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Citations de Daniel Pennac (2573)


Car être libre (...) c'est d'abord être libéré du besoin de comprendre.
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Tiens, me dis-je, il faudra que je signale cet effet du vieillissement à Lulle: ne plus savoir à quoi ressemble le corps de la jeunesse! Et que je lui demande le pourquoi de ces tatouages. Tous tatoués comme un seul corps. A quoi rime un si uniforme désir de singularité?
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- Mon pauvre Daniel, tu n'imagines pas à quel point les femmes sont différentes de nous.
Fin de la conversation.
Bref, la confidence n'était pas dans nos cœurs.
page 93
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Nous sommes ainsi faits nous autres braves gens qu'à nos yeux, passé les limites de notre patience, les victimes deviennent des agresseurs.
page 76
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La probabilité jouait un grand rôle dans sa vie : le pire étant sûr – question de probabilité –, il n’y avait aucune raison de dramatiser.
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Un amour, c'est comme un chien, faut le sortir souvent, sinon, ça s'attaque aux pantoufles!
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Ah! Le seul album de la Cestac avec un nez en quart de brie. Un collector !
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Œil dans l'œil, tous les deux. Aves le grondement de la ville en guise de silence. Depuis combien de temps se regardent-ils ainsi, ce garçon et ce loup?
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Avec le caractère qu'elle a, elle ne pourrait même pas tenir comme gardienne de phare: elle s'engueulerait avec les mouettes!
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On ne devrait jamais maudire quelqu'un en s'endormait, ça porte malheur.
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- Moune, comment tu étais, quand tu étais jeune ?
- Mais je suis jeune, nom d'un chien !
- Je veux dire vraiment jeune, une enfant, tu étais comment ?
- La même, je suppose, en plus petit.
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Et n'oubliez pas, l'imagination, ce n'est pas le n'importe quoi !
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C’est le prix de l’amour, la rançon de l’intimité. Dès qu’un livre finit entre nos mains, il est à nous, exactement comme disent les enfants « C’est mon livre »… partie intégrante de moi-même. C’est sans doute la raison pour laquelle nous rendons si difficilement, les livres qu’on nous prête. Pas exactement du vol… (Non, non, nous ne sommes pas des voleurs, non…) disons un glissement de propriété, ou mieux un transfert de substance ».
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Vivre c'est construire des récits.
Remarque de Daniel Pennac Librairie francophone du 25 juillet 2020 (La loi du rêveur)
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Pas de télévision, mais piano de cinq à six, guitare de six à sept, danse le mercredi, judo, tennis, escrime le samedi, ski de fond dès les premiers flocons, stage de voile dès les premiers rayons, poterie les jours de pluie, voyage en Angleterre, gymnastique rythmique...
Pas la moindre chance donnée au plus petit quart d'heure de retrouvailles avec soi-même.
Sus au rêve !
Haro sur l'ennui !
Le bel ennui...
Le long ennui...
Qui rend toute création possible...
- Nous faisons en sorte qu'il ne s'ennuie jamais.
(Pauvre de lui...)
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La nuit tombe alors dans l’œil du loup. Elle brouille d'abord les couleurs, puis elle efface les images. Et la paupière du loup glisse enfin sur cet œil qui s’éteint. Le loup reste là, assis face au garçon, bien droit.
Mais il s'est endormi.
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À considérer les choses objectivement, Malaussène n'avait absolument rien pour lui plaire, il se foutait de tout, n'écoutait jamais de musique, haïssait la télé, pérorait comme un vieux con sur les méfaits de la presse, dénigrait la psychanalyse, et s'il avait jamais eu une conscience politique, elle avait dû ressembler à une velléité de filigrane, ce qui ne voulait rien dire, "velléité de filigrane" mais qui le disait bien, en langue malaussénienne.
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Le pire, dans le pire, c'est l'attente du pire. Le pire, dans les noces, c'est la caravane de klaxonneux qui annonce au monde entier la proche inauguration de la mariée.
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Ils nous lisaient le résultat avant d'aller se coucher, dans l'espoir que le sommeil offrirait une suite à leurs rêves de la veille.
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Blague entendue tout à l’heure, au bar où je prenais un café, racontée par mon voisin de comptoir, qui lui n’en était pas à son premier pastis : Pas de femmes, dit le médecin à son patient. Pas de femmes, pas de café, pas de tabac, pas d’alcool. Et avec ça, je vivrai plus vieux ? Je n’en sais rien, dit le médecin, mais le temps vous paraîtra plus long.
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