Deux meurtres sont commis en pleine nuit au cinquième étage de la Faculté de Droit, section Criminologie, d'Athènes. L'inspecteur Christophoros Markou, fraîchement diplômé de ladite Faculté, est chargé de l'enquête. Pourquoi une professeure et un étudiant ont-ils été tués par balle ? Que faisaient-ils à cette heure tardive au cinquième étage de la faculté? Qui se cache derrière ces crimes et surtout pour quelles raisons ont-ils été commis? Voici ce que va devoir découvrir Markou pour résoudre son enquête.
Je qualifierais ce roman policier de gentillet, l'intrigue est bien menée mais n'est pas non plus extraordinaire, le lecteur suit les progressions de Markou au fil de ses interrogatoires et déductions, il n'y a pas vraiment de rebondissements, et je suis arrivé à la fin de ce court roman avec la satisfaction d'une enquête résolue, mais sans réel enthousiasme non plus. Bref, un bon roman policier agréable à lire, mais dont je ne me souviendrais sans doute pas toute ma vie...
La petite cerise sur le gâteau est que Christos Markogiannakis est invité au Livre sur la Place 2021 et qu'habitant Nancy et étant un fidèle de cet événement, je vais pouvoir faire dédicacer ce roman par l'auteur et en discuter un peu avec lui. Et ça c'est le petit bonus que j'adore :)
Commenter  J’apprécie         81
Anghelos Kondylis, brillant doctorant et la professeure Irina Siomou surnommée " la Vipère " sont retrouvés assassinés au 5°étage de la Faculté de droit d'Athènes !
C'est le jeune capitaine Christophoros Markou, fraichement diplômé de cette université qui va être chargé de l'enquête !
Dans un premier temps, Christos Markogiannakis en respectant quasiment une unité de temps et de lieu classiques nous entraine avec son capitaine dans les bureaux des collègues des 2 victimes à la recherche d'informations : là ou s'entrelacent les ambitions professionnelles, les compromissions, les lâchetés et les vanités du monde secret du 5° étage de la Faculté de droit.
Cette investigation est un peu longue mais, se dessine peu à peu, en la personne de Kardamis qui est candidat pour la 3° fois à un Master de droit et, qui entend des Voix contradictoires le coupable idéal ! Et, c'est précisément à partir de ce moment et, quand il avoue sa culpabilité pour ensuite se suicider : que le capitaine Markou suite à une phrase prononcée par Kondylis avant sa mort va s'orienter vers la thèse de la manipulation de Kardamis par un des professeurs qui avait un secret à cacher !
A la manière d'Hercule Poirot, Markou va faire marcher ses petites cellules grecques et réunir, après moultes vérifications les suspects et, énoncer avec délectation leurs travers, leurs méfaits, leurs bassesses et, enfin désigner le (ou la ) coupable !
Hélas, avec ce double crime et, l'aveu de Kardamis : il sera impossible de poursuivre l'auteur(e) en justice !
"Aide toi, Athena t'aidera" comme disent les Grecs et, même si l'organigramme du département va changer suite à des départs de professeurs : justice ne sera pas faite !
L.C du polar du mois d'août 2021 .
Commenter  J’apprécie         200
Quand Anghélos Kondylis, brillant doctorant en criminologie, arrive au cinquième étage de la faculté de droit d'Athènes, par un soir de février, c'est pour tomber sur le corps sans vie d'une de ses professeurs, la détestée et détestable Irini Siomou. Sans avoir le temps de se remettre du choc, il est lui aussi abattu d'une balle en pleine tête. Pas de chance pour le beau Anghélos, au mauvais endroit, au mauvais moment.
