Corinne Javelaud

Un conflit familial qui commence lors de la seconde guerre mondiale et dure toujours dans les années 70, un style ampoulé et suranné (jocrisse, douairière, hobereau), une énigme qui avance à la vitesse d'un escargot déjà plongé dans un court bouillon, des conversations copiées dans des guides touristiques, vous trouverez tout cela dans ce roman. J'ajoute une incompréhension des infos dénichées dans d'autres livres, notamment pour le travail de la vigne et la vinification. Si le ban des vendanges de Saint-émilion vient d'être proclamé, ce ne sera pas le cabernet sauvignon qu'on récoltera car c'est le cépage le plus tardif dans la région, quant au débourbage à 100°C vous allez cuire le raisin chère autrice. Voici donc un récit qui aurait de la peine à convaincre un programmateur télé à la recherche de fiction pour les longues après midi de semaine sur TF1, ce qui en fait une lecture profondément banale et ennuyeuse.

Mesdames, préparez vos corsages ajustés, vos jupes larges en taffetas et dentelle et vos crinolines, nous partons au… Second Empire. Quant à ces messieurs, quelques chemises en lin et un ou deux pantalons de laine devraient faire l’affaire. Par contre, n’oubliez surtout pas, mesdames et messieurs, vos bottes et bottines, car nous allons dans le Marais poitevin.



👻 Ce roman historique décrit, point trop n’en faut, l’atmosphère de la ville de Niort, aux antipodes de l’effervescence culturelle de Paris, mais aussi et surtout le Marais et la vie des Maraîchins, vivant pour la plupart dans des huttes ou des cabanes au gré des crues et se déplaçant d’un point à l’autre à bord d’une plate. On y découvre également d’anciens corps de métiers, tels que les tanneurs et fabricants de gants.



👻 À travers l’histoire de Poppée, une fillette pleine de vie dont la curiosité aura de lourdes conséquences, non seulement pour elle, mais aussi pour sa gouvernante, @corinnejavelaud nous brosse avec justesse le portrait des mœurs de l’époque : l’austérité de l’éducation, l’assujettissement des femmes à l’autorité du mari, l’endogamie sociale et la répudiation des mariages entre un homme blanc et une « mulâtresse ».



👻 La narration est on ne peut plus rythmée. En effet, un peu plus de 20 ans s’écoulent et l’on ne voit pas le temps passer. Tout le mérite en revient évidemment à l’auteur qui ne noie pas le lecteur (et c’est peu dire, car nous ne sommes jamais à l’abri d’un renversement d’une gabare) dans des descriptions à foison, tout en dévoilant les faits et événements pertinents pour résoudre l’énigme posée par le titre.



En parlant du titre justement, je déplore toutefois que le personnage de Marianne n’ait pas été davantage mis en valeur dans le récit, d’autant plus que c’est un personnage très complexe et dont les « fantômes » vont influer sur la destinée de Popée. Quant à la vengeance, j’avoue que j’ai haussé un sourcil, voire les deux, car j’ai eu un peu de mal à comprendre le choix de la cible. Quoiqu’il en soit, ce roman est extrêmement bien documenté et plaira certainement aux amateurs d'Histoire et amoureux des belles régions de France.
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"Les Fantômes de Marianne", c'est le dernier opus de Corinne Javelaud – son seizième précisément, paru en mars 2023 chez Calmann Lévy dans la collection Territoires.

C'est l'histoire de Popée, encore petite fille quand ses parents quittent Paris, sous le Second Empire pour Niort où son père, ingénieur des Ponts et Chaussées doit diriger l'aménagement du Marais Poitevin. Marianne est sa gouvernante et préceptrice, stricte, mais aimante. Et Popée lui voue une admiration.

On va suivre pendant plus de vingt ans, dans les méandres des marais, Popée et Marianne dont les chemins vont diverger, un peu par la force des choses.

Comme toujours Corinne Javelaud nous délecte avec une écriture très classique, très soignée, où les mots sont comptés, ciselés, sans exubérance. Un style agréable qui rend la lecture presque voluptueuse.

L'histoire contraste entre l'avènement de la riche bourgeoisie du Second Empire, avide de nouveauté, et le conservatisme d'une région qui a peu évolué depuis le Moyen-âge. À côté de Popée et de Marianne, il y a d'autres personnages, tous bien typés, que l'auteure ne relègue pas au second rang.

C'est un livre réellement intéressant que j'ai pris du plaisir à lire et dont je recommande la lecture sans modération.

Corinne Javelaud – Les Fantômes de Marianne – Calmann Lévy, collection territoires – 256 pages – 19,90 €.

Second empire :

Poppée Dupuybel alors enfant, est désespérée de quitter Paris et ses divertissements. Son père ingénieur, est nommé à Niort afin de diriger les travaux d'assainissement du Marais poitevin.

