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Critiques de Cyril Gély (112)
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La forêt aux violons

Jeune apprenti confié par sa mère au maître luthier Nicoolo Amati, Antonio est tellement passionné par son métier qu’il n’hésite pas à briser les violons qu’il fabrique lorsque le son ne lui convient pas. Une pratique qui n’est pas du goût de son maître, qui finit par le mettre à la porte. À la recherche de la perfection, il découvre au cœur d’une forêt dans les « Montagnes roses » cinq épicéas qui devraient pouvoir lui donner un bois d’une qualité exceptionnelle. Obligé d’attendre dix années supplémentaires afin que le bois sèche, il loge régulièrement chez la famille de bûcherons et y tombe amoureux de Silvia, une jeune fille sourde et muette qui contribuera à donner forme au plus beau des violons…



Cyril Gély plonge le lecteur dans l’Italie du XVIIème siècle, dans la ville de Crémone, réputée dans l’Europe entière pour la qualité de ses violons. C’est au cœur de cette cité de lutherie que l’on suit la quête initiatique d’Antonio, à la recherche des éléments qui lui permettront de produire un son proche de la perfection.



Découpé en autant de chapitres que le nombre d’éléments dont est constitué un violon, c’est-à-dire 71, ce récit particulièrement musical et aux allures de conte est à la fois une ode à la musique, mais également à la féminité. Si les notes de cette « Forêt aux violons » ne manqueront pas de toucher une corde sensible, ce sont Anna (sa mère), Francesca (sa femme) et Silvia (son amante) qui inspireront les formes esthétiques des violons imaginés par Antonio.



Un roman mélodieux et poétique dont la note finale permet au lecteur de réaliser qu’il vient d’assister à la naissance d’un génie !
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La forêt aux violons

« La forêt aux violons » est la biographie documentée et romancée d’Antonio Stradivari, le plus grand et plus célèbre luthier italien du XVIIe siècle.

L’auteur s’affranchit des règles de l’exercice pour écrire une très jolie histoire, pleine de poésie. C’est un court roman qui enchante. A la façon d’un conte, Cyril Gely nous entraîne dans la quête de cet artisan de génie vers la perfection, la sublimation d’un artisanat pour en faire un art divin.

L’écriture de Cyril Gely est simple, efficace, elle laisse toute liberté au lecteur de vivre cette belle histoire et d’être en osmose avec son héros, son idéal et son univers.

Editions Albin Michel, Points Grands Romans, 187 pages.

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Le prix

Et si le plus beau des romans n’en était pas un? Et si une fois encore la réalité dépassait la fiction? Avec «Le Prix» Cyril Gely a construit une petite merveille à partir de personnages ayant réellement existé, les scientifiques Otto Hahn et Lise Meitner. Si, au fil du récit, le lecteur va découvrir les grandes lignes de leurs biographies respectives, c’est avant tout leur rencontre dans un hôtel de Stockholm le 10 décembre 1946 qui va faire de ce récit une tragédie digne des classiques tels qu’énoncés par Boileau en 1674 dans L'Art poétique:

« Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli

Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. »

Si le deux chercheurs se retrouvent dans la capitale suédoise, c’est parce qu’Otto Hahn vient y réceptionner le Prix Nobel qui lui a été décerné deux ans plus tôt pour sa découverte sur la fission nucléaire. De fission, c’est-à-dire de l'éclatement d'un noyau instable en deux noyaux plus légers, il va en être beaucoup question dans ce huis-clos, au moins au sens symbolique. Car Otto et Lise ont travaillé ensemble durant plus de trente ans, après leur rencontre en 1907 à l'Institut de chimie de l'université de Berlin. C’est conjointement qu’ils mèneront leurs recherches et publierons jusqu’au 12 juillet 1938. Une complicité de tous les instants, même s’il n’est pas question d’amour. «Ensemble, ils faisaient des merveilles», comme lorsqu’ils interprétaient la Mélodie hongroise de Schubert.

Mais le poids de l’Histoire vient mettre un terme brutal à cette relation. Après l’Anschluss, Lise l’Autrichienne devient citoyenne allemande et sa religion juive devient alors un fardeau de plus en plus pesant. Lise doit fuir et tenter de gagner la Suède via les Pays-Bas.

Otto et Lise vont pouvoir échanger quelques lettres, faire le point sur leurs recherches. Car ils sont proches du but: «La solution, ils la tenaient. Ils l’avaient sur le bout de la langue, encore un mois ou deux, et ils allaient la révéler au monde entier.»

Mais au moment de conclure leurs travaux, Otto publiera seul l’article qui lui vaudra le Nobel.

