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Saint Seiya - Saintia Shô tome 2 sur 16
EAN : 9782368521304
192 pages
Kurokawa (09/04/2015)
4.1/5   10 notes
Résumé :
Shôko, pour libérer sa sœur aînée des griffes d'Eris, a décidé d'affronter son destin à son tour et de devenir une Saintia d'Athéna. Saori, réincarnation de la déesse Athéna, s'apprête à prendre le chemin de la guerre pour protéger l'amour et la paix sur Terre. À la veille des Guerres Galactiques, le triste et beau combat de jeunes guerrières qui font face au destin avec bravoure. Deuxième partie de la balade légendaire. La nouvelle légende galactique des guerrières... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La série Manga "Les Chevaliers du Zodiaque" n'est plus à présenter aux jeunes lecteurs.

Le titre original est "Saint Seiya", du prénom du héros central qui va guider l'aventure, Seiya.



La mission des chevaliers du Zodiaque reste fondamentalement la même à chaque session, chacune d'elle centrée sur la protection d'une demoiselle élégante, Saori, réincarnation de la déesse grecque Athéna. (oui, les dieux grecques existent dans ce monde et ils veillent sur les hommes...ou pas)

C'est le devoir des chevaliers, des jeunes gens entraînés pour cette mission et choisis d'un doigt divin, hommes et femmes, que d'assurer la protection de la déesse des Sciences, de la guerre mais surtout ici de la Justice.
Athéna se fait elle-même le premier rempart contre les forces maléfiques qui veulent asservir la terre et qui prennent l'identité de représentants des panthéons divins de divers cultures polythéistes.
Nous pouvons basculer de la Mythologie grecque à celle plus Nordique.
La série met en avant une corrélation entre la mythologie et les étoiles du ciel, comme dans les mythes grecques d'ailleurs, le Zodiaque.

Chacun des chevaliers est nourri d'une énergie, le Cosmos (pour carburant) et formé d'une technique de combat en rapport avec son incarnation totem.
Seiya fut celui du cheval ailé "Pégase", décochant des coups de poings météores fulgurants.

Avec les nouvelles séries, les amateurs vont découvrir de nouveaux héros dignes des incarnations bien connues, nous faisant voyager du Japon à l'Italie parfois même.



Si l'auteur restera le même sur les aventures, Masami Kurumada, les illustrateurs se succéderont et c'est au tour de Chimaki Kuori de tenir la barre de l'illustration.

L'auteur va plus que renouveler le genre avec Saintia Shô (sans jeu de mots, quoi que) puisque la garde des chevaliers de Bronze, celle jusqu'ici quasi masculine de Seiya, sera composée de femmes.

Et c'est Shôko qui prendra l'armure de Pégase, pour délivrer sa soeur aînée Kyôko de la possession de Eris, déesse de la Discorde.

C'est là la nouvelle intrigue.



Kyôko sera le réceptacle de la déesse pour forcer le désir sur le monde et provoquer des conflits.

Cette dernière s'est sacrifiée pour sauver Shôko d'Eris, vrai choix.



Shôko prêtera serment d'allégeance à Athéna par ailleurs.



Pour la petite histoire mythologique, Eris, comme l'indique son attribut, est la déesse des brouilles, elle est à l'origine de la grande guerre de Troie (et bien oui). L'Illiade d'Homère.

Quelle peste!


Suivez bien! C'est elle qui offrira une pomme de discorde en guise de trophée et suggérera aux déesses de l'Olympe un concours qui désignera la plus belle. (Il ne fallait pas grand chose pour les pousser dans l'orgueil).


C'est un humain, Pâris, qui sera choisi pour désigner délicatement entre Héra, déesse des foyers, Aphrodite déesse de l'amour et Athéna, déesse de la Justice.

Aphrodite rusera et promettra à Pâris, ce qu'il désirait, la plus belle femme du monde. Dommage que celle-ci ne fut déja prise par les liens sacrés du mariage.

Mais pour Aphrodite qui voulait la victoire, c'était la belle affaire.


Pour en revenir à notre Shôko, la trame reste un peu la même que pour les aventures d'origine, fondée sur un parcours initiatique où la jeune femme a aussi déja l'armure mais n'est pas encore digne de pouvoir maîtriser le pouvoir du Pégase.

