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Critiques de Claude Izner (404)
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Mystère rue des Saint-Pères

Mon avis est assez contrasté : d'un côté j'ai apprécié de me balader dans le Paris de la fin du 19ème siècle mais de l'autre côté, j'ai trouvé l'histoire fort alambiquée avec des personnages secondaires trop nombreux.

Je termine donc cette lecture sur un sentiment de déception.
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Le dragon du Trocadero

"C'est un récit alambiqué, constata Victor", le héros de ce dernier volume des enquêtes des libraires de la rue des Saints-Pères, en écoutant le commissaire Valmy lui raconter les péripéties qui ont mené à des meurtres en série par un assassin utilisant des flèches empennées d'une plume rouge.

Alambiqué, c'est bien le terme adéquat pour cette dernière aventure de Victor Legris ! Mais ne boudons pas notre plaisir : les deux soeurs qui se cachent sous le pseudonyme de Claude Izner nous plongent en immersion totale dans le Paris de la Belle Epoque, plus précisément en 1900, dernière année du 19ème siècle et surtout année de la fabuleuse Exposition Universelle où se presseront 51 millions de visiteurs en 7 mois ! Ce voyage dans le temps est particulièrement réussi, passionnant, surprenant parfois : ainsi, parmi les attractions qui ont fasciné les visiteurs de cette Exposition Universelle, on découvre les trottoirs roulants à 2 vitesses, 4 et 8 km ! Et moi qui croyais qu'Isaac Asimov s'était montré visionnaire dans son roman d'anticipation Les cavernes d'acier en les utilisant comme le moyen de déplacement principal des Terriens !

Finalement, en dépit d'une écriture toujours un peu trop documentée qui plombe un peu le rythme, ce dernier roman clôt avec humour et bonheur la série, tout en levant le voile sur la relève de nos enquêteurs libraires. Mais chut, je n'en dis pas plus... Pour découvrir la suite, il vous faudra lire "Le pas du renard" qui explore cette fois les années 20 et le milieu des artistes de cabarets.



Challenge multi-défis 2020

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Le talisman de la Villette

1894 tout est à faire dans Paris. Les intrigues pullulent et jaillissent dans tous ces quartiers de Paris. C'est autours de la Villette que nous transporte ce dernier roman de Claude Izner. Dans ces abattoirs si glauques. Notre détective, libraire de son état rue des St pères, se lance une nouvelle fois dans toutes ces rues que l'on connait si bien, à la recherche du coupable. En dehors de l'aventure policière, ce roman a l'avantage de nous entraîner dans ce Paris fin de siècle où les descriptions vivaces nous retrace cette vie de nos arrières grands parents. Nostalgique et passionné, ce roman a toutes les qualités.
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La femme au serpent

Où l'on retrouve avec plaisir le nouvel héros des soeurs Liliane et Laurence, écrivant à quatre mains sous le pseudonyme de Claude Izner : Jeremy Nelson, jeune pianiste de jazz arrivé de New York à la recherche de ses racines familiales européennes.

Il commence par Londres et, oh ! surprise, voici que nous retrouvons aussi la famille des libraires de la série des enquêtes de Victor Legris mais avec vingt années de plus : Victor, Kenji Mori, Tasha Kherson ….

Nous voici à l'automne 1921. Jeremy court le cachet comme pianiste dans les restaurants et cafés-concerts où se trémoussent les rescapés de la Grande Guerre, les peintres de Montmartre et de Montparnasse, les dadaïstes, les nouveaux-riches. de la rue Bergère au carrefour Vavin, des petits logements miteux où on s'héberge quand on est dans la mouise aux appartements cossus les vedettes, Paris se parcourt aisément en métro.

Comme toujours, des personnages foisonnants : un vendeur de faux-cols en celluloïd collectionneur de cartes postales reproduisant les tableaux de maîtres, un cordonnier, un jeune fou de cinéma qui joue les détectives occasionnels, et des artistes de music-hall pas très nets. La solidarité sans faille de la communauté juive venue d'Ukraine, leur travail acharné, des références musicales et littéraires sans doute difficiles à décoder pour les plus jeunes lecteurs, la référence constante à l'actualité de l'époque comme l'affaire Landru … les amateurs de la série des Victor Legris ne seront pas dépaysés, mais ce n'est pas le meilleur opus de la collection.