Lise n’est pas venue le féliciter, mais demander des comptes. Passe encore qu’elle ne soit pas associée à cette distinction, mais pourquoi – maintenant que la Seconde Guerre mondiale a pris fin – ne mentionne-t-il même pas le nom de la physicienne dans son discours?

Une accusation qui fait sortir l’Allemand de ses gonds: «Je t’ai sauvée la vie, j’ai pris des risques, je t’ai confié la bague de ma mère. Et toi, tu reviens huit ans plus tard, avec des allégations pleines de fiel! Si tu n’étais pas Lise Meitner, si nous n’avions pas en commun plus de trente années de travaux, il y a longtemps que je t’aurais mise dehors! »

Mais la physicienne a du répondant. Des arguments tout aussi percutants. Jamais l’adage «derrière chaque grand homme, se cache une femme» n’a paru plus pertinent. Car il semble bien que sans Lise, Otto ne serait pas dans cet hôtel, se préparant à recevoir la plus belle des récompenses pour un scientifique. Pour faire bonne mesure, on ajoutera la collaboration avec le régime nazi à cet «oubli».

Cyril Gely, qui a derrière lui de grands succès au théâtre et comme scénariste, nous offre des dialogues ciselés, une tension dramatique qui va crescendo jusqu’à l’épilogue, sans oublier quelques clins d’œil allant vers le Vaudeville quand on apprend, par exemple, que l’épouse d’Otto loge dans la chambre contigüe et que la porte peut s’ouvrir à chaque instant.

Subtilement, les arguments de l’un et de l’autre vont se confronter, donnant au lecteur tous les éléments pour se forger une opinion. Le fruit de la passion commune est mûr au moment d’enfiler le smoking pour rejoindre la grande réception. À vous de le cueillir. Et de savourer avec moi ce chef d’œuvre, car cette confrontation pose des questions qui n’ont pas perdu de leur acuité aujourd’hui. De l’antisémitisme latent à la place des femmes dans la société, de la résistance face à un pouvoir inique à la responsabilité des scientifiques quant à l’usage qui sera fait de leur découverte.


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Le prix

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Voici un livre intéressant, d’une lecture facile, fluide et captivante.

« Nul ne sait ce que nous réserve le passé ». Dès l’incipit le ton est donné.

Stockholm-1946-Grand-Hôtel-Suite301-Le roman s’ouvre sur un mauvais pressentiment du célèbre scientifique Otto Hahn, à seulement quelques heures de la remise du prix Nobel de chimie.

Sa sensation de malaise est confirmée avec l’arrivée d’une lettre de son ancienne collaboratrice et amie la physicienne Lise Meitner annonçant son arrivée imminente.

Après huit années de séparation, elle désire le revoir en ce jour mémorable mais non dans l’intention de le féliciter mais bien de régler ses comptes et rétablir justice, elle, l’oubliée, la mise de côté.

Pendant près de trente ans pourtant ils ont travaillé ensemble de façon fusionnelle et complémentaire, animés par la même passion, sur un projet qui conduira à la fission nucléaire, découverte pour laquelle lui seul obtiendra le prestigieux prix.

D’origine juive elle est contrainte de fuir l’Allemagne pour Stockholm en juillet 1938 abandonnant les recherches alors qu’elles touchaient à leur terme mais continuant de l’aiguiller à distance.

On assiste à un Huis clos ressemblant à une véritable partie d’échec, un affrontement psychologique sidérant entre les deux anciens collaborateurs ou chacun à son tour manœuvre afin de garder l’avantage dans une atmosphère tendue, ponctuée de longs et pesants silences stratégiques et de joutes verbales âpres.

Malgré des dialogues parfois un peu convenus ou prévisibles, on a du mal à se détacher du récit car l’intrigue nous tient en haleine.

Car, oui, on veut savoir :

Pourquoi tant d’amertume ? Mais que s’est-il véritablement passé ce 12 juillet 1938 ?

La découverte de la fission (un neutron entre en collision avec un noyau d’uranium qui se divise alors en 2 éléments plus légers et libère une énergie colossale) aura finalement aussi conduit à la scission de leur amitié, à une division de leur noyau intime.

Ce roman rappelle aussi la difficulté d’être une femme en ces temps obscurs et de voir ses compétences reconnues. A lire. Instructif.







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Le prix

Voilà un roman que j’ai adoré pour son ambiance ! Un huis-clos étouffant, captivant, intense.



Otta Hahn et Lise Meitner ne se sont pas vus depuis huit ans. Depuis que Lise, d’obédience juive, a dû quitter précipitamment Berlin pour la Suède et ainsi fuir Hitler et ses sbires, alors que leurs recherches allaient enfin atteindre leur but. Et aujourd’hui, 10 décembre 1946, Lise arrive au Grand Hôtel de Stockholm pour retrouver son ancien compagnon de recherches qui, dans quelques heures, recevra le prix Nobel de Chimie pour la découverte de la fission nucléaire.



