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Critiques de Claude Mossé (II) (46)
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Le Temps des silences

Un très bon livre, qu'on dévore!! L'auteur a su mélanger roman et travail d'historien au mieux, c'est passionnant et instructif Le rôle de la Suisse pendant la seconde guerre mondiale y est traité sans complaisance, les personnages sont vrais dans le bon comme dans le mauvais Mossé a rendu un bel hommage à un héros oublié et surtout bafoué par son pays.
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Pétrarque : Vagabond amoureux

Je dois avouer que ma connaissance de ce poète florentin du XIVème siècle, pourtant à l'origine, avec Dante Alighieri et Boccace, de la Renaissance littéraire partie d'Italie et essaimant en France au travers de la Pléïade, était limitée. Il m'est même arrivé de la confondre avec ses chers auteurs latins !... rappel phonétique de Pétrone probablement...



Cette biographie romancée que proposent Claude Mossé et Nicole Pallanchard est fidèle à son titre et à sa quatrième de couverture. Reposant sur un évident et qualitatif travail d'Historien, cette biographie met en scène un homme de 44 ans, célébré dans toute l'Europe de son temps comme un poète de génie, mais torturé par les malheurs du temps, ceux de son temps, souffrant de la peste, et ceux de son âge, sentant venir la sénescence.



En outre, la romance s'ouvre judicieusement en 1348, à la mort de sa muse, Laure, et alors que le Vaucluse et l'Italie, où se situe l'intrigue, subissent la peste noire. Pétrarque y est dépeint comme l'incarnation même de l'homme que poursuit la briéveté de la vie, se réfugiant dans la vanité des plaisirs matériels, écho au Decameron de son ami Boccace. Plus que sa poésie, c'est le caractère complexe de ce héros de romance que les biographes font voyager, au gré de ses amitiés et de ses fuites en Europe, jusque dans les années 1360.



Pétrarque y apparaît comme un homme parfois lâche -mais qui l'eût été face à "la grande pestilence" ?-, sensible aux honneurs de sa célébrité, à la fois diplomate avisé, préservant ses propres intérêts financiers auprès de ses protecteurs Colonna ou du Saint Siège, et sincère dans ses efforts de restaurer l'autorité du Pape en Italie pour la grandeur de Rome et le bonheur de sa patrie italienne ; à la fois se réfugiant dans l'amour élégiaque le plus élevé et vulgaire coureur de jupons à succès au hasard de ses vagabondages.



Cette biographie romancée du vagabond amoureux est donc une composition assez réussie, intelligente et agréable dans sa mise en scène romanesque, claire et honnête dans ses apports historiques et biographiques. Il me semble que l'amateur d'Histoire aussi bien que l'admirateur des poètes humanistes ou le curieux qui, comme moi, cherchera une lecture point trop ardue, aux mises en scène agréables, invitation au voyage en d'autres temps et lieux, y trouveront leur compte.











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Clément V, premier pape d'Avignon (1265-1314)

Il n'est pas facile de faire aimer un pape qui fut impuissant à empêcher le roi de France, Philippe IV le Bel, de faire arrêter en 1307, juger sur des années puis condamner à la peine capitale en 1314, les têtes dirigeantes de l'Ordre des Templiers, une institution dont l'existence relevait normalement de la seule volonté du chef de l'Église catholique. Peut-on dire pour autant que la papauté, qui n'allait pas tarder à s'installer en Avignon, sous la surveillance des Français positionnés de l'autre côté du Rhône, à Villeneuve-lès-Avignon, fut une papauté "vassalisée" par les rois de France ? Oui et non.

Boniface VIII avait tenté de résister aux volontés de Philippe le Bel, mais il le paya cher, car le roi de France, qui n'était pas homme à se laisser intimider, même par le pape, n'avait pas hésité à salir sa réputation et à le défier en envoyant des hommes armés menés par Nogaret et Colonna le menacer à Anagni.

Les moyens dont devait disposer Bertrand de Got, devenu pape sous le nom de Clément V, ne pouvaient que s'en trouver plus limités, même si cet homme fit tout son possible pour conserver ses prérogatives.

Le livre de Claude Mossé ne rend pas complètement compte de l'action et du pontificat de Clément V, car l'auteur s'est fait plus littérateur qu'historien dans ce livre, qui n'en est pas moins très intéressant. Il se lit d'ailleurs très facilement.