C'est le jeune capitaine Christophoros Markou, du département des homicides de l'Attique, qui est chargé de l'enquête sur ce double homicide. Lui-même diplômé en criminologie, il connait aussi bien les lieux que les professeurs mais ne se doutait pas du climat délétère régnant sur son ancienne faculté. Les professeurs, le président, la directrice, et même la secrétaire, cachent de sombres secrets, se livrent à une guerre larvée et pourraient, chacun, avoir commis le double meurtre. L'affaire s'annonce délicate pour le capitaine…
Is Greece the new Iceland ? Peut-être que la Grèce est en passe de devenir une terre du polar…Car après Petros Markaris et son commissaire Charitos, voici Christos Markogiannakis et son capitaine Markou. Si le premier est un poil plan-plan, le second est un jeune flic dynamique et ambitieux qui n'hésite pas à gratter là où ça fait mal, quitte à blesser quelques susceptibilités. Son enquête va l'entraîner dans les secrets les plus intimes, et les plus noirs, de l'institut de criminologie d'Athènes. D'ailleurs Markogiannakis ne cherche pas à dépayser le lecteur. de la ville nous ne verrons que le fameux cinquième étage dans un huis-clos étouffant où tout le monde ment, dissimule, cherche à se montrer sous son meilleur jour. Mais Markou ne se laisse pas leurrer et finit par révéler les failles, les mensonges, les faux-semblants, les mesquineries et les crimes de ce joli petit monde et se permet un final flamboyant dans la plus pure tradition du célèbre Hercule Poirot.
Au 5è étage de la faculté de droit est un polar sympathique qui se lit avec plaisir malgré son classicisme. On aurait aimé un peu moins de couloirs mal éclairés et un peu plus De Grèce mais c'est tout de même un bon début pour le capitaine Markou. A suivre.
Commenter  J’apprécie         460
Roman policier classique, dans la veine d'un Hercule Poirot, à qui l'auteur ne manque pas de faire référence !
D'ailleurs, la fin "à la Poirot", justement, est très réussie !
Par contre, si l'action se passe en Grèce, à Athènes, elle pourrait facilement être transposable n'importe où. Pas d'intrusion dans le quotidien des personnages, peu de références à la culture grecque, ni à sa gastronomie (notre capitaine Markou n'est pas Maigret ni le commissaire Soneri ^^), pas de ballades à travers la ville, dans ses rues, ses quartiers...
Cela m'a un peu manqué, mais c'est minime et vite effacé par l'intérêt de l'histoire (au rythme lent, on n'est pas dans une série américaine !!!)
Roman bien plaisant au final.
Commenter  J’apprécie         40
Après avoir abandonnée ma lecture précédente, je n'ai malheureusement pas encore fait le bon choix en voulant savoir ce qu'il s'est passé au 5e étage de cette fac de droit, en Grèce, dans cette section de criminologie.
J'ai mis plusieurs jours à lire ce roman de seulement 282 pages ce qui dénote chez moi un certain ennui.
Je me suis un peu perdue dans les personnages n'étant pas habitué aux noms à consonance grec.
L'auteur a tenté de s'inspirer d'Agatha Christie et de son personnages Hercule Poirot pour dénouer cette enquête, cependant -pour moi - sans grande réussite.
J'ai trouvé que le récit traînait en longueur et le jeune capitaine chargé d'enquêter sur un double meurtre m'a laissé de marbre.
L'écriture ne m'a pas emballé, bref, un livre qui est déjà quasiment sorti de ma mémoire !
Commenter  J’apprécie         30
En ces temps de semi confinement, j'avais envie de faire un petit voyage en Grèce avec cet auteur que je ne connaissais pas, mais j'aurais mieux fait de rester en Charente-Maritime.
C'est le second titre de l'auteur, on retrouve le même inspecteur que dans le premier que je ne lirai pas, c'est certain lol
Le livre est bien un livre policier, avec une enquête du style de l'Inspecteur Columbo... mais bof quoi...
Donc l'histoire se déroule dans le milieu du spectacle. La "star grecque" d'une cinquantaine d'années, habituée aux spectacles grandioses, a décidé de faire ses adieux au public sur une scène flottante, mais tout va basculer... sous les acclamations des fans.
Et la chanson va être "Moi je veux mourir sur scène....", ah non ça c'est Dalida...