Sa gouvernante Marianne, guère plus satisfaite, est également du déménagement.

Poppée, malgré une éducation stricte due à son rang, arrive à se lier d'amitié avec Tino et Lili. Elle va ainsi découvrir la beauté et la magie des canaux serpentant entre les villages.

Une fugue de Poppée avec ses amis va bouleverser sa vie ainsi que celle de Marianne.



C'est avec un grand plaisir, que je me suis plongée pour la 9ème fois dans un roman de Corinne Javelaud.

Sa plume élégante et fluide m'a une nouvelle fois séduite. Cette fois-ci, c'est un voyage dans le passé pendant le Second empire. Le décor est soigneusement dépeint ainsi que l'ambiance historique et la modernité naissante.

Je suis tentée de dire qu'à chaque roman de Corinne, j'ai beaucoup appris sur des métiers et des régions en des temps passés. Le tout en me donnant l'impression pendant ma lecture de ne pas être qu'une simple spectatrice.



L'auteure écrit que : L'audace est un trait de caractère des esprits forts. C'est ce qu'elle nous prouve

dans son récit.

- En premier lieu avec Crespin Dupuybel, qui en tant qu'ingénieur, va se faire un point d'honneur à oeuvrer pour la modernité en assainissant le Marais poitevin. Audacieux et rigoureux dans sa mission, il en oublie sa fille et finit par ne plus la comprendre. Ce qui va le rendre injuste et tyrannique.



- En deuxième lieu avec Poppée, dont l'audace la mène à déroger à la bienséance bourgeoise pour ce lier d'amitié avec des ouvriers, d'une chamoiserie établie sur les bords de la Sèvre Niortaise.

Bien mal lui en prend, car sa gouvernante va être congédiée et Poppée se retrouve au couvent des Ursulines de Niort.



Quant à Marianne, esprit fort ou esprit faible ? En tout cas, beaucoup de déboires l'attendent !



Au fil des chapitres, le Marais s'assèche ainsi que certains coeurs. Il n'est pas évident d'être une femme à cette époque où tout est mis en oeuvre pour les rendre dépendantes de la gente masculine. Pour ce qui en est des simples travailleurs niortais, leur vie de labeur dans le Marais va être bousculée.



Amitiés, amours, générosité, secrets, agressions, rancoeurs, vengeances... s'animent dans la vie des protagonistes à travers les années qui défilent.



Entre les rebondissements de situations, Marianne se dévoile ainsi que ses fantômes !





PS: Merci à Corinne Javelaud et aux éditions CALMANN LEVY territoires, pour cette proposition de lecture.
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Mon avis





Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse « La Dame de la Villa Saphir », roman de Corinne JAVELAUD, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et majestueuse.



La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.



L'auteure nous fait partager le destin d'Anaïs Gersaud, jeune veuve héritière de la Villa Saphir, héroïne attachante et courageuse et nous fait voyager entre Royan et Cognac, dans les années 20 puis en Amérique en pleine Prohibition.

 

Anaïs fait la connaissance de James un artiste peintre Américain, désinvolte et déterminé à percer en France avec l'art abstrait.

 

Toutefois Anaïs est perturbée par de nombreux secrets de famille tels que le suicide sans explication de son père, un vigneron taiseux de Cognac et sur la mort mystérieuse de son époux François, survenue quelques années plus tôt. Elle va donc chercher à élucider la clé de ces mystères.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman au suspense bien mené, léger et agréable à lire, dont les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine mais également très bien documenté tant sur les plans culturel qu'historique.

 

Comme à son habitude, Corinne JAVELAUD décrit à merveille les techniques de fabrication du cognac, les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son livre. Elle aborde également le thème de l'émancipation de la femme dont le statut était très différent en Amérique dans les années Folles, sujet qui m'a beaucoup intéressée.



J'ai dévoré cet ouvrage d'une traite jusqu'au dénouement auquel je ne m'attendais pas du tout. Mais je vous laisserai le découvrir par vous-mêmes et puis vous assurer que vous passerez, comme moi, un excellent moment de lecture.





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Je suis cette auteure depuis quelques années et je me plonge toujours avec délice dans ses œuvres. Ici encore j’ai retrouvé la « patte » de Corinne : un style fluide et une belle écriture en phase avec ce dix-neuvième siècle, émaillé ici de mots du terroir poitevin.



L’histoire, ancrée dans les paysages poitevins de cette fin dix-neuvième, nous fait vivre l’aménagement des marais, les difficultés des possesseurs de ces terres et l’artisanat de la tannerie. L’héroïne, Poppée, toute jeune est curieuse et n’hésite pas à transgresser les règles pour gagner plus de liberté. Malheureusement, son père et la société ne l’entendent pas ainsi. La place des femmes est très cadrée et relève des désidératas masculins. L’héroïne l’apprendra à ses dépens.