L'intrigue policière – un mystérieux tueur en série qui, tel Arsène Lupin, dépose une carte postale de la belle Simonetta Vespucci auprès de ses victimes – est totalement invraisemblable et dénuée de tout détective, hormis le jeune et sympathique héros Jérémy. La chute m'est apparue cousue de fil blanc. Mais qu'importe, l'important c'est le cadre du Paris des années folles et la verve de l'auteur … Et donc, j'ai déjà précommandé le prochain épisode à paraître dans quelques semaines.
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Mystère rue des Saint-Pères

Un petit policier qui se lit très vite et n'est pas déplaisant.



Un style fluide mais parfois un rien "brouillon" (j'ai du relire certains passages car je n'étais plus certaine de l’enchainement de certains événements)



La clef de l'intrigue est bien caché et l'auteur s'amuse à semer les fausses pistes... qui sont malheureusement trop "évidentes" dans leur fausseté.



La fin qui est censé nous donner envie de lire plus d'enquêtes de Victor Legris m'a laissé indifférente. J'ai trouvé Tasha assez creuse, sans trop savoir pourquoi, et ce n'est pas le seul personnage qui m'ai laissé cette impression. Alors certes ce n'est pas le "genre" de roman a offrir une analyse psychologique détaillée, mais je trouve que il y a tout de même un champs de travail à ce niveau.



On passe un bon moment mais ce n'est pas un coup de cœur, loin s'en faut.
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Le pas du renard

Exit Victor Legris, libraire enquêteur de la fin du XIXe siècle, place à Jeremy Nelson, musicien des années 20. Ainsi va la vie des héros de littérature populaire, un petit tour et puis s’en vont. La faute à leur créateur, Claude Izner, écrivain qui en réalité cache deux sœurs, Liliane Korb et Laurence Lefèvre, passionnées par le Paris de l’ancien temps.

Après avoir raconté les aventures parfois tumultueuses de Victor sur une douzaine de volumes, Claude Izner change de registre et d’époque. L’action se déroule en 1921. Toujours à Paris, mais le héros du roman “Le pas du renard” est un jeune musicien américain. Sa mère, française, ne lui a jamais parlé de son père. Un mystérieux homme rencontré à Paris. Il se lance sur ses traces et en profite pour découvrir l’extraordinaire richesse culturelle de cette ville monde. Sans le sou, il décroche un poste de musicien dans un cabaret, le Mi-Ka-Do, où dresseur de chat et chanteurs de variété font le show tous les soirs. Il va relancer la fréquentation du lieu en modifiant la programmation musicale. Place au jazz plus moderne et entraînant.


Lien : http://litoulalu.blogspot.fr..
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La disparue du père Lachaise

Mes collègues et moi-même sommes de retour avec une nouvelle lecture commune autour des aventures policières de Victor Legris. Il s’agit du second tome. Nous commençons donc à connaitre ce cher Victor qui n’est pas pour me déplaire. Enjôleur et intrépide, il est très agréable à suivre. Cet opus contient pas mal d’humour que ce soit par les dialogues ou certaines situations. Les personnages secondaires sont excellents. J’aime beaucoup Tasha et Joseph. A eux deux ils apportent beaucoup de fraicheur. Kenji Mori est encore bien mystérieux. Il semble entourer d’une aura infranchissable. J’espère en savoir plus à son propos dans les prochaines histoires.



Je regrette le côté brouillon de ce récit. En effet, durant les cent premières pages l’histoire part un peu dans tous les sens. Ensuite, le tout se recadre mais il faut quelque peu s’accrocher. J’ai apprécié le contexte général entre spiritisme et fausses pistes. Il ne faut jamais oublier que les apparences sont parfois trompeuses. Mr Legris va l’apprendre à ses dépends. L’enquête en elle-même m’a plutôt intéressée même si, je dois bien l’avouer, je reste fidèle à Anne Perry qui semble mieux maitriser le genre. La postface sous forme de notes historiques est une très bonne idée. Elle permet de faire le point sur la situation de l’époque. On y apprend d’ailleurs pas mal de choses.



