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Critiques de Claire Fauvel (358)
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La guerre de Catherine (BD)

Cette BD était très touchante.

Le fait que Rachel soit une juive l' oblige à se cacher sous une autre identité que la sienne. Donc pendant la Seconde Guerre mondiale,elle se prénommera Catherine Colin.

Munit de son appareil photos,elle part à la recherche d'un endroit stable où elle pourra se cacher en attendant la fin de la guerre.



On a vraiment beaucoup aimé lire ce livre qui est aussi un livre historique donc pleins de ressources...

A vous de découvrir cette BD ainsi que ses merveilleux secrets.



Malou et Sara
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La guerre de Catherine (BD)

Je continue mon périple des deux guerres. La première sous forme de journal hier, la seconde, ce jour, en BD.

C'est en fait un peu comme l'amitié en plein marasme, le beau au milieu du laid. Je garde de cette lecture un goût doux-amer.



C'est superbement découpé, le trait très très doux, très bien raconté, difficile de lâcher le livre, je me suis forcée de le poser hier, ou plutôt tout à l'heure car j’avais déjà bien grignoté ma nuit.

Mais en même temps pas forcément bien dessiné, on se prend à regretter de ne pas avoir remarqué ce qui aurait dû sauter au yeux (le bras ? D'Antoine ? Quoi qu'est-ce qu'il a le bras d'Antoine ? Ah !).

Cependant de la maison de Sèvres, de tout ce réseau, ce périple de Catherine, on s'émeut. Et si la BD a été adaptée d'un livre je n'en ai que plus envie de le lire désormais.
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La guerre de Catherine (BD)

Rachel est juive. Séparée de ses parents elle se retrouve à la "Maison d'enfants de Sèvres". Elle découvre une autre manière d'apprendre et la photographie.



Mais la menace extérieure oblige la directrice à faire partir les enfants juifs qui ne sont plus en sécurité. Munis de faux papiers, ils sont obligés de changer d'identité pour passer en zone libre.



Autorisée à garder un appareil photo avec elle, Rachel devenue Catherine, est accueillie dans un couvent. Elle a perdu de vue son amie Sarah mais elle se lie très fortement avec la toute jeune Alice.



Sa rencontre en ville avec Etienne, photographe éclopé par la guerre, fait naître en elle des sentiments forts. Mais la menace se rapproche et c'est un nouveau départ qui attend l'héroïne.



Une belle bande dessinée qui lie avec réussite la photographie, son art et ses règles avec la condition des enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale.



Un récit très complet illuminé par la solidarité de quelques uns et des liens indéfectibles qui se nouent sous fond de survie.



A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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La nuit est mon royaume

Deux jeunes filles de banlieue se lient d'amitié grace à Paul McCartney et sont poussées par le même rêve : monter un groupe et vivre de leur art. Alice se met à la guitare alors que Nawel compose et joue du piano.

Elles arrivent à monter à Paris et se lancent dans l'aventure...

Jolie histoire sur l'amitié, la musique, les rêves... mais aussi le poids de la religion, les contraintes, les privations, la déception...

Ca se lit bien et j'ai trouvé ça touchant même si l'histoire est fort prévisible. Je pense que je ne suis plus vraiment le public cible, ce roman graphique étant destiné, sans doute aucun, à un public de jeunes adultes qui seront sans doute plus marqué sur le long terme par cette histoire.

Le dessin est sympa, efficace.
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La guerre de Catherine (BD)

Rachel vit depuis quelques mois à la maison des enfants de Sèvres quand a lieu la rafle du Vel d’Hiv. Après avoir dû changer de nom, elle doit fuir avec la petite Alice. Elle passe d’orphelinats en caches, toujours son appareil photo à la main, fixant pour l’éternité enfants, juifs ou non, familles d’accueil ou paysages d’exode. Un roman adapté en bédé dans lequel l’émotion se niche dans les vignettes qui ressemble à des photos d’art, dans les dialogues,… Un livre à faire lire dès la sixième
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La guerre de Catherine (BD)

Roman graphique tiré du récit de Julia Billet, lui-même inspiré du récit de sa mère. Rachel jeune juive vit au début de la guerre à l'école de Sèvres, école à la pédagogie innovante. Le directeur lui offre un appareil photo et Rachel se passionne pour la photographie. Rebaptisée Catherine, elle doit quitter l'école pour fuir les persécutions. Elle parcourt la France, prend des photos qui seront autant de témoignages de l'Occupation. Grâce à la photographie, elle met la guerre et la douleur à distance.
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Phoolan Devi : Reine des bandits

L'Inde ça fait rêver pour son patrimoine, ses palais, ses couleurs... Mais on connait aussi les problèmes politiques avec les castes. Mais là nous sommes vraiment plongé dans la violence de ce pays. Aux côtés de Phoolan Devi, de l'âge de 11 ans, en passant par partisante d'un gang de bandits, pour finir députée, on vit son quotidien et son combat, ses souffrances et sa reconstruction.