Une histoire touchante avec des personnages forts, un contexte historique très documenté qui rend la lecture immersive. La générosité de certains personnages heurtera l’esprit de vengeance d’autres qui cachent de nombreux secrets.



J’ai aimé cette lecture vivante et j’ai tourné les pages avec entrain et plaisir pour découvrir le destin de Poppée et de ses proches.
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Poppée Dupuybel, quitte à regret Paris. La fillette accompagne sa famille pour aller habiter à Niort. Son père, ingénieur des ponts et chaussée, y a été nommé afin d’assainir les marais, édifier des voies de circulation, emmener le marais poitevin vers la modernité. Sa gouvernante, Marianne, l’a suivie dans cet exil. Marianne donne une éducation très stricte à Poppée. Cette dernière admire sa perceptrice, mais rêve souvent d’une plus grande liberté. A l’insu de sa famille, Poppée se lie d’amitié avec deux enfants travaillant dans le marais. Ils vont lui ouvrir une fenêtre sur cet univers fascinant de canaux sur lesquels on ne circule qu’en gabare et, d’îlots l’on produit de quoi alimenter les marchés.

Un jour où Poppée s’était éclipsée pour rejoindre ses amis alors que sa gouvernante faisait une sieste, la promenade en gabare dure plus que prévu. Poppée ne reviendra que le lendemain ! La colère du père de Poppée est telle que la gouvernante est licenciée pour avoir failli et, Poppée est mise en pension dans le couvent des Ursulines. La sévérité du régime imposé par les religieuses, ne parviendra pas à effacer l’esprit d’indépendance de Poppée. Le hasard de la vie mettra Poppée et Marianne en relation des années plus tard. Ensemble, elles auront des comptes à solder…





L’aventure de Poppée dans le marais poitevin nous fait découvrir tout un monde vivant chichement, exposé aux miasmes et aux caprices du marais. Sujet aux inondations, le marais est un territoire vivant apportant la subsistance à beaucoup de monde. L’aménagement du marais entraîne l’expulsion de familles vivant du marais. Bien que relogés, ils perdent un métier, une manière de vivre qu’ils aimaient. L’ingénieur responsable de leur infortune devient un oppresseur. Suite à son licenciement expéditif, Marianne va tomber dans une misère noire, fera l’objet d’une agression qui viendra à bout de ses dernières forces. Poppée la retrouvera dans un hospice, malade et grabataire. Au nom de l’amitié passée et du profond respect qu’elle a pour Marianne, Poppée va tenter de la faire revenir à la vie, ce qui ne sera pas sans risque.



Corinne Javelaud se fait historienne du marais poitevin, tout en nous offrant un merveilleux roman. Avec une grande finesse, elle explore les sentiments animant ses personnages. Sous le second empire, on élève les filles de bonnes familles afin de devenir de bonnes épouses, soumises et effacées. L’éducation très libertaire de Marianne conduit Poppée à vouloir défendre ses idées, ne pas se cantonner aux travaux de broderie. Entre l’amitié contre nature d’une enfant de bonne famille et les petites gens du marais, l’amour capable de prendre des figures inattendues et l’envie de vengeance de certains, les émotions sont garanties !
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Un roman dans lequel le marais joue avec ses ombres…

Dès le visuel de couverture, j’ai ressenti l’envie d’en savoir plus sur cette femme et surtout sur le mystère que les brumes semblent dissimuler. J’ai pu découvrir une histoire familiale tourmentée et celle de l’aménagement des marais poitevins sous le Second Empire.

Poppée Dupuybel doit suivre son père qui est l’ingénieur choisi pour prendre la direction de l’aménagement des zones insalubres de l’Ouest de la France, et pour cela, elle doit quitter Paris avec sa famille. Gâce à la rencontre avec deux enfants du Marais, elle va en découvrir quelques secrets avant de faire une fugue qui changera le cours de sa vie. Marianne, sa gouvernante ne pourra rien faire pour elle, et sera aussi victime du courroux des parents. Comment pourront-elles sortir des situations injustes qu’elles subissent ? Les erreurs de jeunesse vont-elles les suivre toute leur vie ?

Le roman découpé en deux parties m’a séduite par le mélange harmonieux entre réalités sociales et techniques de l’époque, et les multiples visages de l’amour et de l’amitié qui sont révélés tout au long des vies d’une enfant devenue femme et de sa gouvernante. J’ai trouvé intéressant qu’un personnage secondaire concentre l’intérêt du roman, à l’image du titre.

Malgré ou à cause de dialogues assez convenus, toute la place est laissée au marais, à ses habitants, ses villages, ses animaux et son couvert végétal. Le nombre d’ouvrages consultés est important et cela explique les nombreuses découvertes que j’ai faites : la chamoiserie Niortaise, la légende de l’angélique et ses vertus, le bassin de la Sèvre Niortaise, etc. Je suis retournée en pensée sur les lieux de l’abbaye de Maillezais dont la visite il y a quelques années reste un joli souvenir.

