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Critiques de Colin Dexter (83)
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Dernier bus pour Woodstock

Bienvenue dans le monde de l'inspecteur Morse! En effet, j'ai vraiment eu l'impression en lisant ce livre que je mettais les pieds dans le monde de ce personnage! Et quel monde!! Morse est un inspecteur haut en couleurs: célibataire, adepte de la bière, des mots croisés, de Wagner et des longs monologues qui lui permettent de résoudre ses enquêtes! J'avoue qu'il m'a quand même perdue assez souvent dans ses divagations à la Hercule Poirot (mais en moins clair hihi)! Il a aussi beaucoup de mal avec les règles qu'il dit ne pas comprendre!! Il est accompagné dans cette première enquête de Lewis, enquêteur posé, sérieux, qui respecte les règles. Je me suis dit tout au long du livre: "Mais le pauvre!!!". Je m'explique! Lewis subit à longueur de temps les ordres intempestifs (et qu'il ne comprend pas toujours, comme moi!!) de Morse! Il subit aussi ses sautes d'humeur et ses remarques pas toujours sympathiques. Ils sont les exacts opposés et c'est ça qui fait la force de ce duo!

Ici l'enquête se déroule aux abords d'un pub où le corps d'une jeune fille est retrouvé. Que s'est-il passé? Comment est-elle arrivée là ? Tout au long de l'enquête, nous allons avoir droit à de nombreuses hypothèses mais j'avoue que je ne m'attendais pas à la fin!!! J'ai trouvé très intéressantes les discussions qu'ont les 2 enquêteurs où ils se questionnent et se contredisent mutuellement. J'ai vraiment eu l'impression de prendre part à l'enquête! Par contre, j'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur. J'ai trouvé que certains passages étaient parfois décousus et j'ai dû en relire certains. Mais à part cela, j'ai apprécié cette lecture!

Merci à Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi de ce livre!
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Service funèbre

Voilà une intrigue de meurtres brillamment résolu mais que c'est tortueux !

L'inspecteur Morse est complètement infatué de lui-même et n'a aucune consistance. Pas plus que les autres personnages. Oserais-je dire qu'ils sont "incredible" ?

J'ai trouvé aussi très lourds les nombreuses références qui se veulent culturelles (?)

Tout de même deux étoiles : il s'en ai donné du mal l'auteur !
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Dernier bus pour Woodstock

Voici un livre que j'ai bien apprécié.



Tout d'abord, j'ai aimé l'histoire car elle est prenante prenante et assez bien construite même si j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. Le suspense est bien présent et plus on avance dans la lecture plus l'auteur sème le lecteur. Il a vraiment fallu la toute fin pour ma part pour comprendre ce qui s'était passé dans cette histoire. Cela est un gros point positif.



Ensuite, pour les personnages, je ne peux pas dire que je me suis attachée à eux. Je dirais que celui que j'ai le plus apprécié est le sergent Lewis car il est très posé et j'apprécie ce trait de caractère. Maintenant, j'espère que dans les prochains tomes, il prendra plus de place dans les enquêtes. Pour l'inspecteur Morse, c'est un bon enquêteur mais parfois son comportement m'a agacée.



Enfin, l'écriture de l'auteur est agréable à lire. Comme dit précédemment, il y a quelques longueurs mais cela n'empêche pas de passer un bon moment de lecture.



En résumé, c'est un livre que j'ai apprécié et qui saura plaire aux amoureux des bonnes enquêtes.



Je remercie Babelio et les éditions L'Archipel pour cette découverte.
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Portée disparue

Je ne connaissais pas l'Inspecteur Morse n'ayant pas vu la série télévisée. J'ai passé un agréable moment de lecture détente, davantage grâce à une ambiance bien dessinée que par l'enquête et ses tours et détours complexes au gré de l'esprit d'un inspecteur bien entendu "atypique". Une démarche alambiquée et une intrigue tout de même parfois trop extravagante gâchent un peu le plaisir. Ouvrage des éditions Archipoche, reçu dans la cadre de la Masse Critique.
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Dernier bus pour Woodstock

Je ne connaissais que de nom la série dérivée des livres de l’auteur et c’est curieuse que je me suis penchée dans ce premier opus.