Tous deux, grands scientifiques émérites en chimie et physique, ont travaillé de concert pendant trente ans. Trente ans de complicité intense au service d’un travail chronophage mais exaltant. Trente ans de petites et de grandes réussites pour lesquelles Hahn a reçu les honneurs. Lui seul ! Alors pourquoi ? Pourquoi Lise, l’admirable et la douée physicienne, dont le nom n’a jamais été cité, est-elle absente de ses réjouissances ?





J’ai été subjuguée par l’intensité de ce roman. Les pages se tournent rapidement, le climat est tendu entre les deux personnages et ni l’un ni l’autre ne veut perdre la face. Pas de cri, pas de colère, mais des réponses affûtées, des paroles glaciales, coupantes. La tension dramatique est palpable, et l’on comprend mieux le style lorsque l’on apprend que Cyril Gely, romancier et dramaturge, a été nommé plusieurs fois aux Molière. Un magnifique duo d’acteurs dont je rêverais de voir d’ailleurs l’adaptation au théâtre. En attendant, le lecteur compte les points.





Et savoir que ce roman est basé sur des faits réels rend la rencontre de ces deux scientifiques avec l’Histoire encore plus fascinante.



A lire absolument pour l’atmosphère bien sûr et aussi pour sortir de l’ombre Lise Meitner


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La forêt aux violons

"La forêt aux violons" faisait partie de ma liste de Noël, et je l'ai trouvé sous le sapin. C'est après avoir lu l'avis coup de coeur de mon libraire que j'ai eu très envie de lire ce roman. Et quelle belle lecture !



Crémone, en Italie, au XVIIème siècle.

Nous suivons Antonio, luthier passionné par son métier, cherchant le meilleur bois pour la fabrication de ses violons. Pour le trouver, il décide de parcourir les montagnes roses, à plusieurs jours de routes à pied de chez lui. Il finit par s'arrêter dans un coin habité par une famille de bûcherons l'accueillant à bras ouverts. Antonio y reste plusieurs semaines et découvre les plus beaux épicéas. Une fois coupé, le bois doit sécher durant quelques années afin d'être utilisé. C'est ainsi que le luthier viendra très souvent loger chez ses nouveaux amis et verra y grandir une jeune fille, complètement fasciné par sa beauté.

"Tant que tu ne sauras pas pourquoi tu fabriques des violons, aucun son n'en sortira."

Cyril Gely nous fait découvrir Crémone, ville de musique et de lutherie, située au Nord de l'Italie, en bordure de la chaîne montagneuses des Dolomites. A cette époque, les habitants partent progressivement aux quatre coins du pays notamment après les guerres, afin de trouver du travail. La ville connaît pourtant une certaine notoriété et on vient de toute l'Europe pour y acheter les meilleurs violons.



Un très beau roman sur le parcourt d'un jeune luthier travaillant durant de nombreuses années sur la conception du plus beau violon à la tonalité exceptionnelle, et que l'on connaitra sous le nom du grand Stradivarius.



Une superbe lecture dans laquelle on se laisse bercer par le son du violon, si bien reproduit par les mots de l'auteur.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Le prix

1946, Otto Hahn et Lise Meitner deux brillants scientifiques, anciens partenaires de surcroît, habités par une même passion se retrouvent dans une chambre d'hôtel huit ans après leur séparation forcée. Ici rien de lubrique, juste une conversation ou plutôt une confrontation entre deux amis que la guerre a séparée. Alors qu'Otto s’apprête à recevoir le Prix Nobel de chimie pour la fission nucléaire, Lise réapparaît le temps de quelques heures, le temps de régler ses comptes. Que peut bien lui reprocher son ancienne collaboratrice ? Entre un huis-clos à la tension palpable et la réhabilitation d'une figure scientifique trop méconnue, Cyril Gely a réussit à capter mon attention avec des mots comme noyau et atome et honnêtement, c'est un exploit ! A partir d'éléments réels, l'auteur remonte le fil d'une relation amicale et scientifique sous le regard de l'Histoire. Brillant ! 



Otto Hahn et Lise Meitner, deux noms qui n'évoquent peut-être pas grand chose aujourd'hui, mais sont à l'origine d'une découverte scientifique majeure : la fission nucléaire. De cette amitié fusionnelle et professionnelle entre ces deux bourreaux de travail, un événement majeur va lentement déliter cette intense relation, la montée au pouvoir d'Hitler et donc la Seconde Guerre mondiale.