Pour le moment, je reste mitigée à propos de cette série. Il y a du bon et du moins bon. J’espère que le prochain réussira à trancher cette sensation. J’apprécie particulièrement le contexte, les intrigues et les personnages. J’aime moins le côté brouillon des premières pages.
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Le secret des Enfants-Rouges

Voici un livre que j'ai lu avec grand plaisir, pas seulement de part l'histoire du Sieur Legris, libraire de son état dans le Paris de 1892, mais aussi justement par les descriptions détaillées de ce même Paris à travers sa population et ses différentes corporations. Le langage soutenu côtoie le langage populaire et c'est un vrai régal...heureusement que ma liseuse à un dictionnaire incorporé, car le langage est fort imagé et très varié.

C'est à la fois un policier mais aussi une chronique du petit Paris de l'époque, les personnages sont tous très attachant et vivant à travers la plume de Claude Izner, on sent une étude approfondie des us et coutumes de l'époque

Très vivant et bien écrit, c'est un vrai bonheur car il donne envie de lire la suite et même de découvrir les premiers tomes de Victor Legris
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Serial Lecteurs 2014

Comme pour Serial Lecteurs on retrouve les premiers chapitres de dix romans policiers et thrillers



- À quelques secondes près de Harlan Coben

- Le Temple noir de E. Giacometti et J. Ravenne

- Purgatoire des innocents de Karine Giebel

- Le dragon du Trocadéro de Claude Izner

- Des enfants trop parfaits de Peter James

- Nous étions les hommes de Gilles Legardinier

- Les larmes de Pancrace de Mallock

- La femme sans tête de Viviane Moore

- Le complot des immortels de James Rollins

- Puzzle de Franck Thilliez



Idéal si l'on ne connait pas encore les auteurs ça nous permet de les découvrir leurs univers, leurs styles d'écritures.

Sinon aucun intérêt !



(en format numérique gratuit)
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Le dragon du Trocadero

Victor Legris et ses habituels alliés sont confrontés à une sombre affaire qui laisse derrière elle des morts traversés de flèches avec plumes !

Plaisant, des descriptions de l'Exposition Universelle de 1900 particulièrement précises et la notice historique et culturelle toujours bienvenue.

La série a toutefois tendance à s'essouffler et certains indices en fin d'ouvrage laissent présagés soit la fin de cette série, soit une réorientation radicale. On a hâte de savoir !
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Sang dessus dessous

Premier roman écrit par Claude Izner, Sang dessus dessous nous présente un peu l’ancêtre de Victor Legris même s’il vit à notre époque. Bouquiniste sur les quais de Seine, il est embarqué malgré lui dans une enquête qui le touche de prêt. En effet, le libraire assassiné par un mystérieux individu est un de ses anciens amis. Très vite d’autres meurtres sont commis et chacun semble avoir un lien avec lui, même ténu. Voilà qui est troublant pour un homme qui ne se connait pas d’ennemi. Sans rien dire à son entourage, il va se lancer sur les traces de ce tueur et essayer de comprendre les raisons de ces meurtres mis en scène de bien macabre façon.



Comme dans les enquêtes de Victor Legris, l’intrigue est complexe, mêlant le passé et le présent ainsi que de nombreux personnages hauts en couleur. Pas de policier ou d'enquêteur professionnel, juste un libraire curieux et avide de vérité. De nombreuses références littéraires jalonnent l’histoire : des œuvres, des auteurs, des citations, des anecdotes, un mystère apportent un côté culturel très intéressant aux recherches. Des descriptions des quartiers et rues de Paris, une immersion dans l’atmosphère de la capitale, de ses petites brasseries et troquets, de ses rues populaires complètent le tout. Bref, ce premier roman amorce ce qui deviendra le style, la touche Claude Izner.

Un récit agréable au charme indéniable.