J’ai été un peu dérouté au début par la narration et l’attitude des personnages, mais je me suis rappelé que la série a commencé en 1975. Il faut donc se remettre dans le contexte de l’époque et à partir de là, tout fonctionne à merveille.



Je dois dire que Morse est un inspecteur atypique par rapport à son collègue Lewis que j’ai plus apprécié au final. Ce qui n’empêche pas que ce duo fonctionne bien grâce à la franchise des deux personnages. Malgré tout, je suis resté assez détaché des intervenants de ce récit.



Pour l’histoire, mon seul point noir est la présence récurrente de l’alcool tout au long de l’intrigue et qui au final n’a aucun rôle dans cette histoire. Par contre, l’enquête est intéressante. On patauge dans l’inconnu et les fausses pistes, et l’on est aussi perdu que nos policiers. L’auteur nous balade avec des indices qui n’en sont pas vraiment. J’ai été frustré dans le bon sens du terme de ne pas arriver à savoir qui était le ou la coupable avant les dernières pages et la révélation de Morse.



Pour conclure, ce fut une plongée intéressante dans un policier ancienne génération où il n’est pas si facile que ça de jouer à l’enquêteur. Cela change de ce que l’on a actuellement et m’a fait découvrir un style différent de narration et d’approche du genre policier.




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Casse-tête en trois temps

Alors que le professeur Browne-Smith a disparu, le tronc d’un homme est retrouvé dans la rivière. Serait-ce celui du brillant universitaire, autrefois officier dans un régiment de tanks ayant participé à la bataille d’El-Alamein ?



Casse-tête en trois temps, sous le prétexte de sombres histoires de vengeance, revient sur le monde universitaire d’Oxford avec ses rivalités académiques et ses querelles intestines. Mais peuvent-elles conduire au meurtre ? L’énigme est terriblement alambiquée et implique indirectement Morse qui fut un temps l’élève du disparu. Sa résolution ne manquera pas de fausses pistes et de rebondissements, comme toujours chez Colin Dexter.



Un des intérêts de ce roman (par ailleurs peu crédible) est d’apporter des précisions sur la jeunesse universitaire de Morse, son admission à Oxford et la fin prématurée de ses études…et sur sa vie sentimentale, toujours assez compliquée. Dexter s’amuse à jouer les auteurs omniscients, agrémentant chaque chapitre d’un sous-titre le résumant et le commentant. Pour les inconditionnels de la série.

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Le Dernier Bus pour Woodstock - Portée disparue

L'inspecteur Morse fait son apparition dans ce premier livre d'une série qui lui est consacrée. Malgré sa perspicacité indéniable, ce ne sera surement pas mon enquêteur favori. Il est tellement irascible qu'il en devient bête comme ses pieds avec Lewis, son sergent pourtant d'une fidélité quasi incompréhensible. Son histoire d'amour avec Sue arrive comme un cheveu sur la soupe et n'est pas crédible. Ses méthodes d'enquête, beaucoup plus basées sur des intuitions et des déductions que sur les faits observables, font penser à du Sherlock Holmes de deuxième catégorie. Finalement je n'aime pas les dénouements à la Poirot où le détective nous tire un coupable de son chapeau après des raisonnements alambiqués. Bref Morse ne me plait pas, dommage car l'intrigue principale et le rythme m'ont semblé bien corrects. Inutile de préciser que j'oublierai cet auteur pour la suite des choses.

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Dernier bus pour Woodstock

Le coprs d'une jeune femme est retrouvé à l'arrière d'un pub. Le meurtrier était-il un client du bar ou faut-il le chercher ailleurs ?

Colin Dexter prend un malin plaisir à nous mener d'une piste à l'autre. Il nous embrouille bien. Tellement, que je n'avais aucune idée de qui pouvait avoir tué Sylvia.

Et cet Inspecteur Morse c'est quelque chose. Il est difficile à cerner. Je prévois de lire Portée disparue qui sort début septembre pour en savoir plus sur ce monsieur intriguant. Il fait penser à Sherlock Holmes dans sa manière de procéder.

