On a parlé de génie, on a parlé de prouesse littéraire, on a parlé de littérature de caniveau ... le but de Christine Angot, était, probablement et entre autres, de faire parler d'elle, c'est réussi !
En ce qui me concerne, je n'ai pas pu aller au delà de quelques dizaines de pages : je n'aime pas le style, l'histoire ne m'intéresse pas, et globalement, je n'ai rien compris au texte ...
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Femme meurtrie, insatisfaite. Agréable à lire
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Bonne analyse des difficultés d'un couple, agréable à lire, bon style
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christine angot ne parle pas d'elle, elle nous parle de nous,de la société et s'engage,comme une guerrière, dans ses livres; Elle prouve, et c'est rarissime, la fausseté de l'expression"et le reste c'est de la littérature"! C'est la vérité qu'elle scrute avec une acuité incroyable et pour elle, contrairement à presque nous tous (dont moi), la vérité et l'écrire c'est un combat; chapeau!
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Celle qui nous fut présentée comme "la papesse de l'autofiction" et qui, dés lors que tout un chacun a compris que "l'autofiction" était un concept marketing obsolète, a essayé de se défaire de cette étiquette nous revient.
Enfin, personnellement, elle ne me revient pas trop Christine ANGOT.
Le personnage qu'elle s'est créé et qu'elle traine de plateau TV en interview et d'interview en article de presse m’indiffère totalement.
Ce n'est pas la première fois qu'on agite un(e) rebel(le) en peau de lapin pour appâter le chaland.
Ce qui m'intéressait avec ce livre c'était de savoir si Christine ANGOT après avoir "évacué le pue" dans L'INCESTE, avait évoluée dans son écriture. Ce qui ne lui ferait pas de mal.
La réponse est non.
Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril. Parle d'elle même, de ces histoires de cœur, de cul. De celles des autres. Son regard ne se pose que sur les faiblesses de ceux qui l'entourent pour mieux se complaire dans une attitude et une écriture froide et molle. Un style en creux. Comme un sculpture du vide. Une forme "d'air littérature".
Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.
De plus en plus vite. Comme attirée par sa propre vacuité.
Comme fascinée par ce qui sort d'elle.
Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.
Autour ce trou dans lequel elle tombera définitivement, sans rémission.
Auto dévorée par des angoisses fictionnelles ou pas.
Auto détruite par un personnage dont elle n'est pas à la hauteur.
Christine ANGOT tourne encore autour de son nombril.
Son seul espoir d'évolution, en qualité d'écrivain, est de voyager vers l'autre hémisphère.
Christine ANGOT tournera encore autour de son nombril.
Mais dans l'autre sens.
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le "je " comme sujet qui écrit et non le "moi" objet du libre; l'engagement total de l'auteur ; ça décolle!
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Christe Angot évoque dans ce livre la séparation d'un couple vue d'un point de vue typiquement masculin, alors qu'Eliette Abécassis dans "Une affaire conjugale" se place du point de vue féminin.
Billy, cool de cool, après avoir fait quatre enfants à Hélène tente d'oublier "le regard doux qui s'est fait méchant" dans les bras de la jeune Chloé.
Hélène, va se transformer en perverse accomplie et ira jusqu'à prétendre une soit disant agression pour envoyer Billy au dépot et prendra en otage 'les petits' pour exercer son chantage sur celui qu'à présent elle hait. Une étude psychologique fine et poussée!
Un livre à lire, qui a fait couler beaucoup d'encre.Billy est il le nouveau compagnon de l'auteur? Et Hélène est elle Elise, l'ex femme, la mégère au corps splendide et à la taille mannequin? Bizarre qu'en milieu de livre Christine Angot passe au "je" et qu'elle ne donne que la version de la "victime". A suivre. Ah les règlements de comptes !!! Bons pour les ventes en tous cas !!!
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Je n'aurais pas acheté ce livre s'il n'avait été proposé dans une liste de lectures recommandées pour des cours de littérature sur l'autobiographie et l'autofiction!
Première page difficile, le texte est truffé de virgules, je n'arrive pas à avancer. Dix pages plus loin, j'ai du lire à voix haute pour que ça passe, je m'accroche, c'est insupportable mais je suis décidée à continuer encore un peu...
Je suis finalement allée au bout de cette épreuve.
A moi, ce livre ne m'a pas apporté grand chose, pour l'auteur, je pense que c'est une thérapie!
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Dans ce récit autobiographique, Christine Angot évoque un pan de sa vie sentimentale et tout particulièrement -mais pas uniquement- sa relation avec Bruno Beausir plus connu sous le pseudonyme de "Doc Gynéco".
