AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Chimamanda Ngozi Adichie (996)


[...] le terme 'féministe' est chargé de connotations négatives.
On déteste les hommes, on déteste les soutiens-gorge, on déteste la culture africaine, on estime que les femmes devraient toujours être aux manettes, on ne se maquille pas, on ne s'épile pas, on est toujours en colère, on n'a aucun sens de l'humour, on ne met pas de déodorant.
(p. 20)
Commenter  J’apprécie          93
Le monde où nous vivons aujourd'hui est complètement différent [du monde dans lequel vivaient les hommes il y a un millier d'années]. L'être le mieux qualifié pour diriger n'est pas le plus fort physiquement. C'est le plus intelligent, le plus cultivé, le plus créatif, le plus inventif. Les hormones ne jouent aucun rôle dans ces qualités. Un homme peut être, aussi bien qu'une femme, intelligent, cultivé, créatif, inventif. Nous avons évolué. Nos idées sur la question du genre, en revanche, n'ont pas beaucoup progressé.
Commenter  J’apprécie          90
Parce que la réalité de notre monde, c'est la différence. Et en l'éduquant à la différence, tu lui donnes les moyens de survivre dans un monde de diversité.
Commenter  J’apprécie          90
Savoir cuisiner n’est pas une compétence préinstallée dans le vagin
Commenter  J’apprécie          90
Elle était à l'intérieur de ce silence et elle y était en sûreté.
Commenter  J’apprécie          90
« Parce qu’à l’époque où ils s’étaient quittés, elle ne connaissait rien des sujets qu’elle traitait dans son blog, il eut l’impression de l’avoir perdue, comme si elle était devenue quelqu’un qu’il ne pouvait plus reconnaître. » (p. 415)
Commenter  J’apprécie          90
Tu sais, nous vivons dans une économie de lèche-culs. Le plus gros problème dans ce pays n'est pas la corruption. C'est qu'il y a une quantité de gens qualifiés qui ne sont pas là où ils devraient être parce qu'ils refusent de lécher le cul de qui que ce soit, ou qu'ils ne savent pas quel cul lécher, ou encore qu'ils ne savent pas lécher un cul. J'ai la chance de lécher le cul qu'il faut.
Commenter  J’apprécie          90
Pour ma part, je considère comme féministe un homme ou une femme qui dit, oui, la question du genre telle qu'elle existe aujourd'hui pose problème et nous devons le régler, nous devons faire mieux. 'Tous' autant que nous sommes, femmes et hommes.
Commenter  J’apprécie          90
Le frère de mon père a combattu en Birmanie et il est revenu avec une question brulante / Comment se fait-il que personne ne lui ait jamais dit avant que l'homme blanc n'était pas immortel?
Commenter  J’apprécie          90
Elle s'attarda devant les rayonnages et feuilleta le premier chapitre, s'attendant à s'ennuyer, mais elle se dirigea lentement vers un canapé, s'assit et continua à lire jusqu'aux trois-quarts du livre, puis elle s'arrêta et prit tous les James Baldwin qui étaient en rayon. Elle passait ses heures de loisir à la bibliothèque, si parfaitement éclairée. Les rangées d'ordinateurs, les espaces de lecture, vastes, clairs et propres, le lustre chaleureux de l'ensemble étaient signe à ses yeux d'une décadence coupable. Elle était habituée, il est vrai, à lire des livres où il manquait des pages à force d'être passés de main en main.
Commenter  J’apprécie          90
(…) Il rit et dit qu’il était convaincu qu’ils pouvaient sauter plus haut qu’ils ne le croyaient eux-mêmes, et qu’ils venaient tous de prouver qu’il avait raison.
C’était ce que faisait Tatie Ifeoma avec mes cousins, me rendis-je compte alors : leur placer la barre de plus en plus haut dans sa façon de leur parler , dans ce qu’elle attendait d’eux. Elle le faisait tout le temps, confiante qu’ils pouvaient franchir la barre. Et ils la franchissaient.
C’était différent pour Jaja et moi. Nous ne franchissions pas la barre parce que nous nous en croyions capables, nous la franchissions parce que nous étions terrifiés à la pensée de ne pas y arriver.
Commenter  J’apprécie          90
Princeton, en été, n'avait pas d'odeur, et si Ifemelu appréciait le calme verdoyant de ses nombreux arbres, ses rues propres et ses majestueuses maisons, ses magasins aux prix subtilement exagérés et son air tranquille, immuable de grâce méritée, c'était cette absence d'odeur qui la séduisait le plus, peut-être parce que les autres villes américaines qu'elle connaissait dégageaient toutes des effluves caractéristiques. Philadelphie exhalait le parfum suranné du passé. New Haven sentait l'abandon. Baltimore l'océan, et Brooklyn les ordures pourrissant au soleil. Mais Princeton n'avait pas d'odeur.
Commenter  J’apprécie          90
Il y a quelques mois, il a écrit qu'il ne voulait pas que je cherche les pourquoi, parce que certaines choses se produisent pour lesquelles nous ne pouvons pas formuler de pourquoi, pour lesquelles les pourquoi n'existent tout simplement pas et, peut-être, ne sont pas nécessaires.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai été content quand j'ai vu ta photo, a-t-il ajouté en faisant claquer ses lèvres. Tu avais la peau claire. Il fallait que je pense au physique de mes enfants. Les Noirs à la peau claire s'en sortent mieux en Amérique.
Commenter  J’apprécie          90
Bien sûr, nous dit Papa, les politiciens étaient corrompus, et le Standard avait publié de nombreux articles dénonçant des ministres du gouvernement qui planquaient de l'argent dans des comptes en banque étrangers, de l'argent destiné à payer les salaires des professeurs et à construire des routes. Mais ce dont nous, Nigérians, avions besoin, ce n'était pas des soldats qui nous gouvernent ; ce dont nous avions besoin, c'était d'un renouveau démocratique. Renouveau démocratique.
Commenter  J’apprécie          80
L'histoire unique crée des stéréotypes, et le problème des stéréotypes n'est pas qu'ils sont inexacts, c'est qu'ils sont incomplets. Ils font qu'une histoire devient la seule histoire.
Commenter  J’apprécie          80
Je suis une raconteuse d’histoires.
Commenter  J’apprécie          80
Notre façon d'éduquer les garçons les dessert énormément.
Nous réprimons leur humanité. Notre définition de la virilité est très restreinte. La virilité est une cage exiguë, rigide, et nous y enfermons les garçons.
Nous apprenons aux garçons à redouter la peur, la faiblesse, la vulnérabilité. Nous leur apprenons à dissimuler leur vrai moi.
Commenter  J’apprécie          80
Papa Nnukwu prenait son temps pour avaler sa nourriture. Je la regardais descendre à l'intérieur de sa gorge, lutter pour franchir sa pomme d'Adam pendante, qui faisait saillie sur son cou comme une noix ridée.
Commenter  J’apprécie          80
Le racisme n'aurait jamais dû naître, par conséquent n'espérez pas recevoir une médaille pour l'avoir réduit.
Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chimamanda Ngozi Adichie Voir plus

Quiz Voir plus

Americanah

What is the name of the main protagonist in the novel "Americanah"?

Obinze
Curt
Ifemelu
Dike

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Americanah de Chimamanda Ngozi AdichieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}