Pourtant, tout avait bien commencé entre les deux amis. Trente ans de brillants travaux les conduisant à une renommée certaine, le soutien indéfectible de la communauté scientifique et d'Edith, femme d'Otto, rien ne pouvait entraver l'avancé de leur future percée. C'était évidemment sans compter le contexte historique, sonnant le glas d'une amitié imparfaite, naissance d'ambitions cachées. Car Lise est Juive et le duo touche du doigts une découverte qui pourrait changer la face du monde.



Sous l'initiative de la chercheuse, c'est ainsi que l'ancien duo se retrouve avec stupeur après huit ans de séparation. Après huit ans de silences et de non-dits suspendus, Lise peut enfin réclamer justice. Que veut-elle exactement ? Que reproche-t-elle à Otto ? Au-delà du ring où se confronte le passé commun, nulle vengeance est déclamée, mais la recherche d'une reconnaissance professionnelle dans les yeux de son partenaire, reconnu comme unique créateur.



De cette construction théâtrale, Cyril Gely évoque non seulement l'intérêt scientifique, mais aussi historique en développant le climat de suspicion au sein de la communauté scientifique allemande. La montée de la tension entre les deux personnages coïncident avec celle du regard envers les juifs et l'intérêt grandissant des nazis pour la science. Fluide et glacial, ce roman aux accents de vérité s'empare d'un fait de plus en plus évident, la méconnaissance plus ou moins reconnue de ces femmes de l'ombre, véritables instigatrices de mouvements et de découvertes. Un roman adroit et clairvoyant sur la réalité d'une époque. Coup de cœur !



Envie de connaître la pâtisserie choisie pour ce roman ? Rendez-vous sur le blog !




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Le prix



« Peux-tu m’expliquer, en quelques mots, la différence entre jalousie et envie ? »



Le prix de Cyril Gely



10 décembre 1946 , quelques heures avant de recevoir son prix Nobel de chimie, Otto Hahn va voir ressurgir son ancienne collaboratrice, Lise Meitner.

Cette visite importune n’aura rien d’agreable pour Otto car la physicienne qui a fuit l’Allemagne Nazi vient demander ses comptes.



Roman historique, en huit clos entre deux scientifiques voulant faire valoir leur vérité propre.

Histoire méconnue et intéressante qui se lit rapidement et nous met la lumière sur Lise Meitner, une femme de science.

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Le prix

Un roman historique de très grande qualité, basé sur des faits réels.



Un chimiste, Otto Hahn attend de recevoir le prix Nobel de chimie, le 10 décembre 1946. Lise Meitner, son ancienne associée, avec laquelle il a travaillé plus de 30 ans à la découverte de la scission nucléaire, arrive dans sa chambre d'hôtel afin de régler ses comptes, de lui rappeler le passé.



La rencontre s'est bien déroulée, mais chaque intervenant n'en a rien révélé.



Un huis-clos où chaque mot est pesé entre deux esprits brillants emportés par leurs recherches, leurs ambitions et L Histoire.



Superbe. Dans l'attente de la pièce de théâtre…
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La forêt aux violons

« C’est un monde (…) Un monde avec deux petites fenêtres en forme de f. Et qu’y a-t-il à l’intérieur ? De la musique divine […] Comme si le monde d’ici nous transportait vers un monde inconnu… »



Gardons le mystère et entrons donc dans cet univers féérique.



Il était une fois… Au cœur de la forêt de Paneveggio… Un artisan luthier, artiste en devenir au bout d’un long chemin, et amené à percer les mystères de ce magnifique et précieux instrument.



Dans l’Italie du XVIIème siècle, voici l’histoire d’Antonio, jeune luthier qui depuis Crémone va entamer cinq voyages dans la région des Montagnes roses.



Un roman aux allures de conte enchanteur, un chemin initiatique pour Antonio parti là où se trouve une forêt aux épicéas précieux et chantants.

« Cinq épicéas. Droits comme des campaniles. Vieux comme les siècles. Cinq, comme les doigts de la main ».



Beauté du bois, talent de l’artiste, patience de l’artisan et quête rituelle, magie et précision délicate des mains du luthier qui va exceller dans son art, touché au cœur par la grâce et la sensualité d’une rencontre en particulier.

De cette histoire passionnelle et inspiration silencieuse, naîtra alors un violon… « un son pur, exceptionnel », un petit bijou à la résonance de qualité incomparable, un instrument remarquable…



Révélation inspiratrice et créatrice. Tout un cérémonial.

Arabesques et sonorité. Volutes et volupté. Virtuosité et harmonie. Douceur et intensité.



« Ma force c’est mon bois ».



Un beau roman que j'ai aimé. Poétique, sensible et lumineux.