L'ouvrage n'a aucun intérêt ni sur le plan psychologique ni sur le plan sociologique. Par exemple, Angot ne fait que de trop rares remarques sur le fossé existant entre l'univers de Bruno Beausir (la banlieue, le rap, etc.) et le sien (la gauche parisienne très bobo) alors que cela aurait été, à mon sens, très intéressant de creuser cet aspect.
L'ouvrage n'a également aucun intérêt littéraire. Le style est d'une platitude ! Et Angot - à grand renfort de narcissisme, de nombrilisme - accable le lecteur de détails totalement inutiles (comment elle était habillée tel et tel jour, ce qu'elle a mangé, etc.).
Enfin, l'ouvrage est extrêmement impudique. Il y a des passages sur la vie sexuelle entre Angot et le rappeur et surtout Angot ne cache rien de ses sentiments et de ses actes (qui révèlent, qui plus est, une grande immaturité couplée à une profonde vulnérabilité mais Angot n'en est pas pour autant attachante...).
En somme, voici un ouvrage insignifiant, ennuyeux et même parfois exaspérant.
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C'est le premier livre de Christine Angot que j'ai lu. Contrairement à certains livres auxquels j'accroche d'emblée, je n'ai pas réussi ni eu l'envie de lire ce livre d'une traite. Je suis passée par plusieurs phases. Au début, le style m'a surprise, m'a un peu dérangée. J'ai ensuite été assez agacée car je trouvais que l'histoire ne présentait pas grand intérêt, que ce récit autobiographique à peine romancé (me semblait-il) ressemblait à un monologue d'un patient chez son psychanalyste. Et puis les mots crus, le style pas assez soutenu à mon goût m'ont énervée. Parfois, j'étais agréablement surprise, je tombais sur une phrase ou un passage que je trouvais beaux ou justes. Finalement, bien que n'ayant pas trouvé d'intérêt particulier aux thèmes abordés dans ce livre, le grand mérite que j'ai reconnu à ce livre est qu'il m'a momentanément décomplexée par rapport à l'écriture : en lisant ce livre, je me suis dit que chacun était encouragé à écrire sa propre histoire, sans avoir de complexe par rapport à son style ou à l'intérêt de son récit ! Cela peut paraître ironique, je le dis pourtant sérieusement, et c'est ce point particulier qui me fait donner la note de 2 étoiles !
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Je n'ai pas accroché a ce roman, pas aimé le style, pas aimé les personnages.
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Sans bouillir, le génie d’Angot me pétrit d’évocations presque aussi fines, rythmées et pertinentes que ce que me chante ma machine à laver ! Même douceur domestique de lessive tournant rond, rond !
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Christine Angot n'aime plus son amante. Christine aime sa fille, mais ne s'aime pas. Pas trop, pas depuis cette terrible épreuve vécue après la rencontre d'avec son père, cet inconnu. Elle avait 14 ans et il aimait la baiser et qu'elle le baise.
Mon avis
DESMURMURES (du blog LIRE VOIR ENTENDRE) m'a prêté ce livre car depuis longtemps, il est pour Angot. Moi je ne connaissait pas. Je l'avais vue à la télévision. Répondant aux questions perçantes et pressantes.
Cela me faisait mal ; j'ai donc lu ce livre un peu sans savoir à quoi m'attendre, coté style. J'ai eu du mal : il faut aimer la déstructuration, le passage du coq et l'âne. C'est spécial. Le contenu aussi est spécial ("space" comme je dis toujours). Spécifique et extrêmement discursif. Heureusement, le livre est court. Je ne sais pas si j'ai aimé. Mais je l'ai lu rapidement, pas pour m'en débarrasser, mais bon, on ne lit pas ce genre de livre pour le plaisir, ça non. Christine Angot (se ?) raconte : comment elle est devenue homosexuelle, pendant 3 mois, avec Marie-Christine. Le prénom a été modifié pour le récit, peu importe. Marie-Christine ne l'aime pas, pas comme elle voudrait, alors Christine veut rompre.
Christine sait qu'elle ne peut être aimée normalement, depuis l'inceste (ce sujet est traité, mais pas tout au long du livre, quelques pages et heureusement).
Christine peut-elle être heureuse ? Grâce à l'écriture j'espère. Au moins, il reste cela.
Christine peut-elle écrire sur un autre sujet qu'elle même ? Je ne sais pas.
Merci Th. pour m'avoir fait connaître Angot. Et l'autofiction. Je découvre, et même si je ne comprends pas tout, cela fait partie du mystère.
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