Je n'ai jamais regardé la série et ça ne me dit rien, mais je compte bien en lire davantage. Et puis c'est anglais, donc un gage de qualité !
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Les filles de Caïn

Comme on l’aura deviné, Les filles de Caïn (The daughters of Cain - 1994) est un roman où les femmes ont toute leur importance : d’origines diverses – femme de ménage, prostituée, enseignante du secondaire – ce ne sont pas vraiment des saintes. Toute la question est donc de savoir ce qui les lie et quel rapport elle pouvaient bien avoir avec Felix McClure, brillant universitaire et ex-professeur d’histoire à Wolsey College, Oxford, découvert mort dans son appartement. Pas des saintes donc, mais les hommes sont-ils plus recommandables ?



Un de ses collègues ayant déclaré forfait, peut-être effrayé par la complexité du cas, Morse doit prendre l'enquête en marche et, finalement s’en réjouit car cela lui a évité de patauger dans le sang de la scène de crime. Mais rien n'est simple pour autant, quand on ne trouve pas l’arme du crime et qu’il n’y a ni suspect ni motif… et qu’un deuxième cadavre est découvert. Heureusement, le sergent Lewis est là et les pubs sont ouverts.



Les filles de Caïn est l’antépénultième enquête d'un Morse fatigué et malade, d’où un traitement strict de pénicilline, paracétamol et pur malt. C’est un homme désemparé qui pense de plus en plus à la retraite.



Au-delà des considérations de l’inspecteur sur sa situation personnelle et son état de santé – que tabac et alcool n’ont pas épargné – Les filles de Caïn est plus un roman de procédure policière que d’un roman d'intrigue (whodunnit) puisque Morse en vient très vite à soupçonner l'identité du meurtrier, du moins pour le premier homicide, et que, pour une fois, il ne se trompe pas. Mais savoir comment et surtout pourquoi cela est arrivé est une autre histoire, surtout quand le second assassinat vient compliquer les choses. Tout cela donne un roman assez lent, à l’intrigue linéaire, dans lequel le lecteur suit l'inspecteur et Lewis dans une enquête de routine, avec un Morse bien embarrassé par toutes ces suspectes, surtout qu’il est loin d’être indifférent au charme de certaines.



Nous touchons à la fin des treize enquêtes de Morse écrites par Colin Dexter, avant La mort pour voisine et Remords secrets, et Les filles de Caïn ne doit pas être considéré comme un roman « autonome » ni être lu comme une porte d’entrée dans la série. Le lecteur y retrouvera l’ambiance d’Oxford et du milieu universitaire, toujours très authentiques. Par contre, si l’histoire ne manque pas d’intérêt, avec un certain suspense, des sous-intrigues et des rebondissements dans les derniers chapitres, le roman n’a pas la complexité des précédents. Quant à la romance de Morse, pourra-t-elle se concrétiser ? On peut penser que oui puisque retrouver l’objet de son désir amoureux est un devoir professionnel pour l’officier de police et un but nécessaire pour l’homme…


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Dernier bus pour Woodstock

A lire ou relire, ce premier volet de la série des treize enquêtes de l'inspecteur Morse. Chaque intrigue est certes indépendante mais il n'est pas inutile de voir comment Colin Dexter pose son décor (Oxford et ses environs), ses personnages (Morse, le sergent Lewis, l'agent Dickson, le chief-superintendant Strange), les habitudes de Morse (les pubs, les mots croisés, les références poétiques, l'attention quasi obsessionnelle portée à la syntaxe et à la grammaire) et sa façon d'enquêter. Car le « héros » évolue au fil des romans, ce qui le rapproche de ses confrères John Rébus (Ian Rankin) ou Kurt Wallander (Henning Mankell). Intéressant à ce propos de rappeler que Simenon, qui n'accordait aucun intérêt à la chronologie, fait évoluer Maigret au hasard de son imagination, le fait monter en grade, le met à la retraite, décrit ses débuts dans la police… tout cela dans le plus grand désordre.



L'enquête est « classique », fondée sur le travail de proximité (certains y trouveront un délicieux parfum désuet - nous sommes en 1975, pas de recherche d'ADN, pas de téléphones portables), l'analyse et la réflexion. le dénouement est impeccable quoique assez complexe. Nous sommes encore dans le « whodunit » cher au polar anglais (la longue explication de Morse à Lewis dans les dernières pages) mais déjà dans le roman policier d'atmosphère avec un portrait par touches de Morse (un célibataire anglais moyen qui se fournit chez Marks and Spencer, aime boire une pinte au pub, parie sur les matchs de football et sait tomber amoureux), des considérations sur la société oxonienne (quelques intellectuels brillants et établis mais pas chiches d'expériences extraconjugales, des petites employées peu farouches…). Milieu qui deviendra vite familier aux lecteurs de Dexter. A suivre pour les autres épisodes…


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Mort d'une garce

Dans la plus pure tradition du whosdunnit, Colin Dexter fait travailler nos méninges en même temps que celles de Morse et Lewis. C'est une enquête avec laquelle on remonte le temps, ce qui n'est pas pour me déplaire - au contraire !

