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Critiques de Claude Clément (105)
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L'homme qui allumait les étoiles

Un beau conte, pour faire rêver et vous éblouir d'étoiles... Des illustrations toutes en douceur, sombres et poétiques...

Un album à découvrir.
Lien : http://minifourmi.blogspot.f..
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Coppélia

Arrive en ville une roulotte avec à sa fenêtre une ravissante jeune fille. Franz en oublie tous ses serments d'amour et sa promesse de mariage envers Swanilda (de Swan, référence au Lac des Cygnes ?) Il n'est pas le seul : tous les garçons n'ont d'yeux que pour la nouvelle arrivée. Jalouses, les filles vont lui rendre une petite visite. Mais les discordes ne s'apaisent pas pour autant.

Adaptation d'un opéra du 19è, lui-même inspiré de divers contes polonais et du conte d'Hoffmann, L'homme au sable (moins la fin tragique). Histoire d'amour, de jalousie, de fascination pour l'apparence physique.

Joliment illustré et mis en couleur.
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Le vilain petit canard

Tout ici est bien senti et réussi : à la fois le texte rythmé d’onomatopées et de formules répétées permettant au lecteur d’entrer dans la peau du conteur, mais aussi les illustrations naïves et colorées d’Eric Battut.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Coppélia

Franz est fiancé à Swanilda. Ils sont très amoureux mais un jour une roulotte arrive en ville et le jeune homme aperçoit une jeune femme à la fenêtre. Il en tombe amoureux mais Swanilda ne va pas laisser son fiancé partir avec elle!

Une jolie histoire servie par de magnifiques illustrations. A partir de 5 ans.
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La frontière de sable

C’est grâce à l’auteur, Claude Clément, si j’ai lu ce livre. Suite à un courriel où elle m’a parlé de son ouvrage, j’ai eu très envie de le découvrir et je ne suis pas du tout déçue d’avoir passé le pas. Ce tout petit roman (moins de septante pages) mérite d’être lu et relu. Il traite d’un thème lourd et pas facile d’accès d’une manière juste et troublante.



Fredo est un jeune garçon de douze ans avec ses rêves, sa foi en l’adulte, sa vie et ses frustrations d’adolescent. Un automne, il va se rendre chez sa tante et son oncle, un peu forcé et pas vraiment content d’y aller. Surtout que son cousin est absent et qu’il va ainsi se retrouver le seul enfant avec sa cousine Laurette. Ce qui en soi pourrait ne pas être dramatique, mais elle ne ressemble plus à la jeune fille de 8 ans insouciante et souriante qu’il connaissait et cela le perturbe. Au fil de ces vacances il va découvrir un secret qu’il n’aurait jamais imaginé et qui va le mettre face à une réalité douloureuse.



Ce récit nous emporte dans un mélange d’émotions en suivant Fredo et sa découverte du secret de Laurette. Cette dernière, abusée par son oncle, vit un cauchemar dont elle ne sait pas comment se sortir. La petite se fragilise au fil du récit et on sent qu’elle est à bout et que si personne ne l’aide elle finira par sombrer. Les commentaires qu’elle fait sur les adultes, avec l’idée qu’ils ont tous les droits alors que les enfants non, sont troublants et inquiétants. Finalement, n’est-ce pas ainsi que ces « monstres » réussissent à garder leurs victimes sous leur coupe sans qu’elles ne révèlent ce qui se passe?



Alors qu’il est l’un des seuls à s’intéresser un peu à ce qui lui arrive, Fredo va devoir faire face à la peine de Laurette à lui faire confiance parce qu’il est justement un enfant comme elle, donc un être insignifiant qui ne peut pas l’aider… Il est difficile de rester de marbre face à la souffrance de cette fillette lorsqu’elle est en présence de son oncle et le lecteur meurt d’envie de briser le secret et d’ouvrir les yeux de Fredo au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard.



Seulement voilà, nous sommes prisonniers du récit autant que Laurette et impuissants face à son histoire. C’est finalement ce qui est le plus dur à accepter, outre le fait que de tels monstres sont trop nombreux et que ce qu’ils font aux enfants est ignoble. Où l’auteur fait très fort, c’est que son récit est emprunt de pudeur et tout en ne réduisant en rien l’horreur du geste, elle nous compte l’histoire tout en implicite, sans s’attarder sur les moments plus durs.



