Christophe Arleston

L’être humain doit réapprendre à partager cette planète. Nous ne sommes pas plus légitimes que les loups, qui ont leur rôle à jouer dans l’écosystème. 

À trois, on a pu affronter la mort de Maman. Alors que Grand-Pé, lui, il est tout seul pour faire face à ça ...

D'accord, il oublie parfois que Maman est morte, mais je crois que Louette a raison. C'est juste qu'il n'a pas envie de se rappeler qu'elle est morte, c'est trop horrible.

Il a dû mal à faire son deuil... Les blessures qu'on a dans le cœur ne cicatricent pas vite. (P.21)

p.14.
Sage d'Eckmül : Le vénérable Rysta Fuquatou vous présente ses respects Ô puissant Khalif Hopeïdemerfeil.
Princesse Perypoï : Et à moi, rien ? Un sale phallocrate, votre Fuquatou !

p.3-4.
- Tu voudrais épouser un nouveau harem ?
- À vrai dire, je pensais plutôt à ton mariage, ma fille...
- Tu es sérieux, là ?
- Ben oui. Je suis marié vingt-sept fois, toi zéro. C'est ton tour, maintenant !
- Et si je ne suis pas consentante ?
- Princesse, c'est pas un métier dont tu peux démissionner. Le mariage fait partie du boulot. Mais rien ne t'oblige à consommer. Après la cérémonie, tu peux toujours divorcer !

p.37.
Vendeuse : Chèèèèère madame ! Notre maison est là pour vous satisfaiiiiiiiire en tous points ! À ce propos, je me suis permis de remarquer votre pilosité généreuse... une esthéticienne est à votre disposition en cabine si vous souhaitez une épilation... demi-jambe, jambe, maillot... Dans votre cas, il y aura peut-être un supplément, mais bon...
Puitepée : Euh... elle parle de quoi, là ?
Eouïng : Eh bien... les dames se couvrent les jambes de cire et laissent durcir. Ensuite, elles tirent d'un coup pour arracher les poils.
BLARFF ! (Puitepée envoie valdinguer la vendeuse)
Puitepée : Quelle horreur ! Vouloir abîmer une fourrure que je laisse et que je fais briller tous les matins !

p.20.
Eouïng : Il semblerait que vous ayez le bonheur de connaître bientôt une nouvelle maternité ?
Puitepée : Comme vous êtes un observateur délicat !
Teträm : Heing ? Qu'est-ce que...
Waha : Il lui demande si elle était bien enceinte, elle a dit oui.
Eouïng : Mon ami, je vous félicite ! C'est formidable !
Teträm : Oh, vous savez, j'ai fait ça tout naturellement. Mais montez donc prendre un verre, je vais vous le raconter dans le détail !

p.8.
Haleg Rouille la Thaumaturge au Vénérable Rysta Fuquatou :

- Je travaille avec un jeune homme dont le pouvoir est de mélanger des êtres vivants, intimement et durablement, au plus profond de leur nature. Il a, par exemple, assimilé plusieurs parcelles animales dans un épi de maïs, pour le rendre plus résistant aux insectes et au froid... Et puis je suis intervenue, en rendant le caractère systématique, en produisant une nouvelle génération de ce maïs. Bientôt, j'aurai assez de semences pour des milliers de paysans. Grâce à la science, ils produiront plus et plus vite !
- Et c'est sans danger lorsqu'on le mange ?
- C'est important ?
- Je cherche à améliorer la vie des paysans, pas à les empoisonner !
- Oh, mais les paysans ne seront pas obligés de manger ce maïs ! Ils peuvent en garder un peu de normal pour eux, et revendre celui-ci dans les villes !
- L'idée est scientifique, mais hélas, les citadins sont aussi sous ma responsabilité.

p.47.
- Waha, tu es trop jeune pour sauter dans les bras d'un garçon ! Et on ne sait pas si les intentions de ce monsieur sont honnêtes !
- Mais p'pa ! C'est Pröfy !
- Oui, c'est bien ce que je dis !

p.28.
- Nous aider vous, et vous pas miam-miam nous, okay ?
- Pas miam-miam nous.
- Vous pas causez normal ?
- L'habitude de traiter avec des sauvages. Je suis marchand. Marchand Guinzanguimpur.
- Apreuvenozillon, son épouse.
- Teträm, troll. Je suis sauvage et personne ne me traite.

p.4.
- Il faut accélérer la cadence. Augmentez les rations de coup de fouet !
- Nous risquons une grève des contremaîtres, seigneur Morkh !
- Des contremaîtres ?
- Oui, au-delà de six coup de fouets à la minute, ils se plaignent de douleurs dans le bras !
- Qu'ils apprennent à fouetter du bras gauche où ils connaîtront de la cravache autre chose que le manche !

p.13.
- Alors comme ça vous étiez partie chasser le troll ? Ce devait être terriblement excitant !
- Euh... si on veut.
- On dit qu'ils sont très portés sur la chair ! Ils n'ont pas tenté de vous... Enfin, vous voyez ce que je veux dire !
- Les pauvres essayaient surtout de défendre leurs femmes et leurs enfants. Par contre, au retour, j'ai découvert qu'il y avait bien pire et plus cruel que les trolls... LES HOMMES !

Ça veut dire quoi, expectative ?
– Je sais pas. Ça n’a pas un rapport avec les sirops contre la toux ?

Un carton ! Tu as fait un carton !
- Dix-sept exemplaires ?
Mais oui, un carton entier !

Pour toi elle est comment la maison ?
- Super bonne ! Euh, je veux dire en pain d’épices ! Et ma sœur la trouve normale, elle !
AAaahh !! C’est parce que tu es une sorcière, et pas ta sœur !
- Oh ! Comment tu sais ?

Cela faisait un moment que je n'avais lu d'épisodes de nos joyeux lurons. Je les retrouve avec toujours autant de plaisirs. Bon pas facile de planquer le BD pour que mon fils de 7 ans ne tombe pas dessus car avec ses joyeuses couleurs pas facile de comprendre que cette BD est destinée à un public avertis.

Narvarth est un crétin !
Mais Granite... Je...Je lui interdis de me faire ça !

- Un passage...
- Sous l'eau !
- Fascinant !
- Oui, partons d'ici.
- C'est de là que venait la créature de mon rêve...
- C'est bien ça : partons d'ici.

- Au moins, maintenant, nous avons une arme.
- C'est répugnant. Ce pauvre garçon...
- ...Va mourir de toute façon.