Les personnages sont ternes et peu attachants, voire même antipathiques. Le capitaine Cristophoros Markou a un petit air d'Hercule Poirot. Les décors quasi inexistants, tout comme l'intrigue qui manque de contexte et pleine de longueurs où l'on aura deviné le dénouement dès la moitié du livre si l'on ne s'est pas endormi avant...
Si j'ajoute à cela au niveau de l'écriture des incohérences grammaticales et des trucs bizarres que seuls les grecs emploient - donc je pense que c'est une erreur de traduction - du style quand on parle de quelqu'un, en grec, on dit "tin Vanda" (traduction La Vanda), et ce terme "la Vanda" est utilisé dans pratiquement tout le texte quand cette personne est nommée, alors qu'en français, on n'interpelle pas les gens par "la Martine" etc... et aussi, cette façon typiquement grecque de balancer au milieu d'une phrase des mots en anglais...
Franchement, je ne sais pas comment ce livre est édité dans une si grande maison d'édition. Enfin, ce n'est que mon avis...
Voilà, next... c'était une déception voire même une punition pour moi de le terminer. Je croyais partir faire un beau voyage en Grèce... Je n'ai pas senti ni les parfums, ni la chaleur.
Je ne suis pas prête de me refaire un grec lol
Commenter  J’apprécie         20
Comme convenu à la fin de la chronique consacrée à « Mourir en scène », son 2ème roman, j’allais donc visiter le « 5ème étage de la Faculté de droit », premier roman de Christos Markogiannakis.
De prime abord, les lieux ne semblent pas des plus conviviaux. On y entre de nuit, en accompagnant le jeune doctorant Kondylis, l’éclairage est défectueux, l’ambiance pesante, on ne sait trop pourq… Ah si, on sait. On tombe rapidement sur le corps de la professeure, Siomou, étendu en plein milieu du couloir, transpercé d’une balle fatale. Bon. Ambiance. Ni une, ni deux, le jeune Kondylis se précip… Ah non, à peine retourné, voilà sa cervelle qui éclate comme une pastèque bien mûre qu’on jetterait violemment contre un mur. Ne me demandez pas pourquoi on jetterait une pastèque contre un mur, il n’y a normalement pas de raison non plus de se faire percer la caboche à 11 heures du soir au 5ème étage d’une fac de droit athénienne ! Normalement.
Cependant, il doit bien y en avoir une, de raison. C’est le tout jeune capitaine Markou, fraichement diplômé de cette même faculté, qui va être chargé de mener l’enquête. Il faut d’abord découvrir laquelle des deux victimes était ciblée, car tout laisse penser que l’autre est un dommage collatéral, puis pour quel mobile et par qui elle a été abattue.
Christos Markogiannakis revendique totalement ses inspirations Christiques… Non, ne va pas t’imaginer qu’il mate des crucifix à longueur de temps pour construire ses intrigues, planqué dans l’ombre d’un confessionnal (quoique en fait, je n’en sais rien, on le lui demandera), c’est simplement que j’ignore s’il existe un adjectif dérivé de Christie, Agatha, la grande madame du polar. Bref, des inspirations Agathachristiques (c’est plus clair) qui l’amènent à proposer un roman à la construction classique, répondant aux règles de certains « Whodunit » dans lesquels s’illustra Hercule Poirot : deux victimes, un enquêteur, quelques suspects, des interrogatoires, et la réunion finale de tous les suspects pour désigner le coupable.
Tout y est et se lit avec un réel plaisir. On suit avec attention l’enquête d’un Markou qui a déjà son caractère bien trempé, on traque avec lui les indices, les détails, les mensonges, les rencontres fortuites et puis arrive un rebondissement qui relance l’enquête sur de nouvelles pistes, jusqu’à une révélation finale qui, bien qu’un peu longue peut-être, éclaircit tout.
🎓
Voilà donc un polar grec qui « fait le job », comme on dit. Les liens entre les personnages sont crédibles et finalement toutes les pièces s’imbriquent parfaitement pour créer un puzzle sur lequel apparaissent jalousie, pouvoir, ambition, revanche et amour secret avec la toile de fond finalement assez transparente de la société grecque.
