Ecrit de manière trés impersonnelle, le court roman laise une sensation de malaise. Nous suivont les ébats sexuel d'une fille et de son père sans jamais vraiment savoir comment la jeune fille les perçoit.
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ce livre n'a pas sa place dans la rentrée littéraire! qui peut donc l'acheter, abomination, voyeurisme, tout y est abject! faire de son fond de commerce l inceste et la décadence, c'est déplorable! autant pour l'auteur que pour l'éditeur d'ailleurs! sa thérapie a elle certainement, mais au final il n y a rien de littéraire dans son livre, passez votre chemin
heureusement je ne l'ai pas acheté!!!!!
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21 Août 2015 :
L'actualité littéraire fait des éloges du nouveau Christine Angot. Depuis ce matin je me dis que je n'avais pas le droit d'être aussi dictatorial. Mais cependant, je pense que ce roman est assez maladroit et le fait tomber dans une catégorie qu'elle n'a pas souhaité.
Ce matin, je me suis laissé convaincre de lire "un amour impossible".
Donc ,ok, je vais me vider l'esprit de cette "semaine de vacances" et tenter de revenir à de bons sentiments.
Donc en ce qui concerne cette semaine de vacances, 3 ans plus tard :
Lisez ce livre si l'envie vous en prend. Attention il est cru et était-ce bien nécessaire. Il ne sera inoubliable.
Je n'ai pas aimé que ce livre n'ait pas compris que le public n'est pas près à tout lire si on ne l'a pas mis en garde même si finalement,
ce n'est pas un porno Il n'est cru que par nécessité.
Attention : en laissant de côté la vie de Mme Angot (ce qui la clef de ce livre), le limite est franchie et on n'a plus dans les mains qu'un livre dénué d'érotisme ce qui le classe, ainsi, parmi les mauvais romans X
Mais c'est là la jeunesse de Mme Angot et à ce titre les mots sont justes la transcription d'une réalité dure à vivre et à révéler.
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Il est bien dure de se positionner face à ce roman. Le roman reste une claque pour moi. Dure, violent, des termes crus, on y trouve une forme de voyeurisme. Le roman n'est pas toujours facile à lire: il y a souvent un trop plein. Il est difficile de lire tous ces détails, de ne rien savoir des personnages, de ne pas comprendre pourquoi cette jeune fille accepte autant cette soumission sexuelle à cet homme.
C'est le premier livre que je lis de l'auteur et j'ai vraiment adoré la forme, son écriture. Cette rentrée littéraire est donc décidément marquée par un thème très dure: la dédophilie, le sexe cru. Après Tigre, Tigre! (que je conseille vivement) et Sex Toy, Angot nous propose un roman trash qui nous laisse un peu pantois. Peut-être totalement génial ou une catastrophe, il n'empêche pas moins que le livre m'a marqué. Le débat est ouvert.
Béné
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rentrée littéraire.
ma carte bleue est bloquée jusqu'à lundi... j'entre dans la librairie de la place du marché de Noisy le Grand (une librairie à recommander). je saisis un livre, puis demande à la libraire où est le livre de C. Angot, et si je peux faire un chèque.
"non" me dit-elle.
je repose donc le livre, et prend le dernier exemplaire d'UNE SEMAINE DE VACANCES.
"un sac ?"
"non merci"
"ah ! c'est à consommer de suite !!"
"oui"
oui. voilà. on fait comme Mme ANGOT : on lit le livre "sans respirer, sans prendre le temps de souffler".
on le lit et on voit. on le lit et on est elle.
merci.
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Lors de ma première visite de rentrée à ma médiathèque préférée, parcourant les rayons en quête d’un clin d’œil amical d’un des nombreux livres exposés, et commençant comme toujours par la lettre « A » (je suis une femme de rituels), mon regard a été attiré par le nom « Angot ». Angot, Christine, avec un grand nombre de choix. Je n’ai jamais eu envie de lire Christine Angot, ses interventions médiatiques m’ayant toujours irritée, et ayant détesté des extraits d’un de ses livres basé sur sa relation amoureuse avec le « grand » artiste Doc Gynéco que j’avais découverts dans un magazine féminin dans une salle d’attente quelconque, extraits qui m’avaient fait rire par leur platitude et des phrases que j’avais trouvé ridicules pour ne pas dire grotesques.