S’il y a un environnement soigneusement décrit, le récit n’est pas en reste, nous instillant un suspense qui nous garde en attention jusqu’à la fin ou dirais-je la délivrance. L’écriture est sensible, elle file et la lecture en est envoûtante.

Pour ce Service Presse, je remercie très chaleureusement Corinne Javelaud qui me fait l’honneur de me compter parmi ses partenaires, et les Éditions Calmann-Lévy pour la réception de « Les fantômes de Marianne » paru le 15 mars.


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J'ai lu ce roman avec plaisir de part le mélange :histoire, terroir, secret de famille....le tout transcrit dans une plume fluide et riche de détails.

J'ai apprécié le rendu de l'autrice, sur ce climat de guerre, de Résistance sous le gouvernement de Vichy et cette atmosphère de suspicion de tout un chacun.......Le roman est riche d'évènements, le parcours de Colombe est "prenant" et le personnage attachant , par le combat courageux, volontaire qu'elle mène....une personne qui a participé activement à la libération de sa patrie.

Les sentiments sont forts dans cet ouvrage, ils sont nobles et celà donne beaucoup de réalisme au récit.

En 1942, Eulalie dont le mari est au front essaye de survivre. Avec elle, sa fille tout juste sortie des langes est un frein vers l’emploi. Lors d’un bombardement, son logement est détruit. Eulalie, en fuyant, rencontre une femme avec qui elle se lie d’amitié. Les deux femmes décident de cohabiter. Parce que très jolie et gracieuse, Eulalie est repérée par le directeur des folies bergères. N’ayant d’autre moyen de subsistance, elle finit par accepter, malgré les relents sulfureux du monde de la nuit. Dans la salle, les officiers allemands sont nombreux à venir se divertir. L’un d’eux, particulièrement assidu, est tombé sous le charme d’Eulalie. Après une forte résistance, elle se laisse emporter avec son officier dans une vie de luxe et de plaisir. La soudaine disparition de son amie qui gardait sa fille lui fait un électrochoc. Eulalie décide de tenter de fuir en zone libre pour se réfugier chez des cousins qu’elle ne connaît pas. Arrivée en Charente, Eulalie découvre que rien n’est comme elle ne l’avait imaginé. Puis, lorsque l’officier allemand réussi à remettre la main sur elle, Eulalie se retrouve impliquée dans une traque dont elle se serait bien passée. Le bel amant est devenu un prédateur dont elle est le jouet… Une main tendue donnera une chance, peut-être, de franchir enfin la frontière de la zone libre avec sa fille.



Un roman historique doublé d’une intrigue relevant du thriller. Trouver du travail en 1942, alors que le pays est occupé, n’est pas chose facile. Eulalie, qui a fait de la dance étant jeune, réussi à trouver un équilibre dans la revue des folies bergères. Moralement, son reflexe premier fut le rejet. Le monde du spectacle, surtout la nuit, n’est pas bien vu par la bien-pensance de l’époque. Cependant, ce travail lui permet de vivre plutôt confortablement. L’irruption dans sa vie d’un bel officier, allemand de surcroit, la choque, puis le luxe dont Lubin Von Baden la couvre la séduit. Cette vie, jamais elle ne l’aurait connu sans la guerre ! Quand Eulalie prend conscience que les choses vont trop loin, elle tente de s’échapper, mais déjà son officier dévoile son vrai visage. Le conte de fée devient un thriller dont Eulalie est le jouet. Fini les soirées de gala, les robes de haute couture, désormais, le temps de sa mission, elle sera bonne à tout faire.



Corinne Javelaud nous emmène dans un tourbillon à la suite d’Eulalie. Une intrigue qui monte en pression doucement, une femme qui se bat pour vivre avec une enfant en bas âge, sur fond d’occupation dresse le décor. A cette époque, persiste une morale collective qui ne laisse aucune place au plaisir, vite suspecté de licence pécheresse. Eulalie va aller jusqu’à la transgression de ses principes, avant d’avoir un sursaut qu’elle espère salvateur vers la zone libre. Un chemin long et difficile l’attend. Proche de la ligne de démarcation il y a presque autant de collabos, de résistants que de soldats allemands ! Eulalie devra choisir les bonnes personnes si elle veut réussir son évasion, mais en a-t-elle vraiment le choix ? Elle devra transiger au mieux avec ceux qui peuvent lui venir en aide, parfois en se pinçant le nez et en regardant ailleurs… Un superbe roman difficile à lâcher, l’ascenseur émotionnel est au rendez-vous jusqu’à l’extrême fin du livre.