Les personnages sont sympathiques - surtout Lewis - et leurs défauts ne nous sont pas cachés, ce qui rend le récit plus intimiste. En refermant ce polar et en quittant Morse, j'ai presque eu l'impression de dire adieu à un vieil ami.

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Portée disparue

Simple, pas prise de tête, une des ces intrigues avec son traitement à l'ancienne, juste pour une lecture détente. Je ne connaissais l'inspecteur Morse que de nom; l'auteur en fait un personnage à la fois misanthrope et humain avec lequel on a plaisir à partir enquêter. Pas sûr qu'il accepte que nous l'accompagnions!
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Dernier bus pour Woodstock

Masse critique Babélio



Cette histoire pourrait sembler très classique dans le domaine policier. Deux jeunes femmes font du stop, un soir, pour rejoindre Woodstock, à défaut de prendre le bus. L'affreuse destination de l'une d'elle ne sera pas celle qu'elle escomptait : le corps inanimé de Sylvia sera retrouvé au fond d'une arrière cour d'un pub. Que s'est il passé ? A-t-elle croisé sur son chemin le mauvais individu au mauvais moment ?



L'enquête sera menée par le duo d'inspecteurs Morse et Lewis. Binôme très efficace, ils sont si différents et pourtant si complémentaires. Au fil de leurs investigations, nous faisons connaissance avec l'entourage de la victime. Nous découvrons petit à petit ses travers, sa personnalité. D'aveux en désaveux, de vérités en mensonges, les deux compères devront démêler le vrai du faux ; un exercice bien difficile au vu du peu de preuves et légers et obscurs témoignages.



J'ai découvert la plume de Colin Dexter à travers cet addictif polar. J'ai beaucoup aimé le jeu de rôle et d'acteurs qu'il a construit autour de Morse et Lewis. L'intrigue est extrêmement bien ficelée et d'une efficacité remarquable. En tant que lectrice assez assidue de polars et thrillers, j'aime me faire piéger et ce fut bien le cas... Laissez-vous, à votre tour, embarquer dans cette enquête !

Je remercie Babélio et les Éditions L'Archipel pour cette découverte d'un nouvel auteur que je rajoute à ma liste de prédilection.



https://littelecture.wordpress.com/2020/12/03/dernier-bus-pour-woodstock-de-colin-dexter/
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Dernier bus pour Woodstock

Dans la région d’Oxford (Grande-Bretagne), deux jeunes femmes attendent un bus qui doit les amener à Woodstock. Malheureusement, il est déjà tard et le seul bus qui passe ne s’y rend pas. Il ne leur reste plus qu’à faire du stop. Une voiture rouge s’arrête et les embarque. Quelque temps plus tard, la plus sexy des deux auto-stoppeuses est retrouvée morte, le crâne défoncé par un démonte-pneu, dans la cour du « Black Prince », pub assez chic du coin. L’inspecteur Morse et son adjoint Lewis se retrouvent chargés de l’affaire. Mais dès le début, il leur semble que la seconde jeune femme, Jennifer, leur ment effrontément et cherche à cacher quelque chose. En étudiant les courriers des collègues de la compagnie d’assurances où travaillaient les deux femmes, Morse découvre une lettre anonyme assez étrange qui semble codée. L’enquête s’annonce délicate et compliquée. Et pour ne rien arranger, voulant boucher un trou dans un mur de son appartement, Morse tombe du haut de son escabeau et se foule le pied…