🎓
Et si en attendant un troisième roman qu’on espère vivement, on s’en allait lire l’essai de l’auteur sur les « Scènes de crime au Musée du Louvre » ?
Commenter  J’apprécie         30
Bonjour à tous,
Aujourd'hui, je reviens vers vous avec ma première lecture de l'année 2021.
Il s'agit de Mourir en scène de Christos Markogiannakis.
Il fait 282 pages.
Je lui ai mis la note de 19/20 et c'est un coup de cœur.
C'est l'histoire d'une chanteuse grecque qui lors de son dernier concert meurt brûlée vive, sauf que l'on retrouve deux corps très similaires ... Je vous laisse découvrir la suite.
Avec cette nouvelle enquête de Markou, l'auteur garde sa qualité d'écriture avec une culture artistique très riche. On tourne facilement les pages et on se laisse prendre à l'histoire. Tout au long du livre, on jongle entre menaces, complot et secrets de famille. Le personnage de la chanteuse est certes imposant mais on sent qu'elle a des blessures au fond d'elle et le personnage de sa sœur est complétement dépassée par les évènements et les mensonges. Dans ce livre, l'enquête ne se déroule pas comme les autres polars. L'auteur commence par la scène de crime, puis un retour en arrière pour poser le contexte mais aussi perdre le lecteur dans sa quête du tueur. Par contre, le dénouement final est toujours amené avec délicatesse et par petites bribes pour ne pas tout dévoiler d'un coup au lecteur et l'auteur continue à semer le trouble dans la tête du lecteur. Pour ce deuxième opus, on passe un très bon moment de lecture toujours trop court à mon goût car l'histoire nous happe et on arrive vite au bout du livre. Vivement le prochain livre !!!
Je conseillerai ce livre à un public adulte et adolescent aimant les polars façon Agatha Christie pour le déroulement de l'enquête.
Prenez soin de vous.
A très vite pour un nouvel avis lecture.
Céline
Commenter  J’apprécie         30
Cinquième Étage de la Faculté de droit d’Athènes, Section de criminologie, Anghelos Kondylis, doctorant en criminologie découvre le corps sans vie de la professeure Irini Siomou dite « La vipère » … avant d'être tué à son tour. Une erreur ou bien cet étudiant se trouvait là au mauvais moment.
Chargé d'enquêter sur ce double meurtre, Christophoros Markou, jeune capitaine fraîchement diplômé pénètre dans l'univers secret de la Faculté et particulièrement du Département de criminologie où lui-même à étudier.
Ce hui clos se déroule au sein du Département de criminologie, dans un restaurant et dans le bueau du capitaine. L'auteur nous entraîne dans les arcanes de l'université avec ses rivalités, ses ambitions, son ambiance délétère et étouffante. Le capitaine Markou connaît tous les professeurs et les interrogera. Au fur et à mesure du développement de l'enquête, on en apprend de plus en plus sur les deux victimes.
L'enquête est menée à l'ancienne, dans une ambiance rétro à la Simenon, un rythme lent, des notes prises dans un carnet. Tous les ingrédients d'un policier. La réussite de l'enquête est dû aux réflexions et aux déductions du capitaine qui pourrait devenir un personnage récurrent.
Commenter  J’apprécie         230
Dès les premières pages, action : la plus grande star hellénique de la chanson meurt sur scène, tuée par une violente explosion lors de son concert d’adieu.
Le capitaine Christophoros Markou mène l’enquête. Mais quel magnifique personnage ! J’ai pour habitude de prêter des traits aux personnages de romans et Markou a immédiatement pris l’apparence de l’inspecteur Columbo dans mon esprit. Posé, calme, attentif, ne laissant strictement rien paraître, cet homme à la déduction implacable parvient à résoudre un mystère dont le dénouement laissera le lecteur pantois.
J’aime ces romans qui me font soupçonner tous les protagonistes à tour de rôle et avec Mourir En Scène j’ai été servie ! Dans cette histoire parfaitement construite, rien ne laisse entrevoir un tel final et ça, c’est un vrai régal.