Clément V avait fait édifier une superbe forteresse médiévale à Villandraut, que l'on peut voir dans la partie nord de l'actuelle forêt des Landes ; ce pontife français se fit d'ailleurs ensevelir non loin de là, à Uzeste, où l'on peut se rendre par une piste cyclable qui trace son chemin au milieu des pins, dont les essences ont le pouvoir de purifier l'air.

François Sarindar, auteur de Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)
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Le Transsibérien

Irkoutsk, Vladivostok, Perm, Tchita, Krasnoïarsk, Omsk, Novossibirsk et tant d'autres ….



Gares, stations sans retours pour bien des hommes et femmes; passagers d'un ailleurs sans retour.



Voyage dans l'irréel, l'horreur de C.R.T. Camp de Redressement par le Travail (pour les âmes égarées du communisme soviétique), le kilomètre 101 et ses enceintes "hospitalières", toutes ces structures dont la population contribua à l'édification de ce train de rêves de grands horizons de steppes et de merveilleux paysages inconnus.



A ce sang versé par des populations n'ayant eu d'autres fautes que de penser autrement, les rails du Transsibérien, fierté nationale partagée à l'internationale, roule et foule au plus profond de leur sépulture ces hommes et femmes morts pour une splendeur qui anéantira tous leurs espoirs de vies.



Livre à connaître rien que pour devoir de mémoire et de respect pour ces personnes simplement victimes d'avoir osée penser autrement que d'autres.
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Les Impostures de l'histoire

Au prétexte de prendre le contre-pied de l'histoire officielle, Claude Mossé reprend à sa façon quelques personnages et moments clés de l'Histoire.

Cette façon de faire est peu convaincante et à mon goût un peu pataude.

Restent des présentations de Néron, Louis IX, Jeanne d'Arc, Christophe Colomb, du 14 juillet 1789, de Mayerling et Alphonse Daudet. Bizarrement, c'est ce dernier récit qui s’avère le plus intéressant. On est loin de l'écrivain provençal.
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L'émeraude du pape

Sur la couverture était noté "Un thriller pontifical", ce qui m'a bien entendu incitée à acheter le bouquin.



"L’ouvrage entremêle l’actualité et le passé, personnages réels et héros de fiction, tout en respectant la vérité historique, et invite le lecteur à mener l’enquête". Trop tentant, le quatrième de couverture était comme les promesses électorales : coquille vide !



Rebaptisé par mes soins "Somnifère pontifical", il a rejoint cette étagère particulière où se trouve concentré tous les livres que je n'ai pas aimé et que je revends ou donne à des associations caritatives.



Là, j'ai des scrupules à l'avoir donné parce que je pense au pauvre gars qui va commencer à le lire et va sentir son nez piquer vers le bas.



Rien, il n'y a rien dans ce livre qui mérite d'être sauvé. Endormant dès les première page, il ne m'a pas donné envie, comme d'autre avant, à poursuivre ma lecture.



Bizarre, certains romans commencent lentement, pourtant, nulle envie de le poser. Ici, directement.



Ce roman m'a excommunié de suite de ma lecture.
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Lusitania

1912, le Lusitania, fleuron de la flotte anglaise a pour concurrent direct le Titanic. Bien qu’ayant déjà effectué à plusieurs reprises et dans des délais forts appréciables, la traversée de l’Atlantique lorsque le Titanic effectua son unique traversée, le Lusitania n’a pas réellement marqué les esprits bien qu’il soit plus luxueux et presque aussi rapide que son concurrent.



Cette histoire débute en suivant Winston Churchill, premier Lord de L’Amirauté, qui en 1914 sentait que la paix qui semblait régner en Europe était plus qu’instable. Son souhait était de construire plus de navires de guerre afin que l’Angleterre ayant une des plus importantes forces militaires marine conserve un avantage sur les autres pays. Si guerre il y avait, il avait l’intime conviction qu’elle se gagnerait sur les flots. Il savait que les Allemands construisaient de nouveaux navires de guerre ainsi que des U-Boot et ne souhaitait pas leur laisser un quelconque avantage.

