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Critiques de Christine Angot (628)
Une semaine de vacances

Un livre glaçant par la description "clinique" de cette relation incestueuse, de cet asservissement. Un père qui est un monstre d'égoisme.
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L'Inceste

Un livre difficile à lire mais on peut toutefois dire que l'auteur est très forte par son écriture chaotique, cassante, elle nous révèle le chaos du personnage principal , son hystérie, son rapport compliqué et difficile avec les autres. Cette histoire amoureuse qui se termine dans une souffrance excessive mais qui s'explique par le vécu de son enfance.
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Une semaine de vacances

Que dire de ce court roman qui rompt l'instant par la force violente des scènes de soumission sexuelle ....ou à chaque pages on se ronge dans la servitude de cette fragile jeune fille dévorée par ce monstre d’égoïsme animal ....

La brutalité présente brule notre rage et notre déception dans ce cœur du volcan en éruption...le désarroi d'une fin abrupte .....tel un cri .....

Après avoir lu L inceste qui dévoile le drame de cette fille ....le livre devient un témoignage froid acide lourd immonde de ce père assassin .....

Peut on survivre après une semaine de vacance de torture morale et sexuelle avec son père ... Devenir une femme épanouie ..Seule Angot connais la réponse ou ses livres brulent ce passé ....



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Une semaine de vacances

C.Angot. Je pense à une de ses apparitions chez Ardisson, je pense a son homme et aux diverses critiques.

Je le suis retrouvé avec ce roman entre les mains en me demandant ce que j'allais en faire. Je suis allée sur Babelio lire les critiques des babelionautes. Les critiques n'étaient pas favorables (c'est un euphémisme!). Malgré ces avertissements avisés, un brin masochiste, je décide de ma faire ma propre opinion.

Et là, des les premières lignes, je suis sidérée. Le style est mauvais ou absent. Je pense qu'elle a du écrire ceci en très peu de temps sans même s'infliger a elle-même une quelconque relecture. Elle sait qu'elle sera lu parce qu'elle s'appelle Angot. J'ai déjà lu des romans assez "hard" et je ne suis pas prude. Mais cette attitude ou ce point de vue doit servir le contenu et là c'est gratuit et vide de sens.

A éviter et ne plus permettre à cette auteure de se moquer de son public en pondant des ouvrages choquants juste pour alimenter sa tirelire.
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Une semaine de vacances

Ca, c'est fait...Je voulais me faire ma propre opinion sur Christine Angot, pouvoir dire "J'en ai lu un" et du coup déclarer librement que je n'ai pas du tout aimé, confirmant mes premières intuitions, mais au moins celles-ci se basent sur quelque chose. Le livre ne m'est pas tombé des mains, heureusement il est court, mais toujours bien assez long quand même. Je rejoins les autres babelionautes sur la vulgarité, la provoc gratuite, la répétition à l'ennui
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L'Inceste

Malgré la confusion, j'admire l'aisance de l'écriture, la liberté des propos non conventionnels, l'absence éfrontée de limites, la provocation, la crudité des retranscriptions sentimentales. L'esprit est torturé. J'aime cette sorte de jeu d'acteur. Mme Angot est phénoménale.
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Les petits

Un style acéré qui donne à cette histoire une espèce d'irréalité. Déroutant
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L'Inceste

Ok, les autres critiques me rassurent, je galère sur ce livre, c'est très mal écris, ou plutôt désagréable à lire, j'hésite à le continuer, je suis à la page 65... bon je pense que je vais persévérer, tout en commençant un autre bouquin plus sympa en parallèle.
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Une semaine de vacances

L’année où se déroule ces faits n’est pas indiquée, mais au moins deux indices permettent de le situer en 1982: la sortie de la 604 Peugeot et le prix Goncourt pour La vie devant soi d’Émile Ajar (Romain Gary). Avant de lire ce livre, j’en avais abondamment entendu parler et savait donc à quoi m’en tenir quant à la crudité des propos. Comme cela a été souligné, contrairement à son roman L’Inceste (que je n’ai pas lu), Christine Angot a choisi de mettre son récit à la troisième personne et non pas à la première, ce qui permet malgré tout de prendre du recul… sans rien enlever à l’inceste, à la violence du père et à la soumission de la fille. Le lecteur reste néanmois dans une situation de voyeurisme, comme complice du père, impuissant à aider la jeune fille.
Lien : http://vdujardin.com/blog/ar..
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Une semaine de vacances

