Quoique la thématique ait beaucoup été exploités ces dernières années, le traitement graphique de cet album lui permet de se démarquer.
J'aime beaucoup la poésie autour de cette poussière, résidu de l'explosion, qui suit le jeune garçon , jusqu'à ce qu'il parvienne à se libérer du poids de la douleur auprès d'autres personnes traversant la même épreuve.
Le format de l'album est pratique et rend la lecture très agréable.
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Un très bel album sur le pouvoir de l'art en temps de guerre.
La Beauté est partout et même au cœur de l'horreur, on peut trouver de l'espoir dans cette beauté: la musique, la nature, la littérature, le théâtre et la solidarité bien-sûr.
Les illustrations sont très poétiques, la guerre représentée par le sable qui s'infiltre partout, les personnages isolés qui finissent par se réunir pour survivre et la couverture très belle avec le regard profond du petit héros très digne.
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Lecture rapide,
Qui est très sympathique
Jolie dessin
Relevant un jeune garçon qui vole les souhaits des autres sans fin… jusqu’à rencontrer une personne qui lui fait changer son regard.
Et oui car c’est grâce aux autres que nous nous permettons de nous remettre en question sur ce que \ qui nous sommes .
Histoire avec un fond attristant, de voir ces jeunes personnes sans souhaits, vide à s’exécuter à des tâches de la vie sans vraiment y trouver sens « le moment présent » est loin d’être présent mais c’est une fois qu’ils se permettent de réfléchir à leurs vécus qu’ils observent qu’un lien des crées avec le temps .
Chouette lecture.
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Dans la série, "Les contes des cœurs perdus", le voleur de souhaits est encore une fois une réussite. Les dessins et les couleurs doux servent ce récit original. Félix a un don : à chaque éternuement, il dit « à mes souhaits » et récupère dans un bocal le souhait au moment où on le remercie. Jusqu'à ce qu'il croise Calliope... J'ai apprécié l'intrigue et la chute est bien menée. Le lecteur est entrainé dans un monde de rêveries et de magie. J'en recommande la lecture même si la fin arrive bien trop vite à mon goût. #LesContesdescoeursperdusLeVoleurdesouhaits #NetGalleyFrance
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Comme j'aime le travail de Frédéric Clément!
Cet artiste a un doigté, une sensibilité et une imagination créatrice absolument fascinante et magnifique
Chacun de ses albums possède son propre style graphique, aussi singulier qu'envoûtant
C'est ce qui m'a attirée vers cet album qui, ici, questionne la Beauté
Teiji est un peintre accompli dont la renommée a fait la fortune. Pourtant, le vol de cygnes sauvages remet tout en question. Dans l'espoir de toucher, d'atteindre, la Beauté, il va les suivre jusque sur une île enneigée
Y parviendra-t-il ?
Les mots oniriques de Claude Clement nous transportent auprès de Teiji. Ils accompagnent à merveille les peintures délicates, fragiles et pourtant si fortes de Frédéric Clément.
Ce conte philosophique est autant une quête de sens qu’une réflexion sur l’Art et sa perception. Il s’en dégage un apaisement et une sérénité remarquables
Un coup de coeur
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Née de l'Amour de la Fée Printemps et du Bonhomme Hiver, Fleur de Neige est une délicate jeune fille au corps composé de flocons et de cristaux, sur qui le Soleil jaloux a jeté une terrible malédiction
Son cœur ne peut s'embraser, sous peine de la voir se liquéfier... Et disparaître
Élevée avec soin par de modestes paysans tout au nord de la Russie et protégée par les Esprits de la Forêt, Fleur de Neige grandit... Mais un jour, elle attise la jalousie de son amie car son amoureux, Mirghiz, s'éprend d'elle...
Réparation au Tsar est demandée et s'ensuit une longue quête pour les deux jeunes gens...
Ce conte, adapté par Claude Clement, est issu de l’opéra La Fille de Neige (également appelée Snégourotchka), de contes russes, mais aussi d’autres qui nous semblent plus familiers, tels Cendrillon ou La Belle au Bois Dormant.
Les illustrations de Delphine Labedan combinent plusieurs techniques pour nous transporter dans la froide, et cependant colorée, Russie.
