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Critiques de Dan Slott (215)
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

"Fantastic Four Tome 1" de @DanSlott et Sarah Pichelli chez @paninicomicsfra



Synopsis Tome 1 :



"C'est avec eux qu'à commencer l'Univers Marvel tel que nous le connaissons. Ils sont plus que la première équipe de l'Age des Merveilles, ils sont la première famille. Les Quatre Fantastiques sont enfin de retour dans de nouvelles aventures inédites !



Lorsqu’un adversaire presque invincible se met en travers de la route de Reed Richards, le leader des Quatre Fantastiques fait appel aux autres membres de l’équipe pour réussir l’impossible. Mais bien des choses ont changé durant leur absence, et une nouvelle équipe s’est installée au Baxter Building !



Rejoignez les plus grands aventuriers de l'univers Marvel dans cette nouvelle série signée Dan Slott et Sara Pichelli."



Scénario : Dan Slott ;

Dessins : Sarah Pichelli;

Editeur : Panini Comics ;

Prix : 10.00 € ;

Commandez-le sur Excalibur Comics.



Ouvrant pour la première fois (oui, je sais) un comics sur le carré d'As le plus connu de l'univers Marvel, j'ai nommé les 4 Fantastiques ou Fantastic Four, je n'ai pas pu résisté à celui-ci, vu qu'il était au prix très attractif de 10.00 € et qu'il est de @DanSlott. N'étant pas un grand spécialiste, voire même pas du tout, des Fanstastic Four et n'arrivant pas à savoir par où commencer avec les autres runs, je me suis dit que c'était une bonne idée de commencer avec celui-ci. Et j'ai eu raison.



Ce comics s'ouvre sur un fait établi et irréfutable : Reed Richards, sa femme et leurs enfants ont disparu corps et biens. Et personne ne sait où. Ce qui nuit gravement au moral aux deux seuls membres du groupe étant restés sur Terre: la Chose et la Torche Humaine. Ces deux-là sont perdus et essayent de trouver un sens à leur vie sans leur "famille". Ils essayent toujours d'être là pour la population lorsqu'un danger surgit, mais ils se rendent vite compte, que de nouveaux "super-héros" sont dans la place et comble de l'ironie, ces nouveaux héros se sont installés dans le "Baxter Bulding", place forte originelle des 4F [...]



La suite de la chronique ici...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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Fantastic Four, tome 1 : Fourever

Ce tome est le premier d'une nouvelle série consacrée aux Fantastic Four, après la disparition de Sue & Reed Richars, ainsi que de la Fondation du Futur, lors de Secret Wars (2015/2016) de Jonathan Hickman & Esad Ribic. Il comprend les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2018, écrits par Dan Slott. Les épisodes 1 à 3 ont été dessinés par Sara Pichelli, avec un encrage réalisé par Pichelli pour les 3 épisodes, aidée par Elisabetta d'Amico pour les épisodes 1 à 3 et Nico Leon pour l'épisode 3. La mise en couleurs a été réalisée par Marte Gracia. L'épisode 1 comprend également 9 pages dessinées et encrées par Simone Bianchi qui assure également la mise en couleurs avec l'aide de Marco Russo, ainsi qu'un gag en 1 page réalisé par Skottie Young. L'épisode 4 a été dessiné et encré par Stefano Caselli et Nico Leon, avec une mise en couleurs d'Erick Arciniega. Les couvertures ont été réalisées par Esad Ribic.



Épisodes 1 à 3 - Alicia Masters & Ben Grimm reviennent de faire leurs courses et ils passent devant le stand d'une dame qui vend des chatons trop mignons. De son côté, Johnny Storm assiste à un match de baseball en compagnie de Wyatt Wingfoot. Ils passent sur l'écran des célébrités dans le stade. Une personne tire un pistolet d'alarme et les mots de Fantastic Four s'écrivent en lettres de feu dans le ciel. Storm s'enflamme tout de suite pour aller voir. Grimm rentre chez lui avec les courses. Alicia Masters a compris qu'il avait vu un signal dans le ciel et elle lui demande de s'assoir avec elle sur un banc. Grimm lui indique qu'il sait que Sue, Reed et les autres sont morts. Storm arrive sur le toit d'où la fusée est partie et il trouve 2 enfants de Yancy Street. Le soir même, une journaliste revient sur la carrière des Fantastic Four, suivi par les déclarations de Lady Medusa, Crystal, Luke Cage et Jennifer Walters. Le lendemain, Johnny Storm découvre que quelqu'un a payé un avocat aux 2 enfants, et que c'est Jennifer Walters qui s'en charge. Puis il apprend que c'est Ben Grimm lui-même qui paye les frais d'avocat. Le soir, chez lui, Ben Grimm ouvre une boîte contenant le souvenir d'une aventure des Fantastic Four, avec Valeria et Franklin, où il fallait que le meilleur chanteur d'entre eux donne de la voix pour rentrer chez eux. Cela l'incite à aller voir Alicia Masters séance tenante.



Le soir même, le signal des Fantastic Four apparaît sous la forme d'un 4 géant dans l'espace. En Latvérie, Zura Vukovic a pris sur elle de s'introduire dans le château de Doom, malgré les dispositifs automatisés de protection du siège du pouvoir. Elle se retrouve devant une silhouette en haillon, encapuchonnée. Doom désactive les robots et révèle son vrai visage. Enfin, Impossible Man (de la planète Pop-up) se tient dans une page pour râler que l'équipe n'est pas réunie dans le premier épisode. Épisode 4 - l'équipe des Fantastic Four est de retour à New York. En route, Johnny Storm apprend à Reed et Sue, ainsi qu'à leurs enfants qu'ils ne sont plus propriétaires du Baxter Building. Arrivés sur place, ils découvrent qu'une autre équipe de 4 superhéros est en train de s'occuper du Wrecking Crew (Bulldozer, Wreck, Thunderball, Piledriver) qui vient de braquer une banque : 2-D (Jarell), Iceberg (Jack), Ms. Fantastix et Hope.



Lorsque plusieurs relances d'une même série n'arrivent pas à atteindre des chiffres de vente suffisants, l'éditeur Marvel décide de mettre les personnages correspondants de côté, pour que cela suscite une attente chez les lecteurs, et que les responsables éditoriaux arrivent à trouver une équipe artistique avec un projet satisfaisant. Ainsi à l'issue de Secret Wars, Johnny Storm et Ben Grimm ont été conservés sur la Terre principale de l'univers partagé Marvel, pendant que Sue & Reed Richards partaient explorer l'espace en compagnie de leurs enfants et de la fondation du futur. Afin de préparer leur retour, Chip Zadrsky avait écrit une douzaine d'épisodes du duo de Human Torch & Thing, à commencer par Marvel 2-In-One Vol. 1: Fate of the Four. En 2018, Dan Slott décide d'arrêter d'écrire la série Spider-Man après une dizaine d'années de bons et loyaux services. Il reprend alors 2 séries : Tony Stark: Iron Man avec Valerio Schiti, et celle-ci. L'attente du lecteur est élevée car il souhaite effectivement retrouver cette équipe en forme de famille, ainsi que découvrir une intrigue originale. Dan Slott met les petits plats dans les grands : le premier épisode sert de prologue en réinstallant cet esprit de famille, et l'intégralité de tous les superhéros ayant un jour fait partie des Fantastic Four apparaît dans les épisodes 2 & 3. Pour faire bonne mesure, il ajoute une nouvelle entité conceptuelle : Griever at the end of all things (l'Endeuillée de la fin de toutes choses). Enfin le dernier épisode permet d'assister au retour de l'équipe au complet sur Terre à New York.



Les couvertures d'Esad Ribic sont sympathiques, malgré leurs couleurs délavées en décalage avec les couleurs pétantes habituelles des superhéros. A priori, Sara Pichelli fait partie des artistes de premier rang de l'éditeur Marvel, et le lecteur se fait un plaisir de retrouver ses dessins détaillés prenant soin des personnages. Il est un peu surpris de ne pas être sûr d'avoir reconnu le visage de Reed Richards dans la photographie de famille qui ouvre l'épisode 1 dans un dessin en pleine page. Il remarque que l'artiste se focalise souvent sur les visages dans le premier épisode, avec des expressions sympathiques, mais pas toujours très nuancées ou très justes (la palme revenant à la tête de Ben agenouillé devant Alicia). Il remarque également qu'elle éprouve des difficultés à gérer l'apparence de chaque superhéros ayant fait parti des FF dans l'épisode 3 (la palme revenant à la tête de Ghost Rider). Dans les épisodes 1 & 2, elle prend le temps de donner corps aux différents décors, avec un degré de simplification fluctuant, donnant parfois l'impression que les personnages évoluent dans un décor de carton-pâte. La densité des décors en arrière-plan diminue dans l'épisode 2, pour être très faible dans l'épisode 3, le metteur en couleurs se chargeant de les nourrir avec des camaïeux et des effets spéciaux tout du long de l'affrontement entre les innombrables FF et l'Endeuillée. Le lecteur ne peut pas s'empêcher de faire la comparaison avec les 9 pages réalisées par Simone Bianchi, autrement ambitieuses et consistantes.



Pour l'épisode 4, les responsables éditoriaux n'ont même pas réussi à trouver un dessinateur pouvant réaliser tout l'épisode, soit par manque de planification, soit du fait d'un scénario livré tardivement. Dans un cas comme dans l'autre, le lecteur se dit que ce redémarrage fait un peu bricolage. Dans la première partie (sur un monde lointain), les personnages ont gagné en consistance et en présence, avec une mise en scène gérant mieux le placement des personnages, et des expressions de visage plus raisonnées. Il voit redéfiler les différents membres de l'équipe qui ressemblent plus à leurs caractéristiques visuelles. La deuxième partie se déroule donc à New York, et les personnages redeviennent plus enfantins, comme lors des 3 épisodes dessinés par Sara Pichelli. Le lecteur éprouve donc des difficultés à prendre le Wrecking Crew au sérieux, car ils ne semblent pas être dangereux. D'un autre côté, le lecteur est plus venu pour retrouver les personnages et la gentillesse narrative de Dan Slott. Ce dernier commence par montrer le lien affectif qui unit Ben et Johnny, pour rétablir la dynamique de la famille. Il fait ensuite de même sur la planète éloignée avec Sue, Reed, les enfants et la Fondation du Futur. Le lecteur trouve ce qu'il est venu chercher. Ensuite, il évoque le Baxter Building, l'intelligence de Valeria Richards, ainsi que la situation de Victor von Doom. Il sait faire ressortir l'attention des parents Richards pour leurs enfants, entre protection et confiance en leurs capacités.



Bon gré, mal gré, le lecteur accepte que l'équipe des Fantastic Four ne se reforme pas dès le premier épisode. Il accepte également l'introduction d'un nouveau personnage concept, en se souvenant de réussite de la Reine des Jamais introduite par Dan Slott dans la série Silver Surfer qu'il a réalisée avec Mike Allred. Mais arrivé à la réunion de Ben et Johnny avec le reste de l'équipe, il ne comprend pas pourquoi Sue et Reed Richards n'ont pas cherché à les rassurer sur leur sort pendant tout ce temps passé. Il constate également que Slott s'est pris à son propre piège avec la quantité de personnages présents dans les épisodes 2 & 3, à la fois tous les membres des FF et ceux de la Fondation du Futur. Du coup, très peu d'entre eux ont droit à une réplique ou plus. Il note les clins d'œil à la situation de Hulk et de Wolverine, qui restent des références très pointues et assez gratuites. La défaite de l'Endeuillée se fait de manière très rapide et peu spectaculaire. L'affrontement entre l'équipe des Fantastix et la Wrecking Crew repose sur une astuce enfantine, difficile à avaler pour un adulte. Le lecteur reste donc sur sa faim avec des intrigues intéressantes, mais menées trop rapidement, ou trop benoîtement.