Une fois la guerre déclarée, il ne s’était pas trompé, l’Allemagne et ses alliés n’hésitaient pas à couler les embarcations qui par le transport de marchandises pouvaient amener une aide aux forces adverses. Seuls les paquebots transformés en hôpitaux ainsi que les navires de transport civil étaient épargnés.

Churchill, y voyant une possibilité de détourner cette situation à son avantage et n’ayant plus le temps de lancer la construction de nouveaux navires de guerre sur les chantiers navals, décida de transformer des paquebots de transport civil en bateaux de guerre. C’est ainsi que le Lusitania, accueilli des canons à son bord.



La guerre, dont certains pensaient qu’elle allait se terminer rapidement, se fit de plus en plus rude, et Churchill demanda de l’aide aux États-Unis, qui refusèrent malgré la situation catastrophique à prendre part à cette guerre qui ne la concernait pas.

Le naufrage du Lusitania qui sombra en vingt minutes au large des côtes irlandaises couta la vie à plus de mille personnes.



Dans ce passionnant roman, Claude Mossé nous raconte l’histoire du Lusitania au travers des récits de William Turner, Capitaine du Lusitania et survivant et de Harry wallace, représentant de la compagnie maritime Cunard à laquelle appartenait le paquebot.



Comment une seule torpille a-t-elle pu faire sombrer ce géant des mers ? Y a -t-il eu réellement une seconde explosion, plus puissante comme certains rescapés le disent ? Autant de questions qui méritent des réponses.



J’ai vraiment apprécié cette lecture qui rejoint d’ailleurs mon onglet « Coup de cœur ». Bien que je lise assez peu de romans historiques, surtout s’ils traitent de la première ou seconde guerre mondiale, j’ai pu ici, à travers ce livre comprendre le rôle de Churchill dans ce conflit ainsi que les circonstances du refus des USA à entrer en guerre. J’ai été subjuguée d’apprendre que le Lusitania était plus fastueux et presque aussi rapide que le Titanic. Une partie du roman parle de l’immigration des Irlandais vers les USA et des conditions d’accueil et de retour de ces personnes espérant un avenir meilleur sur le nouveau continent.



Ce livre se lit aisément malgré de nombreux détails et une fois commencé, une seule hâte, celle de connaître le pourquoi de ce naufrage.

À conseiller aux amateurs de romans sur la guerre, de faits historiques ou encore aux amoureux d’histoires hors du commun.



Merci à Babelio et à sa Masse Critique ainsi qu’aux éditions Fayard pour l’envoi de roman qui m’a passionné. D’ailleurs, je l’ai conseillé à plusieurs de mes connaissances qui apprécient ce genre de littérature.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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Borgia, tome 1 : Les Fauves

Les Borgia... tout un programme a priori, l'idée seule de cette famille nous emplit d' un petit frisson : intrigues, complots, crimes, amours...



Et là... là, j'en perds mes mots. J'ai eu l'impression de lire une énumération de faits. Les 250 pages se passent sur plusieurs décennies, autant dire l'équivalent de plusieurs volumes avec cette famille ! J'aurais dû être tenue en haleine, mais non. C'est plat. Forcément, à lire un résumé de plusieurs décennies agitées, on s'y perd entre tous les personnages. Certains, comme Juan, n'apparaissent que pour être morts. D'autres cessent tout simplement d'apparaître.



J'ai lu des pavés de plus de mille pages en moins de temps et avec davantage de plaisir.



En plus... Vicente semble immortel. Il fréquente Rodrigue quand celui-ci n'est qu'un enfant, et soudain, c'est lui qui devient le plus jeune des deux. Mais à ne jamais savoir quand nous sommes (sauf une fois, au début de ce qui s'appelle "Partie deux"), j'ai pu mal comprendre.



Bref, je ne lirai pas la suite, c'est certain ! Enorme déception. Pourtant, ce n'est pas comme s'il n'y avait pas matière. "Les Rois maudits", cités en 4ème de couverture, et ce roman, n'ont vraiment rien à voir !! Je ne sais même pas comment quelqu'un a pu en arriver à cette comparaison...
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Lusitania

Sous la plume de Claude Mosse, le Lusitania, paquebot civil faisant la traversée entre l'Angleterre et les États Unis, reprend vie.