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La forêt aux violons

Un très beau roman, une ode délicate et harmonieuse à la musique et à la féminité, qui servira avec puissance la passion d'un artisanat : celui de luthier. Une ode dans son sens propre autant que littéral : "poème lyrique destiné à être accompagné de musique".

Car la musique, bien que je ne sois pas du tout une initiée et encore moins une "pratiquante", je l'entendais presque au fil des pages.



L'écriture de Cyril Gely est douce, empreinte de sensations: les teintes miel, ou sombres comme le soir, des vernis employés sur le bois du violon; la couleur rosée des montagnes de Paneveggio; la grâce d'un dos féminin ; la caresse sucrée du nougat offert à chaque naissance; la douceur des fruits rouges déposés sur le pas de porte à la fin d'une journée de travail; la pureté des eaux cristallines d'un lac de montagne; la sonorité limpide et fluide de l'instrument fait d'un bois d'exception; le ravissement des incrustations de nacre sur la table du violon; les courbes esthétiques de la volutes, des éclisses et des ouïes...



Une douceur encore accentuée par une forme de récit proche du conte, avec des éléments récurrents qui reviennent de façon régulière, structurant la narration, comme un refrain.



Antonio mène cette symphonie, de sa naissance dans les Apennins à Crémone en 1644, à sa mort en 1737. Jeune apprenti confié par sa mère au maître luthier Amati, il est si passionné par l'art de la fabrication de cet instrument qu'il n'hésite pas à briser les violons dont le son ne le satisfait pas. Car il ne s'agit pas seulement de la pratique d'un artisanat, mais d'une quête à laquelle Antonio va dévouer toute sa vie, d'une incroyable longévité pour l'époque ! Autant dire qu'il pourra consacrer toute une existence à ce cheminement vers la perfection.



Et si ce roman nous plonge dans la musicalité et le royaume du son, il s'appuie avant tout sur l'esthétique, celle de l'instrument bien sûr, mais aussi celle des formes féminines qui inspireront le luthier toute sa vie, à commencer par le dos entre- aperçu de sa propre mère. Le regard de bienveillance sur les figures féminines de sa vie, regard d'amour, mâtiné d'admiration, crée le cercle vertueux de cette quête.



L'harmonie et la plénitude se dégagent de ce roman conté, dont le point d'orgue aura été pour moi, (particulièrement inculte en histoire de la musique) la révélation du nom complet de ce jeune apprenti... Et le récit trouve là sa note finale qui clôt la symphonie.
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Le prix

"Nous étions les deux faces d'une même pièce. Un couple. mais la fission nous a séparés. (p177)"



Une phrase, quelques mots qui résument parfaitement l'histoire.



C'est un huis clos  de quelques heures, passionnant et soulevant bien des thèmes que j'ai découvert et beaucoup aimé. Il se déroule le 10 décembre 1946, dans le Grand Hôtel de Stockholm où résident Otto Hahn et sa femme Edith alors que le chimiste, découvreur de la fission nucléaire en 1938 va recevoir le Prix Nobel de Chimie (son prix ne lui sera remis qu'en 1946 à la fin de la deuxième guerre mondiale).



Lise Meitner, physicienne, avec qui il travailla pendant plus de 30 ans en Allemagne, jusqu'à sa fuite en Suède en 1938 en raison de son identité juive qui la mettait en danger, vient lui rendre visite afin de faire une mise au point concernant l'obtention de ce prix, à lui seul, sans même mention de son nom..... Qui peut revendiquer la paternité d'une découverte ?



Cyril Gely, s'inspirant de cet événement et des personnes ayant réellement existé (et que je ne connaissais pas), imagine une ultime rencontre entre les deux scientifiques, un face à face psychologique et verbal qui va se révéler violent, argumenté des deux côtés, sur le rôle de Otto pendant la guerre vis-à-vis des nazis, mais aussi de la place de Lise qui se sent évincée, frustrée, minorée parce que femme et juive;



Découpé en deux rounds parties, le roman repose sur un échange entre les deux personnages ayant tout à la fois du respect pour le travail de l'autre mais défendant sa position et son propre travail, se retrouvant tour à tour accusateur et défenseur, l'auteur nous faisant passer d'un camp dans l'autre au fur et à mesure des faits et de leurs interprétations (je dis bien au pluriel car un événement peut avoir plusieurs interprétations).



Glissant beaucoup d'anecdotes sur la mystification (religion), l'interprétation d'une œuvre (tableau de Turner, concerto de Schubert), ou l'usurpation d'une découverte (allumette), Cyril Gely prouve que l'histoire ne retient que ce que l'on a voulu lui faire croire, comment on peut "s'accommoder" de la réalité et présenter "sa vérité", de l'initiateur, le révélateur du détail ou celui qui le met à jour qui en portera les lauriers ?