Or, il y a quelques jours, sur Babelio, j’ai applaudi des deux mains et du clavier à une critique de csapin du dernier opus de la dame. Et voilà que, devant le rayonnage de la bibliothèque, j’ai été prise de scrupules : je me suis sentie un peu malhonnête d’avoir acquiescé avec autant d’enthousiasme à la critique négative de csapin, car je n’avais rien lu de cet auteur si médiatique. Je décidai de réparer cette lacune, et ai emprunté « Les désaxés », sans grand enthousiasme, mais avec la volonté la plus sincère possible de laisser mes a priori au placard et de découvrir ce livre comme n’importe quel autre. J’ai fait ce que j’ai pu, mais Christine Angot n’a eu de cesse de me donner raison.
Pour résumer mon ressenti en une formule un peu facile, je dirais « Posture ou imposture » ? ou, j’en ai bien peur « Posture ET imposture » ?
Je crois qu’il n’est pas faux que l’on sait très vite si un livre va nous plaire ou non. Ici, dès la trentième page, je fus plongée dans un abîme d’interrogation : étais-je en présence d’un jeu littéraire ? Bien qu’aucun des personnages ne soit narrateur, le style semblait présenter la voix d’une personne sous tranquillisants : phrases redondantes, répétitions, ponctuation hasardeuse voire inepte… J’ai pensé que Madame Angot décrivait par ce style les méandres du cerveau malade de l’un de ses personnages… Je poursuivis ma lecture, péniblement, et je dus me rendre compte de l’évidence. Ce style est celui de l’auteur, du début à la fin (oui, je suis allée jusqu’à la fin). Au fil des pages, s’ajoutent des coquilles, les répétitions deviennent du copié-collé (le héros rencontre une femme qui a « les oreilles pointues de Lucifer » vers la page 50, 50 pages plus loin nouvelle rencontre de cette femme qui a « les oreilles pointues de Lucifer ». Deux scènes sexuelles, courtes et sans intérêt, avec juste ce qu’il faut de fausse provocation parce que, hein, je suis Christine Angot, deux scènes d’un homme avec deux femmes différentes, mais deux scènes identiques dans les moindres détails – je laisse à chacun le soin d’interpréter ce manque d’imagination, au mieux, ou ce foutage de gueule, passez-moi l’expression).
Rien à dire de plus sur le style, ou plutôt l’absence de style, sinon que je me suis demandée si quelqu’un avait pris la peine de relire les épreuves du livre, au moins pour corriger les fautes de syntaxe et d’orthographe. Mais, bon, après tout, Christine Angot n’est sans doute pas responsable de tout.
Parlons de l’histoire… euh, l’histoire ? Très facile à résumer, une fois le livre expurgé de ses redondances : un couple ne s’aime plus, l’homme rencontre une autre femme et quitte la sienne. Il met 200 pages à se décider !! Le contexte ? Un couple d’artistes, vaguement cinéastes, que l’on nous dépeints comme désargentés mais qui partent en week-end à Rome ou au ski, fréquentent les cafés branchés de Saint-Germain-des-Près, gagnent de l’argent on ne sait trop comment. Ils ont deux enfants jeunes dont ils ont l’air de ne jamais s’occuper. Mais, surtout, ils s’ennuient, pour rester polie, et nous avec. C’est mortel. Aucun relief dans leur joie ou leurs angoisses, une litanie de circonvolutions autour d’un mal-être très sage, aucun humour, aucune autodérision. Des bobos insupportables sans chair et sans esprit, qui ont tout leur temps et le luxe de soliloquer autour de trois thèmes maximum pendant tout le livre. Aucune audace, sinon celle, pathétique, de quelques personnages « à clé » facilement reconnaissables (une metteur en scène de télévision toute puissante grosse et moche appelée Lopez, suivez mon regard José Dayan), quelques références culturelles à intervalles réguliers (on ne sait pourquoi, le personnage a envie de voir « La notte » d’Antonioni), pour nous signifier que Madame Angot est cultivée, aucune progression dramatique dans le récit.