Le fait qu’elle évite de tomber dans le voyeurisme m’a énormément plu et rend, à mes yeux, le texte encore plus fort et plus difficile à accepter. Quelque part, même dans le récit le secret demeure en partie, on devine, on imagine, mais rien n’est dit clairement. Mais l’idée même qu’une personne abuse d’un enfant est déjà bien assez puissante en elle-même, sans qu’on s’épanche sur le sujet.



En bref, j’ai dévoré ce livre et je n’ai pas pu le reposer avant de tourner la dernière page. Les émotions se sont succédées à un rythme effréné et j’ai été emportée par ce récit pudique et réaliste sur un sujet douloureux et malheureusement trop d’actualité. Il met en avant certains signes qu’on ne remarque pas toujours, de part nos vies surchargées et le moins en moins d’attention que l’on porte aux autres. Il nous rappelle de ne rien négliger et qu’un enfant qui change ainsi de comportement mérite qu’on s’intéresse à lui plus attentivement, histoire d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard…



Un livre poignant et fort à lire de toute urgence!
Lien : http://evasionslitteraires.w..
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Coppélia

Franz, fiancé à Swanilda, tombe amoureux d'une jeune femme entraperçu à la fenêtre d'une roulotte. Il apprendra très vite que cette femme n'est qu'une poupée articulée.

Cette histoire s'inspire d'un célèbre ballet, elle nous montre une faiblesse humaine, la vengeance possible des femmes trompés et le pardon possible après l'affront.

De jolies peintures, une jolie histoire, un conte européen pour grand enfants et amateurs de belles choses.
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Trotte-marmotte

Rassurez-vous ! Je n'amorce pas une sénilité précoce ni ne suis en pleine régression !

Ce livre a, pour moi, une grande valeur affective car il était un des premiers et le préféré de la bibliothèque d'enfant de mon fils qui aura 28 ans fin Octobre. Adrien est aujourd'hui un passionné de lecture et cela me plait de penser que Charlotte la Petite Marmotte et tous les autres livres de son enfance y sont pour quelque chose.

J'ai conservée intacte la bibliothèque jeunesse d'Adrien car je compte bien perpétuer "l'endoctrinement" sur mes futurs petits enfants !
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La Cheminée des Fées

Sangür est une jeune fille sensible et rêveuse, patiente et humble. Elle est la cinquième fille d'une famille turque qui vit dans les contrées de Cappadoce. C'est pour cela qu'on avait choisi son prénom qui signifie "la dernière d'entre les roses". Son grand rêve est d'aller rejoindre les fées et de danser avec elles. Pourtant, tout le monde la met en garde : ces dernières sont belles, vénéneuses, enjôleuses, cruelles et menteuses et leurs sentiers imaginaires mènent au centre de la terre où le voyage est sans retour. Alors, une nuit, alors que toute la maisonnée dort, Sangür, sans bruit, se glisse à l'extérieur pour aller réaliser son vœux le plus cher. En chemin, elle rencontre Süleyman, l'oiseleur, qui réitère les conseils de méfiance et de prudence qu'elle a déjà si souvent entendus. Mais elle s'obstine, et Süleyman décide de l'attendre, toute la nuit s'il le faut. Reverra-t-il Sangür, celle dont il est sûr qu'il ne devrait plus jamais être séparé ???