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Les souliers bruns du quai Voltaire

Dans cette nouvelle enquête qui couvre les premières semaines de l’année 1898, nous retrouvons l’équipe familiale de la librairie Elzevir, l’élégant Victor Legris (Tasha son épouse, Joseph son beau-frère et associé, Kenji Mori son tuteur, Iris sa demi-sœur et même Djina sa belle-mère ….etc) aux prises avec un criminel en série qui s’attaque aux membres d’un club d’amateurs de confitures.



L’essentiel des personnages – foisonnants comme à l’accoutumée – gravite autour du métier de bouquiniste. Un milieu que les sœurs Liliane Korb et Laurence Lefèvre (qui se camouflent sous le pseudonyme de Claude Izner ) connaissent bien pour l’avoir pratiqué et qu’elles nous décrivent avec gourmandise. Surtout qu’à première vue, les usages de ce métier n’ont pas beaucoup changé. Il y a les spécialistes, ceux qui dépiautent les bouquins pour réutiliser les vieux parchemins, les acheteurs fouineurs en quête de la « pierre philosophale » …



Une série de meurtres secoue donc ce petit monde : d’abord une ancienne boulangère retrouvée estourbie et dont le corps a été inondé du contenu de ses pots de confitures, un bouquiniste décapité dont on a tassé le corps dans la boîte d’un de ses confrères, une jeune modiste, une cardeuse soupçonnée … Le seul fil conducteur, en dehors d’une sorte de ficelle rouge, est l’omniprésence de confitures. En fait, le mystérieux assassin recherche un petit opuscule relié de papier marbré bleu et rouge, réputé contenir une formule secrète, très secrète … et bien entendu, malgré sa récente paternité, Victor Legris s’embarque dans l’aventure, d’autant plus curieux que l’intrigue tourne autour de livres de livres anciens.



Le rythme du thriller est vif et les descriptions du Paris de la fin de siècle, avec en toile de fond la vive controverse autour des épisodes de l’affaire Dreyfus, particulièrement bien tournés. La fin, toutefois, totalement imprévue et fort peu vraisemblable, laisse perplexe … l’intrusion du fantastique – avec un retournement de situation digne du "Betty" d’Indridason, ne m’a pas tout à fait convaincue.
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Le petit homme de l'Opéra

Comme toujours dans les ouvrages de Claude Izner, c’est le contexte historique qui a le plus d’intérêt. L'intrigue, de roman en roman, devient plus compliquée et secondaire. Bref, j'ai eu un peu de mal à finir le bouquin ... et pourtant, je lirai le prochain !



Ici, nous traversons l’année 1897 et attendons, chez Tasha et Victor Legris, la naissance de leur premier bébé, et chez Iris et Joseph, celle d’un petit frère pour Daphné. Cependant, ces perspectives de paternités ne brident pas les velléités d’enquêtes des deux beaux-frères …



Cette fois, c’est une série de décès inquiétants qui les alerte, ayant tous un lien avec les familiers de l’Opéra : un clarinettiste bêtement noyé dans le lac peu profond du Bois de Vincennes un jour de noces, un violoniste au retour d’un concert donné dans les Catacombes, une ballerine incommodée, un régisseur de scène tombé dans une trappe laissée ouvert … l’épouse d’un quincailler de la rue de la Voûte … Chacune de ces victimes a reçu, peu de temps avant son décès, un cochon en pain d’épices décoré de son prénom en guimauve rose.



Un personnage fort peu sympathique sert de lien à tous ces personnages : l’avertisseur de l’Opéra, celui dont la fonction est de prévenir de l’imminence de l’entrée en scène. Le titre fait allusion au célèbre fantôme, mais ici, rien de tel : il s’agit d’un homme de très petite taille, sachant se travestir pour passer inaperçu, qui nourrit naturellement un grand sentiment de frustration, arrondit ses fins de mois en livrant des messages et de petits cadeaux aux unes et aux autres, et dont la faiblesse est de reluquer les petits rats. Melchior Chalumeau serait-il mêlé à ce drame ? Victor Legris et Joseph Pineau sont sur la piste, sans se douter que l’inspecteur Valmy est sur leurs traces … On finira par trouver le coupable, mais on manquera de preuves et il s’en tirera pour pas cher …



Ici, l’ambiance est capitale : on navigue entre les soirées à l’Opéra, dans la salle et surtout les coulisses avec les petits métiers, et, à l’autre bout de Paris, les forains de la Foire du Trône, dans les trains-fantôme et devant des gladiateurs de bazar. Car tout le monde se presse à ces manifestations comme le célèbre Bazar de la Charité et son effroyable incendie d’où l’on ne retirera qu’une très petite minorité de messieurs, et chacun prend parti dans l’affaire Dreyfus qui défraye la chronique.