Phoolan Devi est très attachante, elle a du caractère et ne se laisse pas abattre. Une femme qui n'accepte pas les choses telles qu'elles sont. C'est sur elle que repose tout le récit.

On va d'horreur en revanche. Il n'y a jamais aucun temps mort dans ces 218 pages. C'est très intéressant. Néanmoins c'est parfois un peu trop rapide. Ca s'enchaine et j'aurai voulu un peu plus de détails, dans les conséquences, de psychologie...

J'ai eu au départ un peu de mal avec les dessins, pas assez détaillés, pas assez précis. Mais au final ils s'intègrent bien au récit et ne rajoute pas de gravité à l'histoire pour ne faire quelque chose d'hyper glauque.
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La guerre de Catherine (BD)

Voici une très belle BD.

Visuellement tout d'abord : j'aime beaucoup les dessins. Et comme d'habitude, je ne sais pas trop pourquoi.

Ensuite il y a cette histoire très forte ! Je crois que je n'ai jamais lu de récit d'enfants juifs traversant la guerre, en passant d'une clandestinité à une autre.

Mais, malgré toutes ces difficultés (c'est le moins qu'on puisse dire), toutes les horreurs qui ne sont pas montrée dans ce livre mais qu'on devine, ce livre reste optimiste.
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Lumière noire

Ava Klein alias "Fauve" est une grande chorégraphe. Elle vient de recevoir une bourse pour la création d'un nouveau spectacle mais elle est fatiguée, démotivée, sans envie ni inspiration. Son amie Suzanne l'emmène à Bruxelles, à la PARTS, un labo d'expérimentation de la danse, là où Ava avait étudié. Les élèves y présentent leur création de fin d'année.



Là tout à coup, Ava est subjugée par un jeune garçon blond prénommé Ian. Elle lui propose d'emblée de le suivre à Paris pour son nouveau projet.



C'est alors une passion dévorante qui va s'installer entre eux. Sera-t-elle créatrice ? ou dévastatrice ?



A côté de la danse, Ian est engagé dans notre monde, il a des idées écologistes, il s'est investi dans la réhabilitation d'une friche.



A Paris, le chaos social est de plus en plus preignant, c'est le combat, la violence policière fait rage. Cela se fera sentir dans leur création.



Dystopie? Uchronie ? Une chose est certaine, c'est un roman graphique engagé qui plaide pour un monde plus humain soulevant les questions écologiques, environnementales et la violence de notre société.



Ce roman graphique est très réussi car ce n'est pas simple de représenter la danse. C'est intense, le découpage des planches et les couleurs sont appropriés.



La surprise est le cahier noir reprenant un conte, la base du spectacle, très intéressant au niveau graphique. c'est intense. Un bon moment de lecture.



Ma note : 8/10


Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Lumière noire

J’aime beaucoup les albums BD sur la danse. Je trouve que les deux vont bien ensemble, et que le résultat est souvent inventif et beau. Dans cet album, à la couverture sombre, nous faisons la connaissance de Ava, chorégraphe au talent reconnu, en pleine période de doutes. Elle n’a plus d’inspiration. On lui a cependant confié un nouveau budget. En se rendant, avec son amie Suzanne à Bruxelles, au gala de fin d’études d’une école de danse, elle n’attend rien. Et pourtant. Elle est fascinée par Ian, un des jeunes danseurs, et lui propose finalement un rôle. Ian accepte avec joie, lui qui admire la chorégraphe depuis toujours. Mais il n’est pas au bout de ses surprises quand il s’aperçoit que la mise en route du spectacle traîne en longueur. Les deux danseurs finissent pour autant par s’accorder et par devenir amants. A deux, ils sont plus forts contre les monstres qui envahissent leur imaginaire. Ava a eu enfin l’idée de reprendre un conte qui a marqué son enfance, se grimant en grand oiseau, tandis que le jeune homme représentera le chevalier au coeur pur. Et si elle attendait Ian depuis longtemps ? Pourtant, dehors, la société s’enflamme et le jeune homme, engagé dans l’écologie, veut en être… Que va-t-il donc advenir d’eux ? J’ai vraiment beaucoup aimé cet album, son atmosphère qui vire par moments vers une noirceur presque dérangeante. Mais l’ensemble est beau, d’une grâce certaine. J’ai aimé le travail de la couleur. Les dessins sont très réussis. C’est une très bonne surprise.
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La guerre de Catherine (BD)

