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Citations de Christophe Honoré (53)


"Plus j'excitais mes sens, plus je m'impatientais à être père. Et quand j'ai admis, qu'à mes yeux, l'homosexualité tait l'aventure la plus excitante, jamais je n'ai attaché à ce constat le renoncement à la paternité. Jamais je ne me suis résigné à ce que ça soit le prix à payer."
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- On ne peut jamais rien te proposer, tu refuses tout.
- J'ai pas besoin de toi.
- Je sais.... Je dis quoi à ma mère pour le cinéma?
- Dis-lui d'aller se faire foutre.
- Je vais essayer de trouver des mots plus délicats.
- Du genre?
- Je lui dirai que tu as d'autres projets pour samedi.
( 16)
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Il s'est avancé à quelques centimètres de mon visage. J'ai pensé qu'il allait me mettre un coup de boule. Il m'a embrassé sur la bouche.
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Tu es toujours honteuse de tes fautes, mais tu recommences toujours !
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De toute façon, je crois que dans ma tête, je resterai toujours un enfant de pauvres, même si un jour, je suis vraiment riche. Je ferai toujours partie des gens qui hésitent à dire « oui » au bon côté des choses. Je resterai méfiant.
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- Puisqu'on parle d'intelligence, est-ce que quelqu'un autour de cette table peut m'expliquer ce que c'est la beauté? j'ai demandé.
- C'est tout l'inverse de ce que tu aimes, a répliqué immédiatement ma soeur et, avant même que mes parents commencent à s'énerver, elle a ajouté que bon, ça va, c'était une blague, on a encore le droit de blaguer, non?
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Un hiver, nous avons cassé un carreau et craint la prison et décidé de nous ranger, nous faire oublier. le printemps suivant, nos parents ont commencé à nous acheter des mobylettes.
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Pourtant, tu t'en souviens, nous avions pris ça [ les premières manifestations contre le "mariage pour tous" ] à la légère. Tu étais sur mes épaules quand nous avons marché de Denfert à Bastille. Ils ne nous effrayaient pas, nous nous sentions du bon côté, celui de l'avenir joyeux. Nous avons cru leur échapper, mais non. Ils nous ont dénichés, encerclés, assoiffés. Et le manque d'espoir dont je me sens souffrant et épris, dit la victoire de ce malheur.
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Christophe Honoré
On minimise énormément ce qui se passe. Pas au niveau concret, bien sûr, du comptage macabre des morts et de la lutte contre la maladie. Mais au niveau intime de ce qui nous blesse, de ce qui nous ruine dans cette période. Je crois en effet qu’il y a une incapacité à voir le tragique, à envisager ce qui est en train de se détruire en nous. Je suis convaincu que quelque chose se détruit, ce qui ne veut pas dire qu’on ne pourra pas le surmonter. Mais ce n’est pas parce qu’on est indemne que tout va bien.

(Le Monde)
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On ne devient pas pauvre du jour au lendemain, mais c'est du jour au lendemain qu'on décide qu'il faut faire attention à l'argent. Je ne comprenais pas grand-chose à l'argent quand j'avais huit ans. [...] J'ai appris. Quand je dis que j'ai appris, ça signifie principalement, j'ai appris à dire ''non''.
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Dans le fond du fond, elle n'a pas mauvais fond, cette gamine !
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Je rêve d'écrire ce livre avec le moins de mots possible, le strict nécessaire, écrire comme d'autres maigrissent.
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Les hommes ont la suffisance de croire qu'il suffit d'un joli cadeau pour nous faire changer d'avis !
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Je supporte plus que tout le monde me mente, ça me donne l'impression d'être le seul à savoir. (p. 64).

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Quand je le crie (...), quand c'est maman point d'exclamation, elles accourent au coude à coude et jamais aucune ne me demande maman laquelle ? Pour le doigt [coincé dans une porte], le dessin, le câlin, elles savent que j'ai besoin des deux. Comme pour les chaussures, c'est la paire ou rien. (p.12)
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J’ai deux mamans.
Voilà ce que je réponds aux gens que je ne connais pas et qui me demandent qui je suis. Je le dis pas pour crâner, juste parce que c’est la vérité et que je n’aime pas trop qu’on me pose des questions. Aussi, c’est vrai, peut-être un peu pour crâner.
Oui je sais, c’est pas incroyable incroyable. Je ne suis pas la seule. Cécile a deux mamans. Celle d’avant, du temps où son père était marié, et celle d’après où son père était divorcé. Marie-Laure pareil, deux mamans. Enfin je dis deux, mais je suis loin du compte. En fait elle a autant de mamans que de familles d’accueil : Maman Goncourt, Maman Chemin-Vert, Maman Poissonnière, Maman Charles-de-Gaulle-Étoile… A chaque fois que Marie-Laure change de famille, elle donne le nom de la station de métro la plus proche à sa nouvelle maman.
Mais moi, l’incroyable incroyable vient du fait que j’ai deux mamans, et stop ! Deux mamans qui vivent ensemble dans le même appartement, qui vont ensemble aux réunions de parents d’élèves, ensemble m’emmènent en vacances au bord de la mer.
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Quand je vois une poupée déshabillée, je vois toute la cruauté du monde, notre impossibilité de faire attention vraiment les uns aux autres. Oui, je m'énerve, et je me dis que ce n'est qu'un jouet, que tu as juste oublié de l'habiller. Juste oublier, c'est l'action la plus barbare qui soit. Oublier d'aimer ce qu'on a prétendu aimer, c'est pire que de ne jamais aimer.
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Il n'y a rien entre nous, sauf toi qui crois qu'une chose est là parce qu'elle est impossible. L'impossible ne suffit pas à faire une histoire d'amour.
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Pourquoi pensez- vous avoir besoin d' amour dans votre vie ?
Christophe Honoré
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Je me dis qu'après tout, je n'ai pas vraiment peur de mourir.
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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

Jeanne Vallin
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Thèmes : guerre , Guerre franco-allemande (1870-1871) , littérature , nouvelles réalistes , contesCréer un quiz sur cet auteur

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