Sous forme d'un récit plus historique que romancé, l'auteur nous relate les événements qui ont précédés le torpillage de ce paquebot (faisant plusieurs milliers de morts) ainsi que les questionnements qui ont suivi.



Nous suivons plusieurs acteurs du drame que cela soit Winston Churchill, chef de l'amirauté britannique, le président des États Unis, Wilson, lord Inverclyde, propriétaire de la société maritime Cunard donc du Lusitania, et William Turner, commandant du navire.



Le récit est sans fioritures et se concentre sur les faits. Au fil du récit, au travers de magouilles politiques, de ruse, de trahison, d'échange de bons procédés, de « patriotisme », l'on voit se dessiner les éléments qui vont conduire à la mort de près de 1200 civils innocents afin d'assouvir les désirs de puissance d'un homme : Churchill.



Ce roman ne néglige aucunes des hypothèses émises sur le naufrage : torpillage, bombe à bord, coup de grisou.



Un roman historique passionnant, écrit de manière posée sans aspects romancés ou dramatiques mais centrés sur les faits.



Seul bémol : le récit passe rapidement sur l'enquête des autorités anglaises ainsi que sur celles des autorités américaines. Les suites du naufrage ne sont pas relatées comme les procès qui ont suivis. J'aurai aimé avoir un peu plus d'informations...

C'est simple, une fois le naufrage relaté, les hypothèses émisent... le récit dérive vers le conflit armé, et l'entrée en guerre des États Unis.



Bref, bon roman historique
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Borgia, tome 1 : Les Fauves

Aïe ! Non décidément, la sauce ne prend pas. L’histoire commence tel un brouillon, on mélange vite les papes, les personnages, les intrigues, les références historiques. Non mais limite, j’ai envie de vous dire : regardez la série, vous en apprendrez plus !



Claude Mossé n’était décidément pas en forme ou pas à l’aise pour écrire ces deux romans. Car on se retrouve vite à faire des schémas, tout simplement. Mais sans une grande envie de trouver les solutions. Deux livres plats sur une famille pourtant passionnante qui a défrayé les chroniques (et qui continuent.
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Borgia, tome 2 : La Chair et le Sang

Le roman de Claude Mossé, un journaliste à ne pas confondre avec l’historienne spécialiste de l’antiquité, est une petite lecture vraiment agréable, malgré quelques défauts de style…

Nous voilà embarqué dans un voyage de quelques années, à travers le regard de Vicente, le héros principal, qui va graviter autour de la famille des Borgia.



Nous verrons l’ascension d’ Alonso Borgia et de ses descendants. Alexandre, César, Lucrèce, une drôle de famille, toute entière vouée au pouvoir, à la violence, à l’argent et au sexe le plus échevelé.



La recherche de Vicente sur ses origines de petit orphelin est le prétexte à l’exploration d’un siècle agité, de ses mœurs et de ses intrigues politiques.



Le sujet est passionnant et traité de manière assez érudite et précise. Ce qui conduit parfois à une certaine lourdeur de style, mais si l’on est indulgent on peut passer outre. Et j’avoue, je n’ai pas boudé mon plaisir, malgré les digressions maladroites et certaines répétitions et longueurs (à se demander parfois si l’auteur voulait s’assurer de son propre propos)
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Catherine, Nostradamus et le Triangle noir

Catherine de Médicis se retrouve veuve bien jeune et Charles 9 n'est encore qu'un enfant. Elle devient alors la régente, à la tête du royaume de France. la tâche n'est pas facile. Elle veut à tout prix éviter une guerre de religion entre huguenots et catholiques. Querelles, complots et intrigues se multiplient. Catherine est d'autant plus inquiète qu'elle se sent poursuivie par l'organisation du triangle noir. Qui sont ces personnages et que lui veulent-ils ? Elle se sent elle-même persécutée. La religion est aussi souvent liée au pouvoir et les pays proches ont parfois un intérêt soit à voir rester Catherine en place, soit à la voir partir. Même son proche conseiller l'abandonne. Il n'y a qu'une personne en qui elle fera entière confiance toute sa vie, c'est Nostradamus.

