Citations de Christophe Arleston (1009)
Depuis plus de quatre mille années, Eckmül rayonne sur le monde de Troy. Cité des sages et du conservatoire, c'est aussi le port aux mille tavernes... Et comme dans tous les débits de boissons de l'univers, à partir d'une certaine heure, des types aux verres trop souvent remplis racontent leurs aventures...
Troy est un monde tout neuf. Découvert depuis peu, il appartient à la puissante compagnie transplanétaire du Consortium des Fleurs. Les colons ont été déposés à la surface, par petits groupes épars, et pas toujours volontaires pour cette nouvelle aventure. C'est le cas de Page-Blanche et de son frère Zuynn, enlevés sur leur monde d'origine avec leurs parents...
"Oh, une histoire compliquée, une quête dont dépend le sort du monde, vous savez..."
- Le dernier fidèle de Lynrëhno a rendu l'âme, elle a cessé d'exister.
- Je pensais que Dieu, c'était un job plus stable tout de même !
"La vie n'est qu'un vaste mouvement."
- Elle a disparu !
- J'espère que c'est définitif !
Eh oui ! Peu de gens le savent, mais les Trolls aussi ont leurs écoles. A Phalompe, Fydelkass, vieux Troll sage, enseignait aux plus jeunes les rudiments de la Trollitudes... Waha suivait les cours avec assiduité. C'était une enfant que Teträm avait adoptée bien des années auparavant. Il avait dévoré ses parents et leurs montures et n'avait plus faim pour le bébé...
- C'est vraiment un gros caprice ?
- Juste un joli petit dragon blanc pour éviter les embouteillages quand je vais faire les boutiques. Mais si Monsieur est trop fatigué pour un dragon, il n'a qu'à faire apparaître un tas d'or, je me débrouillerai.
"Sachez que je ne suis pas un bouseux. Je suis juste un peu rural c'est tout."
- Je vous accorde la main de ma fille. Vivez heureux.
- La main elle pourra toujours la lui mettre dans la figure. Le reste j'espère qu'il saura quoi en faire !
"Grosso modo et sans me vanter. Je vaux un bon petit régiment !"
"Les balafres donnent du charme aux aventuriers."
"Aux yeux de Lanfeust la principale qualité du sage Nicolède était d'avoir deux filles aussi belles et semblables de visages que... différentes de caractère."
- Il va attaquer ?
- S'il trouve le courage de traverser l'eau... il en a horreur.
- Pourquoi ?
- ça pourrait le laver.
Les guerres paraissent toujours vitales à ceux qui les vivent et futiles à ceux qui contemplent les restes des défunts.
Il est des matins où l'air est doux et le coeur est froid.
Tu as pourri ma vie, je ne te laisserai pas gâcher ma mort.
Le pire est toujours possible, jeune fille.
Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
dans leurs chambres blindées leurs fleurs sont carnivores
& quand leurs monstres crient trop près de la sortie
ils accouchent de scorpions & pleurent des mandragores
et leurs aéroports se transforment en bunkers
à quatre heure du matin derrière un téléphone
quand leur voix qui s'appellent se changent en révolvers
& s'invitent à calter en se gueulant come on
les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
& se font boire le sang de leurs visions perdues
& dans leur yeux-mescal masquant leur nostalgie
ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
ils croient voir venir dieu ils relisent Hölderlin
& retombent dans leurs bras glacés de baby-doll
les dingues et les paumés se trainent chez les Borgia
suivis d'un viel écho jouant du rock'n roll
puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieus by night
essayant d'accrocher un regard à leur khôl
& lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
& sont comme les joueurs courant décapités
ramasser leurs jetons chez les dealers du coin
les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
& se greffent un pavé à la place du cerveau
puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
en se faisant danser jusqu'au dernier mambo
ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
ils ont cru s'enivrer des chants de maldoror
& maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale
les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
sur l'autel enfumé de leurs fibres nerveuses
puis ils disent à leurs reines en riant du boycott
la solitude n'est plus une maladie honteuse
reprends tes walkyries pour tes vaiseurs maso
mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
et cet ange qui me gueule viens chez moi mon salaud
m'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
Je mange du troll à chaque repas, vénérable fuquatou.