Comme toujours donc, c’est l’épilogue et son rappel historique qui est le plus valable, car l’intrigue est particulièrement embrouillée …
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Sang dessus dessous

C’est le premier polar en date des deux sœurs cachées sous le pseudonyme de Claude Izner, publié en 1999 et récemment réédité. Avant la série des enquêtes de Victor Legris. L’intrigue se déroule donc de nos jours, ou plus exactement dans les dernières années du XXème siècle, et on note particulièrement l’absence de téléphones portables et d’informatique.

Quand on a en mémoire la suite des écrits de Claude Izner, on constate dans cet opus prémonitoire les grandes constantes des romans historiques suivants : le quai Voltaire et le métier de bouquiniste, la rue Visconti, l’absence de détective ou de policier génial, les protagonistes hauts en couleurs. Milo, le héros, est dépeint avec une grande tendresse. Il n’est pas un surhomme, il se débat dans une sombre machination avec la préoccupation de retrouver une jeune femme dont il est tombé amoureux … tout en se demandant au détour d’une page si elle ne participe pas de la conspiration.

L’histoire se corse d’une énigme littéraire, qui interroge le lecteur et ne trouve sa conclusion qu’à la toute fin, comme il se doit … Un bon polar, donc, qui fait figure de coup d’essai particulièrement réussi, surtout lorsqu’on a lu les romans suivants, et qui méritait tout à fait une réédition.


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Les souliers bruns du quai Voltaire

Par besoin de faire une petite pause au milieu d'un gros pavé, je me suis aventuré sur le quai Voltaire et ses bouquinistes de janvier 1898. J'ai aimé le cadre parisien de cette époque, j'ai été amusé par le travail sur le vocabulaire, même s'il flirte souvent avec le maniérisme, mais il y a quelques passages très plaisants.



Mais j'avoue avoir calé et je laisse tomber le livre après seulement un tiers : d'abord il y a trop de personnages pour arriver à s'y retrouver, identifiés aussi bien par leurs noms que leur activité, ce qui n'aide pas à leur singularisation.



L'énorme défaut du livre est d'ordre stylistique, accentuant ce sentiment du lecteur d'être souvent perdu : trop souvent les pronoms personnels ou même adjectifs possessifs sont ambigus quant à leurs sujets. Les auteures privilégient trop les dialogues, la plupart du temps non clairement identifiés. L'action elle-même s'appuie trop sur ces dialogues qui semblent souvent sortis d'un script audiovisuel, au détriment d'un traitement plus simplement littéraire et descriptif qui soulageraient les interrogations constantes de ce même lecteur.



Bref, cette première plongée dans les enquêtes de Victor Legris est une franche déception.
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Le secret des Enfants-Rouges

Dans cette quatrième aventure de l’équipe Victor Legris - Kenji Mori – Joseph Pignot et de leurs délicieuses acolytes Tasha et Iris, nous voici transportés dans le décor d’Adèle Blanc-sec : les squelettes du Muséum d’Histoire naturelle, les chercheurs en paléontologie, une ambiance de fin du monde avec les attentats du sinistre Ravachol.



L’histoire retrace la quête sans fin d’un objet étrange, sans grande valeur marchande, qui passe de mains en mains et auquel semble attaché une malédiction diabolique. C’est du moins ce qu’en pense un mystérieux protagoniste, qui colle aux basques de nos héros et commet à leur suite une série de meurtres.