Roman facile à comprendre, même si l'auteur revient parfois sur des faits antérieurs à la Régence. L'Histoire est cependant parfois un peu lassante, les intrigues sont finalement toujours les mêmes. Au moins, l'auteur s'est tenu un peu plus à la réalité (semble-t-il) que Jean Teulé...
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Lusitania

Avec la plume d'un romancier mais la rigueur d'un historien, Claude Mossé revient sur le torpillage du paquebot Lusitania qui, en 1915, provoqua la mort de 1200 passagers.

Alors qu'il battait pavillon civil, le navire fut la cible d'une torpille allemande qui l'envoya par le fond en moins de vingt minutes, provoquant une vague d'indignation et de questions, aussi bien au sein de l'Europe en guerre que des États-Unis encore neutres.

Comment les Allemands ont-ils appris qu'effectivement le Lusitania transportait dans ses cales des munitions pour l'armée britannique ? Pourquoi le croiseur Juno, chargé de la protection du paquebot, n'a pas pris part aux opérations de sauvetage ? Quelle est réellement la responsabilité de Winston Churchill dans cette tragédie ? Pourquoi les survivants soutiennent qu'il y a eu deux expositions ?

Privilégiant la cause et les manipulations politiques et diplomatiques, Claude Mossé éclaire certaines zones d’ombre, sans cependant lever entièrement le voile sur ce mystère.

Une lecture instructive et passionnante.
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Borgia, tome 1 : Les Fauves

En 4ème de couverture, on ose comparer cet objet aux "Rois maudits" ! Ceci est une insulte à l'œuvre magistrale de Druon. Si vous aimez les romans historiques, ne lisez pas celui-ci, il vous dégoûtera du genre (c’est mon cas). J’aurai presque envie de comparer ce livre à un article de presse tant il est désagréable à lire. Mais je ne peux même pas le comparer à un article puisque dans la presse au moins, on trouve des détails sur les faits, les dates, les lieux, qui, quoi, comment... on apprend des choses! Tandis qu'ici, les intrigues sont à peine suggérées et il ne donne de détail sur rien. Les chapitres se suivent et n’ont aucune relation entre eux. On passe d’un évènement à un autre sans comprendre ni pourquoi ni comment… Les personnages ne sont ni fouillés, ni attachants ni intéressants. Bref. Ce livre n’est ni fait ni à faire. La dizaine d’euros que j’ai perdue en l’achetant me chagrine moins que le temps que j’ai perdu à le lire… car j’ai tenu à terminer le livre tant je nourrissais l’espoir qu’il s’améliore au fil des pages.
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Les parfaits : Les dernières heures des Catha..

Un petit résumé

En cette année 1336, Philippe, tailleur de pierre, s'est installé à Avignon et travaille à la construction du palais du pape. Le pape Benoît XII, qui n'a de cesse de pourchasser les Cathares, ou "Parfaits" comme ils se font également appeler, et de les mener jusqu'au bûcher. Un jour, alors qu'il se trouve dans une taverne, il fait la rencontre de Yolande, la serveuse, une femme séduisante et mystérieuse. Et d'autant plus mystérieuse qu'elle se prénomme en fait Aude... Elle lui apprend qu'une rumeur court dans la ville, une rumeur selon laquelle il serait lié aux Cathares. Le pape, responsable de la mort de son père alors qu'il était l'évêque de Pamiers, hésite à l'emprisonner, à le torturer et à le mener au bûcher, car il s'agit du meilleur des ouvriers du chantier de son nouveau palais. Pierre Poisson, l'architecte du palais, tente de l'en dissuader, mais le pape décide dans un premier temps d'interdire à Philippe de quitter son logis. Prévenu par Pierre, Philippe décide de prendre la fuite... avec Aude, dont il est tombé fou amoureux. Sur la route, il leur faudra faire face aux divers seigneurs liés à l'Inquisition et aux hommes d'armes, appelés exploratores, chargés de trahir moyennant finances d'honnêtes gens finissant sur le bûcher, tous étant au service du pape. Une chasse à l'homme débute ; Philippe peut-il faire confiance à Aude ? Est-elle du côté du pape – une espionne –, ou de celui des Cathares ?