Après 2 ans d'absence, le lecteur se réjouit à l'idée de retrouver les Fantastic Four, vraisemblablement bien écrit par un auteur à la sensibilité adaptée pour écrire une famille. Dans un premier temps, il apprécie la manière dont Dan Slott sait mettre en scène les relations de cette famille, ainsi que l'élégance avec laquelle il pioche dans la riche histoire de cette équipe. Il est un peu déçu par des dessins fonctionnels, mais manquant de panache et parfois d'épaisseur, surtout en comparaison des 9 pages réalisées par Simone Bianchi. L'intrigue s'avère originale et bien adaptée aux FF, mais Dan Slott donne l'impression de ne pas avoir le temps d'en tirer toute la sève. Il ressort de ce tome avec une impression mitigée, à la fois content de retrouver les personnages, et de la générosité de Dan Slott, à la fois déçu par une exécution maladroite.
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She-Hulk : Verte et célibataire

Les éditions Panini France nous offre la possibilité de découvrir ou de redécouvrir les super-héroïnes les plus célèbres de la maison Marvel.



J'ai voulu commencer par She-Hulk. Cousine de Bruce Banner alias Hulk, Jennifer Walter exerce le métier d'avocat. Très peux mise en avant, l' héroïne a aussi été mise à l'honneur dans la série récemment sortie.



Dans ce comics, nous suivons la jeune avocate, dans son activité qui nous plonge dans l'univers juridique et notamment un procès entre Spider-man et Jonah Jameson, un scénario original donc entre les différentes histoires qui composent le comics car on assiste plus à une série d'épisode style série américaine.



Nous voyons peu Jennifer en action de super héroïne bien qu'elle garde son aspect super musclée et dont on ne boude pas son plaisir de la voir dans cette forme bien que j'ai plutôt aimé le style graphique lors de la deuxième partie de la BD où le dessin de Paul Pelletier était plus détaillé mais gardant les couleurs vives de Juan Bobillo ce qui renforce le ton léger du comics.



Cette oeuvre nous permet d'en découvrir plus sur la cousine de Hulk et de remettre Jennifer Walter sur le devant la scène qui mérite autant sa place au côté des Black Widow, Captain Marvel ou encore Jessica Jones.
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Batman, les nouvelles aventures, tome 2

C'est avec plaisir que débute la découverte de ce second album dédié aux nouvelles aventures de Batman proposé par les éditions Urban Comics.



Le style est la mise en forme sont ici, toujours plus au moins les mêmes. Une introduction de quelques pages fait ici office de bonus dédié aux adeptes. Des fiches présenteront tel ou tel personnage. Une image au grand format permettra de présenter chaque chapitre. Tout cela est bien connu, mais ici hélas, l'introduction dévoile la liste des méchants.... dans l'ordre d'apparition ne laissant plus de place au suspens.



Cette déception est probablement la plus importante. Elle est d'autant plus regrettable qu'elle efface toutes les autres bonnes idées. Contrairement à l'album précédent, les récits ici sont beaucoup plus courts. Il tiennent généralement en une histoire, plus au moins longue, mais elles s'inscrivent dans un contexte particulier qui sert d'arrière fond (l'arrivée à la marie par le pingouin). La continuité est donc assurée et la diversité est au rendez-vous.



Il est toujours possible de regretter la présence ou l'absence de tel ou tel méchant, mais il faut noter que les auteurs ont fait le maximum pour séduire le plus de monde, en misant sur les personnages secondaires, qui finiraient presque par voler la vedette au rôle principal.



Malgré une déception de taille, ce deuxième album est une belle surprise qui achève un arc narratif assez particulier et plutôt inattendu. Une belle surprise, qu'il serait dommage de bouder.
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Fantastic Four, tome 6

Ce tome fait suite à Fantastic Four by Dan Slott Vol. 5: Point of Origin (épisodes 14 à 20) qu'il vaut mieux avoir lu avant pour avoir fait la connaissance de Kaila (Sky). Il contient les épisodes 21 à 24, ainsi que les numéros spéciaux Empyre 0 Fantastic Four et Empyre Fallout Fantastic Four, initialement parus en 2020, tous écrits par Dan Slott. L'épisode Empyre 0 a été dessiné et encré par R.B. Silva & Sean Izaakse, avec une mise en couleurs de Marte Gracia & Marcio Menyz. Les épisodes 21 & 22 ont été dessinés et encrés par Paco Medina & Sean Izaakse, avec des couleurs de Marcio Menyz, Erick Arciniega et Jesus Aburtov. Les épisodes 23 & 24 ont été dessinés et encrés par Paco Medina, avec des couleurs de Jesus Aburtov. L'épisode Fallout a été dessiné et encré par Sean Izaakse, et mis en couleurs par Marcio Menyz. Les couvertures ont été réalisées par Jim Cheung, Nick Bradshaw (*4), R.B. Silva, et les couvertures variantes par John Tyler Christopher, InHyuk Lee, R.B. Silva, Jorge Molina, Patch Zircher, Arthur Adams, Iban Coello, Khoi Pham, Carmen Carnero, Alan Davis, Alex Ross (*4).



À l’intérieur du colisée de de la dimension Casino Comico, Profiteer introduit le combat à venir dans l'arène de telle sorte que les milliers de spectateurs placent leurs paris : Jo-Venn le kree, contre N'Kalla la skrull. Le site du combat est simulé par un générateur de réalité virtuelle : les coulées de lave de Lorkanna Six. Le combat s'engage entre les deux adolescents. Sur un astéroïde à quelque distance de là, les quatre Fantastiques sont naufragés, leur vaisseau ayant subi une avarie irréparable en l'état. L'équipe se compose de Human Torch (Johnny Storm), The Thing (Ben Grimm), Invisible Woman (Sue Storm Richards), Mister Fantastic (Reed Richards), Powerhouse (Franklin Richards) et Brainstorm (Valeria Richards). Un autre vaisseau vient à passer par là et Johnny troque le passage des Fantastic Four à bord contre la participation de Ben Grimm à un combat dans l'arène du colisée. Une fois sur place, Johnny se fait l'imprésario de Ben, Susan et Reed vont découvrir les lieux, Valeria & Franklin sont chargés de surveiller ce qui reste de leur vaisseau. Valeria va finir à une table de jeu en misant la somme qu'elle a obtenu en gageant le vaisseau, et Ben va finir dans l'arène.



La guerre entre les krees et les skrulls a duré pendant des siècles et même des millénaires. L'intelligence suprême a recueilli les témoignages des combattants aux fil des siècles, et l'impératrice en a fait de même pour les guerriers skrulls. Récemment, chacun des deux peuples a intronisé un nouveau-né comme étant l'incarnation du combattant représentant leur race : Jo-Venn avec le titre de Chronique du Sang kree, N'Kalla avec le titre de Requiem de l'âme informe. Par un concours de circonstances inattendu, ces deux adolescents sont devenus la responsabilité des Fantastic Four. Présentement, ils se trouvent à bord du vaisseau spatial des FF, surveillés par toute la famille : Susan Richards, Reed Richards, Johnny Storm, Ben Grimm, Valeria et Franklin Richards. Ils ont d'ailleurs vite tendance à repartir dans des propos agressifs. Afin de pouvoir se consacrer à la guerre contre les cotatis, Reed Richards confient la responsabilité des deux jeunes adolescents à Franklin & Valeria. Ils doivent les emmener en sécurité sur Terre. Mais dans la région d'Agaphaur au Vietnam, les prêtres de Pama reçoivent des consignes des cotatis.



En découvrant ce nouveau tome de la série, le lecteur a conscience qu'il se déroule pendant le crossover Empyre (2020) dessiné par Valerio Schiti, et coécrit par Al Ewing et Dan Slott, le scénariste de la série Fantastic Four. Il constate que l'éditeur a choisi de reprendre les épisodes 0 et Fallout des FF déjà présents dans le recueil Empyre. D'un côté, c'est dommage pour le lecteur ayant lu ce dernier ; de l'autre côté, cela permet au lecteur ne suivant que la série FF d'avoir un chapitre cohérent, sans devoir lire la minisérie Empyre. Enfin pas tout à fait, parce qu'après les 6 épisodes du présent tome, il n'a aucune idée de ce qu'il s'est passé durant le conflit qui oppose les krees, les skrulls, les cotatis et les superhéros terriens. En revanche, il découvre une aventure d'une version originale de l'équipe. Le prologue Empyre 0 permet de découvrir N'Kalla & Jo-Venn dans leur première apparition. R.B. Silva et Sean Izaakse dessinent dans un registre descriptif et détaillé. La mise en couleurs soutenue apporte une forte densité à chaque élément détouré, et une impression cosmique grâce à des camaïeux savamment composés. La mise en page de Silva fait la part belle aux cases de la largeur de la page. Izaakse s'appuie plus sur un détourage appliqué.



Passé ce prologue, les 3 épisodes suivants racontent comment les Fantastic Four essayent de protéger N'Kalla & Jo-Venn des assassins du culte des prêtres de Pama. La couverture du recueil révèle la composition de l'équipe : Spider-Man (Peter Parker), Wolverine (Logan), Brainstorm (Valeria Richards) et Powerhouse (Franklin Richards). En découvrant cette couverture, le lecteur comprend que le scénariste rend hommage aux épisodes 347 à 349 de la série initiale, parus en 1991, écrits par Walt Simonson et dessinés par Art Adams dans lesquels l'équipe se composait (temporairement) de Spider-Man, Wolverine, Hulk et Ghost Rider. D'un côté, il s'agit effectivement d'une aventure sans grande conséquence sur l'aboutissement d'Empyre. D'un autre côté, il s'agit bien d'un chapitre de la série Fantastic Four écrite par Dan Slott au cours duquel il continue à développer ses personnages et à faire vivre la famille élargie des Richards. Le lecteur retrouve donc avec plaisir Alicia Grimm et Kaila, l'âme sœur de Johnny. Il voit comment les enfants Richards font tout pour se montrer à la hauteur de la confiance que leur accordent leurs parents, et pour parvenir à remplir leur mission.



Sean Izaakse et Paco Medina poursuivent la narration visuelle dans la continuité de l'épisode prologue. Le lecteur prend plaisir à des dessins léchés, un encrage légèrement arrondi, et une mise en couleurs toujours aussi riche. Les artistes savent aussi bien donner à voir des moments spectaculaires d'affrontement, que des moments plus calmes d'interaction entre les personnages. Ils en mettent plein les yeux avec le torse éventré du Céleste, avec les acrobaties improbables des prêtres de Pama (même si la source de leurs pouvoirs est expliquée en cours de route), avec Spider-Man transportant Wolverine (pas très enchanté de cette position peu flatteuse) sous son bras droit (une variation de la couverture de Jack Kirby pour Amazing Fantasy 15), Wolverine éventrant un allié avec ses griffes (Oups ! La boulette), et bien sûr l'apparition de (presque) Hulk et Ghost Rider. Ils savent également trouver la justesse émotionnelle pour montrer la solennité de la naissance N'Kalla et Jo-Venn, l'échange de propos agressifs entre ces deux jeunes adolescents, le plaisir de Valeria à concevoir une solution technologique pour reprendre l'avantage, la sollicitude d'Alicia pour la blessée alitée, la chaleur humaine manifestée par Franklin et Valeria au bénéfice de N'Kalla et Jo-Venn. Malgré le caractère anecdotique de cette histoire, le lecteur en ressort avec le sourire aux lèvres car le scénariste sait donner vie à ses personnages, les animer avec une forme d'héroïsme crédible et humaniste, dans une dynamique familiale.