Je n'ai jamais lu le livre donc cette bande dessinée est tirée. Mais quelle bd !

Elle nous conte l'histoire de Rachel, une jeune juive, contrainte de se cacher de villes en villes. Elle devient petit à petit Catherine. Et nous raconte son périple au travers de ses photos.



Emprunt de réalisme, ce voyage nous transporte au travers de diverses émotions.

De beaux graphismes sobres et épurés viennent appuyer cette touchante histoire du passé.
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La nuit est mon royaume

"La nuit est mon royaume" est un roman graphique très intéressant sur l'adolescence, la place que l'on essaye de trouver dans le monde à cette période de notre vie, ici par le biais de la musique, au delà des problèmes culturels, des lieux de vie, un apprentissage de la vie, de joies et d'espoirs en déconvenues, de la réalité des trahisons, de la créativité et de la volonté, des dérives qui peuvent subvenir par angoisse, de sa place parmi nous, humains.



Les dessins collent vraiment au thème et ont une identité certaine, les couleurs vont bien dans l’ambiance, assez sombre mais tout de même bien calibrées, les personnages sont attachants, c'est du tout bon !



Je conseille cette bande dessinée à tous les amoureux de musique, de rock, mais aussi à nos adolescents qui peuvent se retrouver dans beaucoup de sujets abordés dans l’histoire, la différence sociale, ethnique, le harcèlement scolaire, l’amitié et encore plein d’autres sujets tout aussi importants.
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La guerre de Catherine (BD)

Une bd qui nous raconte les persécutions des nazis contre les juifs, une jeune fille Rachel prend le nom de Catherine pour se protéger. Sa passion pour la photographie lui permet de survivre durant ces moments difficiles. Un graphisme magnifique. Cette bd peut être lu par les plus jeunes.
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Lumière noire

Je vais me répéter mais Rue de Sèvres a vraiment un catalogue de BD engagées qui me parle énormément. Après

Alicia, prima ballerina assoluta et Idiss ces derniers mois, qui évoquaient Cuba et l'URSS, place à Lumière noire qui propose une uchronie assez sombre de la France et Paris.



Grâce à cette bande dessinée, je fais la rencontre de Claire Fauvel, illustratrice puis dessinatrice de BD depuis bientôt 10 ans, qui a déjà publié La nuit est mon royaume et La guerre de Catherine chez Rue de Sèvres, deux titres déjà engagés ; et Thomas Gilbert, qui lui a publié chez eux la saga de fantasy : Bjorn, le morphir. Ils se livrent ici à un vrai travail à quatre mains particulièrement réussi aussi bien du côté du scénario que des dessins et de leur composition.







Lumière noire, histoire complète en un volume, démarre comme le récit d'une danseuse chorégraphe en panne d'inspiration qui peine à imaginer son prochain spectacle et se fait embarquer par une copine pour aller voir de jeunes danseurs sortant de l'école. Elle a un coup de foudre artistique et romantique pour l'un d'eux, ce qui va l'amener à lui proposer de danser avec elle sur le prochain spectacle qu'elle n'a pas encore imaginé.



Tout commence de façon on ne peut plus classique mais très vite les auteurs nous font sentir que le récit va être plus qu'un récit autour d'une passion commune : la danse. En effet, si Ava a une telle panne d'imagination, c'est que, sans qu'elle s'en rende compte, elle vit très mal tout ce qui se passe autour d'elle. Le Paris qu'elle connaît, est un Paris oppressif, excluant et violent, où il ne fait pas bon vivre. Alors quand elle croise, Ian, le jeune danseur engagé pour qui l'environnement et le futur sont des causes essentielles, sa liberté et son souffle l'attirent.