Elle doit donc trouver un maître qui daigne la prendre sous aile, d'anciens chevaliers retirés en général.

Comme dans un entraînement d'arts martiaux, Shôjo va en baver, comme Seiya à son époque.

L'esprit de sacrifice requiert, avec cette série et ses règles de chevalerie, un caractère très noble et cela donnera lieu à des scènes souvent poignantes, parfois mortelles.


Comme dit plus haut, la trame narrative reste la même, intercalant les affrontements et l'histoire personnelle des personnages qui rentre en scène.

Gage que cela ne gâchera rien pour les jeunes lecteurs avec le renouvèlement de la distribution et le plaisir scénique spectaculaire du déchaînement de chaque pouvoir.

Les filles seront peut-être ravies que ce coup-ci cela soit une Santia qui s'y colle.

Et pourquoi pas.

Les garçons ne perdront pas au change, Shôjo est taillée du même bois que le chevalier Pégase attitré Seiya.
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Je reste toujours sceptique par rapport à cette itération de l'oeuvre originale de Saint Seiya, et je pars avec des préjugés négatifs la concernant.
Je pense qu'il me faudra quelques tomes avant de l'apprécier à sa juste valeur, car avec ce second tome, j'y vois toujours une l'opportunisme de l'autrice, plus que l'hommage. Sa jeune héroïne est le portrait craché de Seiya, sur tous les plans, son tempérament, son armure, ses attaques, son physique, son lien privilégié avec Athéna.
Et puis tous les partis pris de l'autrice me gênent. Alors je précise que je n'ai jamais lu le manga d'origine, ô sacrilège, et je compare donc cette série avec l'animé, et les différences que je note n'ont peut être pas lieu d'être. La plus grosse étant la connaissance par Saori Kido de son statut de réincarnation d'Athéna, dès le début de l'histoire qui se déroule grosso modo aux alentours du tournoi galactique. Ce statut est connu également par quelques membres de son entourage.
Autre point qui me gène, le fait qu'apparemment Kurumada considère que cette oeuvre est canon, ce qui engendre bien des incohérences, la première étant celle que je viens de citer. La seconde résidant dans l'existence même des Saintia, complètement absentes de l'oeuvre originale... et de la mémoire d'Athéna....et des Gold Saints que l'on croise ici...
Hors mis cela, je ne peux qu'admirer les formidables dessins de Chimaki Kuori ainsi que l'énergie et le rythme qui se dégage des affrontements.
J'apprécie également le fait que l'histoire se développe autour du personnage d'Éris, là où nous n'avions eu droit qu'à un film très court... à l'époque.
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Dans la continuité du précédent, j'accroche à cette nouvelle série dérivée de l'originale.Cette mangaka a vraiment du talent, Kurumada doit être fière de son élève.
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J'ai un peu du mal à rentrer dans ce manga qui se déroule juste avant Saint-Seiya. Évidemment, il est difficile de créer une histoire de toute pièce dans un prequel de Saint-Seiya sans perdre en continuité dans la série, voire en cohérence.
Passer ce problème, l'idée de s'appuyer sur des chevaliers féminins est originale mais cela s'arrête à ça. On est toujours dans le héros (héroïne) qui est un peu faible et qui va se révéler puissant et le méchant qui parle plus qu'il n'agit... bref rien de nouveau ; je ne retrouve pas les combats de la série originale et les dialogues sont fades. Je suis donc plutôt déçu pour une série qui se voulait l'héritage de Saint Seiya.
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un second tome meilleur que le précédent. L'intrigue est lancée et on commence à entrer dans le coeur de l'action. cette série prend vraiment de l'ampleur, vivement la suite
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critiques presse (1)
ActuaBD
30 avril 2015
Une lecture agréable, qui se rapproche dans le graphisme et dans l’ambiance, du Lost Canvas de Shiori Teshirogi (...) dans un récit frais, regorgeant de vitalité.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Lorsqu’ils sont saisis d’un désir, les humains engendrent une obscurité de même force... c’est cette obscurité qui appelle le mal.
Commenter  J’apprécie          00

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