« Dernier bus pour Woodstock » se présente comme un roman policier de facture tout à fait classique. Un meurtre. Un deux trois suspects. Autant de fausses pistes et de rebondissements possibles. Du début à la fin, ce diable de Colin Dexter, en parfait émule de la très grande Agatha Christie, nous balade d’hypothèse en hypothèse au gré de l’intuition et de l’imagination débordante de Morse, son enquêteur vedette. Fantasque, un brin caractériel voire sadique envers son partenaire souffre-douleurs, celui-ci se révèle comme un personnage atypique et attachant car pétri d’une humanité un brin bougonne. L’intrigue subtile et intelligente est si brillamment menée que le lecteur ne peut que suivre sans jamais vraiment pouvoir anticiper ni même deviner où on l’entraine. Les personnages secondaires sont intéressants et bien campés. Une mention spéciale pour Lewis. Après Holmes et Watson, Poirot et Hastings, voici donc un duo, Morse et Lewis, qui fonctionne parfaitement ! Le style est agréable et facile à lire. L’intérêt ne faiblit jamais vu le nombre de péripéties savamment distillées. Au total, un très agréable moment de lecture et de divertissement.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Bijoux de famille

Sans mauvais jeux de mots, c'est un joyau! Un des tous meilleurs Colin Dexter qui met en scène des américains bien typés et à priori fort tranquilles en voyage touristico-culturel en Angleterre avec étape obligée à Oxford. Une histoire de bijou antique disparu avec à la clé la mort d'une des participantes et un assassinat. En marge de l'université, nous sommes ici dans le monde des musées et de leurs brillants conservateurs. Une affaire banale d'intérêt et de cupidité ? A moins que…



Morse a des idées (beaucoup) et échafaude de belles hypothèses (parfois trop belles). Comme souvent il se trompe mais finit par triompher, ici au cours d'une explication digne d'Hercule Poirot ! Car il y a du Agatha Christie chez Dexter, mais ça, on le savait déjà.



Bijoux de famille offre également (et surtout) un portrait plus précis de Morse (dont on ne connaît toujours pas le prénom), un homme pas toujours aimable qui aime le pur malt (et la bière), Wagner (mais aussi Fauré et Bruckner), les mots croisés (ceux, redoutables, du Times de préférence) et les femmes (parfois vénéneuses). Et qui aime bien également travailler avec le sergent Lewis (sentiment partagé) qui lui apporte le bon sens qui lui fait parfois défaut. Une relation, un des points forts de la série, qui s'étoffe au fil des romans.


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Mort d'une garce

Je me suis plongée dans ce livre au style bien rétro, mais qu'on apprécie au fil des pages. Une bonne intrigue, difficile à résoudre avec le temps écoulé... Je ne connaissais pas l'inspecteur Morse et j'ai aimé le découvrir. Mais sans plus! En tout cas je suis ravie de l'avoir lut, car je ne pensais pas qu'il fût possible de résoudre le mystère d'un meurtre après tant d'années.
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A travers bois

Les vacances ne réussissent pas aux policiers - ou, devrais-je dire, aux criminels ? Si Morse n'avait pas pris des vacances littéraires fort à propos, l'enquête aurait pu ne jamais être résolue.

Ce qui m'agace d'emblée est que certains n'aimeront pas le personnage de Morse, très porté sur la boisson, à la vie privée inexistante (ou presque). Depuis quand les enquêteurs devraient-ils être des modèles de vertu ? Surtout, Morse ne boit pas pour noyer un vide existentiel, pour oublier des erreurs passés, non, il boit juste parce qu'il aime la bière et d'autres boissons alcoolisées, parce qu'il aime aller dans les pubs, et y rester un certain temps. Quelqu'un qui boit pour le plaisir, qui ne fait pas de régime, mais quelle horreur ! Si son adjoint, Lewis, est condamné au jus d'orange - celui qui boit ne conduit pas - il n'est pas non plus un adepte des régimes, lui qui déguste deux oeufs au plat, six saucisses et des frites. Le duo fonctionne très bien, puisque Morse fera même des compliments à son sergent à la fin de l'enquête.

Si la jeune étudiante suédoise, Karin, a disparu depuis un an, son sac à dos a été retrouvé par un charmant couple de promeneurs anglais - il faut bien promener le chien. Il faut bien aussi observer les oiseaux, toute sorte d'oiseaux - la jeune Karin était passionnée d'ornithologie, et c'est pour cette raison qu'elle se rendait en Angleterre, chez sa tante. L'enquête fera rencontrer de drôles d'oiseaux à Morse et à Lewis, surtout quand on apprend qu'en anglais, mésanges et nichons sont synonymes.