Nature glacée, paysages démesurés, costumes traditionnels, danses folkloriques, architecture typique, tout ceci est sublimé par des éléments voletants et lumineux, émanant de la jeune fille de glace
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Cette BD fait partie d'une série mais elle peut se lire indépendamment des autres. Enfin c'est ce que je pense vu que je l'ai fait et je n'ai eu aucuns soucis lors de ma lecture.
J'ai adoré cette courte histoire très poétique qui part sur un sentiment amoureux naissant. J'aurai d'ailleurs aimer que cette histoire continue encore un petit peu pour mon plaisir personnel tout d'abord mais aussi pour en apprendre plus sur les deux personnages et sur la suite de leur amour.
Je terminerais en disant que cette BD fut un réel plaisir de lecture, j'en garde de bon souvenir.
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Félix collectionne les souhaits des autres. A chaque éternuement, au lieu de dire « à tes souhaits », il dit « à mes souhaits » et récupère dans un bocal le souhait au moment où on le remercie. Jusqu’à ce qu’il croise Calliope.
J’ai énormément aimé cet album. Ce conte, à l’intrigue originale et pourtant simple, plonge le lecteur dans un univers qui touche à la magie que le héros n’arrive pas vraiment à appréhender. La fin est touchante, mais arrive bien trop vite tant on aurait aimé rester dans cet univers merveilleux.
Côté dessins, c’est là encore un sans faute grâce aux dessins de Bertrand Gatignol, au trait délicat, plein de détails et soutenus par une palette de couleurs douces.
Bref, j’ai eu un vrai coup de cœur pour cette BD.
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J'ai beaucoup aimé, c'est mignon, touchant, bref vraiment adorable !
Très court mais une belle histoire bien colorée !
L'histoire aurait largement été plus longue, le côté "voleur de souhaits" aurait pu être développé mais je ne m'attendais pas à ça et j'ai bien aimé !
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Le voleur de souhaits, découverte grâce aux éditions Delcourt, que je remercie.
Chaque éternuement d'autrui est pour Félix une occasion de prouver son originalité.
Alors que toute personne bien élevée est censée accompagner l'éternuement de quelqu'un d'un « à vos souhaits » bien à propos, Félix, lui, modifie la formule à son profit par un subtil « à MES souhaits ».
Et pour peu qu'il en soit remercié, il s'approprie le souhait en le capturant dans un de ses innombrables bocaux.
Mais un jour, une rencontre va changer sa vie..
Le voleur de souhaits fait partie de la série "Les contes des cœurs perdus". Il peut être lu indépendamment des autres tomes. J'ai adoré Merlin, de cette collection, et j'ai été tout autant charmée par ce tome ci, pourtant très différent.
Le voleurs de souhaits, c'est Félix. Un jeune homme qui s'approprie les souhaits des autres quand ils répondent à son "à MES souhaits." Il collectionne les souhaits des autres dans des petits récipients. Il passe son temps à faire ceci et en a des centaines.
Une rencontre va faire basculer sa vie quand il va se rendre compte.. Non mais en fait je n'ai pas envie de vous le dire ;) Pour le savoir il faudra lire la bd lol
J'ai adoré les illustrations, que je trouve magnifiques. Quand aux textes ils sont pertinents.
L'histoire est originale, tout comme la chute qui est à la fois simple, bien trouvée et touchante.
Le voleur de souhaits est un très bel ouvrage, là encore c'est une très bonne idée de cadeau.
Ma note : cinq étoiles
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Comment dans un pays en guerre, au milieu des ruines, peut-on parvenir malgré tout à saisir la beauté et la bonté du monde ?
Il y a pour commencer le regard saisissant du jeune Bassem en première de couverture. Un regard meurtri par la perte de sa famille sous les bombes. Un visage qui avancera malgré les poussières des décombres, de rencontre en rencontre.
Bassem se rendait à l’école lorsqu’une bombe éclata. Et soudain, il n’eut plus personne, plus rien. Mais face à la sidération et au spectacle de désolation et de silence que lui offrait le champ de ruines, il y eut soudain cet instant suspendu, cette apothéose inattendue, cette musique sépulcrale. Au sommet des gravats, un jeune homme jouait du piano.