Les auteurs vont ainsi se servir de la collision de ces deux personnalités aux antipodes, de leur attirance imprévisible, de leur passion pour la danse qui permet à leur corps d'exprimer toutes leurs passions et angoisses, pour nous proposer un récit uchronique puissant et remuant. On souffre comme les héros, on est déchirés et perdus comme eux, on ressent leur malaise, on a envie de s'en sortir et la danse en sera peut-être l'un des moyens mais pas le seul.



J'ai aimé voir des héros passionnés. Les pages où ils s'expriment par la danse sont entêtantes et violente, faisant échos aux événements qui se passent. Si au début, j'ai pris la passion pour l'écologie du héros un peu par dessus la jambe, peu à peu, le tournant oppressif que prend la vie en France m'a interpelée et fait réagir, et j'ai compris son engagement. C'est très intelligent de la part des auteurs de parvenir à conjuguer ces deux personnalités si différentes autour d'une lente danse étrange et douloureuse mais cathartique.



Le propos n'est pas facile. La mise en scène est exigeante. Les personnages, en particulier Ava, ne sont pas toujours agréables. Mais ce que cherchent à nous raconter les auteurs avec ce lent glissement oppressif qu'on accepte l'air de rien alors qu'il nous bousille, est vraiment profond. J'ai adoré le parallèle qu'ils dressent entre entre les événements présents, la danse qu'imagine Ava, leur duo et le passé de celle-ci avec le conte qu'elle met en scène. C'est très intelligent et cela se goupille parfaitement !



Alors clairement, je ne m'attendais pas à un tel récit quand je me suis lancée mais j'ai adoré être surprise. Si je ne suis pas une adepte du trait des auteurs et de la colorisation numérique, je reconnais en revanche une vraie force dans la composition de leur planche. Que ce soit les scènes de danse, celles de leur passion, ou celles des violences auxquelles ils assistent, tout est vraiment percutant ! Et c'est en ça que, même si esthétiquement ça ne me plaît pas, c'est un très bon titre également graphiquement parlant.



Lumière noire, comme les autres titres engagés de l'éditeur, est un cri du coeur de ses auteurs, non pas sur un passé sur lequel il faudrait qu'on réfléchisse, mais sur un présent qu'on a trop tendance à laisser couler alors que les dérives font vraiment peur. C'est donc un titre résolument moderne, qui pousse à s'interroger sur ce qui se passe actuellement en Europe, notamment vis-à-vis des migrants et de nos réactions bien trop policières et violentes... Chapeau !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Lumière noire

200 pages pour parler de danse, de création, d'identité, d'écologie, de violences policières, d'engagement... c'est court. Surtout si on y ajoute des cases et des planches de danse et un conte philosophique. Tout est survolé, on n'y croit pas, j'ai juste fini ce titre parce que je trouvais le dessin joli. En plus, la danse contemporaine, je n'y comprends rien en vrai, alors en bd c'est chiant.
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La nuit est mon royaume

L'intégration d'Alice dans le lycée de banlieue où elle débarque s'annonce très difficile, jusqu'à ce que Nawel décide de la prendre sous son aile. Les deux jeunes filles vont se découvrir une passion commune pour la musique et rêver de monter leur groupe pour se produire et en vivre... Un cheminement qui s'avèrera particulièrement ardu pour Nawel qui ne se ménage pas et s'engage toute entière dans sa passion...



Malgré quelques clichés, cette BD évoque avec sensibilité le parcours et l'émancipation de ces jeunes filles, surtout Nawel que l'on suit au plus près dans sa quête, ses rêves et ses errements. Une histoire qui peut toucher les grands ados (lycée et après).
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La guerre de Catherine (BD)

Une superbe bande-dessinée pour adultes et adolescents (dès le CM s'ils sont sensibilisés aux thématiques). Le dessin coule tout seul, le récit est pudique et sensible, émouvant. Il y est question de déportation, d'orphelins passant de mains en mains, mais aussi de beauté et d'amour, traquée par l'œil et l'appareil de Rachel Cohen alias Catherine Colin, son nouveau nom qu'elle n'arrive tout d'abord pas à prononcer. Tout commence, et se termine, dans la Maison d'enfants de Sèvres, où une équipe éducative hors normes a pris (réellement) soin d'enfants confiés pendant la guerre, ce qui a impliqué de remettre certains d'entre eux au réseau résistant, et de garder les autres après la guerre... Une histoire de guerre et d'apprentissage.
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La guerre de Catherine (BD)

Catherine c'est Rachel, jeune fille juive, passionnée de photographie. Malheureusement pour elle, et pour de nombreux enfants, la Seconde Guerre mondiale éclate... On la suit pendant ces années sombres à travers différentes cachettes.



