la déesse a affaire avec pas moins de trois divinités en l'espace de quelques jours, sans compter la menace que représente le Grand Pope.

Je pense qu'en cherchant bien, on doit pouvoir trouver encore des vides depuis le tournoi galactique pour lui faire affronter un autre adversaires, tout cela simultanément bien entendu, sinon ce ne serait ni drôle ni digne de son rang.

Allez je continue dans la critique négative mais concernant ce tome en particulier. Il fallait s'y attendre, les Gold Saints sont une valeur sûre pour s'assurer l'attention du lectorat, et un passage presque obligé pour toute personne désireuse d'acquérir de la crédibilité dans l'univers Saint Seiya. Sur la forme c'est cool de les voir en action je ne le conteste pas mais quand arrêtera t'on de les ressusciter maintes fois? On se croirait chez Marvel!! Ne peut on les laisser en paix et inventer des choses nouvelles plutôt que de ressasser les mêmes choses et user jusqu'à la moelle toujours les mêmes personnages ?

Pour le coup la crédibilité en prend un sacré, de coup, et j'ai vraiment du mal à accorder à cette série la valeur qu'elle mérite, alors qu'elle défend pourtant des qualités certaines.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 5

Chimaki Kuori continue de dévoiler son intrigue progressivement en l'insérant dans l'histoire créée par Masami Kurumada, proposant ainsi une alternative qui s'inscrit avec plus ou moins de réussite et de cohérence.

Il est maintenant Claire quelle veux nous emmener dans son propre récit alors que ce n'était pas vraiment le cas jusqu'ici, même si on se doute un peu de la vie qu'elle nous incite à suivre.

L'apparition de nouveaux personnages enrichit encore le lore et ne peut que nous ravir.

Un bond dans le temps nous indique que l'intrigue passe de la période du tournoi galactique a celle de la fin de la bataille du Sanctuaire. Les personnages de l'autrice ont suivi un entraînement avec un personnage que nous connaissions bien, mais cela se résume a une scène, pour bien nous montrer que Shôko et ses copines ont fait d'énormes progrès en peu de temps. L'autrice faut pratiquement l'impasse la dessus, ce qui montre bien qu'elle souhaite nous amener le plus vite possible dans son histoire. Il est plaisant d'assister a la fin du Sanctuaire sous son angle, ce qui montre également que, même si elle s'appuie dessus, elle souhaite s'en détacher...

Mais je continue à dire que les incohérences pleuvent car si l'objectif de l'autrice est de créer une histoire sur un groupe de jeunes filles qui agissent dans l'ombre a la protection d'Athéna, en s'appuyant sur l'histoire que nous connaissions dans des tentatives pour en combler certains vides, ou pour en profiter, il est difficile de lui accorder du crédit ne serait ce que par le nombre de personnages annexes qui connaissent l'existence et la nature de ces Saintia...
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 4

L'autrice choisit de poursuivre son récit alternatif avec le tournoi galactique comme toile de fond.

Sur la forme, c'est très plaisant. Les nouveaux personnages, le développement du personnage du Grand Pope est très réussi, la mise à l'écart du personnage principal, le récit se déroulant alternativement avec l'épisode du tournoi galactique, permettant ainsi à l'autrice de créer des interactions entre ses personnages et ceux de Kurumada, les graphismes toujours aussi excellents...

Mais tout cela pose de sérieuses questions quant à la cohérence générale.

Elle utilise ainsi quelques évènements connus qu'elle ré écrit en y intégrant ses personnages.

Cela me donne l'impression que l'autrice s'entête à vouloir donner du crédit à son histoire en l'intégrant absolument au récit de Kurumada. Et cela me gêne, car cette série pourrait exister par elle même sans avoir besoin de "reconnaissance" ou de justification. Les éléments de base sont là même si Chimaki Kuori a tendance à vouloir rendre ses personnages plus puissants que ceux de Kurumada...comme si elle voulait le surpasser...!

Reste que cette série possède son charme, qui fonctionne. L'attrait des nouveaux personnages, la place accordée à d'anciens, et le déroulement global demeurent des valeurs sûres, qui permettent à n'en pas douter d'accrocher le lecteur.

La preuve, j'en suis toujours...
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 3

Ce tome aurait pu être le dernier. En effet l'histoire aurait pu se terminer ici, mais cela aurait fini sur une note plutôt triste et négative.

Pour celui ci j'ai apprécié sa résolution rapide même si j'émettrai à ce sujet une certaine réserve et je m'en expliquerai un peu plus loin.

Le personnage du Gold Saint Milo du Scorpion tient un rôle important, pendant même la place de l'héroïne en chef. C'est lui qui résoud le conflit à sa place. Et c'est plutôt malin de la part de l'autrice de faire ainsi un pied de nez à l'oeuvre originale. Rappelez vous tous ces Gold Saints très puissants coincés dans leur maison respective au nom d'une loi qu'ils ne peuvent enfreindre. Et bien Milo intervient et règle la question en deux temps trois mouvements.

D'une part c'est chouette ainsi et d'autre part, cela me gène et mon grand âge ne pouvant déboucher de faire le parallèle avec notre société qui va trop vite, qui ne prend plus le temps, qui exige l'immédiateté. Trois tomes pour régler son compte à une déesse, et pas n'importe laquelle, c'est un peu rapide (même si je sais qu'il y a une suite gna gna!!), Et en plus on termine sur une note négative. Il est loin le temps où il fallait du temps pour progresser, pour d'améliorer, pour se dépasser, se surpasser. Aujourd'hui tout est accessible tout de suite. Et c'est ce qui ressort un peu de ce tome là à l'image de Shôko qui a obtenu son âme en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Elle a même battu Seiya et ses compagnons, pourtant considérés comme des virtuoses.