Corrèze début des années 1960 :

Suite à la mort de sa mère adoptive, Clarence Desprez, jeune ornithologue, s'installe dans la maison de son enfance afin d'étudier le milan royal. Espèce en voie d'extinction. Certains villageois ne vont pas l'apprécier pour son hostilité envers la chasse et d'autres pour le passé tumultueux de sa mère naturelle. Sa rencontre dans les bois avec la cavalière, Philippa Baulieu, ne va pas l'aider à son intégration.

La jeune fille ambitieuse va devoir pour sa part, redoubler d'efforts pour devenir jockey.

La vie rurale dans laquelle va s'installer progressivement Clarence va être bouleverser par l'arrivée d'une mystérieuse et séduisante inconnue. Elle dit avoir été proche de sa mère que lui n'a pas connu. Le piège est tendu...



Toujours ce grand plaisir de retrouver la plume délicate, précise et bien documentée de Corinne Javelaud.

Cette fois-ci avec ce roman, l'auteure m'a entraîné en Corrèze dans les années 60 avec des personnages très attachants qui vont devoir trouver leur place dans un monde qui est encore dans les balbutiements du modernisme, de la protection ornithologique et la condition féminine.



Les souvenirs de son enfance surgissent lorsqu'il prend possession de la maison de Nelly, sa mère adoptive, décédée depuis peu. Il est venu étudier les rapace dans les environs "des Tours de Merle". Le lecteur se trouve dans ses moments là au coeur de la nature. Mais pas que ...

Car avec Philippa Baulieu, c'est sur les champs de courses hippiques et dans les haras que le lecteur évolue.

Ces deux personnages sont des passionnés, déterminés à réaliser coûte que coûte leur rêve !

De conditions de naissance modeste, c'est par la valeur de leurs actes qu'ils vont s'élever chacun dans leur domaine.



Mais la vie de Clarence va être hantée par Isadora, sa mère naturelle. De part des non-dits mais surtout lorsqu'une belle inconnue débarque dans le village de Saint-Geniez-ô-Merle où agriculteurs et chasseurs se retrouvent au bistrot de Margaux. Elle lui révèle avoir été proche de sa mère. Tel un petit oiseau, il va se retrouver englué en se posant sur la belle branche !



Au fil des chapitres, entre observation du milan royal avec Clarence et entraînement pour devenir jockey avec Philippa, une terrible machination se met en place. Dans cette intrigue, il faudra à Clarence une bonne dose de clairvoyance et être bien entouré pour éclairer son esprit car le piège se referme inexorablement sur lui... Et il n'y a pas que pour lui !... Va t'il enfin connaître ses origines ?



Bonne lecture à ceux qui se lanceront dans ce roman !





PS : Merci aux éditions Calmann Lévy et à Corinne javelaud pour cette proposition de lecture.

Retrouvez les autres romans de Corinne Javelaud que j'ai lu : https://imagesderomans.blogspot.com/search?q=corinne+Javelaud
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Un livre enrichissant avec un travail de recherches sur les phases sombres de l'Histoire de la 2eme guerre mondiale en Limousin, lors du gouvernement de Vichy notamment.



Un côté surnaturel, des croyances, de la sorcellerie, la destinée d'une petite fille qui va supporter sur ses frêles épaules bien des déconvenues. De nombreux personnages et familles vont voir leur destin bousculé. Qu'y aurait-il de secret et de lourd à porter pour que chacun agisse en son âme et conscience si différemment et finisse au cours de la 2eme guerre mondiale à prendre des orientations si dissemblables.



L'auteure nous embarque dans la vie de Colombe, 15 ans, orpheline, entourée de ses 2 frères qui ne participent en rien à l'essor de la ferme. Malheureuse et maltraitée par son frère aîné jusqu'au jour où un recruteur tombé du ciel vient la sortir de là et la faire embaucher dans un atelier de dentelles. Puis c'est en couture et chapellerie qu'elle se révèle. La vie pourrait-elle enfin lui sourire ? Mais les événements et les menaces de guerre grondent au loin.



Lors de la 2eme guerre mondiale, elle va se révéler une jeune femme courageuse et impliquée et entrer en Résistance. Une grande partie Historique consacrée au gouvernement de Vichy, à l'occupation allemande, le maquis, les Résistants, les SS, le STO.



Un parcours fait d'embûches qui va aider cette jeune fille à devenir une femme forte, courageuse et téméraire. Pertes, peurs, amours, haine jonchent son existence, c'est avec détermination et volonté, qu'elle va devenir une femme combative, responsable, engagée et libre.



Le mystère sur ses origines nous tient en haleine jusqu'à la toute fin, une histoire complexe, où beaucoup de destins, de familles et leurs secrets s'entrecroisent.