Mon avis : Un été sur deux, à la médiathèque, nous faisons l'inventaire. Cela nous permet d'évaluer sérieusement nos pertes. Nous en profitons aussi pour changer une localisation qui n'est pas vraiment appropriée pour que le livre sorte. Malheureusement, il faut également pilonner tout ce qui ne répond plus à une attente de notre public et qui n'a plus quitté les rayons depuis plus de deux ans. Pour certains ouvrages, je l'ai fait avec regret mais sans me poser de question car ce passage est obligatoire pour que les livres plus récents soient moins "compactés". Pour celui que je vous présente aujourd'hui, j'ai eu un peu plus de mal. Il faut dire que je suis tombée sous le charme de la première de couverture. En effet, l'illustration choisie est magnifique. Une aquarelle très douce plante un décor de soleil couchant sur des rochers escarpés et des falaises aux diverses nuances de l'ocre. Au milieu de cette immensité, une jeune fille au sarouel blanc recouvert d'une jupette ouverte bleutée, se détache avec délicatesse. En pénétrant dans l'album, on a vraiment l'impression de voyager. Sur toutes les pages de droite, on retrouve ce plaisir des yeux face aux paysages et aux personnages qui naissent sous les pinceaux de Teo Puebla. Le texte se situe sur les pages de gauche, accompagné par un portrait de Sangür dessiné tout simplement, mais avec talent, au crayon à papier. La jeune héroïne est attachante par son côté rêveur et sensible mais aussi par sa ténacité. Cependant, je dois bien reconnaître que le principal atout de ce conte est le magnifique travail de l'illustrateur. Ma décision est prise... Ce livre est pilonné définitivement mais... j'en garde les pages de droite pour les plastifier et les utiliser pour décorer les murs du secteur jeunesse et du coin animation...

Public : à partir de sept - huit ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l'illustrateur, Teo Puebla, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.teopuebla.com/
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Un piano sur son dos

Qui aime les albums qui vous emportent dans des mondes presque parallèles parce qu’ils portent en eux des éléments proches de soi et d’autres faisant appel à beaucoup d’imagination sera servi par le très bel album signé Claude Clément qu’a illustré Sylvie Perdrix, Un piano sur mon dos, où il est question non pas d’un pianiste, mais d’un enfant qu’on installait sous le clavier du piano. Là, bien tranquille dans son berceau, l’enfant était aux premières loges pour capter la moindre mélodie, tant et si bien que la musique lui est devenue essentielle.



Il a eu beau acquérir quelques notions, cela ne lui suffit pas. Il veut comprendre le mécanisme. C’est ainsi qu’il démonte le piano, le remonte. Mais ça non plus ne lui suffit pas. Mais il ne sait pas ce qui lui manque. Il part donc à la recherche de petit détail qui fera toute la différence avec son piano sur son dos, joue partout ou il s’arrête, dans les villes, dans la forêt. Partout. Jamais tout à fait satisfait. Jusqu’à ce qu’il fasse une rencontre étonnante. Une rencontre qui changera le cours de sa vie. Une rencontre qui nous rappelle que tout es toujours possible à qui sait attendre.



Un très bel album sur la musique, sur le pouvoir de celle-ci et sur le bonheur.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le peintre et les cygnes sauvages

Un peintre a le sentiment de la perfection en voyant un vol de cygnes sauvages et le reste de sa vie sera consacré à la quête de cette pureté.

Des illustrations remarquables, traitées dans des camaïeus de bleus, un peu dans le style des peintures japonaises. C'est beau comme un poème.
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Le sculpteur de rêves

Il arriva un jour dans une ville grise et ennuyeuse et s'y installa dans une petite boutique abandonnée. A sa devanture, il accrocha une pancarte où il n'y avait RIEN d'écrit. Il déplia son balluchon sur un tabouret. Il n'y avait RIEN dedans. Il s'installa sur le perron et, à toutes les heures de la journée et de la nuit, il ne fit RIEN. Bientôt, les villageois s'aperçurent de sa présence : cet homme était bien étrange, peut-être bien un artiste... Bref, en tout cas, un inutile. Mais quand les gens passaient devant lui, ils étaient toujours pressés, énervés, soucieux et contrariés. Certains cependant lui demandèrent s'il n'était pas fatigué de ne RIEN faire. Alors il leur répondit que son métier, c'était de sculpter des rêves, car chacun possède au moins un rêve, mais pas grand monde ne s'en souvient. Il leur dit aussi qu'il était à leur service pour donner forme à leurs rêves oubliés. Mais personne n'en avait cure, et tous étaient de plus en plus persuadés qu'il était un inutile. Jusqu'au jour, où, un petit garçon qui rêvait de devenir musicien...