Le tome revient alors à Empyre, avec l'épilogue consacré aux Fantastic Four. Sauf que cet épilogue est plutôt celui de la minisérie et qu'il dépasse largement le cadre de cette équipe de superhéros. Du coup, s'il n'a pas lu la minisérie, le lecteur risque d'être un peu perdu avec une partie des enjeux et une partie des résolutions, n'ayant pas assisté aux affrontements. Il est encore plus décontenancé par la dernière séquence (sur deux pages) qui décrit un événement dont il ne peut pas savoir s'il connaîtra une suite dans la série FF, ou s'il donnera lieu à un futur événement propre à se propager à toutes les séries de l'univers partagé Marvel. Sean Izaakse réalise des dessins un peu moins détaillés, peut-être était-il pressé par le temps, se focalisant presque exclusivement sur les personnages.



Le dernier épisode du recueil semble totalement gratuit : le X-Man Iceman (Bobby Drake) raccompagne chez ses parents, Franklin qui était venu passer un peu de temps sur Krakoa. Toute la famille des FF est présente prête à passer à table : une prise de bec survient entre Johnny et Bobby car ce dernier prétend avoir été le premier membre remplaçant au sein des Fantastic Four. Dans un premier temps, l'histoire semble complètement futile, tout juste bonne à boucher un trou entre deux histoires plus conséquentes. Certes, Sean Izaakse impressionne en passant en mode rétro dans ses dessins lors de l'évocation de l'anecdote qui justifie les prétentions de Bobby Drake, et que Johnny trouve tout à fait injustifiée. L'artiste parvient à mélanger une apparence désuète à une apparence moderne, avec un hommage à Jack Kirby et John Buscema, et surtout à l'encrage de Joe Sinnott, sans rien perdre de sa propre personnalité visuelle, pour des pages vivantes et irrésistibles de candeur, tout en conservant une bonne densité d'informations visuelles. La dernière page permet de conforter le lecteur dans son impression de ce que cet épisode apporte à la série, et il en sort avec un grand sourire de contentement.



Au cours de ces épisodes, le lecteur passe par plusieurs réactions : bof des épisodes bouche-trou pour aller avec l'événement du moment, mouais c'est plutôt bien fait côté narration visuelle sans être follement original, ah ouais c'est sympa cet hommage à l'équipe intérimaire de Simonson & Adams, effectivement c'est très sympathique de voir Franklin & Valeria en action, c'est quoi cet épilogue d'Empyre, oui c'est exactement ça l'essence des FF à la fois sur le plan visuel à la fois pour l'esprit de famille. Globalement un bon recueil pour le lecteur de passage, une réussite pour le lecteur investi sur le plan affectif dans les personnages.
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Amazing Spider-Man - Worldwide, tome 9

Ce tome fait suite à Amazing Spider-Man: Worldwide Vol. 8 (épisodes 794 à 796, et annuel 42) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 797 à 801, initialement parus en 2018, tous écrits par Dan Slott. Les épisodes 797 à 799 ont été dessinés par Stuart Immonen, encrés par Wade von Grawbadger, et mis en couleurs par Marte Gracia. L'épisode 800 comprend 5 chapitres réalisés chacun par un équipe artistique différente : (1) Nick Bradshaw (dessins & encrage), (2) Humberto Rais (d) et Victor Olazaba (e), (3) Giuseppe Camuncoli (d) et Cam Smith (e), (4) Stuart Immonen (d) et Wade von Grawbadger (e), (5) Marcos Martin (d +e). La mise en couleurs a été réalisée successivement par Edgar Delgado, Java Tartaglia, Marte Gracia, Muntsa Vicente. L'épisode 801 a été dessiné et encré par Marcos Martin avec une mise en couleurs de Muntsa Vicente. Les couvertures originales ont été réalisées par Alex Ross (797 à 800) et Marcos Martin (801). Ce tome contient également les couvertures alternatives réalisées par Aaron Kuder, Ross Andru (remasterisation), Ed McGuinness (*2), Javier Garrón, Terry Dodson (*2), Mark Bagley, Nick Bradshaw, John Casaday, Frank Cho, Steve Ditko (remasterisation), Humberto Ramos, Ron Frenz, Greg Land, John Romita senior, Russell Dauterman. Le tome se termine par une petite page de texte écrite par Dan Slott remerciant tout le monde pour ces 10 ans passés à écrire Spider-Man. La série continue avec un nouveau scénariste dans Amazing Spider-Man by Nick Spencer Vol. 1: Back to Basics.



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Attention : ce commentaire révèle des éléments du tome précédents.

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Dans un appartement désaffecté, Norman Osborn est en train de parler à un prisonnier attaché sur une chaise. Il lui indique qu'il souhaite parler avec lui de Spider-Man. Une citrouille transformée en lanterne jette une pâle lumière. Quatre heures plutôt, Peter Parker et Mary Jane Watson étaient en train de s'embrasser dans l'appartement de cette dernière. Malgré l'amour les unissant, Mary Jane indiquait à Peter qu'elle ne souhaitait pas recommencer à s'inquiéter chaque fois qu'il revêt son costume de superhéros. Spider-Man s'en va, observé par Norman Osborn en bas de la rue. Au temps présent, la conversation continue entre Obsorn et son prisonnier, avec la question de savoir qui est Spider-Man, comment le trouver. En se rendant au boulot, Spider-Man arrête pour la cinquième fois de la semaine Jimmy, voleur à la tire. Arrivé au Daily Bugle, il entend la conversation entre Robbie Robertson et Ben Urich, ce dernier s'inquiétant de la disparition de son fils Phil (Goblin King). J. Jonah Jameson appelle Peter Parker sur son portable pour savoir pourquoi il ne s'est pas encore lancé à la poursuite de Red Goblin. Au siège social de l'entreprise Alchemax, Liz Allan reçoit Flash Thompson (Anti-Venom) en présence de Mark Raxton, le responsable de la sécurité. Dans un parc, Harry Osborn joue avec ses enfants Normie et Stanley, accompagné par leur nounou Emma.



Quand il commence ce tome, le lecteur sait qu'il s'agit du dernier écrit par Dan Slott, qu'il comprend le numéro 800, et que le récit va culminer dans une confrontation contre Norman Osborn devenu Red Goblin (c'est sur la couverture). Effectivement le numéro 800 affiche une pagination quadruple par rapport à un épisode normal, et il est tout entier consacré à l'affrontement entre Spider-Man et Red Goblin, avec un épilogue. Dans le tome précédent, Norman Osborn a fait tout ce qu'il a pu pour regagner ses souvenirs, ayant la conviction que sa vie est liée à Spider-Man. Il a acquis un allié sous la forme d'un symbiote, il ne lui reste plus qu'à s'en prendre à son ennemi de toujours. Le scénariste a donc fort à faire pour construire son histoire sous la forme d'un crescendo, pour aboutir à un affrontement spectaculaire qui en donne pour son argent au lecteur. Il doit intégrer de nombreux personnages, à commencer par Mary Jane Watson, May Parker et J. Jonah Jameson : l'histoire aurait un goût d'incomplet sans eux. Le récit mettant en scène Norman Osborn, il est normal et attendu que les membres de sa famille soient présents : Harry Lyman (ex Osborn), Liz Allan, Normie Osborn, Stanley Osborn, et ceux qui gravitent autour comme Mark Raxton et Emma (la nounou). Autant dire que la distribution de personnages est déjà copieuse et que la personnalité de chacun n'aura pas la place de s'exprimer.



Bien sûr, Dan Slott a également intégré d'autres personnages, plus pour le récit en lui-même, que pour une parade à des fins de commémoration. Le lecteur retrouve des amis emblématiques de Peter Parker comme Flash Thompson, mais aussi d'autres superhéros dont certains développés par Slott, comme Silk (Cindy Moon), ou Clash (Clayton Cole). D'un autre côté, il n'a pas essayé de faire rentrer de force tous les personnages qu'il a pu écrire tout au long de ces 10 années. Néanmoins, le lecteur regrette à 2 ou 3 reprises qu'un personnage qui apparaît n'ait pas droit à plus de cases, comme l'étonnante Rubylyn Bato travaillant au Daily Bugle. Comme à son habitude, il rend hommage à des épisodes séminaux, sans pour autant tomber dans le plagiat. Ici Red Goblin indique à Spider-Man qu'il est en capacité de tuer plusieurs de ses personnes les plus chères, rappelant l'épisode 12 de la série (juin 1973, par Gerry Conway & Gil Kane) où Norman Osborn avait déjà fait une promesse similaire. Le lecteur retrouve donc les spécificités de l'écriture de Dan Slott, avec également une affection pour Peter Parker. Le scénariste fait mention d'événements passés, mais sans tomber dans le catalogue, car ils s'intègrent de manière organique au récit.



Le lecteur se laisse donc bien volontiers emporter par le récit, d'autant qu'il est venu pour assister à cet affrontement. Il se rend bien compte que Dan Slott éprouve des difficultés à conserver un rythme rapide dans l'épisode 800, passant d'une phase de l'affrontement à la suivante de manière mécanique, ne réussissant pas toujours à conserver la justesse des émotions, demandant au lecteur d'augmenter son degré de suspension consentie d'incrédulité de temps à autre (par exemple pour la blessure à la cuisse de Peter qui guérit en un temps record). Les différents artistes assurent le spectacle avec une conviction et un degré d'investissement épatant. À nouveau, l'inspiration d'Alex Ross pour réaliser ses couvertures aboutit à des compositions mémorables. Les dessins de Stuart Immonen sont toujours aussi plaisants à l'œil, avec une gestion extraordinaire des aplats de noir dans leur forme et leur répartition, très bien mis en valeur par l'encrage de Wade von Grawbadger. Ainsi le lecteur se sent de trop dans l'intimité de l'appartement de Mary Jane. Il ressent la peine de J. Jonah Jameson quand il lâche par mégarde le morceau sur l'identité de Spider-Man. Il est fasciné par la fluidité du costume de Red Goblin.



Le numéro 800 est donc l'occasion de retrouver des artistes ayant travaillé avec Dan Slott. Les pages de Nick Bradshaw sont étonnantes, avec leur niveau de détails élevé, et également l'influence inattendue de John Romita junior dans le détourage. Les dessins d'Humberto Ramos sont toujours autant influencés par le manga, avec une vitalité extraordinaire qui rend les affrontements extrêmement spectaculaires, et qui montre Mary Jane Watson toujours aussi séduisante et dynamique. Giuseppe Camuncoli réalise des planches efficaces, mais avec moins de punch que les précédentes, sauf quand les expressions de visage deviennent prépondérantes. Immonen & Von Grawbadger reviennent en pleine forme pour le dernier round. Marcos Martin réalise des planches rendant hommage à Steve Ditko avec une fausse naïveté, et une mise en scène très étudiée.



L'épisode 801 vient clore le tome, avec une histoire épilogue, mettant en scène le sauvetage par Spider-Man, de Kenneth Kincaid junior (un jeune adulte) dans une supérette en train d'être dévalisée. Quelques années plus tard, le même Kenneth Kincaid emmène son neveu à New York et ils voient Spider-Man intervenir sous leurs yeux. C'est l'occasion de Dan Slott de raconter une histoire mettant en ce qu'il préfère chez Spider-Man, ce qui en fait un personnage unique. Le lecteur retrouve les dessins faussement nostalgiques de Marcos Martin, constituant une narration visuelle impeccable. Il apprécie cette histoire autocontenue en fonction de sa sensibilité, pouvant aussi trouver qu'elle n'apporte rien de nouveau quant à l'amour de l'auteur pour le personnage.



Pour ces derniers épisodes écrits pour la série, Dan Slott reste fidèle à son écriture : aller de l'avant, proposer des nouveautés, faire participer de nombreux personnages, assurer le spectacle. Son histoire bénéficie de la mise en page par d'excellents dessinateurs, à commencer par Stuart Immonen, avec des couvertures impressionnantes d'Alex Ross. Même s'il peut trouver le temps un peu long pendant l'épisode 800, le lecteur apprécie l'aventure, le spectacle, et la bonté de Peter Parker. 5 étoiles. Le lecteur sait déjà qu'il suivra le scénariste dans ses 2 prochaines séries : Fantastic Four by Dan Slott Vol. 1: Fourever et Tony Stark: Iron Man Vol. 1: Self-Made Man.
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Secret Wars : Spider-Man renew your vows

• Secret Wars : Spider-Man

• Dan Slott (Scénario) & Adam Kubert (Dessin)

• Panini Comics



L'évent de 2015 Secret Wars, piloté par Jonathan Hickman aura permis de créer un nouvel univers (même si ce n'est que temporairement), appelé Battleworld, patchwork de différents univers, permettant à divers scénaristes de proposer des récits bien loin de ce qui se déroule dans l'univers classique.