Un sujet intéressant mais un contexte historique quasi inexistant

Ne connaissant pas grand-chose à l'histoire des Cathares, qui me semble assez complexe – comme souvent en ce qui concerne la religion, car il s'agit de discussions autour de dogmes, de la théologie, bref de choses abstraites ! –, je me disais que l'aborder par le biais d'un roman historique serait une bonne entrée en matière. Hélas, le contexte historique est peu décrit, voire inexistant, ce qui donne un roman sans aucun relief, à l'aspect quelque peu artificiel.



Pas d'intrigue

Ayant lu la quatrième de couverture, je m'attendais à un roman passionnant, plein de mystères et d'aventures ... grosse déception ! Je cherche encore ce qu'a voulu dire l'éditeur par "intrigue aussi policière qu'historique", car il n'y a rien de policier dans ce roman, aucune enquête, pas d'énigme, pas de recherche de meurtrier ! Je sais que certains mots ou expressions sont vendeurs et c'est le cas de tout ce qui tourne autour du "polar historique", mais il ne faut pas tout mélanger. Alors, peut-on parler d'intrigue historique ? Non plus, car l'histoire n'engage pas la survie du royaume ou d'un peuple, mais juste celle d'un tailleur de pierre.



Des personnages sans relief, un décor artificiel et une écriture aseptisée

Cette lecture s'est révélée laborieuse, pénible et j'ai vraiment eu du mal à finir ce livre. Pour moi, il ne s'agit pas d'un roman historique, mais d'une sorte de récit sans intérêt et mal conduit. L'auteur a mis en place une série de personnages sans relief, sans saveur, qui défilent à la queue leu leu dans un décor qui semble artificiel tant il est peu et mal décrit. L'écriture est sans saveur, artificielle, plate, aseptisée ; en revanche, je dois reconnaître qu'il manie parfaitement l'emploi du subjonctif imparfait et c'est suffisamment rare de nos jours pour le faire remarquer.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Lusitania

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Fayard pour la découverte de ce roman, par le biais de la Masse Critique.



Nous sommes en 1912, la concurrence entre les compagnies maritimes pour la suprématie commerciale des mers est à son apogée avec la création de luxueux, rapides et modernes paquebots, les rois de la plaisance.

Si le naufrage du Titanic, avec ses 1.500 victimes lors du voyage inaugural de celui que la légende disait insubmersible, ébranle le monde, la navigation de plaisance ne faiblit pas.

Nous sommes en 1915, la guerre en Europe fait rage mais les transatlantiques offrent toujours à leur bord, luxe, calme et volupté à leur riche clientèle.

Les combats n'auraient dû toucher que les bateaux commerciaux ou de guerre.

Alors pourquoi le fleuron de la Cunard Line, théoriquement à l'abri de toute agression par les accords internationaux et de part la neutralité de son pavillon, a-t-il été torpillé par un U-Boot allemand, le 07 Mai 1915? Et pourquoi a-t-il coulé en moins de 20 minutes, occasionnant par là-même près de 1.200 victimes, alors qu'une unique torpille de faible intensité fut tirée?

Autant de questions auxquelles ce roman n'apportera pas de réponse définie mais laissera le lecteur seul juge de la théorie qui remportera son suffrage...



Si le naufrage, en Avril 1912, du paquebot transatlantique britannique de la White Star Line, le RMS Titanic, est connu de tous, il n'en est pas de même du naufrage du RMS Lusitania, un navire de même acabit mais lancé par la Cunard Line, compagnie maritime américaine, concurrente de la WSL, en Mai 1915.

Parce que les causes de l'infortune du premier, en temps de paix, sont clairement établies et reconnues alors que les raisons du drame du second, en temps de guerre, resteront à jamais une énigme et sujettes à supputations.

Ce roman nous entraîne dans l'avant (pendant un peu plus de la moitié de l'ouvrage), le pendant, l'après de cette tragédie. Si l'étiquette "roman" induit de la fiction, ce n'est que pour mieux donner corps à son récit qui est surtout une véritable analyse et enquête des événements historiques.

En effet, l'auteur est un historien de formation et un grand reporter. Il possède donc ce talent rare de nous captiver avec des faits avérés tout en nous questionnant par l'intermédiaire de personnages "vivants" et de leurs paroles.