Je pourrais continuer à décrire ma lecture, mais je fatigue à parler de ce livre insipide.
Alors, pour moi, il y a imposture, oui, dans un livre que je soupçonne d’avoir été bâclé, ou alors c’est vraiment grave, et posture de la part de Christine Angot qui continue de jouer son personnage faussement provocateur et racoleur dans tous les médias tout en crachant dans la soupe.
Ce jugement n’engage que moi, bien sûr, mais je l’assume, et je persiste en vous conseillant d’économiser 18 euros ou un emprunt à la bibliothèque. Lisez plutôt un classique, ou même un bon polar, voire même un Harlequin (oui, j’en ai lu un ou deux et j’ai vraiment ri, et au moins c’est sans prétention), ne perdez pas votre temps à lire ce texte qui de près ou de loin ne ressemble en rien de l’idée que je me fais, même plurielle, de la littérature.
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Les critiques sur Babelio s'emportent de ce livre vulgaire, voyeur, portant sur une pédophilie sous entendue très largement. Pourtant j'ai apprécié la lecture de ce roman. Y voyant toute la perversité qu'un homme peut ressentir envers une femme (très jeune ici), les sentiments contradictoires que peuvent ressentir une fille face un homme plus fort, beau parleur, manipulateur.
Cette jeune fille craint pour son avenir mais déjà son attitude montre qu'elle est foutue. Passive, brutalisée dans son âme et sa personne, soumise, on dirait tout simplement qu'elle est morte. Elle préfère s'éteindre devant l'horreur. Nous ne saurons quasi rien de ces deux protagonistes, nous serons dans le floue tout le long du roman balloté entre pipe et sodomie.
Je n'ai pas du tout été troublée par l'écriture. A choisir je préfère lire ce roman que Sex toy qui est franchement imbuvable à lire.
Si maintenant vous souhaitez lire un roman sur le même thème, je conseille vivement Tigre, Tigre. Il est vraiment incroyable.
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Elle vous agrippe par le poignet et vous cloue au bord du lit en vous disant : regarde.
Ça n'est ni trop cru, ni bouleversant, elle vous force au voyeurisme, vous fait violence, vous rend complice (pas trop longtemps non plus, rien ne vous oblige à la laisser vous faire violence pendant 96 pages). Pas de sentiment pas de complaisance, pas même de bienveillance pour la jeune fille, en plein apprentissage du viol. La perversion la plus complète, le cri est si froid qu'on pourrait la croire consentante.
Ça n'en fait pas de la littérature pour autant, qu'on arrête de crier au génie devant de telles démonstrations.
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Amis lecteurs, ton chemin tu passeras car ce livre n'a absolument aucun intérêt!
Présenté par l'éditeur comme le livre mystérieux et sulfureux de la rentrée littéraire, les mots qui viennent à l'esprit après la lecture de ce court livre seraient plutôt: provocation, vulgarité, pédophilie, pornographie, vain!
L'histoire est assez brève: un homme d'âge mûr s'envoie une jeune fille, qui a l'âge de lire les six compagnons, et qui est d'ailleurs peut-être sa fille (ce n'est pas très clair) par tous les trous pendant une semaine. L'auteur ne nous épargne aucun détail et se complaît au contraire à les décrire très crument. J'ai mis la première page en citation car elle reflète bien l'ambiance générale sans être encore trop scabreuse.
Je comprends tout à fait l'intérêt thérapeutique qu'il peut y avoir à mettre par écrit une expérience personnelle. En revanche je ne vois pas l'intérêt de la publier et de la faire lire à d'autres. On se sent sale après la lecture de ce livre, et si Christine Angot a voulu dénoncer quelque chose cela m'a complètement échappé. Bref mieux vaut lire sur le même sujet "Tigre, Tigre" de Margaux Fragoso qui s'annonce autrement plus intéressant et subtil.
