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Citations de Chrys Galia (219)


« Arrêtez les pendules »

Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Empêchez le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne,
Faites taire les pianos et les roulements de tambour
Sortez le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors
Dessinent ces trois mots Il Est Mort,
Nouez des voiles noirs aux colonnes des édifices
Gantez de noir les mains des agents de police

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est, mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.

Je croyais que l’amour jamais ne finirait : j’avais tort.
Que les étoiles se retirent, qu’on les balaye
Démontez la lune et le soleil
Videz l’océan, arrachez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais.
Wystan Hugh Auden (1907-1973)
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Chapitre 2 : Rencontre sous haute tensoin :
Brad :
" Vous me connaissez moins que Stephen, c'est vrai je n'ai pas encore eu l'occasion de me présenter...
Je suis donc Bradley Anderson, j'ai trente-deux ans, je suis avocat, je mesure un mètre quatre-vingt-huit, je suis brun, j'ai les yeux gris... Je me suis réconcilié depuis peu avec Riley et je bataille avec acharnement pour reconquérir celle que j'ai presque volé à mon ami.
Ah oui, petit détail important : bientôt papa. Mais ça, vous le saviez déjà !
Alors voilà, je crois que le dernière fois que vous avez eu de mes nouvelles, je me dirigeais vers la sortie de la villa d'été de Stephen et Liv, lors d'un Noël improbable, pour aller discuter avec Callie... Seulement vous savez très peu de notre histoire n'est-ce pas ?! Laissez-moi reprendre depuis le début."
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Chapitre 1 : L'avocat du diable
Stephen :
"- Comment tu te sens ? lui demandé-je.
- À ton avis... répond tristement Brad.
- Ce serait peut-être plus simple si tu allais la voir, tu ne crois pas ?
- Tu sais bien qu'elle ne le souhaite pas !
- E alors ?! Je t'ai connu bien plus intrépide, Brad ! Bats-toi, bon sang, ne baisse pas les bras comme ça !
- J'ai essayé, Stephen, mais c'est impossible de discuter avec elle. C'est peine perdue ! Je ne vois pas ce que je pourrais bien faire de plus.
- Donc c'est tout ? Tu vas la laisser te planter, comme ça, sans rien faire de plus ?!
..."
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« Arrêtez les pendules »

Arrêtez les pendules, coupez le téléphone,
Empêchez le chien d’aboyer pour l’os que je lui donne,
Faites taire les pianos et les roulements de tambour
Sortez le cercueil avant la fin du jour.

Que les avions qui hurlent au dehors
Dessinent ces trois mots Il Est Mort,
Nouez des voiles noirs aux colonnes des édifices
Gantez de noir les mains des agents de police

Il était mon Nord, mon Sud, mon Est, mon Ouest,
Ma semaine de travail, mon dimanche de sieste,
Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson.

Je croyais que l’amour jamais ne finirait : j’avais tort.

Que les étoiles se retirent, qu’on les balaye
Démontez la lune et le soleil
Videz l’océan, arrachez les forêts
Car rien de bon ne peut advenir désormais.