Ce n'est pas une histoire écrite pour vous tirer des larmes, même si nous parlons du destin tragique d'un millier de morts, nous n'allons pas entrer dans l'intimité de certains passagers. C'est l'étude d'un drame dans un contexte géo-politique avant tout. C'est l'exploration des différentes thèses pouvant expliquer le dernier voyage fatal du Lusitania.

L'enquête est parfaitement documentée, avec des dates, des chiffres, des faits. Toutes les hypothèses sont abordées et justifiées, par l'intervention des personnages et des intentions qu'on leur prête. Mais ce n'est pas un roman parti-pris, ou légèrement, car le lecteur a tout loisir de se faire sa propre opinion et de verser pour telle ou telle thèse. Car à ce jour, il n'y a toujours aucune certitude sur les causes de ce naufrage, l'épave étant en trop mauvais état pour donner ses réponses.

Un petit bémol cependant:

L'absence de notes de bas de page ou d'une post-face adéquat, additionnée à l'étiquette "roman" m'ont laissée perplexe tout le long de ma lecture, ne cessant de me demander ce qui était de l'ordre historique ou fictionnel. Après une recherche additionnelle sur cet événement, je peux constater que tous les faits présents dans ce récit sont véridiques, en l'état des connaissances communément admises. Et je pense que l'étiquette "roman" était nécessaire dans la mesure où des personnages ayant réellement existé, comme Churchill, s'expriment mais ne sont pas officiellement cités.

Même si cette "maladresse" a gêné mon confort de lecture, le bilan est très positif! C'est une excellente enquête, passionnante et précise, sur un drame noyé dans la masse des victimes de la Première Guerre Mondiale.

Nous n'en connaîtrons jamais le fin mot. Comme tous les grands mystères historiques, nous en sommes réduits à de simples hypothèses et conjectures. Chaque scénario soulevé se tient ou se confronte à certaines aberrations, au mensonge et au silence humains.

Et vous, sauriez-vous expliquer le naufrage du Lusitania?

Vous avez 4 heures!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Le château des papes, tome 1 : Les Intrigants

très bonne fresque, bien romancée, j'ai bien aimé suivre l'évolution de tous ces personnages, et d'en apprendre un peu plus sur Avignon et le château des papes. je vais maintenant lire la suite...
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Les parfaits : Les dernières heures des Catha..

je me rallie à l'avis de Pseudo : de retour d'un séjour en "pays cathare", j'avais envie de me replonger dans l'ambiance, d'en apprendre plus sur le quotidien historique de l'époque au travers d'un roman à la fois divertissant et solide sur le plan historique, tout en attendant bien s^pur une certaine qualité d'écriture ... désolée de le dire mais j'ai été déçue sur toute la ligne et ne suis même pas allée au bout de ma lecture : insatisfaite dans ma curiosité historique comme dans mon attente d'une intrigue solide.
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Borgia, tome 2 : La Chair et le Sang

A l'image du premier. J'ai lu le tome 2 en me forçant, donnant une dernière chance à cette version. Mais la sauce ne prend toujours pas. Je suis restée totalement hermétique à l'histoire e cette famille.

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Borgia, tome 1 : Les Fauves

Claude Mossé nous propose de nous plonger dans les intrigues du Vatican et de la famille Borgia. On suit plus particulièrement Vicente, abandonné dès sa naissance par ses parents biologiques : le roman est une sorte de quête de soi et d’identité par ce jeune homme très croyant et respectueux de la religion chrétienne. Le début du roman est très intriguant, de nombreuses questions se bousculent dans la tête du lecteur : qui est ce jeune homme ? Quel lien a-t-il avec la famille Borgia ? L’intrigue est par ailleurs relancée régulièrement pour ne pas qu’elle s’essouffle, même si certains petits dénouements sont assez attendus. Je m’attendais plutôt à suivre de plus près et plus précisément les Borgia, mais ce n’est pas vraiment le cas : Vicente est vraiment au centre du roman et la vie, les intrigues de la famille Borgia ne sont pas vraiment développées en profondeur, ce que j’ai trouvé dommage. Le traitement de l’histoire est assez érudit, les détails sont vraiment très précis.

L’écriture de Claude Mossé est vraiment très entraînante ; l’auteur a vraiment l’art de la formule : il exprime parfaitement, avec des termes qui font mouche, une idée précise, efficace.
Lien : http://metamorphoses-de-psyc..
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