Que penser de ce livre? Impossible d'aimer l'histoire que Christine Angot raconte. Mais quel témoignage salutaire! Salutaire car il permet de comprendre ce qu'est réellement l'inceste pour la victime, non seulement une atteinte physique mais aussi et surtout une atteinte psychologique : banalisation de l'acte sexuel, humiliation et négation de la personne de la victime... Contrairement à beaucoup, je n'ai pas retenu l'aspect "descriptif" qui vaut au livre d'être catalogué "pornographique". S'il n'y avait eu que cet aspect, j'aurais abandonné la lecture dès les premières pages. Mais ce qui m'a frappé tout au long de ma lecture, c'est le matraquage verbal qu'exerce le bourreau sur sa victime : flatterie; chantage affectif... Simultanément, j'ai eu l'impression que tout le bavardage du père lui permettait, d'une certaine façon, de se justifier, de se convaincre qu'il n'agit que dans l'intérêt de sa fille qu'il éduque au sexe comme il l'éduque à la culture. Bouleversant.
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Les Désaxés

Je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout et c'est rare. Déjà à la page 20 j'en avait marre, marre des descriptions qui ne servent à rien et qui durent 3 plombes (ex : quasi 2 pages à décrire une émission télé qui n'apporte rien dans l'histoire.... ) Mais j'ai voulu persévérer, pour moi et par respect pour l'auteur, je me suis dit "allez tiens bon dans quelques pages çà va peut-être devenir intéressant" et ben non j'ai "survécu"car tel est le mot jusqu'à la page 80 et là, terminé (j'ai quand même survolé le reste du livre pour vérifier si c'était idem et oui !) . Il ne se passe rien, aucun intérêt sinon de se prendre la tête avec un état psychologique dépressif qui m'a vraiment ennuyé.

Conclusion, aucun relief, je n'ai pas du tout aimé !
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Une semaine de vacances

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de roman porno, vers treize ans quelques pages de « Playboy« se rappellent de mon passage, quand aucune petite blonde boutonneuse ne consentait à sortir avec moi .

Le problème du livre de Christine, c'est comme un polar que l'on te file en te disant tu va voir c'est super, l'assassin c'est le majordome .

On sait pertinemment que c'est son papa qui la brutalise, elle en a suffise ment parlé ainsi que son éditeur pour booster les ventes et ça a marché....!.

Le coup de la tranche de jambon sur le sexe pour l'appâter , un peu facile!, mes parents m'ont appris a ne pas gâcher la nourriture , je vois déjà la tête du traducteur pour la version destinée au Magreb bref...

J'ai essayé de refaire certaine description du rut paternel et je me suis fait un tour de rein, c'est donc du fond de mon lit que j'écris cette chro-nique .

Je m'étais déjà ennuyé dans « les aventures de Christine et son gyneco » là, j'avoue j'ai sauté (façon de parler ) des pages .

Le coté odeur de poisson pourri de la mère m'a choqué, j'ai fait le tour des poissonniers des beaux quartier de Paris que doit fréquenter Christine: cinquième, sixième, septième et seizième arrondissements...., et bien la raie des poissonniers ne sentait pas l'ammoniaque et leur morue était avenante.

Je deviendrais presque écologique pour crier au scandale contre tous ces arbres abattus pour éditer de tels livres et je souhaite un remake de Fahrenheit 451 avec les livres d' Angot pour les séquences d'incendie .
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Une semaine de vacances

Au fond, les passages les plus terribles ne sont pas ceux qu'on croirait. Ils se trouvent là où l'homme (le père? sans doute pas, même s'il en a le comportement) engueule celle qu'il vient de souiller cent fois parce qu'une bouteille de lait est restée sur la table ou qu'il la reprend sur sa prononciation du w. Ce qui choque, c'est la parfaite inconscience du personnage par rapport à ses actes, sa suffisance, sa certitude d'accomplir une oeuvre éducative. Sinon, le catalogue des perversités est bien classique, porno à deux balles, histoire de rendre le type encore plus méprisable, et la fille encore plus victime. Bien sûr, la presque absence de sentiments, ou le dévoiement de ceux-ci, donne froid dans le dos, mais on est bien loin du malaise de Lolita, où, parce que rien n'est dit, l'imagination se perd en glauques conjectures. A vouloir trop tout montrer, ce livre suscite, finalement, plus d'ennui que de dégoût.