Mon avis : Cet ouvrage appartient à la collection "D'ici et d'ailleurs" aux éditions flammarion. Le concept en est simple : des histoires universelles, un auteur et un illustrateur de cultures différentes, un métissage de sens et de couleurs. Cet « album conte » bénéficie d'un grand format (25,5 X 31 cm) ce qui le rend bien visible dans les rayonnages mais ce n'est probablement pas ce qui explique l'engouement qu'il provoque à la médiathèque. La première de couverture nous permet de faire immédiatement connaissance avec ce petit bonhomme bien sympathique qu'est le sculpteur de rêves. Entre ses mains petites et rondes, une boule lumineuse et aérienne contient le titre. Dès le début de l'histoire, l'auteure interpelle le lecteur en attisant sa curiosité.

" Personne ne le connaissait. Personne ne l'attendait. Personne ne désirait qu'il reste. Ni qu'il parte, non plus, d'ailleurs. Car personne ne fit attention à lui. "

Mais alors, qui est cet homme, que fait-il là, ou plus exactement, pourquoi ne fait-il rien de tout son temps ?

Et nous entrons dans ce conte philosophique empreint de poésie qui nous démontre qu'en étant trop pressés tout le temps, absorbés par notre quotidien, on oublie ses rêves, on n’œuvre plus pour leur donner forme, alors qu'il faudrait peu de chose pour y parvenir : un peu de volonté, suivie de patience. Les illustrations accompagnent à merveille le texte : les teintes sont délicatement nuancées et se renforcent au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire (il ne faut pas oublier que le sculpteur de rêves arrive dans une ville grise et ennuyeuse où les habitants sont souvent soucieux et énervés) ; les personnages sont ronds et expressifs, tout autant dans leur lassitude que dans leur bien-être nouvellement acquis. Tout cela réuni nous offre une bien jolie leçon de vie.

Mais au fait, dites-moi, qu'avez-vous donc fait de vos rêves ?

Public : à partir de huit - neuf ans mais sans aucune autre limite d'âge et même vivement recommandé aux adultes que nous sommes...

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'illustratrice, Kim Sejung, vous pouvez suivre cette adresse :

http://attwn82.canalblog.com/
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Le luthier de Venise

Quel beau livre que celui du tandem Claude Clément (pour le texte) et Frédéric Clément (pour les illustrations) avec Le luthier de Venise. Un luthier, un arbre et un violoncelliste forment le trio de cette histoire qui est à la fois un hommage à la musique comme à ceux qui font en sorte qu’elle puisse exister, autant l’arbre qui fournit son bois que le luthier qui fabrique l’instrument.



Il faut pour que la musique ait vraiment lieu, qu’elle se déploie et prenne son envol, pour que même les oiseaux soient émus, que chacun des trois (luthier, arbre, musicien) mette toute leur âme dans le moindre geste. C’est cela que nous raconte Claude Clément avec cette histoire qui a pour toile de fond Venise à l’heure du carnaval, des costumes et des masques, ce qui a donné l’occasion à Frédéric Clément de créer des illustrations qui sont de véritables poèmes.



Un livre dont deux grands-mamans de ma connaissance, Chantal et Margalide pour ne pas les nommer, doivent absolument noter le titre afin de pouvoir l’offrir à deux trésors quand ils seront en âge de lire.



Le luthier de Venise, un MA-GNI-FI-QUE album.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le luthier de Venise

Ce livre, qui m'a été offert par une de mes plus proches amies, qui en avait également acheté un exemplaire pour ses enfants, est une merveille de poésie et d'élégance. Moi qui ne suis pas une visuelle, j'ai été séduite par les illustrations raffinées, aux couleurs douces, sepia, associant l'histoire d'un luthier et le décor d'une Venise mystérieuse. On y trouve aussi quelques chats disséminés ça et là, une petite ligne manuscrite à chaque page de quelques mots italiens, tous ces éléments faisant vagabonder notre imagination.

Enfin, ce conte nous relate la naissance d'un violoncelle, l'histoire d'un arbre magique...

C'est un rêve que l'on a envie de prolonger dans son sommeil.
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Le vilain petit canard

Le texte est très librement adapté pour des tout-petits alors que ce conte ne s'adresse en rien à ce public.

Attention à cette collection qui est très inégale dans le chhoix de ces contes et de ces adaptateurs ainsi que de ses illustrateurs.