Merci à Corinne Javelaud, aux Éditions De Borée et à Virginie en particulier pour son envoi en SP.
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Ce roman d’atmosphère, fidèle au style de Corinne, m’a enthousiasmée.

Toujours très fouillé et documenté, nous suivons nos héros passionnés d’ornithologie pour l’un et d’hippisme pour l’autre.

Comme le montre la liste des ouvrages consultés dans la postface, l’auteure nous entraîne dans un monde très réaliste : la Corrèze et le Limousin, dans les années soixante, sur fond de protection des milans royaux pour Clarence le personnage principal. Il est bien difficile dans ces années de démontrer que la protection de ces grands oiseaux est indispensable pour la sauvegarde de la planète. Il rencontre davantage de passionnés de chasse que de protecteurs de la nature, les débats promettent d’être animés.

Philippa, quant à elle, est attirée par la carrière de jockey : difficile aussi pour une femme de convoiter un métier uniquement réservé aux hommes.

L’histoire se complique avec l’arrivée d’un autre personnage féminin et le souvenir de la mère de Clarence qu’il n’a pas connue.

La plume fluide rend la lecture très agréable. J’ai aimé l’ambiance, l’histoire, les héros attachants, décrits avec une grande sensibilité et l’immersion réussie dans ces années soixante.

Et pourquoi pas une adaptation cinématographique de ce livre ?

Un bon moment de lecture que je vous conseille.
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Début du XXème siècle, en Périgord un livre historique et de terroir, qui nous emmène sur les bords de la Dordogne où les gabarres pleines à craquer transportent sel, bois, caoutchouc, épices et autres denrées, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer...



Une histoire avec son lot de mensonges, trahison, haine, affrontements, celle de deux grandes familles aisées, devenues ennemies au fil du temps, les Desobières et les Liféri, les premiers gros commerçants, les seconds maîtres bateliers, dont les enfants respectifs vont tomber amoureux.



C'est au milieu de cette tourmente que l'auteure va nous brosser le portrait d'une jeune fille, Lorène Desobières, jeune femme rebelle et avant-gardiste qui a soif d'indépendance et rêve de devenir institutrice. Lorsqu'elle tombe amoureuse de Amaury Liféri et l'épouse secrètement, Gilles Desobières, son père, fou de rage, la déshérite.



Nous allons suivre le combat d'une jeune femme forte et ambitieuse, reniée par ses parents, qui va se heurter seule et avec courage à bien des soucis ; un enfant infirme, un mari volage, la 1ère guerre mondiale où les femmes doivent remplacer les hommes. L'auteure met l'accent sur condition difficile de la femme après-guerre avec le retour des hommes, pour certains marqués, diminués mais néanmoins toujours machistes.



Un combat de toute une vie pour Lorène qui devra assumer ses erreurs et ses prises de décisions, y aurait-il une malédiction jetée sur ces deux familles ?



C'est aussi au cœur des vignobles de renom que nous suivrons Cyprien, son fils, digne héritier des Liféri-Desobières.





Un livre qui se lit facilement, j'aurais même aimé en savoir un peu plus sur cette famille, et pourquoi pas lire une suite avec la vie de son fils, digne descendant de ses deux familles réunies par le sang, une idée que je lance à Corinne et que je remercie pour cet envoi en SP, merci aussi aux Editions City poche.
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Tout d’abord j’ai beaucoup apprécié l’ambiance du roman, c’était assez sombre et rempli de secrets. Cela rend le récit addictif et j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte. De plus le fait de savoir que cela se passe en France c’est encore plus intéressant oui je suis un petit peu chauvine ;).



Et puis l’autrice a une plume vraiment agréable et elle sait mené le suspense, en effet elle saupoudre des petits éléments aux fils des pages ce qui rend la lecture plus captivante et agréable.

Malheureusement il y a eu quand même quelques longueurs mais ce que je regrette surtout c’est que la quatrième de couverture ne tiennent pas toutes ses promesses. En effet dans le résumé que vous pouvez voir plus haut on pense plutôt qu’il va y avoir des choses mystiques un petit peu surnaturelle. Alors oui cela est le cas pour une partie du roman mais c’est vraiment condensé, on part rapidement et complètement ailleurs et dans des choses beaucoup plus de terre à terre .