Morse ne porte pas de jugements moraux sur ses semblables - sauf si ceux-ci ont la mauvaise idée de dissimuler des éléments qui nuisent à la progression de l'enquête. Dans ce cas, gare à eux ! Comme Maigret, au 36 quai des orfèvres, il écoute les confessions de ses semblables, leurs douleurs aussi. Ils sont des hommes avant toute chose, et c'est le hasard qui les a mêlés à cette affaire : Morse ne confond jamais coupable et témoin. Il utilise d'ailleurs, pour mener à bien cette enquête, une des méthodes que Maigret lui-même employait en vacances.

Pendant qu'ils enquêtent, le monde continue de tourner, les policiers de partir en vacances - bien sûr, c'est Morse qui a envoyé Lewis passer un week-end en Suède. La jeunesse anglaise fait n'importe quoi, vole des voitures, joue à qui roulera le plus vite, jusqu'à faucher une gamine qui avait le malheur d'être sur le bord de la route. Et le père de ses garnements, que fait-il ? dirait le superintendant. Il faudrait déjà qu'il y en ait un. Il faudrait déjà qu'il remplisse son rôle. Vaste sujet, tant il semble que chacun des enfants ou des jeunes adultes rencontrés dans ce texte n'aient qu'un seul des deux parents qui prennent son rôle à coeur.

A travers bois, ou un roman policier anglais qui joue avec les codes du genre pour mieux retourner la situation.
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Les silences du professeur

J'ai beaucoup Morse, ce policier hors-norme. C'est presque logiquement que j'ai enchaîné hier soir un épisode de la série télé et la lecture de ce roman.

Les adversaires qu'il doit affronter sont intelligents, très intelligents. Il n'est pas du tout présomptueux de penser qu'ils croient pouvoir très facilement duper ses policiers qui, après tout, ne sont que des policiers. Vous prendrez bien une tasse de thé, inspecteur ? Vous viendrez bien dîner chez nous, inspecteur ? Cet homme au regard éteint ne peut découvrir la vérité, pas plus que son adjoint, et chacun de se croire bien à l'abri.

Il faut dire qu'ils ont une aide précieuse : chaque membre du comité semble avoir quelque chose à cacher, y compris ceux qui ne sont pas du tout concernés par cet affreux crime. Grâce à eux et à leurs examens, la culture anglaise rayonne peut-être sur le monde, mais ce sont plutôt les magouilles et l'adultère qui règnent dans ce fameux comité. La frontière est mince entre mentir et ne pas dire toute la vérité. La formule est usée, mais il n'y en a pas un pour racheter l'autre.

L'avantage de Morse est de ne pas sous-estimer l'adversaire. Il met tout en doute, vérifie, tout, et tant pis si c'est un peu usant pour ceux qui l'entourent et ne voient pas très bien où il veut en venir. Lui-même n'hésite pas à se remettre en cause, et à payer de sa personne les erreurs commises.

Gageons que quelques litres de bière le remettront d'aplomb.
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Dernier bus pour Woodstock

J’ai eu du mal rentrer dans l’histoire, l’auteur nous balade entres différentes lieux et différents suspects et j’avoue m’être sentie un peu perdu.

Mais après quelques chapitres, je suis totalement rentrée dans l’enquête et dans l’intrigue.

Colin Dexter nous balade d'hypothèse en hypothèse au gré de l'intuition et de l'imagination débordante de Morse, son enquêteur vedette.

L'intrigue subtile et intelligente est si brillamment menée que le lecteur ne peut que suivre sans jamais vraiment pouvoir anticiper ni même deviner où on l'entraine.
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Portée disparue

Lorsque j’ai vu ce titre sur le catalogue des prochaines parutions Archipoche, j’ai tout de suite été emballée car ce roman fait en réalité partie de la saga consacrée à l’inspecteur Morse dont les enquêtes ont été adaptées à la télévision.







Etant habituellement plutôt conquise par les intrigues policières diffusées sur France 3, j’ai tout de suite eu envie de découvrir l’histoire avec l’espoir de passer un aussi bon moment que devant ma télé, et cela a été le cas.







Portée disparue est un roman policier qui se déroule en Grande-Bretagne. Dès les premières pages, j’ai adhéré à la façon dont l’histoire était racontée. J’ai immédiatement été happée par l’atmosphère un peu brumeuse qui semble peser sur tout le roman.