Wystan Hugh Auden (1907-1973)
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I. JOURS HEUREUX :
2. UN VOL SOUS HAUTE TENSION : Stephen :
"...Pardonnez-nous ! Nous sommes intenables ! Nous sommes amoureux ! Nous sommes jeunes mariés, tout jeunes mariés, et complètement accros l'un à l'autre !
- Tu la trouves jolie ?
- Pardon ?
- L'hôtesse, insiste-t-elle agacée, est-ce que tu la trouves à ton goût ?
- Sérieux Liv, comment tu peux me demander ça après... ça ?
- Parce que je t'ai bien vu regarder ses jambes !
J'atterris, sans douceur, c'est brusque, c'est inattendu, c'est surtout complètement déplacé ! Le moment est quand même pour le moins mal choisi pour entamer une discussion aussi désagréable !
- Je n'y ai même pas prêté attention Liv, dis-je en faisant glisser sensuellement mes mains de ses genoux à ses hanches tandis qu'elle est encore assise sur moi. Oui quoi... Une petite diversion, parfois... ça aide ! Non ?
- ...
Eh ! Tu ne vas pas me faire une crise de jalousie là ? On est encore à bout de souffle, tu ne crois pas que c'est bien la preuve que...
- C'est peut-être bien elle qui t'a inspiré...
Je cherche la réponse à lui donner dans ses yeux... Putain! Elle doute encore de moi ! Vous le croyez ça ?! Et puis vraiment, nous, les hommes, nous détestons ce genre de réaction... C'est un coup à nous décourager complètement si vous voyez ce que je veux dire. Sérieusement : Il y a un temps pour tout, et après le sexe, tout ce qu'on souhaite nous, c'est du calme, on n'aime ni palabrer, ni disserter, et encore moins subir vos foudres infondées ! Retenez bien ce petit conseil, lorsqu'on vous fait voyager, et qu'on arrive à vous amener assez haut pour en oublier tout le reste, surtout, surtout, laissez nous le temps d'ouvrir le parachute et d'atterrir en douceur ! Le risque ? Le risque c'est qu'on se lasse de vous ! Ni plus ! Ni moins ! C'est mathématique !
- Liv, ne recommence pas tu veux !
- À quoi ?