Donc si vous voulez un roman qui vous fasse peur ce n’est pas forcément celui-là qui vous faudrait celui-là c’est plus un roman d’enquête sur un petit fond de surnaturel.
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LES PETITS PAPIERS DE MARIE-LOU

L’histoire se passe dans les années 70 dans le Bordelais C’est dans la belle demeure familiale bordelaise du quartier des Chartrons que vit la jolie Marie-Lou Bertran avec sa mère Luce qui est veuve et Dora sa fille de 8 ans qu’elle élève seule. Marie-Lou, férue de gastronomie, est pour le moment serveuse à l’Auberge du bonheur. La vie des trois femmes est plutôt tranquille jusqu’au jour où une poupée, offerte à la petite Dora pour son anniversaire, jette le trouble autour d’elles. On la dirait « habitée ». Inquiètes de ces phénomènes paranormaux les deux femmes décident de consulter un medium. Ce dernier penche pour l’esprit d’un ancêtre assassiné, ce qui n’évoque rien pour Marie-Lou. Elle décide alors sans plus tarder de se séparer de la poupée néfaste. Partie en voiture avec sa fille et la poupée, Marie-Lou est victime d’un accident et se réveille chez un marchand d’art, Virgile Vincy, un homme très séduisant qui ne laisse pas Marie-Lou indifférente. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce n’est que le début d’une série d’événements étranges et intrigants, poupée qui réapparaît, petits messages dérangeants laissés ça et là, qui vont pousser Marie-Lou à mener des recherches approfondies pour faire la lumière sur ces faits mystérieux.

Corinne Javelaud a situé son intrigue en Aquitaine, entre la belle ville de Bordeaux et la cité médiévale de St Emilion, ce qui nous permet d’en savoir plus sur les célèbres vignobles de la région, les somptueuses propriétés viticoles et leurs immenses caves où reposent des crus prestigieux. C’est dans ce décor de rêve qu’évolue Marie Lou, notre charmante héroïne entourée d’une galerie de personnages plus ou moins sympathiques et qui cachent bien des secrets dont certains datent de la seconde guerre mondiale. Marie-Lou va perdre peu à peu sa belle insouciance en fouillant dans un passé qui lui a été caché jusqu’ici, mais sa détermination portera ses fruits dans la quête de la vérité.

Ce roman de 250 pages écrit d’une belle plume très fluide nous présente une intrigue mystérieuse à souhait qui ne manque pas de charme. Les multiples rebondissements et coups de théâtre nous tiennent en haleine jusqu’au dénouement sans aucun temps mort. Une réussite de plus pour Corinne Javelaud qui a bien du talent ! Chaleureuses félicitations chère Corinne !

Dans le Limousin des années 40 :

Suite au décès de ses parents, Colombe Parvery endosse les responsabilités de la ferme et de ce qu'il reste de sa famille. À savoir deux frères plus âgés qu'elle.

Marceau, ivrogne et brutal et Silvère, frêle suite à une longue maladie.

Sa vie de misère et de déboires va être interrompue lorsque Marceau la troque contre de l'argent, à un recruteur d'un atelier de dentelles.

Sa condition de vie va changer et la Liberté tant rêver va la confronter à ses origines.



Toujours un régal de retrouver la plume fluide, sensible et bien documentée de l'auteure.

Avec ce roman, elle m'a entraîné dans une histoire de famille pendant une époque mouvementée.

Elle décrit bien, à travers le ressenti de ses personnages, la tension de la montée de la guerre 39/45, la mobilisation, les conséquences du régime de Vichy puis la collaboration et la résistance.



Les personnages sont attachants, facile à distinguer et l'apparence des plus détestables cache souvent des drames.

Son héroïne Colombe, de nature volontaire et courageuse, paraît fragile au début du récit.

Puis progressivement, son apprentissage du métier de dentelière, les évènements de sa vie privée et sa volonté vont parfaire sa maturité déjà bien présente. La jeune femme qu'elle devient, va se battre pour ses opinions et sa Liberté.

Au fil des chapitres, Colombe va être confronté à un secret de famille, la sorcellerie, la jalousie, la guerre, la haine, l'amour, l'amitié.

Elle va devoir se familiariser avec un milieu bourgeois et prendre souvent des décisions pour son avenir.

Les rebondissements vont se multiplier jusqu'au dénouement.



Je n'en dis pas plus, car comme tous les autres romans de cette auteure, il est à vivre en lecture !



PS : Merci aux Éditions de Borée pour cette proposition de lecture, Virginie doit certainement connaître mes attirances littéraires !
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Nous sommes dans les années 70, en pleine vague hippie, femmes libérées et évolution des mœurs ; c'est entre Bordeaux et les cépages de St Emilion que nous allons évoluer. Cette fois, c'est dans un roman fort intriguant que l'auteure nous embarque en nous faisant remonter dans le passé du monde des tonneliers et des grands propriétaires viticoles. Plus particulièrement chez les Beltran, famille aristocratique, qui a essuyé les 2 Guerres mondiales et où le sort, semble-t-il, s'est acharné. Mais lorsque haine, rancœur et héritage entrent en jeu… tous les coups sont permis.