Dans " La guerre de Catherine " Claire Fauvel met des images sur les mots de Julia Billet. Le trait est fin, précis et très délicat. Tout comme le texte.

Ce qu'il y a de vraiment original dans ce roman graphique - adapté d'un roman que je n'ai pas lu - ce sont l'aspect photographique et le regard que porte la jeune fille sur les évènements. Il y a une sorte de cheminement, on va de rencontres en rencontres, mais toutes ces rencontres sont finalement positives. La menace est là, on le sait, on le ressent mais on voit surtout ceux qui tentent de faire le bien autour d'eux.



Évidemment, cette histoire témoignage est immensément triste. Mais il y a également quelque chose de très tendre dans la solidarité décrite et dans la façon de raconter de Julia Billet et Claire Fauvel.
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La guerre de Catherine (BD)

C'est un beau témoignage de ce qui s'est passé durant la Seconde Guerre Mondiale dans notre pays collaborant avec l'ennemi et qui concerne des enfants juifs obligés de se cacher pour échapper à la dénonciation. Il est vrai que la bd rappelle que le déferlement de haine à la Libération concernant ces femmes tondus par ceux-là même qui avaient peut-être dénoncés leurs voisins. On se rend compte que la méchanceté peut être partout et qu'il y a des soldats allemands qui ont été bons. J'ai bien aimé le fait que les auteurs ne sont pas tombés dans le manichéisme de base.



Pour autant, je n'ai pas trop apprécié certaines choses qui ne reflètent pas la réalité mais qui sont une sorte de réécriture de l'Histoire par les vainqueurs. Ainsi, au début de la guerre, on ne connaissait pas vraiment le sort qui était réservés aux Juifs. Les Alliés n'ont découvert que tardivement les camps de concentration. Il y a plusieurs réflexions qui sonnent faux surtout concernant des gamins au vu du contexte. L'information n'était pas aussi développée que de nos jours avec internet et les réseaux sociaux. Même les radios et les journaux étaient contrôlés par l'Etat.



C'est une bd qui traite forcément d'une période sombre pour notre pays mais qui décrit les choses telles que cela s'est passé même si la conscience a été plutôt tardive. On observera qu'il n'y a pas un gramme de violence physique même si la peur d'être capturé est présente. J'ai beaucoup aimé la précision d'un dessin très fin. Il y a de la grâce et de l'élégance pour une histoire vraisemblable.



C'est une oeuvre qui dégage beaucoup d'émotions au vu du contexte assez tragique. On se souviendra de cette Rachel qui a dû perdre son identité dans une Catherine mais qui avait toujours la même passion pour la photographie. C'est une oeuvre qui mérite d'être lu surtout pour toutes les jeunes générations qui n'ont heureusement pas connu cette sombre époque.
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Une saison en Égypte

Un poète russe un peu raté s’exile en Egypte pour sa santé et également pour la fascination qu’exerce l’Orient. Il rencontre un jeune peintre excentrique qui va devenir son ami malgré une grande différence de caractère. Le problème est qu’ils vont tomber amoureux de la même femme qui allie la grâce et la beauté. Il est vrai que la beauté est la clef des cœurs et que la grâce est le passe-partout. J’ai rarement vu autant de sensualité jusque dans le dessin qui décrit à merveille l’Egypte de la fin du XIXème siècle.



Il est clair également que la simplicité ne s’allie pas dans le cas présent avec la pureté ou la fidélité car notre jeune beau peintre est un homme marié à une délicieuse épouse. On sait que tout cela va finir par un drame car ce charme n’est guère innocent. Qu’importe l’ivresse, pourvu qu’il y ait le flacon. On va se noyer dans le sable du désert afin de poursuivre cette sublime chimère qui échappe à nos deux amoureux en transit.



Au final, c’est une agréable saison en Egypte que le lecteur va passer. Pour un premier album, c’est une réussite totale car tout est parfaitement équilibré. Je n’ai guère eu de difficultés pour entrer dans ce récit qui nous envoûte dès les premières pages. Bravo à Claire Fauvel qui n’a rien à envier aux plus implantés et incrustés. C’est une belle invitation au voyage et au fantasme également. Une lecture en tout cas très prenante. Je recommande chaudement bien entendu.
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