Il aborde également le thème du rôle de ces chercheurs allemands, de leurs prises de position durant la deuxième guerre mondiale vis-à-vis du nazisme et de leur récupération ensuite par les forces alliées pour utiliser leurs connaissances et mettre celles-ci à leur profit, ce qui était haïssable devient acceptable.



Grâce à une écriture très rythmée, véritable partie de ping-pong entre les deux protagonistes, chacun fort de ses vérités et de ses croyances, de la façon dont il a vécu les événements, l'auteur nous oblige nous-mêmes à prendre le parti de l'un ou l'autre même si je dois avouer que le vent de l'injustice à tout de même souffler sur Lise comme il souffla à une époque sur Marie Curie (avant de lui rendre justice), toutes deux ayant le désavantage d'être femmes et de travailler dans l'ombre d'un savant.



On ressent parfaitement le lien assez trouble entre eux, amitié, respect, amour et tout ce qui se joue pour l'un comme pour l'autre dans ces quelques heures. Une mise au point nécessaire pour apaiser sa conscience, pour pouvoir avancer ou pour rendre justice.



Le décor, l'ambiance de cette chambre d'hôtel sont parfaitement rendus, la joute verbale vous tient en haleine, elle est parfaitement maîtrisée jusqu'à sa conclusion, chacun n'hésitant pas à user de subterfuges pour arriver à ses fins.



Je l'ai lu pratiquement d'une traite, en lectrice silencieuse et attentive, admirative de la construction, du style, du rythme et surtout du fond.



"Le futur appartient à ceux qui ont une bonne mémoire. (p215)"
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Le prix

Une de mes plus belles lectures depuis cette rentrée littéraire et sa foultitude de livres



Huis clos, ce roman est une vraie pièce de théâtre dramatique.

Tiré d’une histoire vraie dans les années 1938 à 1946, il met l’éclairage sur les blessures de l’Allemagne et de nombreux Allemands avant et après ce tragique épisode de notre histoire.

Il pose également la question des limites du courage, de la fierté, de l’envie, de l’amour, de l’ambition et du pardon.



Grâce à une écriture fluide, juste, Cyril Gely nous met rapidement dans la peau des personnages, nous faisant vivre leurs émotions, leur colère et leur peine. Si le

Mot suspens ne se prête pas véritablement à ce récit, celui de tension l’incarne totalement!!

JE CONSEILLE



Petit résumé :

10 décembre 1946, Otto Hahn s’apprête à recevoir le prix Nobel de chimie pour sa découverte de la fission

10 décembre 1946, Lise Meitner, surnommée par Einstein vers 1920 « notre Mme Curie », à quelques heures de la remise de ce prix, vient saluer son vient ami Hahn qu’elle n’a plus revu depuis 1938; date à laquelle Hitler, les lois raciales, l’Anschluss elle l’obligent à quitter l’Allemagne pour les Pays Bas



Mais voilà des années que Lise et Otto travaillaient ensemble.... or 5 mois après son départ, Otto publiera un article annonçant sa découverte!

Lise ne vient donc pas le féliciter mais régler ses comptes, pour le passé, le présent et le futur....



Nuit du 12 juillet 1938
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Le prix

Derrières ses airs de belles retrouvailles se cache une montagne de secrets. Lise profite de son entrevue avec son ancien collègue Otto pour ressortir les vieux dossiers et lui dire ces quatre vérités. Elle aborde avec lui les sujets sensibles qui sont intimement liés à la guerre mais aussi au comportement de son collaborateur.



Dès lors, un échange ardu se met en place. Chacun défend son point de vue et porte des estocades afin de déstabiliser l’adversaire. La vérité de l’un n’est pas la même vécue de l’autre côté. Ils argumentent en mettant en perspective le contexte dans lequel leurs décisions ont été prises. Ils sont emplis de ressentiments et au fil du livre, leur rencontre soit disant impromptue tourne au règlement de compte.



Dans les reproches faits au chimiste se concentrent tous les maux de l’époque. En effet, au moment de leur séparation, juste avant la guerre, Lise cumulait les handicaps. Elle était une femme et juive de surcroît. Alors, selon ses dires, Otto aurait tiré parti de ces statuts pour s’attribuer toute la gloire de leurs recherches communes. Celui-ci n’est bien sûr pas du même avis et va rétorquer en apportant sa version des choses. Mais je ne vous en dirais pas plus. Je ne veux pas vous gâcher la surprise. Vous découvrirez vous-même cet échange de haute volée qui en dit beaucoup sur la nature humaine.