Les "tie-in" à cet évent étant nombreux, il est normal que le niveau varie d'une série à une autre.



Pour ce qui est de ce Spider-Man, on est plutôt dans le haut du panier.

Et il faut dire qu'il y avait un paquet de monde qui l'attendais au tournant cette série.

Pourquoi cela ?

C'est simple, quand on parle d'une période qui divise chez les fans de l'homme araignée, en tête nous retrouvons One More Day (Un Jour de plus en français, ouais ouais j'suis un peu bilingue).



Tante May ayant dans les 190 ans, on comprends que les fans aient grincés des dents en apprenant que Peter ai préféré effacer sa vie avec MJ pour sauver l'ancêtre. (Ouais vous aurez compris dans quel camp je me trouve).



Eh bien c'est à cet évènement que fait référence ce tome.

Que ce serait-il passé si Peter était resté marié avec MJ et qu'ils avaient eu un enfant.

Que ce serait-il passé si Marvel acceptait de laisser évoluer ses personnages ?



C'est ce que raconte cette histoire, loin d'être parfaite et qui se raccroche au final assez maladroitement à l'univers auquel elle appartient (le battleworld), mais qu'est ce que ça fait plaisir de voir un Peter Parker avec une famille !

Et même si ce n'est pas parfait, il faut avouer que le récit est quand même assez efficace, et que la situation père de famille qui revoit ses priorités marche très bien.
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Avengers Empyre - Fantastic Four

Ce tome fait suite à Empyre: Road to Empyre (Incoming, Road to Empire: The Kree/Skrull War, Empyre Handbook) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant car les auteurs effectuent les rappels nécessaires au cours du récit. Il regroupe Empyre 0 Avengers (dessiné et encré par Pepe Larraz), Empyre 0 Fantastic Four (dessiné et encré par R.B. Silva & Sean Izaakse), Empyre 1 à 6, Empyre Aftermath: Avengers (dessiné et encré par Valerio Schitti), et Empyre Aftermath Fantastic Four (dessiné et encré par Sean Izaakse), initialement parus en 2020. Les 2 épisodes Avengers ont été écrits par Al Ewing, les 2 épisodes Fantastic Four par Dan Slott. Les 6 épisodes de la minisérie ont été coécrits par Ewing et Slott, et dialogués par ce dernier, dessinés et encrés par Valerio Schitti, avec une mise en couleurs de Marte Gracia, et des couvertures de Jim Cheung. Ce tome comprend également de nombreuses couvertures variantes par Jamie McKelvie, John Tyler Christopher (*11), Valerio Schitti, Patrick Gleason, Carmen Carnero, Michael Cho (*6), Alexander Lozano (*6), InHyuk Lee, Tony Daniel (*6), et encore une vingtaine d'autres.



Sur la planète Hala, une communauté de guerriers Kree est en train d'exterminer la communauté de Cotati, une race de plantes dotées de conscience ayant pris une forme anthropomorphe. Tony Stark se réveille de ce cauchemar avec la conscience claire que ces faits se sont réellement déroulés, il y a des centaines de millions d'années et que ça a été le point de départ de la guerre entre les Krees et les Skrulls. Dans la journée, les Avengers reçoivent un message de Carol Danvers (Captain Marvel) : elle-même a reçu un message d'appel au secours en provenance de la zone bleue de la Lune. Les Avengers se rendent sur place dans leur vaisseau Quinjet et ont la surprise de découvrir que toute la zone est recouverte d'une forêt luxuriante. L'équipe débarque sur place : Captain America, Iron Man, Captain Marvel, Hulk, Thor. Peu de temps après, ils sont attaqués par une sentinelle Kree avec une tête pleine de dents. Le combat s'engage ; la bataille fait rage. Sortant de nulle part, Swordsman (Jacques Duquesnes) se jette sur l'assaillant et lui plante son épée dans le cou et le décapite. Tous les Avengers se jettent dans la mêlée et finissent par terrasser la créature. Le petit groupe est rejoint par Black Panther et Ghost rider qui étaient restés dans le Quinjet, et Swordsman se présente rappelant son passé de criminel, puis d'Avengers, son mariage à la Madone Céleste. Enfin il explique ce qui se passe dans la zone bleue de la Lune.



À l’intérieur du colisée de de la dimension Casino Comico, Profiteer introduit le combat à venir dans l'arène de telle sorte que les milliers de spectateurs placent leurs paris : Jo-Venn le kree, contre N'Kalla la skrull. Le site du combat est simulé par un générateur de réalité virtuelle : les coulées de lave de Lorkanna Six. Le combat s'engage entre les deux adolescents. Sur un astéroïde à quelque distance de là, les quatre Fantastiques sont naufragés, leur vaisseau ayant subi une avarie irréparable en l'état. L'équipe se compose de Human Torch (Johnny Storm), The Thing (Ben Grimm), Invisible Woman (Sue Storm Richards), Mister Fantastic (Reed Richards), Powerhouse (Franklin Richards) et Brainstorm (Valeria Richards). Un autre vaisseau vient à passer par là et Johnny troque le passage des Fantastic Four à bord contre la participation de Ben Grimm à un combat dans l'arène du colisée. Une fois sur place, Johnny se fait l'imprésario de Ben, Susan et Reed vont découvrir les lieux, Valeria & Franklin sont chargés de surveiller ce qui reste de leur vaisseau. Valeria va finir à une table de jeu en misant la somme qu'elle a obtenu en vendant le vaisseau, et Ben va finir dans l'arène.



À un rythme soutenu, chaque année, l'éditeur Marvel Comics organise des événements et des crossovers impliquant plusieurs séries pour créer de l'interconnexion entre elles, visant ainsi à créer une synergie fabriquée de toute pièce pour inciter le lecteur à lire (et donc à acheter) les numéros de toutes les séries entraînées dans l'événement, même ceux de séries qu'il ne suit pas habituellement. Les scénaristes employés par l'éditeur sont rompus à ce genre d'exercice, et les responsables éditoriaux assurent la coordination entre les différentes séries, ainsi que l'ordre de sortie de chaque titre. D'un autre côté, l'éditeur multiplie les formats de publication, de manière que chaque lecteur potentiel puisse trouver celui qui correspond à ses envies de lecture. Ainsi, le présent recueil contente celui curieux uniquement de la minisérie principale, ne voulant lire aucun titre satellite, ou minisérie publiée pour l'occasion. Il bénéficie d'un recueil fait sur mesure, avec les deux prologues, les deux épilogues et ladite minisérie, soit un tout, avec une pagination déjà copieuse. S'il veut lire tous les épisodes concomitants, il peut acheter les autres recueils avec Empyre dans le titre, ou attendre l'omnibus qui arrivera 3 ou 4 mois plus tard. En ne lisant que les épisodes au cœur du crossover, il sait qu'il lui manquera quelques développements. En cours de lecture, il se rend compte que la construction du récit fait que plusieurs événements significatifs dans l'intrigue ont lieu dans des miniséries annexes, ce qui lui laisse un goût d'incomplétude, de récit lacunaire.



Al Ewing (à l'époque responsable de la série Immortal Hulk) et Dan Slott (à l'époque responsable de la série Fantastic Four) connaissent bien l'histoire de l'univers partagé Marvel, et ils décident de mettre à profit des éléments peu exploités : la race des Cotati, un lieu assez récent (Casino Cosmico, créé en 2016), un personnage très vite oublié après sa création (Unseen), ainsi que des personnages mis de côté faute de savoir qu'en faire (Hulkling, Sequoia). Ils n'hésitent pas à en profiter pour également créer de nouveaux personnages comme Profiteer, Jo-Venn, N'Kalla. Ils savent que l'une des composantes attendues dans ce genre de récit, c'est la profusion de personnages, et ils font en sorte d'en donner pour son argent au lecteur avec les Avengers, les Fantastic Four, et quelques apparitions rapides de Spider-Man, ou bien sûr de Wolverine. Le temps d'une page, parfois d'une case, le lecteur repère un autre superhéros ou une autre équipe, comprenant que cette portion de l'intrigue est alors développée dans une minisérie annexe. Pour réunir autant de superhéros, il faut bien sûr une menace à l'échelle planétaire, ou en l'occurrence une guerre de plusieurs millions d'années, avec en prime le risque de faire exploser le soleil de la Terre. Pour ça, les scénaristes reprennent la guerre entre les krees et les skrulls, tout en y intégrant une troisième race qui a rarement les honneurs dans l'univers partagé Marvel : les cotatis. C'est bon tout est en place.



Chaque équipe prend parti pour un camp ou pour un autre, ou encore contre un camp ou l'autre. En professionnels chevronnés, Ewing & Slott évitent de s'empêtrer dans des combats entre superhéros qui ne savent pas communiquer, et ils font en sorte de donner des objectifs distincts et crédibles aux différentes factions. L'horizon d'attente du lecteur étant ainsi comblé, il n'a plus qu'à se laisser emmener dans cette énorme bataille, en profitant du spectacle. Les coscénaristes se montrent très habiles à faire décoller leur récit, malgré l'inertie inhérente à une histoire brassant autant de personnages et d'équipes. L'ensemble du récit présente une belle cohérence graphique, tous les dessinateurs réalisant des pages dans un registre très similaire. Pepe Larraz ouvre le bal avec des dessins réalistes et détaillés, montrant la zone bleue devenu verte avec la végétation, la sentinelle Kree imposante, et le nouveau venu Sequoia (surnommé Quoia). La mise en couleurs soutenue apporte une forte densité à chaque élément détouré, et une impression cosmique grâce à des camaïeux savamment composés. S'il n'y prête pas attention, le lecteur peut ne pas se rendre compte que le deuxième épisode est dessiné par un autre artiste, tellement le rendu de Silva est proche de celui de Larraz. Il remarque quand même que la mise en page fait la part plus belle aux cases de la largeur de la page. Puis il voit que Izaakse s'appuie plus sur un détourage appliqué. Marte Gracia continue de réaliser une mise en couleurs riche qui établit une cohérence visuelle entre ces deux épisodes.



C'est ensuite au tour de Valerio Schitti d'assurer les dessins pour les 6 épisodes de la minisérie, ce qui constitue une tâche harassante. Il doit gérer l'apparence de dizaines de personnages, des scènes de foule, des changements de lieux, des combats pyrotechniques, et parfois même des scènes de dialogue calmes. Le lecteur voit bien que cet artiste sait très bien utiliser les trucs et astuces pour dessiner le moins possible les décors, mais il assure ce minimum de façon solide. Les fonds de case sont bien nourris par la mise en couleur de Marte Gracia, toujours aussi chaude et chatoyante, apportant des effets spéciaux spectaculaires pendant les moments d'action. Tout du long de ces 6 épisodes, le dessinateur ne démérite pas, impliqué du début jusqu'à la fin, sans donner l'impression de devoir rendre ses planches avec un délai de plus en plus court, sans les bâcler. Une narration visuelle solide et totalement adaptée à un récit de grande ampleur de ce type. Par comparaison, le deuxième épilogue dessiné par Izaakse semble un peu appliqué, manquant de l'entrain présent dans les précédents numéros.