Christos Markogiannakis a une écriture élégante, sans vulgarité, sans langage ordurier, sans effusion d’hémoglobine. Preuve qu’il est possible d’écrire un polar addictif avec classe.
Bravo Christos, j’en redemande !
Commenter  J’apprécie         20
Il ne fait pas bon chanter sous le ciel hellénique, tout du moins en ce jour estival où l'immense star Neni Vanda a choisi de donner son concert d'adieu après 50 ans de carrière. Victime depuis quelques temps d'étranges incidents, Neni s'est vu imposer la protection de Christophos Markou, capitaine de police numéro 2 du département des homicides de l'Attique, plus habitué à enquêter sur des meurtres déjà commis que sur des crimes hypothétiques. Le concert prend fin et soudain le plateau prend feu, Neni s'enflamme avant que la scène n'explose sous le regard médusé de Markou.
Après ce prologue détonant, Christos Markogiannakis nous plonge dans une intrigue impeccablement ficelée où l'on suit, d'abord, le capitaine Markou chargé de déterminer si Neni est victime de malchance ou d'un dangereux criminel voulant attenter à sa vie puis, l'enquête post-explosion où se révèlent une succession d'éléments troublants qui aboutiront aux révélations de la dernière partie.
Markogiannakis s'approprie parfaitement le genre du roman d'énigme. On ne se concentre que sur l'enquête : une victime, son entourage, un enquêteur, des suspects, des indices et "bon dieu, mais c'est bien sûr" un dénouement où tout se révèle.
C'est très habile, très efficace et l'écriture, traduite par Loic Marcou et Hélène Zervas, est aussi limpide que le personnage principal est réaliste. Pour une fois, pas de héros torturé, hanté par un passé terrible, le flic est tellement "normal" que lui-même se dit qu'il ne ferait pas un bon personnage de polar. Il mène son enquête "normalement" : recherche d'indices, interrogatoires, recoupement d'infos… C'est simple et pourtant terriblement prenant, en partie par l'ambiance générale où les soupçons pèsent sur les protagonistes comme la crise pèse sur le pays. Une crise (le roman date de 2015) et ses répercussions sur le monde du showbiz qui forment la toile de fond sur laquelle se peignent jalousie et cupidité. Les motifs sont peut-être classiques mais ils ont le grand mérite d'être maîtrisés.
Contrairement à certains romans policiers mal fichus où la révélation finale est prévisible dès les premières pages alors qu'on te la vend comme un final époustouflant (oui, "La police des fleurs, des arbres et des machins", je ne t'aime toujours pas), ici la vérité se dessine petit à petit et l'on progresse dans la deuxième partie vers une solution en partie devinable mais en partie seulement. Car, bien malin celui qui pourrait retracer la véritable suite des événements qui ont amené à la tragédie et en cela, la troisième partie du roman est passionnante, reconstruisant pièce par pièce le puzzle, démêlant fil par fil l'écheveau d'une histoire où l'on ne s'embarrasse pas de digressions.
Il paraît que Markou a encore quelques enquêtes à mener mais en attendant les prochaines, je m'en irais bien lire la précédente, "Au 5ème étage de la faculté de droit".
Commenter  J’apprécie         40
Mon 1er roman de Christos Markogiannakis et j'ai vraiment aimé !!
Une bonne intrigue, bien développée et un dénouement a la Hercule Poirot tout à fait génial !!
Un livre addictif que je recommande vivement !!
Impatiente de découvrir le prochain roman de Christos !!
Commenter  J’apprécie         20
Un roman d'une facture assez classique. On a plus l'habitude de voir la Grèce en toile de fond d'une tragédie que d'une intrigue policière. Une intrigue assez bien construite d'ailleurs avec un clin d'oeil à la reine Agatha.
Commenter  J’apprécie         60
Dans ce livre nous partons à la découverte du Louvre afin d’entreprendre une analyse criminartistique de plusieurs œuvres, tableaux ou sculptures. En voilà une idée originale! Christos Markogiannakis traite alors chaque œuvre d’art comme une scène de crime en expliquant le contexte de celle-ci, en exposant les protagonistes et en livrant les coupables!