- À douter, de moi, de nous...
Elle se dégage de moi, se rhabille, et :
- Excuse moi Stephen, c'est plus fort que moi...
- Il va falloir travailler là-dessus, vraiment Liv, parce que tu vas souffrir, et ce ne sera pas de mon fait. Tu devrais pertinemment savoir que si ce n'était pas avec toi, jamais je ne me serais marié !
- Tu regrettes tu vois !
Je lève les yeux au ciel, pousse un grognement impuissant, réajuste mon pantalon, referme ma chemise en secouant la tête...
- Est-ce que c'est ce que j'ai dit Liv ? NON ! Je n'ai rien avancé de tel ! Je te dis au contraire que tu es la seule que je désire, la seule avec qui je veux passer ma vie, et... et faire des enfants... Il te faut quoi de plus bordel ? QUOI ?
- Un problème madame ? Monsieur ?
Nous répondons simultanément à l'hôtesse un NON sonore et agacé qui la fait regagner ses pénates en moins de deux secondes chrono."
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I : Un Pari à haut risque :
Chapitre 1 : Piquante rencontre :
" Brad, Riley et Tom m'approchent une chaise, et je hèle la serveuse pour passer ma commande. Elle s'approche, je ne lève même pas les yeux, toujours dans le fil de ma discussion et je commande mon traditionnel Bourbon.
- Avec ou sans glaçons ?
Je révèle la tête... Elle est là, une main sur une hanche, l'autre tenant son plateau rempli de verres, elle me regarde un peu agacée... Petite, environ vingt cinq ans, une jolie blonde piquante dont les yeux presque violets lancent des éclairs. Je ne l'ai encore jamais vue ici ! Intéressante ! Renfrognée mais... intéressante !
- Sans ! Naturellement !
- Ah oui ? Et je suis censée le deviner toute seule ?
Et elle fait demi-tour pour filer ver le bar.
- Mais elle se prend pour qui celle-là ?
Brad est hilare !
- Mon vieux, elle t'a bien mouché, avoue que tu n'en as pas l'habitude !
- Non ! C'est clair, mais elle ne perd rien pour attendre crois moi !
...
- Et voilà ! On a trouvé LA femme qui n'est pas sensible à ton charme Stephen ! Il faut la prendre en photo et l'encadrer dans ton bureau, c'est presque un trophée !
- Celle-là, je crois que tu ne la mettras pas dans ton lit de sitôt !
- Oh les gars, ne soyez pas trop sûrs de vous ! répondis-je irrité.
- Très bien, on va faire un pacte alors !
- précise ta pensée Riley !
- Disons qu'on te donne un mois pour l'attraper dans tes filets, un mois et pas un jour de plus... Si tu réussis ton coup, alors le prochain voyage, c'est nous qui te le payons... Si ce n'est pas le cas...
- Oui ? Si ce ne'st pas le cas ?
- Aidez moi les gars, qu'est-ce qu'on lui demande s'il échoue ?
Tom s’esclaffe :
- Je sais !!! Si tu loupes l'affaire, le fameux yacht mon gars, tu ne le revends pas, on le garde pour nous quatre, pour nos prochaines excursions ! Mais évidemment, tu nous le transformes en bateau de croisière de rêve avant ! A tes frais bien entendu !
Ils valident tous en cœur l'idée. je lève les yeux au ciel...
Un défi est un défi !
- Alors les gars, préparez vos chéquiers, dans un mois, je pars pour Tahiti, et c'est vous qui m'offrez le séjour !
- Pari tenu !
On se tape dans les mains pour sceller le pacte, comme quatre adolescents attardés que nous sommes.
C'est petit ? C'est idiot ? Oui ! Vous avez raison, mais qu'est-ce qu'on va s'amuser !"
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I Rencontre avec John Doe ! :
Sans identité :
Eylenn :
" Je termine le cas que j'ai entre les mains et je me rhabille pour accéder à la réa.
- Comment est-il ?
- Heu...
- Oui ? Mais encore ?
- Il est disons... Dynamique.
- Dynamique ? C'est plutôt bien ça !
- Pas vraiment !
- Je ne comprends pas.
- C'est à dire que s'il s'agissait d'un patient normal, ce serait déjà compliqué, mis un gabarit pareil ! A tenir ! C'est la croix et la bannière ! On est à deux doigts de lui mettre les contentions !
Je relève un peu le nez du dossier...
- Ah oui ? A ce point ?
- Plus encore !!!
Je lève un sourcil dubitatif, et m'approche du beau brun. Effectivement, il est plu que réveillé, il est très agité, il grogne, il souffle, il remue...
- Bonjour Monsieur, je suis votre chirurgien, c'est moi qui vous ai opéré aujourd'hui. Comment vous entez-vous ?
..."
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I. JOURS HEUREUX :
2. UN VOL SOUS HAUTE TENSION :
"...Pardonnez-nous ! Nous sommes intenables ! Nous sommes amoureux ! Nous sommes jeunes mariés, tout jeunes mariés, et complètement accros l'un à l'autre !
- Tu la trouves jolie ?
- Pardon ?
- L'hôtesse, insiste-t-elle agacée, est-ce que tu la trouves à ton goût ?
- Sérieux Liv, comment tu peux me demander ça après... ça ?
- Parce que je t'ai bien vu regarder ses jambes !
J'atterris, sans douceur, c'est brusque, c'est inattendu, c'est surtout complètement déplacé ! Le moment est quand même pour le moins mal choisi pour entamer une discussion aussi désagréable !
- Je n'y ai même pas prêté attention Liv, dis-je en faisant glisser sensuellement mes mains de ses genoux à ses hanches tandis qu'elle est encore assise sur moi. Oui quoi... Une petite diversion, parfois... ça aide ! Non ?
- ...
Eh ! Tu ne vas pas me faire une crise de jalousie là ? On est encore à bout de souffle, tu ne crois pas que c'est bien la preuve que...
- C'est peut-être bien elle qui t'a inspiré...
Je cherche la réponse à lui donner dans ses yeux... Putain! Elle doute encore de moi ! Vous le croyez ça ?! Et puis vraiment, nous, les hommes, nous détestons ce genre de réaction... C'est un coup à nous décourager complètement si vous voyez ce que je veux dire. Sérieusement : Il y a un temps pour tout, et après le sexe, tout ce qu'on souhaite nous, c'est du calme, on n'aime ni palabrer, ni disserter, et encore moins subir vos foudres infondées ! Retenez bien ce petit conseil, lorsqu'on vous fait voyager, et qu'on arrive à vous amener assez haut pour en oublier tout le reste, surtout, surtout, laissez nous le temps d'ouvrir le parachute et d'atterrir en douceur ! Le risque ? Le risque c'est qu'on se lasse de vous ! Ni plus ! Ni moins ! C'est mathématique !
- Liv, ne recommence pas tu veux !
- À quoi ?