En choisissant cette histoire, le lecteur a conscience des spécificités de ce genre de crossover réunissant un nombre conséquent de superhéros pour lutter contre une menace de très grande ampleur. Dan Slott & Al Ewing sont des scénaristes expérimentés de l'univers Marvel. Ils ont trouvé une menace avec des racines dans cet univers partagé, et ils savent comment faire prendre de la vitesse à une histoire d'une aussi grande ampleur. Ils parviennent à gérer tous les superhéros (sans avoir besoin de recourir à des supercriminels), à initier des développements effectués dans des miniséries satellites (ce qui s'avère frustrant à plusieurs reprises car le lecteur éprouve la sensation qu'il lui manque un bout de l'histoire) et à éviter un trop grand manichéisme. Les artistes ne déméritent pas du début jusqu'à la fin assurant le spectacle sans baisse de qualité du début à la fin dans cette épreuve de marathon. D'un côté, il s’agit d'un crossover réalisé par des artisans avec du métier. D'un autre côté, le lecteur reste sur sa faim car finalement l'opposition entre les deux règnes (animal / végétal) reste très superficielle, et les cotatis conservent sagement des formes anthropomorphes sans beaucoup d'imagination.
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The Mighty Avengers: Earth's Mightiest

Ce tome fait suite à Mighty Avengers vol.4: Secret Invasion Book 2 (épisodes 16 à 20), mais surtout à Secret Invasion (2008) de Brian Michael Bendis & Leinil Francis Yu. Il comprend les épisodes 21 à 26, ainsi que les 10 pages contenues dans Secret Invasion Requiem, initialement parus en 2009, tous écrits par Dan Slott. Les épisodes 21 à 23 et les 8 pages de Requiem ont été dessinés par Khoi Pham, le 24 par Rafa Sandoval, et les épisodes 25 & 26 par Stephen Segovia. Ces épisodes ont été réédités dans Mighty Avengers by Dan Slott: The Complete Collection (épisodes 21 à 36).



Après Secret Invasion, plusieurs superhéros qui avaient été remplacés par des imposteurs Skrulls sont de retour sur Terre, et la communauté des superhéros déplorent la mort au combat de 3 des leurs dont Janet van Dyne. De retour avec les autres kidnappés, Hank Pym commence par réécrire son ADN pour être sûr de ne plus jamais succomber à une attaque d'antiparticules Pym, puis il décide de changer de costume et de prendre le nom de Wasp, en l'honneur de sa défunte épouse, avec Jocasta comme témoin de sa déclaration. Vision (Jonas) et Stature (Cassie Lang) des Young Avengers se promènent dans le statuaire du parc de la propriété des Avengers. Ils constatent que les autres membres ont été transformés en statue de pierre. Ils observent que ce virus se propage dans le jardin, puis dans la ville. Ils assistent à une apparition de Scarlet Witch (Wanda Maximoff). À Manhattan, la journaliste Trish Tilby fait un reportage en direct sur les vagues de sang géantes qui déferlent. Les puissants Avengers arrivent sur place : Iron Patriot (Norman Osborn), Miss Marvel (Karla Sofen), Spider-Man (Mac Gargan et Sentry (Bob Reynolds). Au Texas, Edwin Jarvis constate en conduisant que l'état de l'Oklahoma a disparu. Il est rejoint par Hercules & Amadeus Cho à bord d'un Quinjet des Avengers.



À Philadelphie, les nouveaux Avengers (Captain America, Miss Marvel, Wolverine, Ronin, Spider-Man) sont neutralisés par un autre phénomène surnaturel : une forêt de ronces agressives. À Toronto, Omega Flight est neutralisé par des nuées d'insectes. Scarlet Witch apparaît et réussit à sauver USAgent (John Walker). Au Sud de Cape Canaveral, Iron Man (Tony Stark) réussit à sauver plusieurs centaines de civils. Au canyon de Chelly, Hulk se bat contre la glace qui recouvre tout, y compris son corps. Scarlet Witch vient le récupérer. À Chicago, Edwin Jarvis, Hercules et Amadeus Cho frappent à la porte du laboratoire secret d'Hank Pym. Jocasta leur ouvre la porte. C'est le début d'une nouvelle équipe de puissants Avengers qui doivent enrayer la venue de Chthon, conjuré par Mordred depuis le mont Wundagore. Après cette première crise, ils acceptent d'aider Hank Pym à récupérer l'inducteur de vague dimensionnelle qu'il avait mis au point avec Bill Foster. Ils doivent aller le dérober au Baxter Building, contre l'avis de Reed Richards. Entretemps, ils ont accepté d'être intégré au sein d'une organisation internationale appelée Global Reaction Agency for Mysterious Paranormal Activity (GRAMPA).



Des années après la parution de ces épisodes, le lecteur est surtout attiré par l'identité du scénariste : Dan Slott. Ce dernier n'a cessé de se bonifier au cours des 10 ans passé à écrire Spider-Man ou sur des séries atypiques comme Silver Surfer avec Mike Allred. Il est possible aussi que le lecteur soit curieux de découvrir cette phase particulière de la vie d'Hank Pym. Il plonge dans une période qualifiée de Dark Reign : les superhéros ont perdu la confiance du grand public, Norman Osborn est devenu conseiller du président, et directeur de HAMMER, l'organisation qui remplace le SHIELD. Il est également à la tête d'une équipe d'Avengers constituée de criminels notoires, se faisant passer pour des héros aux yeux du public. Au cours de ces 6 épisodes, le scénariste raconte deux aventures successives : le retour d'une entité surnaturelle animée de mauvaise intention (Chthon) qui provoque des catastrophes mortelles sur toute la surface du globe, et une mission impossible pour récupérer un outil technologique contre la volonté de Mister Fantastic. Dan Slott connaît bien sa mythologie des Avengers : la création de cette itération est générée par Loki, comme ce fut le cas pour l'itération originelle en 1963. Il sait utiliser à bon escient l'histoire personnelle de chaque personnage, et les émotions associées. Il commence doucement avec le duo formé par Hank Pym et Jocasta, la personnalité de cette dernière étant créée à partir de l'empreinte de celle de Janet van Dyne, l'épouse défunte d'Hank Pym.



Le lecteur se rend rapidement compte que la compétence de Dan Slott en matière de connaissance de l'univers partagé Marvel, et il prend d'autant plus de plaisir à la lecture que lui-même est au fait de ces références qui s'avèrent nombreuses dans ces épisodes. Le scénariste met à profit la richesse de cet univers partagé et ses ressources pour nourrir ses intrigues. De fait les 2 histoires reposent pour beaucoup sur cette matière. L'intrigue de la première reprend le principe d'une invasion démoniaque généralisée et destructrice, et la seconde prend la forme d'une mission impossible pour réaliser un casse dans le quartier général d'une autre équipe de superhéros. Pour illustrer ces 2 aventures à la trame convenue, les responsables éditoriaux ont constitué 2 équipes artistiques. Khoi Pham dessine dans un registre superhéros traditionnel : des cases avant tout descriptive, avec un degré de simplification pour les personnages et les décors, et un art consommé de l'économie pour s'affranchir de représenter les décors (par exemple avec des gros plans sur la tête des personnages) et une confiance totale dans le metteur en couleurs pour remplir les cases avec des camaïeux de couleurs. Le lecteur constate que cet artiste s'implique pour reproduire l'apparence des costumes de tous les superhéros dans le détail afin que le lecteur les identifie du premier coup d'œil. Les différentes plaies surnaturelles (vague de sang, ronces) sentent bon le carton-pâte, ce qui n'aide pas à accroître la plausibilité d'attaques de telles ampleurs à l'échelle de la Terre. La mise en scène des affrontements finit par être assez plate, plus une succession de superhéros en train de poser, qu'une prise de vue qui permettait de se rendre compte de la succession des coups ou des affrontements et par la progression sur le champ de bataille. Il s'avère plus convaincant dans l'expression des visages, et dans les moments de dialogue. Le lecteur sourit franchement quand Edwin Jarvis entre sans frapper et découvre Hank Pym en train de farfouiller dans les entrailles robotiques de Jocasta, comme si elle était dévêtue. Rafa Sandoval se coule dans le moule des dessins de Khoi Pham, perdant toute personnalité graphique, phénomène encore accentué par l'encrage peu adapté de Roger Martinez.



Le lecteur note tout de suite la différence avec l'arrivée de Stephen Segovia et la mise en couleurs plus sophistiquée de Jean-François Beaulieu. Le dessinateur se lâche et exagère les morphologies, que ce soient les courbes avantageuses des femmes ou les muscles sculptés des hommes. En ce sens, il embrasse pleinement les exagérations les plus caricaturales des conventions graphiques des comics de superhéros. Quand la discussion s'échauffe entre Reed Richards et Hank Pym, il accentue les expressions des visages pour montrer la colère aiguillonnée par la testostérone pour savoir qui a la plus grande. Il n'hésite pas non plus à changer le format des cases, à les bousculer de manière à ce qu'elles ne soient pas sagement alignées en bande. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut estimer que cette narration visuelle rentre-dedans repose sur le mauvais goût, ou au contraire y voir un choix assumé pour ces personnages plus grands que nature.



Dès la scène introductive, le lecteur retrouve la sensibilité de Dan Slott. Même si les intrigues peinent à convaincre, les personnages dégagent une forte empathie ressentie par le lecteur. Il ressent que pour Dan Slott il s'agit de véritables individus avec leur histoire personnelle, leur vécu, leurs aspirations, leur caractère. Hank Pym a tout à prouver après ses faux pas à répétition, Pietro Maximoff également. Dans le même temps, Dan Slott se permet de se montrer un peu moqueur, que ce soit vis-à-vis d'Hank Pym considéré comme un raté par Tony Stark, ou comme un individu instable par Reed Richards. Il joue aussi sur la tension sexuelle entre Pym et Jocasta (pourtant avec un corps métallique de robot), jusqu'à ce que cette dernière cloue admirablement le bec d'Edwin Jarvis qui trouve sa relation avec Hank Pym inconvenante. Il s'amuse à glisser des jeux de mots discrets comme l'acronyme de cette organisation de superhéros ne dépendant pas des États-Unis. Sous réserve que le lecteur soit consentant, la narration lui permet de s'immerger dans l'univers partagé Marvel, de ressentir la bizarrerie d'une situation où Norman Osborn est un citoyen de valeur, et côtoyer des personnages attachants.



Cette première partie de la reprise du titre par Dan Slott s'apprécie d'autant mieux si le lecteur aime le genre superhéros. Dans le cas contraire, il risque de s'ennuyer en découvrant des intrigues cousues de fil, des références à des situations antérieures non explicitées, et des personnages semblant avoir un vécu important mais rarement rappelé, avec une narration visuelle très marquée par les tics de comics de superhéros industriels, 3 étoiles. S'il est sensible aux avantages d'un univers partagé avec un long historique, il est content de retrouver ces personnages de second plan, de suivre le mystère entourant la réapparition de Scarlet Witch, et de partager ces moments avec des individus qui ne sont pas parfaits, et que le scénariste apprécie visiblement et respecte comme de vrais amis, 5 étoiles.
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Les Patients d'Arkham

Un album dément, qui fait frémir tellement la folie est palpable à chaque page. Des méchants de plus en plus tordus et la naissance d'un nouveau monstre qui viennent enrichir l'univers de Batman.
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Les Patients d'Arkham

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un Batman aussi bon !

Une grande qualité d'écriture (qui rappelle parfois Sandman), une ambiance qui oscille entre la Quatrième Dimension et les pulps horrifiques (genre Contes de la Crypte), avec une horreur psychologique en crescendo.

Batman est (quasiment) absent de l'album, et si les méchants habituels sont présents, ils laissent surtout la place à de nouveaux méchants, encore plus déments et dangereux.

Un régal de noirceur maladive, infernale et grinçante.
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Doctor Who - Il était une fois un Seigneur du..

Très belle surprise pour ce nouvel opus Doctor Who, le premier aux éditions Black River !