Une fois le décor posé, Colin Dexter nous plonge dans un univers très british, avec l’inspecteur Morse qui peut, de prime abord, paraître un peu froid voire condescendant. Cette impression est décuplée lorsque l’on comprend que l’inspecteur n’a pas du tout envie de reprendre cette affaire de disparition qui avait été confiée à l’un de ses collègues, décédé accidentellement sur la route.







Pour lui, ce n’est qu’une énième petite affaire de disparition, une affaire sans grande importance, sans grand enjeu intellectuel et professionnel. Encore une jeune fille qui a fui le domicile de ses parents et qui ne reviendra jamais ! En somme, une affaire banale et inintéressante. Alors, lorsque son supérieur hiérarchique lui demande de poursuivre les investigations, Morse se sent un peu offensé, et nous, on se dit que ça part mal avec ce personnage plutôt antipathique.







L’histoire est simple : Valerie Taylor a disparu quelques années en arrière alors qu’elle était encore lycéenne. Personne n’a jamais su si elle avait fui ou si un événement plus sinistre lui est arrivé, jusqu’au jour où une lettre vraisemblablement écrite de sa main est adressée au domicile des Taylor.







Est-ce vraiment Valerie qui a envoyé ce mot de Londres ? Est-elle vivante ? Si oui, pourquoi avoir fui Oxford sans donner de nouvelles jusqu’à maintenant ?







Alors que Morse reste persuadé que la jeune fille a été tuée, il va petit à petit s’investir dans les investigations, se mettant en quête de remonter le fil du temps pour mettre la main sur le coupable, avec en toile de fond la personnalité voluptueuse de cette jeune fille remarquée pour sa beauté éclatante qui attirait tous les regards, et surtout celui des hommes mûrs pour lesquels elle avait un penchant assumé…







L’enquête va révéler les nombreux personnages qui ont gravité autour de Valerie et qui semblent tous avoir des secrets à cacher, plus ou moins liés à la jeune fille. Au fil de l’enquête, les pistes se brouillent, chacun paraît être le suspect idéal à un moment à un autre.







L’auteur joue avec nous, nous dirigeant volontairement vers des pistes qui nous apparaissent comme sérieuses et crédibles mais qui ne le sont en réalité pas toujours.







A travers les réflexions de Morse, on se rend compte que cette affaire n’est peut-être pas l’histoire d’une simple disparition, mais est beaucoup plus complexe. Morse et Lewis vont devoir creuser dans le passé afin de découvrir la vérité, levant le voile au passage sur certains secrets inavouables.







J’ai vraiment beaucoup apprécié ce travail d’enquête. Le duo formé par Morse et Lewis fonctionne bien. Si Morse est difficile à cerner, Lewis a un capital sympathie beaucoup plus élevé. Il répond au cliché du coéquipier loyal et courageux, toujours près à suivre l’inspecteur dans ses raisonnements même s’il n’y croit pas toujours. C’est typiquement le personnage qui apporte une touche de légèreté au récit, surtout dans la mesure où Colin Dexter ne cherche pas vraiment à nous faire apprécier ses personnages, nous décrivant des femmes et hommes aux perversions plus ou moins cachées. L’auteur ne farde ses personnages d’aucun artifices, les décrivant tels qu’ils sont, avec leurs défauts propres au genre humain.







Si j’ai apprécié être mise sur de fausses routes à maintes reprises, j’ai malheureusement été un peu déçue par la fin. Celle-ci est trop rapide, en quelques pages à peine. J’aurais vraiment aimé plus d’explications car ce n’était pas, à mon sens, la conclusion la plus crédible.







Néanmoins, j’ai été véritablement tenue en haleine jusqu’au point final : j’en garderai donc un très bon souvenir.







Les chapitres sont assez courts comme je les aime et ce qui donne un bon rythme de lecture, avec l’envie d’y retourner à chaque fois.







Il faut savoir que Portée disparue n’est pas le premier roman de la saga mais vous pouvez aisément le lire indépendamment des autres tomes à mon sens (je n’ai lu que celui-ci pour l’instant et cela ne m’a posé aucune difficulté).







En somme, c’était un très bon policier : la fin ne vous coupera pas le souffle, mais l’ambiance et les personnages valent le détour ! J’y retournerai avec plaisir.
Lien : https://abookcatcher.fr/chro..
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