Et l’espoir rejailli.
L’autrice réalise ici un coup de maître. Dans un contexte de guerre, elle parvient à nous rappeler que la beauté du monde dans la moindre des choses, ici une mélodie, ou encore la bonté et la solidarité qui s’organisent autour et entre les plus démunis parviennent, malgré tout, un tant soit peu, à préserver la pureté et l'innocence de l'enfance, malgré le traumatisme. Elle nous rappelle, par là-même, que dans un contexte infiniment tragique, il y a toujours une once d'espoir et que les minuscules vaudront toujours quelque chose face aux géants qui se font la guerre.
L’autrice propose également, en filigrane, un hommage aux saltimbanques, artistes de rue, qui avec trois fois rien parviennent à (re)donner le sourire à qui prendra le temps de les regarder. Il en est de même pour les livres qu'il faut sauver des décombres afin que la culture demeure à jamais car leurs « pages conservent notre mémoire ». Le jeune Bassem symbolise alors l’humanité au bout des yeux et à portée des oreilles.
Le tout dans une langue maîtrisée à laquelle s’ajoutent la poésie et l’art de la comparaison ainsi que l’aspect vaporeux des illustrations qui retranscrivent avec délicatesse et justesse – voire respect, si j'ose dire – la tristesse et la dignité de Bassem et les affres de la guerre.
Un récit bouleversant. Un récit profond à la portée universelle.
Je vous confirme en effet, chère Claude, que dans la part d'absurdité et d’obscurité du monde, vous êtes parvenue, grâce à Bassem, à semer quelques grains de lumière et d’espoir, malgré tout. Merci.
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Un conte qui ne devrait pas laisser les jeunes lecteurs de glace.
Il était une fois la fille du Printemps et de l'Hiver, maudite à sa naissance par le soleil lui-même, jaloux de l'amour des deux saisons.
Sa vie entière, elle restera le coeur insensible et de glace, déclarera sollenellement le soleil.
Elle connaitra la joie, cette petite, elle aura des amis, sincères, jusqu'à un certain jour. Mais toute une vie, sans connaitre l'amour.
"Fleur de neige", car tel était son nom, fut confié à d'autres parents sur terre, pour la cacher de l'acharnement du soleil (en principe si bon et chaud).
Il s'agira d'amours et de jalousie, de rancoeurs dans cette histoire, nous le comprendrons. Paradoxalement ici ce qui sera vital et de passions vibrantes, revigorantes, sèmera le désordre à plusieurs reprises.
L'amour est un soleil qui ne doit pas non plus consumer.
Fleur des neiges en est préservée mais aussi privée, ne pouvant répondre aux promesses de bonheur et propositions de mariage de jeunes garçons.
"Elle refuse à chaque fois et fait sa belle", cracheront de leur venin les filles de son village. Et l'une d'elle d'ailleurs, sa meilleure amie l'accusera de sorcellerie exercée sur les hommes auprès du sultan.
"Fleur des neiges, tu dois choisir et prendre mari, cesser de semer le trouble et le désordre".
" Le jour de la fête du soleil, celui qui saura réchauffer le coeur de la plus froide et fascinante jeune fille du pays deviendra son mari!"
Cela semble un pari peine perdue mais on notera tout de même la possibilité de choix pour Fleur de neige.
C'est sans compter sur les caprices de l'amour qui viendront encore compliquer le sort.
La vengeance d'un coeur blessé, il y en aura décidemment vraiment à la pelle pour que nous n'obtenions pas notre Happy End.
Et là dessus, nous reviendrons sur les termes de la malédiction du soleil, l'amour qui saura réchauffer le coeur de cette petite la fera fondre également.
Décidemment, Fleur de neige est une pauvre victime de sa propre histoire et jusqu'au bout.
Ce conte se terminera t-il bien?
Il faudra le vérifier jeunes lecteurs mais, pour nous, semble t-il, que oui, car l'Amour, comme certains aiment à le croire dans les histoires contrariées, triomphe de tout.
Et Fleur de neige y sera courageuse.
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: La première de couverture est étonnante, amusante.