On suit un récit principal avec le dixième Docteur et l'intrépide Martha Jones, plus un épilogue avec le neuvième Docteur et la merveilleuse Rose Tyler.



Graphiquement, j'ai eu parfois du mal sur certaines cases (le style graphique est assez... particulier), mais les auteurs ont réussi à rendre l'ensemble dynamique et on comprend bien les différents récits qui s'enchâssent sur une bonne partie de l'intrigue.

J'étais aussi contente de reconnaître sans problème les deux Docteurs ainsi que leurs compagnes respectives. Les mimiques de chacun (notamment David Tennant, le plus mis en avant) sont bien croquées et retranscrites, la passion des auteurs pour la saga Doctor Who est très bien passée.



Côté narration, malgré le côté fragmenté très "comics" que je n'affectionne pas trop, ici ça fonctionne bien car ça apporte du rythme et ça colle également à l'univers quelque peu fantasque du Docteur.

J'ai énormément apprécié que les auteurs choisissent les neuvième et dixième Docteurs comme héros de ces pages, car le dixième est mon favori. J'ai aimé cet hommage non dissimulé à la fameuse ère Russell T. Davies, qui permit de lancer le reboot des années 2000 et de nous donner Doctor Who à l'époque moderne. Cette déclaration d'amour à mon ère préférée aussi est expliquée par Dan Slott dans une courte interview à la fin de l'ouvrage et est une sacrée réussite ! J'ai retrouvé tout ce que j'aime tant de ces saisons-là et qui m'ont terriblement manqué par la suite dans la série TV.

Comme l'album contient peu de pages, les auteurs ont réussi à écrire une intrigue enlevée, ça rebondit, on ne s'ennuie jamais et les références fusent à chaque page.



D'ailleurs, malgré le nombre élevé de références à l'univers, je pense que ce volume peut être une bonne introduction à Doctor Who car on y retrouve toute l'essence, la substantifique moelle de l'œuvre originelle.

Les lecteurs et lectrices non initiés seront certes un peu perdus ou du moins perplexes face à certaines créatures ou blagues, mais ça permet de capter l'essentiel de Doctor Who et de donner envie de plus...



Car à mes yeux, le gros point noir de cet opus est son si petit nombre de pages. Sans parler du prix malheureusement haut quand on calcule le ratio (ce n'est pas à reproche à la maison d'édition que j'aime beaucoup au demeurant, c'est un fléau dans tout le paysage éditorial du comics en France mais ça vaut la peine d'être mentionné), une fois embarqués dans l'aventure, on aurait envie qu'elle dure un peu plus longtemps !

Cette lecture un brin frustrante laisse toutefois espérer le meilleur pour la suite : peut-être des rééditions si les droits le permettent (puisque tout est épuisé chez Akiléos), des publications d'anthologies... Je croise les doigts !
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Fantastic Four, tome 4 : La Chose Vs L'immo..

Ce tome fait suite à Fantastic Four By Dan Slott Vol. 3 (épisodes 6 à 11) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il comprend les épisodes 12 & 13, ainsi que les numéros spéciaux Fantastic Four Yancy Street et Fantastic Four Negative Zone, initialement parus en 2019.



Épisodes 12 & 13 : scénario de Dan Slott, dessins & encrage de Sean Izaakse, mise en couleurs de Marcio Menyz - Ben Grimm est dans un appareil d'analyse de Reed Richards. Celui-ci lui confirme que sa transformation annuelle en être humain est proche, dans onze heures et cinquante-neuf minutes exactement. Reed remet à Thing un dispositif se portant au poignet avec le décompte de sa transformation. Quelques minutes plus tard, Reed et Sue accompagnent Ben et Alicia Masters à un Fantasticar pour qu'ils se rendent au lieu de leur lune de miel. Johnny Storm est également présent pour leur souhaiter un beau voyage. Alicia et Ben s'installe tranquillement dans leur bungalow, mais la nuit même Hulk débarque sur l'île alors qu'il ne reste plus qu'une heure et vingt-six minutes avant la transformation de Thing en humain.



En 2012, dans le numéro 605 de la série Fantastic Four (par Jonathan Hickman & Ron Garney), Franklin et Valeria Richards offrent un cadeau à Ben Grimm : une semaine par an à passer sous sa forme humaine. C'est le moment rêvé pour effectuer son voyage de noces avec son épouse. En voyant le titre et la couverture, le lecteur a bien compris que Dan Slott continue dans la mise en œuvre de moments consacrés dans la série, cette fois-ci un combat, forcément homérique, entre et Thing. Le dispositif est des plus simples Philip Masters entend faire payer à Ben Grimm son mariage avec sa nièce. Du coup, il a confectionné une statuette à l'effigie de Hulk et c'est parti pour deux épisodes de castagne, et bien sûr une remise en cause de la lune de miel, sans compter le temps qui passe et qui rapproche Thing de sa forme humaine qui ne pourra pas résister aux coups de Hulk déchaîné. Dan Slott fournit un eu plus que le minimum syndical puisque la motivation de Philip Masters provient d'un petit coup de pouce donné par Alicia Masters (dans un tome précédent) qui se retourne contre elle. Tout du long du combat, il est question du besoin de Hulk de prouver sa force supérieure, et de Thing qui fait tout pour protéger les civils et sa bien-aimée.



Néanmoins, le prétexte est très mince, et le déroulement du combat s'apparente à un test d'endurance et de résistance pour Ben Grimm qui pourrait bien en sortir victorieux grâce au pouvoir de l'amour, en même temps que s'égrène le compte à rebours avec la transformation en Ben Grimm. En outre le titre contient une autre promesse : celle de voir un combat différent de d'habitude parce qu'il s'agit de Immortal Hulk, une version du personnage développée par Al Ewing & Joe Bennett. Sur ce point, le lecteur en est pour ses frais parce que les particularités de cette version ne ressortent pas pendant le combat. Pour ces deux épisodes, le dessinateur attitré Aaron Kuder laisse la place à Sean Izaaske. Il dessine de manière un peu plus réaliste que Kuder, avec un bon niveau de détails dans les personnages et les décors. L'appareillage d'analyse de Reed Richards impressionne. Le bungalow sur la plage avec les cocotiers est très sympathique et donne envie de le réserver pour y séjourner. Lorsque Hulk arrive, le combat s'engage sur la plage et les décors se réduisent à la ligne d'horizon et du sable. Mais au fil des pages, le lecteur apprécie la force que Izaaske parvient à mettre dans les coups portés par Hulk et par Thing, son sens du mouvement, ainsi que le découpage des planches pour montrer la logique de l'enchaînement des coups portés. De ce point de vue, la narration visuelle se montre à la hauteur du combat, et en phase avec le niveau de force brute voulu par Dan Slott.



En découvrant la composition de ce recueil, le lecteur éprouve une petite déception : seulement 2 épisodes de la série mensuelle, et en plus pour une figure imposée, à savoir le combat entre Hulk et Thing. Il se dit que Dan Slott va y apporter une saveur particulière comme il a su le faire pour le combat contre Doctor Doom dans le tome précédent. En fait, le déroulement est très linéaire et très classique, sans réelle surprise, et sans particularité pour ce Immortal Hulk.



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Fantastic Four Yancy Street : scénario de Gerry Duggan, dessins réalisés successivement par Greg Smallwood, Mark Bagley avec Scott Hanna, Luciano Vecchio, Pere Pérez, avec une mise en couleurs de Greg Smallwood pour ses planches, et d'Ercik Arciniega pour toutes les autres. - Ben Grimm se souvient de son enfance, de son père alcoolique, de la mort de son grand-frère Daniel, encore adolescent, jusqu'à son voyage dans l'espace avec Reed Richards, Sue Storm et Johnny Storm. Mais aujourd'hui il est furax parce que quelqu'un a tagué le mur de centre pour jeunes Daniel Grimm junior. Il va trouver Reed Richards qui lui confie un outil capable de traquer la bombe de peinture qui a été utilisée.



Le lecteur n'est donc pas venu pour lire deux numéros spéciaux venant étoffer la pagination de ce tome 4, en fait avec plus de pages que les 2 épisodes mensuels. Gerry Duggan a choisi lui aussi de rendre hommage à une composante classique de la série : Ben Grimm se trouve en bute avec les agissements d'un gamin de Yancy Street. Les 3 pages d'introduction retraçant rapidement la vie de Ben Grimm sont sympathiques avec des dessins de Greg Smallwood plus réalistes que superhéros, avec une bonne sensibilité. Le scénariste passe ensuite à l'histoire proprement dite avec le graffiti. Mark Bagley & Scott Hanna dessinent en mode hommage à Jack Kirby & Joe Sinnott le temps de 2 pages, avant de perdre le bon dosage pour les 2 pages suivantes. Puis les dessins se font un peu étranges pour l'enquête de Grimm afin de retrouver le coupable, avec des proportions parfois surprenantes, une mise en page moins fluide, et des expressions de visage peu convaincantes, en particulier pour celles de Sue Richards. Les dessins se font plus simples à lire et plus convaincants avec Pere Pérez, mais le dénouement est tout aussi convenu que le reste du récit.



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Fantastic Four Negative Zone histoire 1 : scénario de Mike Carey, dessins et encrage de Stefano Caselli, mise en couleurs d'Erick Arciniega - Un bidule flottant circule à toute vitesse en zigzaguant dans les couloirs du laboratoire de Reed Richards. Quand enfin, Sue Storm parvient à l'arrêter, Reed Richards se rend compte qu'il s'agit d'une balise d'avertissement liée à une de ses expériences dans la zone négative. Il n'y a pas le choix : les Fantastic Four doivent pénétrer dans la zone négative pour aller enquêter.



Encore une autre histoire annexe qui donne l'impression au début de visiter un autre élément classique de la mythologie des Fantastic Four. Le lecteur se rend compte que Stefano Caselli réalise des planches très propres sur elle, avec une lisibilité parfaite, et un soin apporté aux détails. La mise en couleurs vient étoffer chaque case sans les écraser. Par contre le scénario de Mike Carey se déroule de manière assez plate, avec une idée intéressante (Clostridum Difficile, la cause de l'activation de la balise de surveillance), mais des affrontements convenus, et une évocation d'Annihilus et de Blaastar sans saveur. Ce n'est qu'à la dernière page que l'intérêt de l'histoire apparaît, grâce à une comparaison bien trouvée avec les souches de varioles.



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Fantastic Four Negative Zone histoire 2 (12 pages) : scénario de Ryan North, dessins, encrage et couleurs de Steve Uy - C'est le retour des Fantastix, un groupe de de quatre superhéros aux pouvoirs très dérivatifs des Fantastic Four. Ils se sont installés dans le Baxter Building, et ils ne peuvent que faire le constat qu'ils sont des Fantastic Four au rabais. Que vont-ils faire de leurs pouvoirs ?



Le lecteur part avec un gros a priori négatif pour cette dernière histoire, la plus courte sur un groupe de superhéros tellement dérivatif qu'il en est ridicule de redondance. Il se compose de 2-D (Darell Paine), Ms. Fantastix (Erika Kelley), Hope (Ariana Diamante) et Iceberg (Jack Pierce), apparus pour la première sous le nom de Liberteens dans Avengers Initiative, et cocréés par Dan Slott. Contre toute attente, Ryan North met directement les pieds dans le plat avec des personnages qui constatent leur redondance et leur absence totale d'originalité, en se demandant à quoi ils peuvent bien servir en tant que superhéros. Les dessins de Steve Uy donnent la sensation de s'adresser à un lectorat de jeunes adolescents, voire d'enfants, mais sans condescendance, avec une finition soignée. Le récit donne la sensation de présenter 2 niveaux de lecture : le métacommentaire sur l'absence d'originalité, mais aussi un vrai questionnement sur ce que l'individu peut apporter à une société qui compte déjà tellement d'êtres humains, certains ayant développé des compétences ou des capacités inatteignables par la majeure partie du genre humain. À l'opposé d'un récit bouche-trou de plus, ce récit est de loin le plus réussi et le plus intéressant du recueil.
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Tony Stark - Iron Man, tome 2 : Stark reali..