- À douter, de moi, de nous...
Elle se dégage de moi, se rhabille, et :
- Excuse moi Stephen, c'est plus fort que moi...
- Il va falloir travailler là-dessus, vraiment Liv, parce que tu vas souffrir, et ce ne sera pas de mon fait. Tu devrais pertinemment savoir que si ce n'était pas avec toi, jamais je ne me serais marié !
- Tu regrettes tu vois !
Je lève les yeux au ciel, pousse un grognement impuissant, réajuste mon pantalon, referme ma chemise en secouant la tête...
- Est-ce que c'est ce que j'ai dit Liv ? NON ! Je n'ai rien avancé de tel ! Je te dis au contraire que tu es la seule que je désire, la seule avec qui je veux passer ma vie, et... et faire des enfants... Il te faut quoi de plus bordel ? QUOI ?

- Un problème madame ? Monsieur ?
Nous répondons simultanément à l'hôtesse un NON sonore et agacé qui la fait regagner ses pénates en moins de deux secondes chrono."
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Un Pari à haut risque :
Piquante rencontre :
" Brad, Riley et Tom m'approchent une chaise, et je hèle la serveuse pour passer ma commande. Elle s'approche, je ne lève même pas les yeux, toujours dans le fil de ma discussion et je commande mon traditionnel Bourbon.
- Avec ou sans glaçons ?
Je révèle la tête... Elle est là, une main sur une hanche, l'autre tenant son plateau rempli de verres, elle me regarde un peu agacée... Petite, environ vingt cinq ans, une jolie blonde piquante dont les yeux presque violets lancent des éclairs. Je ne l'ai encore jamais vue ici ! Intéressante ! Renfrognée mais... intéressante !
- Sans ! Naturellement !
- Ah oui ? Et je suis censée le deviner toute seule ?
Et elle fait demi-tour pour filer ver le bar.
- Mais elle se prend pour qui celle-là ?
Brad est hilare !
- Mon vieux, elle t'a bien mouché, avoue que tu n'en as pas l'habitude !
- Non ! C'est clair, mais elle ne perd rien pour attendre crois moi !
...
- Et voilà ! On a trouvé LA femme qui n'est pas sensible à ton charme Stephen ! Il faut la prendre en photo et l'encadrer dans ton bureau, c'est presque un trophée !
- Celle-là, je crois que tu ne la mettras pas dans ton lit de sitôt !
- Oh les gars, ne soyez pas trop sûrs de vous ! répondis-je irrité.
- Très bien, on va faire un pacte alors !
- précise ta pensée Riley !
- Disons qu'on te donne un mois pour l'attraper dans tes filets, un mois et pas un jour de plus... Si tu réussis ton coup, alors le prochain voyage, c'est nous qui te le payons... Si ce n'est pas le cas...
- Oui ? Si ce ne'st pas le cas ?
- Aidez moi les gars, qu'est-ce qu'on lui demande s'il échoue ?
Tom s'escaffe :
- Je sais !!! Si tu loupes l'affaire, le fameux yacht mon gars, tu ne le revends pas, on le garde pour nous quatre, pour nos prochaines excursions ! Mais évidemment, tu nous le transformes en bateau de croisière de rêve avant ! A tes frais bien entendu !
Ils valident tous en cœur l'idée. je lève les yeux au ciel...
Un défi est un défi !
- Alors les gars, préparez vos chéquiers, dans un mois, je pars pour Tahiti, et c'est vous qui m'offrez le séjour !
- Pari tenu !
On se tape dans les mains pour sceller le pacte, comme quatre adolescents attardés que nous sommes.
C'est petit ? C'est idiot ? Oui ! Vous avez raison, mais qu'est-ce qu'on va s'amuser !
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Je me cambre sous ces caresses indécentes, l’embrasse encore plus fort. Ses doigts s’enfoncent en moi, je soupire de plaisir, mais mon cerveau se met en alerte. Je ne peux pas le laisser aller plus loin, pas comme ça, dans cette situation de dingue où nous nous trouvons. Il semble qu’il y ait encore un petit ange bienveillant qui m’aide à contrôler mes pulsions… ou en tout cas celles qu’il déclenche en moi, malgré moi.
