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Citations de Claudie Gallay (1148)


Ne plus souffrir de cette manière intolérable. Cette injustice de vivre quand les autres sont morts, et de survivre justement.
Survivre encore. Envers et contre tout.
Envers et contre la mort.
Et se surprendre, un jour, à rire.
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Se souvenir permet de ralentir la perte des êtres comme celle des choses. Quand j’aurais tout oublié, je me souviendrais de ce battement de cœur, une résonance particulière. Je ne sais pas combien de temps cette danse a duré.
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Il est faux de penser que tout s'en va avec le temps. Certaines choses restent, elles s'ancrent. D'autres passent.
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Claudie Gallay
" Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent."
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Je les regardais, à la dérobée, incapable de comprendre comment on pouvait en arriver à ce point de haine. Entre eux, le silence même devenait une insulte.
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On n’est pas assez attentif, on laisse les choses se faire et les choses se font, et la vie passe.
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Un jour, on relève la tête et on se rend compte que les autres vivent, et que nous, on est arrêtés.
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Et que c'était cela la force des puissants, enlever aux plus faibles le goût d'apprendre.
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C’est l’enfance… c’est ça qui manque. On l’a regardée. L’enfance merveilleuse, ces années qui donnent aux choses un goût si différent. C’était ça, exactement. Cette part précieuse et que le temps nous gratte jusqu’à l’os.
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Sur chaque jour que la vie nous donne, il faudrait prendre quelques minutes et se demander quelle chose belle on a faite... Ou quelle chose juste...
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Il y a des jours, on est si heureux , on devrait en faire des jours fériés.
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Ma mère est comme ça, une forte, une endurante, elle peut filer longtemps, droit devant, fière, robuste. Mais quand elle s’effondre, elle descend bas.
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Ce sont les vivants qui font exister les choses. Parce qu'ils les regardent. Parce qu'ils ont établi un lien avec elles. S'il n'y a personne pour regarder cette salière, elle n'existera plus.
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Il y avait un oiseau dans une cage, sur un balcon fleuri. Elle aurait aimé que tout le monde soit heureux. Même les oiseaux des cages. Elle aurait voulu le libérer. On dit que les captifs si brusquement relâchés ne survivent pas. De la même manière, les oisillons que l’on touche dans le nid et sur lesquels on dépose une infinie odeur humaine meurent en quelques jours.
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Il est simple d'être heureux quand on est enfant, il suffit de voir nos parents tranquilles et de se sentir aimé d'eux, on grandit alors dans un creux de grâce et on a une chance merveilleuse.
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… Et que c’est cela la force des puissants, enlever aux plus faibles le goût d’apprendre. P 178
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Crier, elle ne sait pas. Cogner non plus. Ses colères, elle les garde. Elle rentre tout. Elle met la fatalité par-dessus, finit par dire que ce n'est pas si grave, que ce n'est pas vraiment de la colère. Et elle enterre. Elle enterre profond. Ça lui nécrose les chairs. Les griffures c'est pour suinter.
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J’ai pensé à toi. Je te perdais. Ou tu t’éloignais. Ou c’était moi. Il n’y avait pas si longtemps, je posais ma main sur ton épaule. En fermant les yeux sans faire d’efforts, je pouvais encore me blottir tout contre toi. Le temps faisait son massacre. Insidieusement. Déjà, je ne pleurais plus.
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On a beau faire, s'apitoyer, compatir, essayer de comprendre, on ne peut jamais vraiment ressentir la douleur qu'éprouve l'autre, ni dans sa tête ni dans son corps... Et sans doute que c'est mieux ainsi.
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Mon bel épicéa, une pousse offerte dans le numéro 347 d’un Pif Gadget daté de 1975. Je l’avais plantée dans un pot. Aux premières feuilles, la mise en terre. La brindille avait pris vingt mètres et ses aiguilles brunes tapissaient le sol. Je me suis collée au tronc. J’ai noué mes bras. Les arbres sont vivants, celui qui les plante choisit une place pour eux et à tout jamais les racines les retiennent.
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Claudie Gallay

Née à Bourgoin-Jallieu en ...

1941
1951
1961
1971

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