Ce tome fait suite à Tony Stark: Iron Man Vol. 1: Self-Made Man (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il contient les épisodes 6 à 11, initialement parus en 2019, coécrits par Dan Slott, et par Jeremy Whitley (épisodes 6 & 7), Jim Zub (épisode 9, 10, 11), dessinés et encrés par Valerio Schiti (épisodes 7 à 11) et mis en couleurs par Edgar Delgado. Paolo Villanelli a dessiné quelques pages de l'épisode 9, Les couvertures ont été réalisées par Alexander Lozano.



Amanda Armstrong est perdue dans ses pensées sur son balcon. Andy Bhang lui apporte une tasse de café. Amanda lui explique que bien qu'elle soit la mère de Tony Stark et qu'elle ait fait des efforts pour communiquer avec lui et prendre du temps pour être avec lui, ce dernier semble passer d'une aventure à une autre, sans avoir de temps à lui consacrer. Par exemple, ces derniers jours, il a été entièrement accaparé par la sortie de son nouveau produit : eScape, un programme de réalité virtuelle, attendu par des millions de consommateurs, dont certains font la queue devant les magasins, depuis la veille au soir. L'interface pour se connecter à ce jeu a la forme de la plaque faciale de l'armure d'Iron Man. Peu de temps avant le début des ventes, Iron Man, Wasp et James Rhodes dans le tank volant Manticore interviennent sur une autoroute pour empêcher le vol d'interface par un groupe de Raiders. Dans la réalité eScape, un joueur a choisi l'armure argent & rouge d'Iron Man, et il s'attaque à des Modok en proférant gros mot sur mot. L'intelligence artificielle lui donne un avertissement, puis un second, puis l'avertit que la prochaine fois occasionnera son éviction du jeu. Le joueur récidivant, il se heurte à Arsenal qui le massacre, provoquant la fin de la connexion du joueur.



Jocasta se réveille, s'habille, sort dans la rue avec une apparence de jeune femme pour rejoindre les bureaux de Stark Unimited. Arrivée au pied de la tour, elle demande à Motherboard d'arrêter la simulation. Elle se rend compte que si elle a passé une bonne nuit de sommeil, elle oublié de se recharger pendant ce temps, et que ses batteries sont un peu faibles. Iron Man arrive à la tour Stark Unilimited. Tony Stark explique qu'il souhaite un point concernant eScape, sur tout ce qui ne va pas à Bethany Cabe, tout ce qui inquiète Jocasta, toutes les observations bizarres d'Andy Bhang et ensuite l'avis des autres personnes présentes dans la pièce par ordre de taille. Bethany Cabe pointe du doigt toutes les failles de sécurité, puis Amanda Armstrong essaye de parler à son fils. Mais il lui indique qu'il n'a pas le temps pour le moment, et il revêt l'interface eScape, en s'écroulant dans un fauteuil. Bethany Cabe est possédée un instant par le Contrôleur. Aaron Stack vient s'excuser de son attitude à la fenêtre, pour demander pardon à Jocasta. Andy Bhang confie une interface à Amanda Arstrong pour qu'elle puisse aller interpeller son fils dans eScape.



Avec le premier tome de cette saison, Dan Slott avait su installer une nouvelle situation dynamique pour Tony Stark, avec une nouvelle entreprise (Stark Unilimited), une branche d'activités (à commencer par ce programme de réalité virtuelle) et un ensemble de personnages secondaires habituels et moins classiques. À la fin du premier tome, le lecteur pouvait penser que l'intrigue allait passer à autre chose que cette application eScape. Mais en fait il s'agit du premier produit d'envergure commercialisé par Strak Unilimited, et le Contrôleur (Basil Sandhurst) poursuit la mise en œuvre de son plan. Le scénario mêle habilement plusieurs fibres narratives : l'enjeu lié au lancement d'un nouveau jeu à l'échelle mondiale (faisant écho à la réalité de logiciels planétaires), des combats de superhéros, les relations interpersonnelles, et la présence de la mère biologique de Tony Stark. Dan Slott arrive à gérer ces différentes composantes de sorte à ce qu'elles interagissent organiquement entre elles, pour une intrigue cohérente et dense, où les combats mettent en jeu des motivations personnelles différenciées.



Après l'épisode 5 consacré à Arno Stark et dessiné par Max Dunbar & Gang Hyuk Lim, le lecteur retrouve Valerio Schiti, le dessinateur des 4 premiers épisodes, celui qui a donné son identité graphique à la série. Il réalise des dessins avec une bonne densité d'informations, ajoutant un peu de poids aux contours avec un trait appuyé par certains endroits et des petits aplats de noir irréguliers et fluides qui viennent sculpter certaines formes, en particulier les corps des superhéros et des supercriminels. Cela donne une apparence un peu touffue aux pages, renforcée par la mise en couleurs travaillée d'Edgar Delgado qui ajoute encore des informations visuelles en particulier par l'usage des dégradés de couleurs, pour accentuer le relief des surfaces détourées. L'artiste s'avère très investi pour représenter les nombreux personnages, en particulier les superhéros choisis par les utilisateurs de eScape, et les superhéros amenés à intervenir dans le monde réel comme l'équipe Winter Guard (Vanguard, Darkstar, Ursa Major, Crimson Dynamo). Le lecteur se rend compte qu'il n'a aucune difficulté à reconnaître les civils : Tnoy Stark bien sûr, James Rhodes, Amanda Armstrong, Andy Bhang, Bethany Cabe, 2 ou 3 utilisateurs particuliers de eScape. Schiti a tendance à accentuer les expressions de visages, ainsi que les postures des personnages, pour mieux faire apparaître leur état d'esprit et leur émotion. Ce parti pris fonctionne mieux pour les moments comiques, que pour les moments dramatiques, qu'il s'agisse de Tony Stark en train de fanfaronner, ou d'une jeune demoiselle en habit de princesse sur une licorne avec des ailes (dans eScape bien sûr).



L'intrigue est riche en personnages, mais aussi en localisations et en rebondissements. Valerio Schiti sait donner de la consistance aussi bien à l'architecture extérieure de gratte-ciel de Stark Unlimited, qu'à une autoroute avec circulation, à différents environnements dans eScape dont une pièce blanche où se trouve l'avatar de Motherboard, et au jardin qui l'entoure, ou encore au complexe de production de Baintronics. Il gère ces lieux de manière assez précise pour qu'ils soient uniques et solides, et de manière assez lâche pour ne pas avoir à se préoccuper de la cohérence spatiale des raccords entre 2 angles de vue différents. Le lecteur se rend compte qu'il se sent autant impliqué par l'attention qu'Andy Bhang porte à Amanda Armstrong quand il l'écoute sur sa terrasse, que par l'avatar en armure argent et rouge d'Iron Man qui se retrouve la tête écrasée entre les 2 énormes mains d'Arsenal. Il prend autant de plaisir à voir les émotions de Jocasta, qu'à voir un avatar de Black Widow dans son tout premier costume, qu'à retrouver des variations sur plusieurs modèles emblématiques d'armure d'Iron Man. Valerio Schiti sait aussi user à bon escient d'un humour visuel discret comme un Conan à lunettes, Tony Stark écroulé dans son fauteuil avec une interface eScape sur le visage, le sourire des joueurs ayant été éjectés quand le Contrôleur leur permet d'accéder de nouveau à eScape ou encore le sourire du Docteur Shapiro (un chat qui parle).



C'est d'ailleurs une petite inquiétude du lecteur de savoir si la narration de Dan Slott aura également conservé sa gentille malice, bien qu'il soit aidé par 2 autres coscénaristes. Il ne faut pas longtemps pour constater que c'est bel et bien le cas. Le scénariste se moque gentiment des trolls de réseaux sociaux ou de jeux en ligne massivement multijoueur. Le lecteur ne perçoit aucune acrimonie ou méchanceté, juste une remarque pertinente. Tony Stark est charmant, parfois moqueur, mais pas suffisant ou railleur. Slott (avec l'aide de Zub et Whitley) a su trouver le bon dosage pour conserver le génie de Tony Stark (Qui aurait pu anticiper que le Contrôleur tente de prendre le contrôle de eScape ?), sans le rendre agaçant, sans qu'il ne perde rien de son charme naturel. Avec ses différentes composantes, l'intrigue entremêle réalité et réalité virtuelle, sans révolutionner le principe, mais sans se cantonner à un dispositif générique et cliché, tout en développant des enjeux personnels. Comme dans le premier tome, Dan Slott continue de développer des révélations faites par de précédents scénaristes. Il n'utilise par Amanda Armstrong comme un artifice narratif : il met en scène la difficulté pour une mère biologique n'ayant pas élevé son enfant de trouver sa place auprès de lui, de développer une relation alors qu'il est déjà adulte et indépendant. Le lecteur se rend compte qu'il s'attache aussi aux autres personnages secondaires, impossible de ne pas ressentir de l'empathie pour le pauvre Aaron Stack, amoureux de Jocasta, mais avec des convictions diamétralement opposées aux siennes en ce qui concerne la relation entre humains et androïdes dotés de conscience. Impossible de ne pas ressentir un petit pincement au cœur quant au sort de Friday Stark.



A priori, le lecteur éprouve quelques craintes en découvrant que Dan Slott a été aidé par 2 autres coscénaristes, ce qui risque de miner ses qualités d'auteur. Il se rend compte qu'il est vite happé par la richesse de la narration graphique, ainsi que par la densité de l'intrigue. Il découvre avec plaisir que cette narration collaborative reste tout public, tout en étant capable de nuance (aussi bien dans les dialogues que dans les dessins), avec une tonalité positive, et des thèmes adultes.
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Amazing Spider-Man, tome 2 : Fin de ligne

Ce tome fait suite à Marvel Legacy : Amazing Spider-Man T01 (épisodes 794 à 796, et annuel 42) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 797 à 801, initialement parus en 2018, tous écrits par Dan Slott. Les épisodes 797 à 799 ont été dessinés par Stuart Immonen, encrés par Wade von Grawbadger, et mis en couleurs par Marte Gracia. L'épisode 800 comprend 5 chapitres réalisés chacun par un équipe artistique différente : (1) Nick Bradshaw (dessins & encrage), (2) Humberto Rais (d) et Victor Olazaba (e), (3) Giuseppe Camuncoli (d) et Cam Smith (e), (4) Stuart Immonen (d) et Wade von Grawbadger (e), (5) Marcos Martin (d +e). La mise en couleurs a été réalisée successivement par Edgar Delgado, Java Tartaglia, Marte Gracia, Muntsa Vicente. L'épisode 801 a été dessiné et encré par Marcos Martin avec une mise en couleurs de Muntsa Vicente. Les couvertures originales ont été réalisées par Alex Ross (797 à 800) et Marcos Martin (801). Le tome se termine par une petite page de texte écrite par Dan Slott remerciant tout le monde pour ces 10 ans passés à écrire Spider-Man. La série continue avec un nouveau scénariste : Nick Spencer.



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Attention : ce commentaire révèle des éléments du tome précédents.