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Son regard se pose sur ma bouche. Il se rapproche et, emporté par un désir fulgurant, écrase mes lèvres. Sa langue s’immisce plus profondément pour caresser la mienne. Je réponds à ce baiser. Mon corps est en ébullition, je ne contrôle plus rien, m’accroche à ses épaules pour réduire l’espace qui nous sépare. Ce baiser a le goût salé de mes larmes, mais plus rien n’a d’importance, ni le kidnapping ni ce qu’il m’a fait endurer ces dernières heures. J’ai vu cette lueur dans ces yeux, y ai décelé sa souffrance, ça me bouleverse. J’oublie tout. Seuls comptent sa bouche sur la mienne et nos corps qui se pressent. Sa main descend caresser ma poitrine, m’arrache un gémissement. Il interprète ça, à raison, comme un encouragement. Il s’enhardit, laisse cheminer ses doigts sur le tissu satiné, le long de mes côtes. C’est délicieux, je ne veux pas qu’il arrête.
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Nous nous ressemblons énormément, et j’ai menti sur mon identité pour avoir l’impression d’être quelqu’un d’autre. Je voulais sortir de ma vie de merde, quelques semaines, tu comprends ?
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Les flèches haineuses que me lancent ses yeux me touchent en plein cœur. Pas une larme ne roule sur ses joues, elle semble déterminée, hors d’elle. Je me sens minable lorsque, tremblant, je la libère des menottes. Elle ne doit pas percevoir mon trouble.
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J’aimerais lire dans ses pensées. Est-ce qu’elle va continuer à m’interroger ou est-elle en train d’élaborer un plan consistant à m’affaiblir ? Elle approche son corps gracile de moi, ses yeux s’adoucissent. Elle laisse retomber ses bras jusque-là croisés sur sa poitrine. Ses mains sur ma chemise remontent lentement.
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Ce n’est pas de la pitié que je ressens, c’est de la peine, pour celle que je lui occasionne. Je rentre dans la cabine avec elle. Elle arrête de bouger, ne pleure plus, ne respire plus. Elle est transie. Je la saisis par les épaules, l’aide à se relever. Je ne fixe que ses yeux, me refuse tout regard plus au sud. Elle est dévastée. Nous nous observons un moment, elle cherche à lire en moi, je le sens, elle veut percer le mystère, elle ne comprend rien.
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J’ai tout loisir d’observer son corps superbe, elle porte un ensemble tanga et soutien-gorge en dentelle noire, ses jambes fuselées n’en finissent plus. Elle me fait tourner la tête ; j’en oublierais presque l’état pitoyable du gâteau, de la cuisine, ainsi que la mission que je me suis fixée. Si seulement elle n’était pas la sœur de ce type !
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Elle résiste un moment, mais sa langue finit par s’enrouler autour de la mienne, ses muscles se détendent petit à petit. J’ai l’impression qu’elle prend plaisir à cet échange. Elle est peut-être aussi frappée que moi après tout !
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Dire que j’étais heureuse de le revoir et de passer ce moment avec lui. Je me demandais quel nouveau parfum de glace il allait me faire découvrir. Je pensais à tous les baisers que nous allions échanger, aux caresses, aux frôlements qui allaient faire battre mon cœur plus fort. Je m’attendais à tout sauf à finir ligotée.
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Je ne pensais pas que ce serait si dur. C’est atroce. Je me sens bourreau. Elle s’offrait à moi, et j’ai fait naître la peur. Elle ne pourra plus me faire confiance.
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Je cherche sa langue, chaude, tendre. Ce baiser a le goût et la fraîcheur de la menthe. Elle me répond avec une ferveur déroutante, ses mains s’agrippent à mon cou comme si elle avait peur de tomber, une de ses jambes se fait une place entre les miennes. Il n’y a plus le moindre espace entre nous. Je glisse une main dans ma poche. J’y trouve le coton imbibé de chloroforme dans le plastique. Je le retire lentement. Je la serre un peu plus fort contre moi au moment où j’interromps notre échange sensuel. Elle a encore les paupières closes et ne me voit pas diriger le produit vers elle. Une nausée me soulève l’estomac lorsque je passe à l’acte. Ses yeux s’écarquillent, j’y lis de la terreur, ses larmes surgissent en une nanoseconde.
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