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Une semaine de vacances

Voilà. J’ai lu le dernier Angot. J’avais décidé d’attendre un peu après sa sortie, afin de ne pas être trop influencé par l’ultra-médiatisation de ce dernier opus de l’ex de Doc Gyneco : ni par les dithyrambes de Libé qui lui a offert sa couv – fait rarissime pour un écrivain de son vivant – ni par ses violents détracteurs qui étaient si heureux que ses derniers romans aient un peu emmené l’écrivaine vers les rivages de l’oubli. Je savais toutefois qu’ « Une semaine de vacances » ne serait évidemment pas mon livre préféré, faute au sujet, faute à la polémique, faute peut-être à la faute de l’avouer. J’ai déjà dû mal à me faire admettre que m’a époustouflé « Claustria » de Régis Jauffret, roman librement inspirée de l’affaire Josef Frizl, cet autrichien qui pendant 24 ans a séquestré, violé et fait sept enfant à sa fille.. une horreur absolu qui a bouleversé la planète.



Après la lecture d’ « Une semaine de vacances », le sentiment qui m’envahit est bizarre. J’ai dû mal à le définir. Parfois, je dirais que c’est comme si je m’étais pris une énorme gifle sur le visage. Mais pas la petite gifle hein… une claque énorme, gigantesque. Celle qui secoue, celle qui scotche, celle qui sonne. Et parfois je dirais que c’est un énorme vomi auquel j’ai résisté pendant une heure. Ou alors celui que je suis allé chercher avec les doigts. Parce qu’il le fallait.



Lire ce livre, c’est comme rester dans une odeur pestilentielle pendant des heures. C’est ouvrir les yeux alors qu’on ne veut pas voir… oui, c’est ça « Une semaine de vacances » : c’est regarder un film d’horreur alors qu’on ne supporte pas la vue d’une goutte de sang..



En fait, « une semaine de vacances » existe pour que l’on sache exactement, sans fioritures, ce que c’est que la perversité absolue de l’inceste. Et il est construit comme cela. Sans pathos, sans larmes.... Et c’est aussi pour cela qu’il doit déranger. Ce roman est fait pour déranger.



Cette vocation est d’ailleurs l’essence même de l’ambition littéraire de Christine Angot : interpeller son lecteur et le mettre en danger. D’ailleurs, elle a plus ou moins raté ses romans quand elle a abandonné cette ambition.



Il s’agit d’une jeune fille, dont on ne connaît pas vraiment l’âge ; seulement savons-nous qu’elle est en âge de lire « les six compagnons » et de prendre le train toute seule, que l’on suit sans retenue et dans les moindres détails dans un cauchemar absolu : sous l’influence et sous le corps de celui qui l’oblige à l’appeler « papa » pendant les rapports sexuels , homme érudit et apprécié de ses amis et étudiants, et que sa fille n’a connu que « le sexe en érection ».



Pas une page sans monstruosités, pas une page sans dégoût.



Mais, à un moment, cette jeune fille qui ne parle pas réussit à évoquer un rêve à son monstre de père , que ce dernier ne supporte pas, la renvoyant ainsi toute seule prendre le train, quelques jours avant la fin des vacances. Et seule à la gare, elle parle. A son sac certes, mais elle parle. Signe que la vie peut quand même reprendre. Hier avec la parole. Aujourd’hui avec l’écriture.



Christine Angot a souvent dit que nul n’a connu l’inceste ne peut le comprendre. Je la crois et ce roman le prouve. Il démontre en tout cas que nul ne peut sortir indemne de ça et qu’on ne peut normalement devenir femme, ni peut-être même adulte… Peut-être même que l’on ne peut pas vivre normalement un jour après avoir vécu de telles semaines de vacances.



Voilà, j’ai lu le dernier Angot. Suivant.