Valérie(bib. de chevillyLarue
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Le vilain petit canard

Comment peut-on adapté à ce point le conte d4andersen qui ne s'adresse pas aux petits, tout cela afin qu'il rentre dans cette collection. Malgré des illustrations sympathiques d'Eric Battut, ce livre est raté.

Attention à cette collection qui reste inégale à tout point de vu
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Poulette-Douillette

"Un morceau de ciel est tombé sur moi, je dois aller le dire au roi !" Croyant que le ciel lui est tombé sur la tête, c'est avec une pomme pourrie en guise de chapeau que Poulette-Douillette part prévenir le Roi, entraînant dans sa folle aventure une ribambelle d'amis.

Une adaptation enlevée d'un conte traditionnel, avec de magnifiques illustrations aux pastels, et des animaux aux noms tous plus drôles les uns que les autres : Chichi-oie-oie, Cocoricosot et autre Renard-Roublard. Extrait du site du Furet du Nord
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Le peintre et les cygnes sauvages

C’est un album de toute beauté que Le peintre et les cygnes sauvages, signé Claude Clément et illustré par Frédéric Clément. Ce conte, qui relate avec poésie, tendresse et finesse la passion qu’éprouve un peintre pour les cygnes, qui sont à ses yeux le symbole de la véritable beauté, est de ceux qui vous feront regarder le ciel et les étangs autrement. Il ne serait pas étonnant même que vous laissiez votre esprit s’évader et rêver à mesure que vous tournerez les pages de cet album qui est aussi un livre sur la création, sur la peinture et sur l’inspiration en plus d’en être un sur la beauté et la liberté. Un album qui, de plus, risque de vous émouvoir au point de laisser vos yeux humides. Je n’en dis pas plus. Je vous laisse désormais le plaisir de la découverte.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Contes du Japon

Une belle tisseuse transformée en grue majestueuse, un samouraï à la recherche des portes du paradis, la vengeance d'un lièvre rusé sur un blaireau gourmand...Entre poésie et tradition, les contes de Claude Clément nous transportent jusqu'au Pays du Soleil Levant dans un bel album illustré avec délicatesse.
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Frédéric Chopin, l'âme du piano

Le 1er mars 1810 voit la naissance de Frédéric Chopin sur le domaine de Zelazowa Wola à quelques kilomètres de Varsovie. Personne ne le sait encore, mais ce nouveau-né va bouleverser la musique classique, la faire entrer dans ère nouvelle, celle des Romantiques – dont il sera le chef de file – et influencer toute une génération de compositeurs au début du 20ème Siècle.



Frédéric Chopin aurait pu naître en France, dans le Dauphiné, région d'origine de ses ancêtres paternels. L'histoire des Hommes étant ce qu'elle est, et certains ayant l'âme plus aventureuse que d'autres, c'est dans la province de Mazovie – dont dépend Varsovie -, que ce dernier verra le jour. Issu d'un père Français – professeur de langue et de littérature française au lycée de Varsovie qui reçoit les enfants de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie polonaises -, et d'une mère venant de la noblesse polonaise, Frédéric Chopin grandira et s'épanouira dans un milieu privilégié.Dès l'âge de six, le jeune Chopin écrit déjà des poèmes de qualité. De plus, il est parfaitement bilingue, comme ses trois sœurs. Ce qui lui permettra de toujours se sentir chez lui en France comme en Pologne. A sept ans, il écrit sa première composition musicale, « Polonaise pour piano forte, en si bémol majeur », largement inspirée du folklore local. Un prodige est né, à l'égal de Wolfgang Amadeus Mozart. A la différence que Chopin n'est pas Autrichien, mais Polonais, et que son pays natal reconnaîtra toujours son talent. Son entourage perçoit très tôt ses prédispositions pour la musique en général, le piano en particulier. On loue d'ores et déjà son génie, ses dons exceptionnels, ses aptitudes tant dans l'écriture que dans l'interprétation musicales.



A peine jeune homme, tout juste sorti de l'adolescence, Frédéric Chopin étouffe à Varsovie. Le poids de l'empire Russe pèse sur la Pologne qu'il cherche à engloutir, à faire disparaître. Surtout, brillant musicien et compositeur, Frédéric Chopin veut découvrir l'Europe, rencontrer d'autres grands musiciens et artistes, s'en inspirer. L'Autriche, l'Allemagne, l'Italie, la France. Tel sera l'essentiel de son périple.es parents l'y encouragent vivement, alors que l'année 1830 voit l'Europe s'embraser par des soulèvements sociaux et révolutionnaires.