.
.
L’auteur applique différents concepts des enquêtes judiciaires et médicolégales aux différentes toiles analysées. J’avoue que j’ai fortement apprécié ce genre « d’anachronisme », allant jusqu’à nous livrer les définitions des différents types de meurtre du FBI. L’analyse est tellement bien faite que nous imaginons même sur quelques « scènes de crime » les rubans jaunes de la police.
.
.
Ayant fait des études classiques de latin-grec en secondaires, j’ai particulièrement aimé les chapitres se rapportant à des œuvres mythologiques 😍. Nous découvrons ainsi que la tragédie d’Oedipe est en fait la première énigme policière de l’histoire et que Thesée pourrait en effet être qualifié de tueur en série. Dans un registre plus historique, je n’aurais également pas imaginé qualifier les crimes d’Herode de tuerie de masse à Bethleem.
Jamais je n’aurais pensé utiliser de tels termes en parlant de ces événements!
.
.
Cette lecture est donc super originale et super enrichissante! Je lirai sans hésiter le deuxième tome de cette série « Scènes de crime à Orsay » en attendant la suite des aventures du capitaine Markou!
Commenter  J’apprécie         20
Un auteur grec : sympa pour ceux qui ont vécu la Grèce, un pendant à Markaris et son commissaire Charitos hélas non .... Criminologue diplomé d'Athènes et Paris , l'auteur va nous introduire dans l'atmosphère tordue des universitaires de ce cinquième étage section criminologie par l'intermédiaire du capitaine Christophoros Markou lui-même ancien élève du master de criminologie. En effet Irini Siomou professeure et Anghelys Kondylis doctorant sont retrouvés assassinés au petit matin à ce fameux étage.Pour ceux qui attendent de se balader dans Athènes,de la sentir de la humer comme avec "Charitos",nada....l'action peut se situer n'importe où. De savoir qui est le premier assassiné va permettre de dérouler le tapis peu reluisant de ces messieurs-dames du cinquième étage. La galerie de personnages décrite au fil des pages et dans le final du roman à la manière d'Agatha Christie et de son Hercule Poirot cache un monde de l'université bien sordide, en espérant que toutes les facs soient un peu plus morales. Beaucoup de contrevenants au cinquième étage que ce soit Olympia Danieli 48 ans la directrice de l'étage et de thèse de Kondylis, Ioannis Vellis dit Bouddha 69 ans centré sur son élection au siège de la société internationale de criminologie à Paris, Nikolaos Mavridis 43 ans qui cache sa relation homosexuelle avec Kondylis, Nikoleta Strobakou 34 ans la secrétaire amoureuse de Kondylis, qui détourne de l'argent ou Anargyrios Legros 50 ans toujours sur des fouilles où il mène de main de maître son commerce de crime organisé. Sans parler de la morte Irini asociale avec ses collègues dont elle connaîtra les dérives sans que ce soit la raison de sa mort. Tuée en première par circonstance malheureuse, elle avait des raisons de haïr Olympia qui lui avait enlevé son fiancé, mais Anghelis savait lui ce funeste soir qu'Olympia n'avait aucun diplôme obtenu à Paris à l'issue d'une histoire d'amour malheureuse. Un policier à l'ancienne pour ce nouvel auteur grec résident à Paris dont on attendra plus d'immersion dans l'ambiance grecque au vu du vécu difficile du pays. De nombreux grecs sont fiers de parler le français ,pour l'avoir vécu, et ici Markogiannakis introduit bien la passerelle entre les deux pays. Prochaine étape l'Opéra d'Athènes.
Commenter  J’apprécie         00
“Mourir en scène” c’est une construction au cordeau ; un suspens indéniable ; un enquêteur intuitif mais désorienté et un lecteur qui en sait davantage mais qui a autant de mal percer le mystère !
Haletant, on le dévore en appréciant le dépaysement Athènes et sa Riviera, et la galerie de portrait qui gravite autour de la diva persécutée.
Commenter  J’apprécie         20