Lien : http://lesbottesrouges.haute..
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Une semaine de vacances

Je ne voulais pas lire Une semaine de vacances. Vraiment pas. J’en avais suffisamment entendu parler par des personnes dignes de confiance pour ne pas avoir envie de lire ce genre de pages. Ça arrive parfois, ce besoin de de protéger de quelque chose de too much. Mais malheureusement ce roman (roman?) fait partie de la sélection du prix du roman France Télévision, du jury duquel je fais partie, et il a donc fallu que je me force. Oh, j’aurais probablement pu ne pas l’ouvrir, mais je crois qu’intellectuellement ç’aurait été malhonnête. Comment m’opposer lors des délibérations alors que je n’avais pas lu le texte?



Je n’ai aucun souci pour lire des livres érotiques ou pornographiques. Je compte d’ailleurs bientôt vous parler des mémoires de Fanny Hill, mais j’avance très lentement dans ma lecture parce que ça entraîne automatiquement un autre genre d’activité. Bref.



Dès les premières pages, effectivement, une semaine de vacances se révèle être un « livre qui se lit d’une seule main ». Mais c’est parce que la deuxième tient le sac à vomi. Le texte n’est pas cru, il est hautement désagréable et malsain. Je me suis sentie sale à sa lecture et elle m’a obsédée pendant encore plusieurs heures, le cœur au bord des lèvres et l’esprit chagrin.



Si je peux parfaitement comprendre pourquoi on peut écrire ce genre de texte, je ne saisis pas pourquoi Flammarion l’a publié. Comme pour le Rowling, je pense qu’on est ici dans la publication sur le seul nom de l’auteur. Dommage, pour moi être éditeur c’était aussi choisir et là on est dans l’automatique. Angot, depuis des années, baisse. Elle rabâche. Elle tourne en rond. Elle lasse même ses lecteurs les plus fidèles. Qui va le lui dire? On se contente du nouveau buzz fait par le scandale provoqué au moment de la sortie, oh là là mon Dieu elle parle d’inceste, sans chercher à se pencher plus avant sur un texte qui n’a franchement pas de qualités littéraires et qui pourrait être un texte pornographique lambda publié dans un magazine sous cellophane.



Je ne comprends pas l’intérêt de ce texte, je ne comprends pas l’intérêt provoqué par ce texte, il me dégoûte profondément. Pas révolte, pas agace. Dégoûte.
Lien : http://www.readingintherain...
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Une semaine de vacances

Jamais lu Angot jusqu'ici. Pas très fan du personnage en fait.

Baptême du feu, donc. Et pas des moindres car ce récit est un choc.



Sous le choc pourtant, ne pas se méprendre : « Une semaine de vacances » n'est en aucun cas un porno racoleur, voyeuriste ou complaisant. En cela justement réside toute sa force.



Une semaine de vacances... Le ton était donné, déjà : innocent, léger, sans conséquence, ce titre illustre précisément l'impensable distance avec laquelle Christine écrit l'horreur absolue. Le ton neutre et factuel, la narration lucide, implacable et crue des scènes terribles qui se succèdent presque sans trêve ni respiration installent le malaise, glacent le sang. Interdit, on assiste impuissant à un calvaire muet.



Pas de jugement, ni d'interprétation, mais des détails, beaucoup, dont aucun n'est ici par hasard : l'emploi méthodique de la troisième personne, chaque description minutieuse, chaque précision concrète bouleversent le lecteur-spectateur mais par-dessus tout soulignent la distance et imposent le détachement, la dépersonnalisation, comme unique et dérisoire moyen de survie.



C'est une force d'évocation sobre et puissante, une exceptionnelle maîtrise littéraire dont fait preuve ici Christine Angot, contredisant, selon moi, la polémique saumâtre érigée autour de ce livre.



Alors bien sûr, ce texte vertigineux sur l'inceste n'est pas à mettre entre toutes les mains, mais si (et seulement si) vous avez le cœur bien accroché, surtout ne passez pas à côté.




Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Une semaine de vacances

Un roman difficile, soufflant le chaud et le froid. Est-ce bien sa fille ? Quelle âge a-t-elle ? Est-ce l'auteur elle-même, qui se cache derrière ses propres mots formant un texte dur, brut de décoffrage ?