En France, sa rencontre avec Franz Liszt sera déterminante pour son avenir de concertiste et de compositeur, de même qu'avec Camille Pleyel, inventeur du piano moderne. Bien que de caractères diamétralement opposés, ces deux là se complèteront au point de devenir les deux facettes d'une même médaille musicale, romantique et novatrice, préfiguration d'une musique classique dépoussiérée de ses anciennes scories.



L'année 2010 voit le bicentenaire de la naissance de Frédéric Chopin. De fait, il paraissait difficile, voire impossible, de faire l'impasse sur l'ouvrage de Claude Clément, « Frédéric Chopin, l'âme du piano », et de rendre un hommage appuyé à celui qui va rénover – par ses apports créatifs, son approche très personnelle de la musique populaire polonaise et juive – les canons de la musique classique. Précoce, imaginatif, génial, tels sont souvent les adjectifs qualifiant Frédéric Chopin. Enfant éveillé, cultivé, binational, il prendra très vite conscience que pour évoluer dans son art, l'ouverture à d'autres cultures lui sera nécessaire, vital.



Il voyagera donc, souvent et beaucoup. Vienne, Berlin, Dresde, Prague, Breslau, Cracovie sont les villes visitées, partant à la découverte de ses pairs, Berlioz, Schuman, Liszt et Mendelssohn aussi doué que lui. De même, sa rencontre avec le peintre Eugène Delacroix sera l'amorce d'une solide amitié qui ne se démentira pas avec le temps. Partout où il se produira – de concerts publics en récitals privés – Frédéric Chopin sera ovationné, admiré. Ses qualités artistiques lui ouvriront les portes des plus grandes familles aristocratiques, les Radziwill, les Rothschild, les Beauvau, les Esterhazy, les Noailles, les d'Agoult. Les femmes, surtout, seront sensibles à son charme de dandy à l'élégance raffinée, à sa mélancolie, à sa douceur et à sa fragilité.



Cependant, toujours planera sur Chopin un mystère, celui de son éventuelle homosexualité. En effet, son côté artiste, sa précocité en toutes choses, sa correspondance ambigüe avec son ami de jeunesse Tytus Woyciechowski, sa fréquentation du marquis de Custine – homosexuel reconnu et affiché -, les écrits post mortem de Liszt, jetteront un doute sur sa réelle orientation sexuelle. Et ce n'est pas un hasard si Frédéric Chopin et George Sand se reconnaîtront l'un dans l'autre, même si les débuts de leur relation sont difficiles. Chopin sera révulsé par l'aspect masculin, hommasse de la romancière ; George Sand appréciant les hommes cachant leur côté féminin. Très vite, celle-ci le prendra sous son aile protectrice, devenant tout à la fois l'amante, la mère, la soignante, l'amoureuse et l'égérie d'un Frédéric Chopin de plus en plus fragile moralement et physiquement. Ces deux-là étaient fait l'un pour l'autre. Le destin, dans son immense mansuétude, les a réunis pour le meilleur de l'art.



« Frédéric Chopin, l'âme du piano » est une biographie qui en dit long sur cet artiste romantique, neurasthénique et phtisique qu'était Chopin. L'auteure le montre tel qu'en lui-même, tantôt doutant de ses capacités artistiques avérées, tantôt faisant preuve d'inconstances et de fantaisies. Dandy précieux, évoluant dans un univers où l'argent coulait à flot, Frédéric Chopin s'est servi intelligemment de sa notoriété pour vivre dans un monde fastueux, à la richesse ostentatoire.



Cette hagiographie, aisée à lire pour qui ne connaît ni Chopin, ni la musique classique, se concentre avant tout sur l'homme et sa relation aux autres. Elle aborde le couple atypique, singulier formé avec George Sand qui a permis l'épanouissement artistique d'un compositeur prolifique et imaginatif.
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Le luthier de Venise

Un coup de foudre, absolu et pérenne
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