Ce huis clos est d’une efficacité terrible. Se basant sur de véritables faits historiques, Cyril Gely met en scène, de manière théâtrale, deux acteurs criants de vérité, reflet d’une société au sortir du conflit mondial. Parlant de la place de la femme dans le monde, de l’antisémitisme et du rôle de la science, ce texte interroge sur une question universelle : Qu’aurions-nous fait si nous avions été à leur place à ce moment de l’Histoire ?
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Le prix

10 décembre 1946 Stockholm.

Otto Hahn s'apprête à recevoir un Prix pour ses travaux sur la fission nucléaire. Il est dans un hotel luxueux avec sa femme Edith, qui s'est allongée car elle est de santé fragile depuis cette date du 12 juillet 1938. Otto la laisse se reposer. Il tombe alors sur Lise Meitner qui s'est introduite dans sa suite. Elle était sa comparse et partenaire avec qui il a travaillé pendant trente ans et qui a fuit l'Allemagne Nazie en 1938 car elle était de confession juive. 8 ans qu'ils ne se sont vus.

Dans les faits, on sait que la rencontre a eu lieu, mais aucun des deux protagonistes ne l'a jamais racontée. Cyril Gely a un talent de conteur indéniable : « C'est ce que j'aime en définitive, être cette personne qui va regarder dans le petit trou de la serrure ce qui se passe entre Lise Meitner et Otto Hahn (…). Moi j'ai imaginé ce qu'ils auraient pu se dire et ça c'est fabuleux. »

 Tous les lauriers ont été pour l'homme avec lequel elle avait travaillé pendant trente années. Otto Hahn reçoit le Prix Nobel de physique. Elle est très peu connue. L'imagination de l'auteur sur les paroles échangées ce soir-là est fabuleuse. Un excellent roman alliant finesse et humour , un petit bijou.
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La forêt aux violons

Italie, XVIIème siècle, Crémone, le jeune Antonio est l'apprenti du très connu luthier italien de l'époque, Nicoolo Amati, jusqu'au jour où celui-ci le fiche à la porte. Ayant nul par où aller, il se réfugie chez un sculpteur de bois qui le prend sous son aile et rencontre la belle Francesca, qui devrait sa femme.



Antonio a le violon dans la peau, il décide donc d'entreprendre cinq voyages dans la région des "Montagnes roses" dans le but d'acheter du bois de qualité, et conclut un pacte avec le vendeur... Il découvre alors sa forêt aux violons, et une histoire d'amour passionnelle, musicale mais très silencieuse...



A travers le rose des montagnes, une jeune fille va émerveiller les sens d'Antonio et va lui inspirer le plus beau, le plus magnifique, le plus réussi des violons. C'est la naissance d'Antonius Stradivarius !



Cyril Gely raconte les prémices, la découverte, le perfectionnement, l'attente d'Antonio Stradivarius. Le luthier surement le plus connu au monde. Quelle fascination de suivre la recherche de la perfection par un jeune homme du XVIIème siècle au caractère bien à lui !



"La forêt aux violons" est un roman d'amour qui se lit comme un conte initiatique, écrit avec passion, où on en ressort vibrant comme le son des cordes d'un violon.



La plume de l'auteur est poétique, musicale, apaisante, où la technicité du luthier et la création d'un violon est racontées avec grasse, brio et volupté.



Les notes de musique se font de plus en plus vibrantes d'émotion au fil des pages, la musicalité du récit vous enveloppe d'une douceur abyssal au coeur de cette montagne rose où la forêt aux violons vous attend à bras ouverts. N'attendez plus, partez à la découverte du violon parfait ! A lire absolument !

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La forêt aux violons

Livre très agréable, qui se lit comme une friandise : il s'agit du récit, probablement très romancé, d'une partie de la vie d'Antonio Stradivari, le plus célèbre luthier de Crémone. Et nous découvrons deux des secrets qui lui ont permis de fabriquer les meilleurs violons du monde, que les virtuoses d'aujourd'hui utilisent encore pour leurs concerts. Un des secrets est le bois, l'autre la forme des instruments.

Si le premier secret est le résultat d'une longue quête personnelle d'Antonio, le second lui a été révélé ... grâce à des femmes ! N'en disons pas plus, laissons les lecteurs découvrir cette belle histoire. Histoire ? ou devrais-je dire conte, et plutôt conte poétique ? C'est bien de cela qu'il s'agit. L'auteur le reconnaît en fin de livre, on sait très peu de choses sur la vie d'Antonio. Cyril Gely a donc imaginé beaucoup autour des certitudes historiques. Et on peut le suivre, en se disant au fond, pourquoi pas ? Cela aurait pu se passer ainsi. Le style de l'écriture est si plaisant, les chapitres courts se succédant comme les couplets d'une chanson où reviennent régulièrement des refrains subtilement variés, que ce livre peut se lire pratiquement d'une traite. On le referme avec un sentiment d'apaisement car on a lu une belle historie.