Un roman sur l'inceste donc, avec pour seule voix, celle d'un père à la personnalité trouble. Considérant son enfant comme une femme. Une femme qu'il attendait de rencontrer. Un lâche qui ne répète sans cesse qu'il ne fera rien qu'elle ne veuille pas, sans autant pouvoir tenir ses promesses et avec un besoin constant d'être rassuré avec des "Dis à Papa que tu l'aimes" ou encore "Dis à papa que c'est bon". Un homme qui, comme pour se déculpabiliser, traite sa fille comme une moins que rien quand ils sont ailleurs que dans un lit, osant à peine affronter son regard lors de leurs sorties au restaurant.



Et en face, une jeune fille qui se tait. Dont la souffrance transparaît non pas lors des actes sexuels mais plutôt lorsque l'on sent sa tristesse et sa détresse quand son père s'emporte sur elle pour une bouteille de lait pas rangée, pour un mot malheureux ou encore quand elle lui demande une preuve d'amour, celle de passer une journée sans rapports physiques. Preuve qu'il est incapable de lui donner. Elle est dans la peur de l'abandon et pour éviter cela, elle veut tout faire pour satisfaire son père.



J'ai eu du mal à trouver un sens à ce roman. Il n'y a pas vraiment de morale ou de leçon à en tirer. Le lecteur est juste un spectateur impuissant. Les phrases sont courtes et abruptes. Le texte ressemble à de l'écriture libératrice.

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Les petits

Ce livre est le récit de la descente en enfer d'un couple et surtout le portrait terrifiant d'une femme-vampire. L'ambiance est terrifiante et angoissante comme dans un thriller.

Très bonne surprise !
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Une semaine de vacances

Christine Angot nous décrit la semaine de vacances d’un homme d’âge mûr, dont on ne sait pas grand-chose, si ce n’est qu’il est marié, qu’il a des enfants et une maîtresse, Marianne, étudiante à Sciences Po. Cette semaine, il la passe avec une autre jeune fille, tout aussi anonyme. Elle a l’air jeune, adolescente sans doute, mais l’on ignore tout d’elle et de ses pensées. Elle est seule avec cet homme et semble être là pour satisfaire le moindre de ses désirs sexuels. 137 pages qui nous décrivent crûment les différents attouchements, pénétrations buccales et jeux sexuels entre le « couple ».

Ce que je trouve particulièrement malsain dans ce livre, c’est qu’il n’est jamais question d’inceste. Christine Angot ne dit à aucun moment qu’il s’agit d’elle et de son père dans cette maison de campagne. Et pourtant, le lecteur ne peut l’ignorer s’il connaît un peu la polémique qui entoure l’auteur ou s’il a déjà lu son précédent ouvrage : « L’inceste »… Il y a donc un malaise tout au long de la lecture, amplifié par une écriture très froide et extrêmement distante. On a l’impression qu’il n’y a pas d’histoire puisque les mêmes scènes sexuelles, les mêmes mots et les mêmes gestes se répètent pendant une semaine. L’impression de lire un texte pornographique est particulièrement dérangeante. L’auteur ne cherche pas à exciter son lecteur, mais à lui faire voir ce qu’il n’a pas envie de voir en faisant des gros plans et en jouant sur une précision du détail quasi chirurgicale. Elle décortique l’acte sexuel avec froideur. L’homme est perçu comme autoritaire, colérique et pervers et exerce une attraction malsaine sur la jeune fille. C’est un texte violent, dérangeant, dominé par une tension permanente. La quatrième de couverture annonce que l’auteur cherche à nous faire voir et comprendre ce qu’elle a vécu. Pour ma part, j’ai plutôt l’impression qu’elle veut provoquer, bousculer son lectorat. Mais quel est l’intérêt d’un tel livre? En conclusion, des scènes dépourvues de plaisir pour une lecture qui l’est tout autant…
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Les Désaxés

Les désaxés traite de l'immobilisme.

Si les mots sonnent souvent juste, nous nous lassons vite du parisianisme des personnages, de leur incapacité à bouger... de leur complaisance au malheur.

Moult références à la "culture" parisienne, passage obligé chez le psychanalyste, tout cela sonne "bobo" (la version privilégiée) et nous nous lassons de cette littérature française qui sombre dans l'exiguïté d'un monde mortifère.
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