Est-ce un clown? Un épouvantail?
Le personnage s'essaiera à la marche et les jeunes lecteurs n'auront probablement pas la référence humoristique des comédiens anglais, les Monty Pythons.
Les grands lecteurs pourront vous en reparler peut-être avec le fameux " Ministère des démarches débiles".
Aujourd'hui, un classique de l'humour.
Aurons-nous un soupçon d'absurde avec cette histoire?
Attention, l'histoire de Petrouchka sera inspiré d'une oeuvre musicale.
Une note finale nous expliquera dans quel contexte elle sera mise sur pied par le grand compositeur russe, Igor Stravinsky, qui souhaitait offrir au public un spectacle enlevé, joyeux et divertissant.
"... Improvisant des cascades de notes, il a alors la vision d'un pantin déchaîné.
Le morceau achevé, il cherche pendant des heures à qui cette marionette lui fait penser. Soudain, il sursaute de joie: Pétrouchka! Le héros populaire et indestructible de toutes les foires! Le cousin malheureux de Guignol et de Pinocchio... Le représentant de l'âme du peuple russe!..."
Il ne faudra pas hésiter à se référer à des morceaux musicaux disponibles, c'est toujours un petit plus pour s'approprier toutes ses idées et les sentiments qui doivent s'en dégager.
" Petrouchka" est donc avant tout un conte populaire russe qui nous offrira un histoire dans une histoire, un drame insoupçonné dans un autre car tandis qu'un artiste offrira aux passants de l'hiver un spectacle pour les contenter et les divertir avec son théâtre de marionnettes, ce dernier nous offrira à nous en coulisse de la cruauté et un drôle de triangle amoureux de poupées vivantes.
Oui, lorsque le rideau est tiré, c'est une autre histoire, l'artiste redevient magicien tortionnaire et la poupée de chiffon, de tissu et de paille nommée Petrouchka continuera de mourir d'amour pour une poupée ballerine qui n'aura de cesse de le mépriser.
La fin ne sera qu'émotions.
Car le beau, le somptueux et le grandiose n'auront pas un beau rôle.
Sans se montrer trop tristement démonstatif pour sa version de l'histoire, rendant ainsi le conte accessible aux plus jeunes, l'auteur Beppe Giacobbe affichera grâce à ses dernières notes écrites une double lecture disponible à des esprits plus matures, ne laissant aucun doute quant à une réalité historique glissée par Stravinsky, qu'il aura vécu . Avec cette histoire, on devinera dans son pays une disparité sociale cruelle d'époque et un monde élégant d'apparence qui pourtant n'arrivera pas à étouffer la vérité.
Stravinsky ne jouera pas son oeuvre musicale en Russie, il partira la partager ailleurs et n'y reviendra plus.
Une histoire de poupée qui en dira finalement plus long que supposé, entre légèreté artistique et drame historique.
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Un des livres et des contes préférés de ma petite-fille !
Nous avons , dans sa bibliothèque, plusieurs "version" de ce conte slave mais cette revisite semble l'avoir profondément séduite. Il faut reconnaître que l'album est magnifique tant par son histoire où il ne manque rien à la mécanique du conte qu'au niveau des superbes illustrations à inspiration slave et du format original et peu commun.
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Un bien joli album grand format pour enfants avec des illustrations qui n'ont rien à envier à celles de Rebecca Dautremer.
Ce livre propose une illustration du conte traditionnel russe : la fameuse Baba Yaga à laquelle la pauvre Vassilissa devra échapper.
Tous les éléments du conte traditionnel y sont : le remariage avec une méchante marâtre, une gentille petite fille au coeur pur, une méchante sorcière vivant au fin fond d'une forêt et des alliés inattendus pour surmonter les obstacles.
On pourrait trouver à redire sur l'utilisation des clichés/archétypes féminins, mais après tout, ils reflètent une réalité historique (quant à la perception des femmes et de leur rôle) et on ne saurait condamner des schémas narratifs tant les histoires avec des héroïnes plus modernes qui s'offrent à nos enfants.
Les personnages et rebondissements (plus quelques éléments de la culture russe) en font une bonne histoire et un joli moment de découverte pour les enfants (et leurs parents).
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