Femmes et société d'une antiquité plus moderne que ces siècles à venir.
Dans son style qui lui est propre, l'auteur nous apporte éclaircissements et démystifications sur un sujet trop souvent galvaudé par les certitudes des uns et des autres.
A découvrir dans sa simplicité et son originalité.
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Un superbe ouvrage de l'auteur comme toujours tres documenté et passionnant car j'y ai apprus beauciup de choses dont certaines tres surprenantes a priori:un ouvrage de référence pour les amateurs d'egypte ancienne !
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dans la première partie , il est intéressant de voir à quel point les égyptiens étaient modernes en ce qui concerne les femmes . La seconde partie du livre est fastidieuse , je ne l'ai pas terminé .
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Les Égyptiennes connurent un monde où la femme n'était ni l'adversaire, ni la rivale de l'homme. Un monde qui leur permettait de s'épanouir comme épouse, comme mère, comme femme au travail, comme initiée aux mystères du temple, sans perdre leur identité au profit du mâle. Un monde où le domaine du sacré, dans totalité, leur était accessible.
Les Égyptiens considéraient que la femelle vautour était une mère exemplaire ; mais elle remplissait aussi une fonction de charognard et, véritable alchimiste, se nourrissait de chairs mortes qui lui permettaient pourtant de vivre. Ce n’est pas un hasard si le mot Mout est synonyme d’un autre terme signifiant la « mort ».
Contrairement à beaucoup de sociétés anciennes et modernes qui attachent une importance considérable à la virginité de la mariée, l'Egypte pharaonique n'en fit pas une affaire d'honneur et un sujet de préoccupation.
Inhumée dans le tombeau qu'elle avait fait construire, près du temple d'Isis, Cléopâtre fut la dernière représentante d'une longue lignée de femmes d'Etat qui avaient régné sur le pays aimé des dieux.
Si nous évoquons parfois « le char de l’État », les Égyptiens préféraient dire « le navire de l’État », le Nil étant le fleuve nourricier et la grande voie de circulation. Qu’une reine soit envisagée comme « le gouvernail » démontre qu’elle est capable d’orienter correctement le bateau.
De sa plume savante et enchanteresse, Christian Jacq fait revivre Ramsès III, le dernier grand pharaon, et nous raconte la conspiration criminelle la mieux documentée de toute l'histoire égyptienne.
En savoir plus https://bit.ly/ramsesIII