Citations de Christian Jacq (1610)
[…Ptah Hotep dit à son fils spirituel : ]
« Si tu rencontres un débatteur en action, un inférieur qui n’est certes pas ton égal, ne sois pas agressif envers lui en raison de sa faiblesse. Contente-toi de lui laisser constater sa médiocrité, et il se châtiera lui-même. Ne lui réponds pas pour te faire plaisir, ne réagis pas de manière affective parce qu’il s’oppose à toi. Méprisable celui qui accable un inférieur.
Ainsi se comportera-t-on conformément à tes vœux, et tu frapperas ton adversaire de la désapprobation des grands.
De l’art du débat avec un inférieur, Maxime 4
Traqués par la convoitise, les hommes courent en tous sens comme des lièvres poursuivis.
La beauté est une création de l'absolu, dit Râtri, et il faut apprendre à contempler sans désirer.
Le seul remède pour abréger la douleur, c'est une rafale de kalach. Si ça te chante, je peux avoir une bouffée d'humanisme. Elle tenta de se relever et de lui cracher au visage, mais retomba lourdement.
- Remarque, t'es peut-être immunisée contre les serpents venimeux. Entre collègues, d'habitude, on ne se ronge pas la moelle. Vu ta mauvaise sueur et les premières boursouflures, je crois quand même que t'es cuite. Que tu débarrasses le plancher, ça ne m'attriste pas.
Deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine. Mais pour l'univers, je ne suis pas encore complètement sûr.
Albert EINSTEIN
hélas, superintendant.
que penser d'un monde
où l, arbitre est un menteur, un voleur et un
assassin.
Face à l'au-delà, homme et femme sont identiques.
"Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine. Mais pour l'univers, je ne suis pas encore complètement sûr." Albert Einstein
La pluie tombait drue. Le brouillard avait fait de nouveau son apparition. Les silhouettes des Yeomen se dissolvaient dans la brume. Le mystérieux auteur du billet n'aurait pu mieux choisir son heure de rendez-vous. Quant au lieu, l'oratoire de Saint-Thomas de Canterbury, il était parfait de solitude et d'isolement. Cette petite chapelle faisait partie de la Tour Saint Thomas, abritant la très large voûte du Traitor's Gate, le portail des traîtres, ancien accès à la Tour de Londres. C'est là que débarquaient les condamnés, quittant la liberté pour aller vers leur geôle ou l'échafaud. Sir Thomas More, la reine Anne Boleyn, Cromwell et tant d'autres étaient passés par cet endroit sinistre, formant une sorte d'excroissance par rapport à l'enceinte et donnant sur la Tamise.
Au clocher de Big Ben résonnèrent les douze coups de midi. Chacun d'eux accentua le malaise de Higgins. La Tour de Londres n'avait rien de particulièrement gai, mais la Tour Saint-Thomas et le portail des traîtres en constituaient sans nul doute la partie la plus angoissante. Higgins lui-même, pourtant peu accessible à la peur, la sentait s'insinuer en lui.
- L'ordinateur a indiqué 198 coupables possibles.
La Bentley, en raison du mauvais temps, roulait à allure modérée en direction de Londres. La distance séparant la capitale britannique de la demeure de Higgins était d'une centaine de kilomètres.
- Votre machine n'a pas tout à fait tort, apprécia Higgins. A priori, toutes les personnes présentes à la cérémonie d'installation du gouverneur sont suspectes.
Scott Marlow haussa les épaules.
- Pure théorie qui ne mène à rien... si on l'appliquait, je serais suspect, moi aussi.
Higgins considéra son collègue avec gravité.
- Précisément, mon cher Marlow... pourquoi y a-t-il une tache de sang sur la manche gauche de votre costume ?
Akhésa, bien qu'elle n'eût pas achevé sa toilette matinale, suivit le majordome. Elle bouscula sa servante nubienne qui, surprise, lâcha peigne et miroir. Décoiffée, pieds nus, sa robe mal ajustée, la jeune princesse ressembla à une sauvageonne.
C'est avec joie qu'elle se prosterna devant son père et lui embrassa les genoux.
La domestique enduisit le corps nu de sa maîtresse d'un onguent à base de jasmin. Elle imprégna chaque parcelle de la peau, massant et décontractant en même temps. Akhésa se détendit sous les doigts habiles de la Nubienne. Cette dernière se pencha vers un coffre en bois de cèdre, d'un rouge profond.
Elle y prit une amble robe de lin qu'elle noua avec dextérité sous les seins d'Akhésa. à la taille elle ajouta une ceinture de lin. A ses chevilles et à ses poignets elle passa des bracelets d'argent. Enfin, elle souleva les pieds très fins d'Akhésa pour les chausser de sandales de cuir incrustées de perles et d'or.
Pour clore ce conseil, indiqua le vizir, je maintiens le refus de dresser un état civil où seraient enregistrés naissances, décès, mariages et divorces. Un tel document restreindrait la liberté, en fixant par écrit des événements qui concernent les intéressés et leurs proches, et non l’État. Ne sclérosons pas notre société en l’écrasant sous une gestion administrative trop formaliste.
Que votre main écrive sans hésitation, que votre bouche profère des paroles justes, ne vous lassez pas d'étudier et d'étudier encore, obéissez aux ordres de votre supérieur et n'ayez qu'un idéal : pratiquer correctement votre métier, être utile à autrui.
Il fallait combattre les véritables ennemis de l'Egypte, à savoir les destructeurs de temples, les chercheurs de salpêtre, les constructeurs de sucrerie, les pilleurs de tombes, la trop forte inondation, l'ignorance des fellahs et les collectionneurs d'antiquités.
N'oublions pas que les pires atrocités commises par l'espèce humaine, qu'il s'agisse des guerres romaines ou des camps de concentration du XX°siècle, sont les conséquences inévitables de périodes où religion, croyances et rites atteignirent leur niveau le plus bas et le plus dégradé.
Ami d’enfance du prince Setna et directeur de la Maison des armes, Ched le Sauveur était un jeune guerrier impétueux, auquel Ramsès le Grand avait confié une mission secrète : identifier et détruire le mage noir qui avait volé le vase secret d’Osiris, afin de le transformer en arme terrifiante. D’abord placé sous les ordres du général Ramésou, le fils aîné du pharaon, Ched et son commando, en dépit de rudes épreuves et d’échecs douloureux, avait obtenu une liberté d’action l’autorisant à porter des coups sévères à l’adversaire, notamment au réseau de terroristes syriens.
Le vendredi 13 est un jour terrifiant, les portes de l'enfer s'ouvrent et les Demons châtient les impies. Se moquer d'eux et de leur action est une faute impardonnable.
Tracer son chemin, voila ce qui compte !
S'estimer soi-même est un bien précieux