Et pourquoi pas le lire en écoutant Vivaldi, Tartini, Corelli, ou un des compositeurs de ce siècle d'or du violon italien ?

Bonne écoute et bonne lecture !
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Le prix

« Il faut toutes les vérités pour faire un monde . »

Paul Éluard



C'est l'histoire d'un homme qui aurait bâti sa propre légende sur le mensonge.

C'est aussi l'histoire d'un règlement de comptes entre deux vieux amis.

C'est enfin également l'histoire d'une épouse qui désire plus que tout, connaître la vérité sur ce qui s'est passé une certaine nuit, celle du 12 juillet 1938, la nuit où la collaboratrice de son mari, leur amie, s'est enfuie de chez elle, et a quitté Berlin pour toujours.



Lise Meitner, est la collaboratrice, injustement restée dans l'ombre.

La légende, c'est Hahn Otto, Prix Nobel de Chimie en 1944, pour sa découverte de la fission des noyaux lourds. Ce Prix, elle le mérite autant que lui.

Alors que Hahn Otto s'apprête à recevoir le prix, la rancœur n'a pas disparu et Lise Meitner ne se laissera pas attendrir par Hahn.

« [Elle] a mûri. Huit années loin des siens et de ceux que l'on aime, ça vous transforme. Elle n'a pu compter que sur elle-même pour vivre, pour survivre, pour tout rebâtir ! La déception engendre les mutations. Et Hahn l'a déçue. Immensément. »

Une histoire vraie qui fait froid dans le dos.

Cyril Gely remet les choses dans l'ordre et braque les projecteurs sur Lise Meitner.

Sur la forme : y'a du lourd, et c'est fichtrement BON !!

Une lecture saisissante que je ne peux que vous recommander.



Sur la tombe de Lise on peut lire :

Lise Meitner, une physicienne qui n'a jamais perdu son humanité.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Diplomatie

Voici le texte de la pièce actuellement sur grand écran et qui fut au départ une pièce de théâtre à grand succès de Cyril Gély avec les deux monstres sacrés que sont Niels Arestrup et André Dussollier,



>Texte fort et saississant qui se passe passer quasiment tout le long de l'espace aussi restreint que le huis clos de cet hotel Meurisse où vont se confronter Raoul Nordling (Consul de Suède) et Dietrich Von Choltitz (Gouverneur de Paris) pour un jeu du chat et de la souris dont le terrible enjeu sera la destruction ou non de Paris, entre le commandant militaire allemand de Paris, chargé par Hitler de détruire la ville, et le diplomate suedois soucieux de la sauver.

Un texte passionnant et intelligent!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le prix

Nous sommes en 1946 et dans quelques heures Otto Hahn va recevoir le Prix Nobel de Chimie. Il est le père de la fission nucléaire.

Alors qu'il se prépare pour ce moment important dans sa chambre d'hôtel, son ancienne collaboratrice, Lise Meitner, qu'il n'a pas vu depuis des années, vient lui rendre visite.



Lise et Otto ont travaillé ensemble pendant 30 ans. Lui chimiste, elle physicienne. Ils ont tout partagé. Une amitié sans failles apparentes, basée sur la même passion de la recherche, sur l'obsession de la découverte qui changera le monde… jusqu'à ce que la physicienne, juive, doive fuir l'Allemagne Nazi.

Aujourd'hui, elle vient régler ses comptes, elle vient réveiller le passé.



Dans cette chambre d'hôtel, à huis clos, va se jouer en quelques heures un affrontement psychologique intense entre les deux scientifiques, un face à face où chacun va énoncer sa vérité sur l'histoire, une véritable partie d'échec qui a le goût de l'amertume.

Dans la chambre à côté, Edith, l'épouse d'Otto, celle qui aura toujours assisté en spectatrice à leurs ambitions personnelles, attend…

La découverte de la scission nucléaire aura aussi été la scission d'une amitié.



Une lecture facile, fluide et captivante, faite de joutes verbales entre deux esprits brillants. Un véritable roman historique (comme je les aime) qui soulève des questions très intéressantes sur le rôle des scientifiques dans l'Allemagne Hitlérienne et sur la place des femmes dans la recherche.



L'auteur, Cyril Gély, est un homme de théâtre, et ça se voit. On entend les silence, on imagine le ton. Son texte se transposerait aisément sur les planches et je pense qu'il y gagnerait même en consistance et en tension car il m'aura manqué un petit quelque chose pour être complétement séduite. La rapidité de la lecture aura sans doute nuit à mon plaisir. Il m'aurait fallu plus de temps, plus de pages...
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