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Dans un appartement désaffecté, Norman Osborn est en train de parler à un prisonnier attaché sur une chaise. Il lui indique qu'il souhaite parler avec lui de Spider-Man. Une citrouille transformée en lanterne jette une pâle lumière. Quatre heures plutôt, Peter Parker et Mary Jane Watson étaient en train de s'embrasser dans l'appartement de cette dernière. Malgré l'amour les unissant, Mary Jane indiquait à Peter qu'elle ne souhaitait pas recommencer à s'inquiéter chaque fois qu'il revêt son costume de superhéros. Spider-Man s'en va, observé par Norman Osborn en bas de la rue. Au temps présent, la conversation continue entre Obsorn et son prisonnier, avec la question de savoir qui est Spider-Man, comment le trouver. En se rendant au boulot, Spider-Man arrête pour la cinquième fois de la semaine Jimmy, voleur à la tire. Arrivé au Daily Bugle, il entend la conversation entre Robbie Robertson et Ben Urich, ce dernier s'inquiétant de la disparition de son fils Phil (Goblin King). J. Jonah Jameson appelle Peter Parker sur son portable pour savoir pourquoi il ne s'est pas encore lancé à la poursuite de Red Goblin. Au siège social de l'entreprise Alchemax, Liz Allan reçoit Flash Thompson (Anti-Venom) en présence de Mark Raxton, le responsable de la sécurité. Dans un parc, Harry Osborn joue avec ses enfants Normie et Stanley, accompagné par leur nounou Emma.



Quand il commence ce tome, le lecteur sait qu'il s'agit du dernier écrit par Dan Slott, qu'il comprend le numéro 800, et que le récit va culminer dans une confrontation contre Norman Osborn devenu Red Goblin (c'est sur la couverture). Effectivement le numéro 800 affiche une pagination quadruple par rapport à un épisode normal, et il est tout entier consacré à l'affrontement entre Spider-Man et Red Goblin, avec un épilogue. Dans le tome précédent, Norman Osborn a fait tout ce qu'il a pu pour regagner ses souvenirs, ayant la conviction que sa vie est liée à Spider-Man. Il a acquis un allié sous la forme d'un symbiote, il ne lui reste plus qu'à s'en prendre à son ennemi de toujours. Le scénariste a donc fort à faire pour construire son histoire sous la forme d'un crescendo, pour aboutir à un affrontement spectaculaire qui en donne pour son argent au lecteur. Il doit intégrer de nombreux personnages, à commencer par Mary Jane Watson, May Parker et J. Jonah Jameson : l'histoire aurait un goût d'incomplet sans eux. Le récit mettant en scène Norman Osborn, il est normal et attendu que les membres de sa famille soient présents : Harry Lyman (ex Osborn), Liz Allan, Normie Osborn, Stanley Osborn, et ceux qui gravitent autour comme Mark Raxton et Emma (la nounou). Autant dire que la distribution de personnages est déjà copieuse et que la personnalité de chacun n'aura pas la place de s'exprimer.



Bien sûr, Dan Slott a également intégré d'autres personnages, plus pour le récit en lui-même, que pour une parade à des fins de commémoration. Le lecteur retrouve des amis emblématiques de Peter Parker comme Flash Thompson, mais aussi d'autres superhéros dont certains développés par Slott, comme Silk (Cindy Moon), ou Clash (Clayton Cole). D'un autre côté, il n'a pas essayé de faire rentrer de force tous les personnages qu'il a pu écrire tout au long de ces 10 années. Néanmoins, le lecteur regrette à 2 ou 3 reprises qu'un personnage qui apparaît n'ait pas droit à plus de cases, comme l'étonnante Rubylyn Bato travaillant au Daily Bugle. Comme à son habitude, il rend hommage à des épisodes séminaux, sans pour autant tomber dans le plagiat. Ici Red Goblin indique à Spider-Man qu'il est en capacité de tuer plusieurs de ses personnes les plus chères, rappelant l'épisode 12 de la série (juin 1973, par Gerry Conway & Gil Kane) où Norman Osborn avait déjà fait une promesse similaire. Le lecteur retrouve donc les spécificités de l'écriture de Dan Slott, avec également une affection pour Peter Parker. Le scénariste fait mention d'événements passés, mais sans tomber dans le catalogue, car ils s'intègrent de manière organique au récit.



Le lecteur se laisse donc bien volontiers emporter par le récit, d'autant qu'il est venu pour assister à cet affrontement. Il se rend bien compte que Dan Slott éprouve des difficultés à conserver un rythme rapide dans l'épisode 800, passant d'une phase de l'affrontement à la suivante de manière mécanique, ne réussissant pas toujours à conserver la justesse des émotions, demandant au lecteur d'augmenter son degré de suspension consentie d'incrédulité de temps à autre (par exemple pour la blessure à la cuisse de Peter qui guérit en un temps record). Les différents artistes assurent le spectacle avec une conviction et un degré d'investissement épatant. À nouveau, l'inspiration d'Alex Ross pour réaliser ses couvertures aboutit à des compositions mémorables. Les dessins de Stuart Immonen sont toujours aussi plaisants à l'œil, avec une gestion extraordinaire des aplats de noir dans leur forme et leur répartition, très bien mis en valeur par l'encrage de Wade von Grawbadger. Ainsi le lecteur se sent de trop dans l'intimité de l'appartement de Mary Jane. Il ressent la peine de J. Jonah Jameson quand il lâche par mégarde le morceau sur l'identité de Spider-Man. Il est fasciné par la fluidité du costume de Red Goblin.



Le numéro 800 est donc l'occasion de retrouver des artistes ayant travaillé avec Dan Slott. Les pages de Nick Bradshaw sont étonnantes, avec leur niveau de détails élevé, et également l'influence inattendue de John Romita junior dans le détourage. Les dessins d'Humberto Ramos sont toujours autant influencés par le manga, avec une vitalité extraordinaire qui rend les affrontements extrêmement spectaculaires, et qui montre Mary Jane Watson toujours aussi séduisante et dynamique. Giuseppe Camuncoli réalise des planches efficaces, mais avec moins de punch que les précédentes, sauf quand les expressions de visage deviennent prépondérantes. Immonen & Von Grawbadger reviennent en pleine forme pour le dernier round. Marcos Martin réalise des planches rendant hommage à Steve Ditko avec une fausse naïveté, et une mise en scène très étudiée.



L'épisode 801 vient clore le tome, avec une histoire épilogue, mettant en scène le sauvetage par Spider-Man, de Kenneth Kincaid junior (un jeune adulte) dans une supérette en train d'être dévalisée. Quelques années plus tard, le même Kenneth Kincaid emmène son neveu à New York et ils voient Spider-Man intervenir sous leurs yeux. C'est l'occasion de Dan Slott de raconter une histoire mettant en ce qu'il préfère chez Spider-Man, ce qui en fait un personnage unique. Le lecteur retrouve les dessins faussement nostalgiques de Marcos Martin, constituant une narration visuelle impeccable. Il apprécie cette histoire autocontenue en fonction de sa sensibilité, pouvant aussi trouver qu'elle n'apporte rien de nouveau quant à l'amour de l'auteur pour le personnage.



Pour ces derniers épisodes écrits pour la série, Dan Slott reste fidèle à son écriture : aller de l'avant, proposer des nouveautés, faire participer de nombreux personnages, assurer le spectacle. Son histoire bénéficie de la mise en page par d'excellents dessinateurs, à commencer par Stuart Immonen, avec des couvertures impressionnantes d'Alex Ross. Même s'il peut trouver le temps un peu long pendant l'épisode 800, le lecteur apprécie l'aventure, le spectacle, et la bonté de Peter Parker. 5 étoiles. Le lecteur sait déjà qu'il suivra le scénariste dans ses 2 prochaines séries : Fantastic Four et Tony Stark: Iron Man.
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Superior Spider-Man : Prélude

Ce Prélude se laisse lire sans trop de difficultés. Ceci dit, j'ai eu du mal à digérer les extravagances morphologiques, les maigreurs morbides et les contorsions improbables imaginées par le dessinateur. Pour plus de détails, voir l'excellente chronique de Présence.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Superior Spider-Man : Prélude

C’est plus d’un an après avoir sorti le sixième et dernier tome de Superior Spider-Man que Panini Comics se décide enfin à nous sortir le tome 0 qui fait office de prélude. Oui, car jusque-là, Panini n’avait pas daigné sortir les chapitres 698 à 700 dans lesquels Peter Parker va perdre son corps au profit de son vieil ennemi le docteur Octopus. Alors certes, ils avaient bêtement commencés par le premier chapitre de Superior Spider-Man mais quand même, ça leur aurait couté quoi de nous proposer ces trois chapitres de transitions ? La logique de Panini me surprendra toujours…



Enfin, ils ont finalement décidé de sortir cela (il faut dire que nous étions nombreux à réclamer cela sur les réseaux sociaux) et c’est tant mieux, car je vais pouvoir à présent relire l’intégralité de la série, mais en commençant par le tome 0.



Et c’est de ce tome 0 que je vais vous parler aujourd’hui, car il est sans doute l’un des récits les plus marquants de notre tisseur favori. Dan Slott au scénario et Humberto Ramos aux dessins signent ici un renouvellement incroyable pour Spider-Man, puisque, au long de ces trois chapitres, nous allons assister à la mort de Peter Parker et à l’ascension de ce cher Octopus.



Ayant déjà lu tous les tomes, je peux vous dire que ce Run de Dan Slott est exceptionnel. Rarement on n’aura vu Spider-Man dans des aventures si sombres. Et le ton est donné des ce tome 0 avec une passation de pouvoir émotionnellement très forte. C’est beau, c’est tragique, et même si Peter Parker n’est plus, on meurt d’envie de lire la suite. (bon, moi je l’ai déjà lu, mais je vais quand même recommencer, c’est pour dire^^)



Les dessins de Humberto Ramos sont vraiment très beaux, ils mettent bien en avant les scènes d’actions, mais réussissent surtout à sublimer les passages tragiques. Les trois dernières pages sont vraiment sublimes, et à elles seules, résument l’intensité de ce 700ème chapitre.



Un mot d’ailleurs sur les chapitres. Habituellement on retrouve cinq chapitres par tomes de librairie, mais ici il n’y en a que trois pour le même prix. C’est normal car la pagination reste la même. Le chapitre 700 fait à lui seul 80 pages, donc il n’y pas d’arnaque là-dessus.



Si vous avez toute la série de Superior Spider-Man, il vous faut impérativement ce tome, car il contient l’essence de ce que va devenir la série par la suite. Si vous n’avez pas encore commencé Superior Spider-Man, alors, c’est le moment ou jamais, et croyez-moi, vous ne serez pas déçu.


Lien : https://chezxander.wordpress..
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Batman, les nouvelles aventures, tome 2

Un tome très inférieur au premier, beaucoup plus plat et moins fun.

Seule l'unique apparition de Joker & Harley Quinn à la fin parvient à relever le niveau, malheureusement trop rapidement.
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The Mighty Avengers : Fronts multiples

Panini publie un deuxième album des Mighty Avengers. 10 épisodes manquent entre les deux albums, du coup l’équipe est totalement différentes. Même le scénariste semble avoir du mal à en faire un groupe. Les personnages sont bien traités individuellement mais il faut un peu plus que cela pour faire une équipe d'avengers.Les histoires sont intéressantes et bien racontés, mais je n'ai pas accroché. Pourtant rien n'est mauvais dans ce livre.
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Marvel Heroes (v2) n°21 : Avantage à domicile

Un numéro de Marvel Heroes profondément inégal ! Autant l'introduction à la série Secret Warriors vaut son pesant d'or tant scénaristiquement que visuellement, autant Man of War n'est qu'un refondu des origines de Thor sur Terre (même s'il n'y a jamais de déplaisir là-dedans, mais bon...) et l'épisode de Hulk ne sert carrément à rien, avouons-le. Quant à l'épisode de l'Initiative, il laisse perplexe : le concept est toujours intéressant à suivre et les dessins y sont tout bonnement magnifiques (même si on remarque facilement quels dessinateurs sont obnubilés par les formes féminines...), mais l'enchaînement des ambiances est parfois un peu raté.

Bref, on constate encore une fois l'hétérogénéité de la publication Marvel en France et surtout la difficulté d'harmoniser les revues super-héroïques : Marvel Heroes ne devient qu'un amoncellement de séries sans continuité entre elles ; ici seul le contexte Secret Invasion est concordant, mais pas la temporalité des épisodes entre eux. Dommage car certaines séries valent vraiment le coup, Secret Warriors notamment !
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