Citations de Cyril Bonin (181)
J'écris parce que je ne sais pas ce que je fais sur terre et que j'en ressens la nécessité intérieure.
Oh, les principes, c'est comme les clés qu'on a toujours sur soi pour éviter de les chercher. L'erreur, c'est de croire que ça ouvre toutes les portes.
(P.34)
-Alors ça y est... ici aussi vous avez l’amorostasie
-Oui depuis 3 semaines la région est touchée. Chez nous ça a commencé étrangement. C’est une femme qui faisait des achats dans une boutique d’accessoires de mode qui a été la première victime.
-Elle était en train d’essayer ûnchapeau et s’est figée en s’admirant dans un miroir.
Comme je vous l'ai déjà dit, l'amour c'est de la chimie.
Comme je vous l'ai déjà dit, l'amour c'est de la chimie.
C'est ainsi, au coeur de toutes les Nathalie, que Markus trouva un endroit pour se cacher.
Il se fit le plus petit possible. Chose étrange pour ce jour où il se sentait grand comme jamais.
Une fois en face, il se mit à sourire. Il était heureux de l'attendre... si heureux d'attendre qu'elle le découvre.
L'homme était toujours là et les observait. On sentait bien qu'il hésitait à les aborder. Qu'avait-il à perdre si ce n'est un peu du charme d'être un inconnu?
Le soleil n'en finissait pas de briller et Nathalie, le regardant de face, se brûlant les yeux presque à l'observer ainsi, brouillait sa vision dans un halo de lumière froide.
François, lui, travaillait dans la finance, mais il aurait pu faire n'importe quel métier, même représentant de cravates.
Il possédait le charme énervant de ces gens qui peuvent vous vendre n'importe quoi. Tout semblait lui réussir, alors la finance, pourquoi pas.
Les jours passent et Walter peut enfin se lever et commencer sa rééducation.
Lisa l'encourage et vient même le voir en dehors de ses heures de service.
Petit à petit, ce que Walter avait pressenti se confirme.
Il a enfin trouvé ce qu'il cherchait.
Walter a bien failli se servir du talisman pour revenir en arrière et éviter cette scène. Mais après tout, Lisa s'était énervée pour rien. Or, s'il peut changer les évènements dont il est responsable, il ne veut surtout pas changer Lisa. Il veut l'aimer pour ce qu'elle est...
Mon mari, lui, était plein de certitudes. Il disait, par exemple, que de 15 à 25 ans, les femmes cherchent le prince charmant, de 25 à 35 ans elles cherchent le père de leur enfant et de 35 à 45 ans elles cherchent un amant.
"Oh il arrive bien souvent que l'amour finisse par naître entre les deux époux. Mais c'est un amour sage, raisonnable et non pas cette espèce de passion dévastatrice si prisée en occident."
Vous savez, vos questions et vos doutes sont votre richesse. Ce sont eux qui font que vous n'êtes pas qu'une enveloppe vide.
J'y ai tellement cru que j'ai longtemps souhaité que ma vie ressemble à un film hollywoodien. A un film de Capra ou de Billy Wilder...
Je me voyais comme James Stewart dans "La vie est belle" ou Gary Cooper dans "L'homme de la Rue". Fasciné par le spectacle des salles obscures, je me suis détourné du monde et j'ai oublié de vivre.
En dix jours, j’avais conclu une affaire et engagé plusieurs négociations dont trois étaient sur le point d’aboutir. Mon secret consistait à intéresser les gens à ma personne. On avait envie de me revoir, on m’invitait à revenir ou à dîner. Mon nouveau visage était évidemment pour quelque chose.
Ecoutez, oncle, il m’est arrivé quelque chose d’incroyable cet après-midi. Tout d’un coup, je ne sais pas exactement à quel moment, j’ai changé de visage.
Ce portrait qui n’était plus le mien, je le regardais un peu comme celui d’un ami absent. Mon caractère, mon attitude dans la vie m’apparaissaient en gros traits qui n’étaient pas tous flatteurs.
N’importe qui pourrait trouver au fond de sa mémoire une « aventure bizarre qu’il n’arrive pas à expliquer ». Rien de plus banal. Au moment où on l’a vécue, elle était troublante voire même effrayante et une fois racontée, elle n’est plus rien.
Il semble qu’un visage ne soit pas seulement un miroir reflétant nos pensées et nos sentiments, mais qu’il interagisse avec eux. Nous vivons presque constamment avec une certaine vision de nous-mêmes. Pour moi, lorsqu’un cas de conscience me fait hésiter, mon visage m’apparaît et je ne prends une décision qu’après m’être assuré qu’elle lui va, un peu comme si je lui essayais un chapeau.