Sinon je redis que les dessins sont absolument superbes tant dans la qualité, leur finesse, et la dynamique qui s'en dégage.

De la même manière certains aspects du récit me plaisent, dans le sens où le scénario ne s'engouffre pas dans les poncifs de la licence, qu'il ne reproduit pas forcément les lourdeurs qu'on connait a la série originelle, mais qui en faisait aussi tout le charme, et qu'il tente de s'en extirper.



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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 2

Je reste toujours sceptique par rapport à cette itération de l'oeuvre originale de Saint Seiya, et je pars avec des préjugés négatifs la concernant.

Je pense qu'il me faudra quelques tomes avant de l'apprécier à sa juste valeur, car avec ce second tome, j'y vois toujours une l'opportunisme de l'autrice, plus que l'hommage. Sa jeune héroïne est le portrait craché de Seiya, sur tous les plans, son tempérament, son armure, ses attaques, son physique, son lien privilégié avec Athéna.

Et puis tous les partis pris de l'autrice me gênent. Alors je précise que je n'ai jamais lu le manga d'origine, ô sacrilège, et je compare donc cette série avec l'animé, et les différences que je note n'ont peut être pas lieu d'être. La plus grosse étant la connaissance par Saori Kido de son statut de réincarnation d'Athéna, dès le début de l'histoire qui se déroule grosso modo aux alentours du tournoi galactique. Ce statut est connu également par quelques membres de son entourage.

Autre point qui me gène, le fait qu'apparemment Kurumada considère que cette oeuvre est canon, ce qui engendre bien des incohérences, la première étant celle que je viens de citer. La seconde résidant dans l'existence même des Saintia, complètement absentes de l'oeuvre originale... et de la mémoire d'Athéna....et des Gold Saints que l'on croise ici...

Hors mis cela, je ne peux qu'admirer les formidables dessins de Chimaki Kuori ainsi que l'énergie et le rythme qui se dégage des affrontements.

J'apprécie également le fait que l'histoire se développe autour du personnage d'Éris, là où nous n'avions eu droit qu'à un film très court... à l'époque.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 1

Je ne sais trop quoi penser de ce premier tome.

Saintia Shô, j'ai découvert d'abord en animé il y a quelques années, et cela ne m'avait pas marqué plus que cela. J'attribuais à cette série une volonté de surfer sur le succès de la série mère en reprenant les codes qui lui valurent la notoriété qu'on lui connaît.

Aujourd'hui je découvre le manga.

Tout d'abord, chapeau pour les dessins, c'est très bien fait, c'est dynamique, propre, fin, ça donne envie de lire.

Ensuite, le contexte choisi situe l'histoire juste un peu avant le tournoi galactique, c'est à dire avant l'arrivée des Bronze Saints, héros de la série d'origine. Je me dois de constater certains partis pris par l'autrice, incohérents avec ce que l'on sait de la série d'origine, (Saori sait qu'elle est Athéna, la présence de Milo du Scorpion) ainsi que certaines facilités comme de reprendre une méchante que l'on a déjà rencontré dans un film.

Bon passons.

L'idée de créer un ordre "secret" de femmes chevaliers au service très rapprochée de la déesse, des sortes de servantes, des suivantes comme elles sont définies par l'une d'entre elles, n'est pas mauvais en soi et constitue un pied de nez à l'oeuvre originale qui "cachait" les femmes chevaliers derrière des masques. Je trouve dommage que l'héroïne principale soit encore associée à une constellation qui copie (plagie!!) Seiya, jusque dans ses propres techniques. Je ne parlerai pas de plagiat, mais cela sent tout de même plus l'opportunisme que l'hommage....histoire d'être sûr de s'approprier un lectorat déjà conquis...!?

Bon, il ne se passe pas grand chose dans ce premier tome, qui joue son rôle d'introduction, des personnages, de l'intrigue, des enjeux, des liens qui les unissent et dont on devine qu'ils vont joue un rôle essentiel dans le récit.

Maintenant que les présentations sont faites, on peut passer à la suite, et j'espère que le niveau et les attentes suivront...
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 16

Le tome 16 clôture magnifiquement la série de Saintia Shô. Un pur régal pour les yeux au niveau de l’illustration. Et Une fin en apothéose.



J’espère sincèrement retrouver la mangaka dans un autre opus avec un autre personnage secondaire tel que Mayura. Pour ma part, Chimaki Kuori a honoré son contrat avec Maître Kurmada ; un dessin de qualité, une histoire originale qui s’insère dans l’intrigue canon. Les derniers tomes ont mis plus l’accent de la garde rapprochée d’Athéna et leur sens du sacrifice. De nombreux ennemis, Eris la déesse de la Discorde, Arès, et l’éternel Saga, chevalier des Gémeaux.

Le duo Shôko/sa sœur était intéressant à bien des égards. Shôko qui n’était pas ma saintia préférée, a eu le mérite de grandir dans ce dernier volume. Elle doute, elle veut vivre. Elle n’est pas parfaite comme les humains. Par ailleurs, j’ai trouvé Saori Kido très humaine.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 16

On a donc un dernier tome à l'image de la série, prenant et parfois surprenant, rempli de clichés et de fan service mais collant totalement avec l’œuvre de la saga! On aurait aimé davantage de dryades développées, des ennemis un peu plus charismatiques, mais à l'arrivée, Saintia Sho est une belle réussite!
Lien : https://www.manga-news.com/i..
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