C'est après ce genre de livre que l'on devient réticent à la littérature française contemporaine. Rendez-moi Balzac, Stendhal, Maupassant... Là on avait des histoires intéressantes!
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Un des livres les plus pénibles...que j'ai croisé...ces derniers temps, que j'ai bien eu du mal à finir...et que j'ai eu envie...de balancer. Finalement, je suis parvenu à le revendre (modestement) pour m'attaquer à quelque chose de plus "ludique"
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Christine Angot raconte dans ce livre sa liaison avec le rappeur Bruno Beausir surnommé Doc Gynéco. Elle fait sa rencontre lors d’une soirée. Les gens se moquent de lui avec ses lunettes noires et son casque. Il l’invite à danser et sa chaleur la trouble. Une histoire d’amour s’installe tout doucement entre eux malgré le fait qu’ils soient issus de milieux très différents et irréconciliables. Bientôt, elle ne peut plus se passer de lui. Elle lui téléphone tous les jours et devient dépendante de cette relation. Mais Bruno a déjà une femme et trois enfants. Il fait donc la navette entre sa famille et son amante. De plus, il a quinze années de moins qu’elle. Ils se jurent mutuellement de toujours s’aimer mais, comme prévu, cet amour ne durera pas très longtemps. Déjà Christine rencontre le beau et séduisant Marc, un homme de cinquante ans qui remplace peu à peu Bruno dans le cœur de l’écrivaine. Se sentant abandonnée par Bruno, Christine noue une amitié avec Charly, un ami de Bruno, et devient sa maîtresse.
Je suis une inconditionnelle de Christine Angot donc il est difficile pour moi de rédiger une critique objective tellement j’aime son style, sa sincérité, sa façon de nous faire pénétrer dans son intimité, de nous livrer ses pensées profondes, ses doutes, ses angoisses et sa peur de la vie. Manifestement, elle est très amoureuse de Bruno, elle observe tous ses comportements, ses façons d’être, de raisonner, de vivre. Elle en parle avec une grande tendresse et j’ai décelé chez elle un amour profond et sincère. Mais leurs vies respectives sont tellement différentes, leurs amis n’ont rien en commun. Lorsque Bruno accompagne Christine à des soirées, souvent il s’emmerde dans ce milieu d’intellectuels assez prétentieux et collet monté. On l’aime ou on le déteste carrément. Parfois la situation tourne à son avantage et il devient le chouchou de la soirée mais rarement. Peu à peu, Bruno s’éloigne pour finalement sortir complètement de la vie de Christine qui se console dans les bras de Charly.
J’aime particulièrement ce genre de roman intimiste, rédigé avec sincérité et spontanéité. C’est un roman d’amour, un beau roman où les sentiments sont décrits avec une grande sobriété et une justesse remarquable. Pas une seconde je n’ai été lasse de lire malgré quelques redondances. Je suis heureuse quand je découvre un écrivain que j’aime et cette fois, c’est une écrivaine qui me fait passer des heures merveilleuses et très douces. Christine Angot évoque en filigrane sa relation incestueuse avec son père, ce qui l’a amenée à devoir entreprendre une psychanalyse vers l’âge de vingt-deux ans. Cette expérience traumatisante laissera une marque indélébile dans sa vie et la marquera profondément.
Une bonne note donc pour ce roman écrit avec le cœur et un souci d’honnêteté que j’apprécie au plus haut point.
« Le soir, il restait dormir chez moi. Parfois il finissait la nuit dans une autre chambre, une petite chambre avec un matelas au sol, et le mur qui partait en lambeaux à cause de l’humidité, une pièce qu’on n’utilisait jamais. Quand je passais dans le couloir le matin, je poussais la porte. Au fond de la petite pièce je voyais ses mèches noires qui sortaient des draps, sa respiration calme. Il ne bougeait pas. On pouvait croire qu’il était mort. Je m’approchais, il avait les yeux entrouverts, il dormait à peine. Sa respiration était silencieuse. Je me mettais contre lui. Il ne bougeait toujours pas. J’étais là, je ne disais rien, je profitais de lui. Du fait qu’il soit en vie, là. »
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