Étrange histoire, aussi mystérieuse que cette poupée achetée chez un antiquaire et offerte à la petite Dora, le jour de ses 8 ans. Depuis que la poupée est entrée au foyer, un certain nombre de phénomènes se manifestent et effraient la maisonnée. Aurait-elle des pouvoirs maléfiques ??? Des petits mots sur papier, semés ici ou là dans le logement, échauffent les esprits... d'autant plus qu'ils reprennent le dernier message laissé par Josué, le père de Marie-Lou, lors de son suicide. Marie-Lou Beltran, la maman de Dora, tombe des nues en apprenant que son père s'est suicidé, elle veut enquêter, mais se heurte au silence de sa mère, Luce.



Les secrets familiaux et les non-dits pèsent lourdement sur le présent et l’intrigue difficile à démêler nous tient en haleine. Un bon moment de lecture !



Heureuse d'avoir retrouvé l'écriture de Corinne, un bel ouvrage qui nous fait remonter dans des pans d'Histoire et découvrir les conséquences néfastes qui en ont découlées.



Merci à elle et aux Éditions Calmann-Lévy Territoires pour l'envoi en SP

Mon avis



Je retrouve avec plaisir la plume de Corinne Javelaud. Une fois de plus, je suis subjuguée par son art de la description et sa manière de plonger le lecteur immédiatement dans l’intrigue.



Je commence donc l’histoire dans les rues de Bordeaux, puis dans l’auberge où travaille Marie-Lou. La présentation des héros est comme à son habitude très concrète. J’imagine très vite Marie-Lou, puis Luce. La boutique d’antiquités de Jean-Marie de la Romière est quant à elle sublime.



J’admire également le climat qui règne chez sa mère, Luce. Une belle maison où je me sens bien et que j’aperçois grâce aux mots distillés de-ci de-là par l’auteur. De plus, les talents culinaires de Marie-Lou sont mis à l’honneur alors je partage les parfums qui s’échappent de sa cuisine. Entre l’une, férue de botanique et l’autre de recettes ancestrales, je suis gâtée et l’ambiance y est très chaleureuse.



Il manque à tout cela un brin de romance. Elle prend les traits de Virgile Vincy. Est-il bien ce qu’il prétend être, je vous laisse le découvrir.



Toute une palette de personnages tient bien rôle, comme Jean-Marie de la Romière, Clovis le cousin de Marie-Lou, sans oublier la poupée Emilie offerte à la fille de Marie-Lou, Dora, qui m’entraine dans une atmosphère délirante. À partir de là apparaissent les petits papiers, d’où le titre Les petits papiers de Marie-Lou.



D’une ambiance cosy et chaleureuse, je passe à une période troublée où même un médium et un exorciste interviennent.

Les secrets de famille cachés sont amenés à se dévoiler et les protagonistes, comme Luce, Clovis et Virgile me surprennent. Petit à petit, Luce est obligée de raconter ce qu’elle a voulu taire à sa fille.



La plume de Corinne Javelaud est ainsi, elle vous embarque sans vous laisser de répit. Chaque chapitre vous révèle un mystère et je tourne les pages avec avidité pour connaitre la suite.



Je vous recommande chaleureusement ce nouveau roman de Corinne Javelaud, vous passerez, amis lecteurs, un très bon moment.




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Bordeaux dans les années 1970.

Marie-Lou Beltran partage sa vie entre son emploi de serveuse dans une auberge du quartier des Chartrons et sa vie de maman avec sa fille Dora.

Leurs journées s'écoulent tranquillement dans la grande maison qu'elles partagent avec Luce, la mère de Marie-Lou.

Pour son anniversaire, Dora reçoit en cadeau la superbe poupée qu'elle admirait tant dans la boutique d'un ami antiquaire.

Mais le bonheur va être troublé par des phénomènes étranges et faire ressurgir un sombre passé familial.



Une nouvelle fois, j'ai retrouvé dans ce roman, la plume fluide, sensible et bien documentée de l'auteure.

De bordeaux à Saint Émilion, elle m'a entraîné dans une intrigue familiale palpitante et fait voyager dans le temps entre les années 1970 et l'occupation allemande de la deuxième Guerre Mondiale.

Et tout ça, grâce ou à cause d'une poupée !

C'est en effet l'élément déclencheur, d'évènements et de phénomènes étranges mais également celui de la révélation. Celle d'une mère, Luce, qui a souffert et qui s'est tue pour apaiser ses douleurs et préserver sa fille Marie-Lou.

Celle-ci va devoir jongler avec ses idées de femme libre et moderne et la recherche de la vérité sur sa famille.



Au fil des chapitres, elle va être confrontée à l'animosité, les mensonges et les non-dits, la vengeance, les rivalités intestines, les doutes et l'amour.

C'est agrémentée d'Histoires locales, de gastronomie, de visite de domaines viticoles que l'intrigue prend forme et s'intensifie avec de multiples rebondissements pour un dénouement très ...



Bon voyage dans le temps, les vignes et des personnages attachants 😉
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