Pour qui, pourquoi ? L’énigme est totale … et ne sera dévoilée qu’à la fin comme il est d’usage. Mais entre-temps, que de péripéties, avec un final spectaculaire où les trois principaux héros risquent leur vie. Cela vaudra à Joseph de gagner la main de sa bien-aimée. Car, en découvrant les livres de cette série dans leur ordre de parution, on entre aussi dans l’histoire personnelle des personnages, qui fait aussi partie intégrante de l’intrigue, comme dans une série télévisée.



Dans cet épisode, contrairement au précédent, peu de personnalités célèbres. Le mystère est d’autant plus prenant …



Etayée comme toujours par une documentation historique à toute épreuve, Le secret des Enfants-Rouges nous fait parcourir le Paris des taudis où logent les crocheteurs, les brocanteurs, les chanteuses de rues et les enfants mis au travail dès leur plus jeune âge. Des décors à la Eugène Atget, d’un réalisme criant. Les Enfants-Rouges, c’est le nom du plus vieux marché de Paris situé près de la rue de Bretagne, en plein quartier du Marais.



A partir de là, l’élégant Victor Legris va courir de la Cité Doré (à quelques pas du Chemin de Fer d’Orléans) à la rue de Nice près de la rue de Charonne, de la rue des Saints-Pères où est située la librairie Elzevir à la rue Fontaine où Victor vient de s’installer à côté de sa belle rousse …



On aurait bien besoin d’un plan comme ceux que donne Nestor Burma dans ses adaptations par Tardi : la boucle serait ainsi bouclée avec l’évocation d’Adèle Blanc-sec !
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Mystère rue des Saint-Pères

Je suis en train de terminer le dernier paru. J'ai lu toute la série. J'apprécie le style et les personnages et nous apprenons beaucoup de la vie des parisiens en cette fin de 19è s.

De l'humour, de l'argot titi parisien, des situations cocasses et des intrigues softs même si parfois.....ça saigne ! Moi qui rêvais d'être libraire, je me sens trés à l'aise dans cet environnement.

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Rendez-vous passage d'Enfer

Qui peut bien supprimer les membres de la société philanthropique "A cloche pied", fondé par l'oncle de Victor Legris avant sa mort ?

C'est autour de ce mystère que nos apprentis détectives libraires, Victor Legris et Joseph Pignot vont traverser Paris et sa banlieue, entre appâts du gain et météorite.

On en apprend un peu plus sur la vie de nos héros et de leur proche, la vie de Kenji Mori notamment.

Une série qui a des qualités mais toujours une petite insatisfaction sur la profondeur des personnages et la dynamique de l'intrigue.

La note historique de fin de livre est toujours aussi réussie.
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Mystère rue des Saint-Pères

Premier livre d’une longue série de romans mettant en scène Victor Legris, libraire en 1889, accompagné de son père spirituel Kenji et de Joseph, fervent lecteur. Quand il rencontre la belle Tasha qui dessine de caricatures pour le journal « passe partout », Victor s’interesse de plus près à l’actualité et va participer au journal qui est un ancêtre de notre presse people. Et, quand plusieurs personnes décèdent d’une piqure d’abeille et n’ont pas de lien entre eux, Victor s’interroge, d’autant plus que Kenji et Tasha semblent mêlés à ces meurtres.

Le tout se lit bien, l’histoire en elle-même n’est pas exaltante, en revanche, ce qui est passionnant, c’est le contexte historique dans lequel évoluent les personnages. C’est l’exposition universelle, c’est un Paris plein de petits métiers disparus et Claude Izner sait parfaitement nous le décrire. De la détente intéressante.



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La disparue du père Lachaise

Le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman est un diesel. Il est long à démarrer. Très long... Peut-être même trop long ?

Je pense que le titre est trompeur. "La disparue du Père Lachaise" m'évoquait une disparition et une enquête pour retrouver cette personne. Il n'en est rien et l'on s'en rend compte bien vite. Si bien que, n'y voyant plus d'intérêt j'étais sur le point d'abandonner ma lecture...

Heureusement la curiosité a été la plus forte ! Arrivée page 120, l'enquête s'emballe et on commence à vraiment se prendre au jeu... Jusqu'à ne plus pouvoir lâcher ce roman !

Un excellent point : il est écrit dans un très joli français, c'est très agréable.
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