David Foenkinos

C'est boring à souhait alors que le concept à la base était génial. Le problème dans ce genre de livre c'est que le concept ne suffit pas pour faire un bon roman. Je lui conseillerai de rester dans le romantique avec La Délicatesse ou le ridicule avec Deux soeurs mais du moins de ne pas s'évader de la sphère émotion parce que c'est pas super.

Ça aurait pu être un bon roman, il y a de l'espoir au début. On joue sur l'émotion, le burn out d'un personnage chiant. J'aime bien les personnages chiants mais celui la devient même plus intéressant au bout de 50 pages et on le trouve chiant tout court.

Cette histoire est dérisoire, le personnage est ridicule dans son rôle et dans sa relation avec les autres, comme nous tous quotidiennement.

En fait j'avais même pas vu que c'était un thriller donc j'ai été surprise par la fin.

Mathilde est une énorme connasse. Mais le lecteur aime détester le personnage principal.

C'est peut-être pour cette raison que c'est un de mes préféré de Foenkinos.

C’est le second roman de David Foenkinos que je lis qui se passe dans le milieu de l’art après Charlotte. Le style est ici moins poétique mais il est vrai que Charlotte constituait un exercice de style très particulier. L’histoire se raconte par les voix de différents narrateurs consécutifs et devient éminemment touchante au fil des pages. Par petites touches (de peinture !), l’auteur dessine ses personnages pleins de sensibilité et de non-dits et j’ai beaucoup apprécié ce livre court (peu de pages et écrit en gros caractères) dont je ne dévoilerai pas les tenants et aboutissants pour ne pas gâcher le plaisir de potentiels lecteurs. J’aime toujours autant cet auteur plein de délicatesse (Ah ! un autre de ses romans que j’avais aimé !).

Cette histoire se découpe en 2 parties. La première est centré sur Mathilde et sa rupture avec Etienne, ainsi que toute la souffrance qu'elle ressent. Cette souffrance est tout de même assez extrême, au point de la faire basculer presque vers la folie et un geste critique qui va déterminer sa future vie.

La deuxième partie est donc centré sur la suite de la vie de Mathilde, conséquence de son geste involontaire. Mathilde va devoir habiter chez sa sœur, sœur dont elle n'est pas vraiment proche. Tout à sa souffrance, et à cette proximité, Mathilde change. Ce n'est plus sa rupture qui modifie son comportement mais cette vie qu'elle n'a pas.

Tout au long de l'œuvre, on est centré uniquement sur la personnalité de Mathilde, les personnages secondaires ne sont la que pour étoffer son histoire et son ressenti.

Et que dire de la fin. Pour moi c'est une déception, ça me laisse un goût amer (que je ne peux pas expliquer sans dévoiler la fin!).

Une biographie que j'avais depuis longtemps dans ma PAL. Je rechignais à la sortir car on a un suicide dès la 2ème page et le format en vers ne m'inspirait pas plus que ça. Mais je me suis lancée, ce devait être le bon moment car je l'ai lu en deux jours et je l'ai adoré.



Nous y suivons Charlotte Salomon, artiste peintre Allemande, au caractère réservé et binaire ainsi que sa famille partageant au fil des générations une tendance dépressive. Autant vous dire que ce n'est pas une vie pleine de joie, Charlotte est née en 1917 à Berlin dans une famille juive, sa vie démarrait déjà assez mal.



Le style est complètement immersif, on entre dans la tête de cette jeune femme, de ses ressentis à travers ces années sombres. Ce livre est bouleversant, Charlotte est bouleversante, son histoire et celle de sa famille sont dramatiques.



Cette biographie m'a donné envie d'en savoir plus sur son œuvre, j'irai voir de plus près, la passion que l'auteur porte à cette femme est contagieuse.

Bref je recommande fortement cet ouvrage que je relirai sûrement !

Il y a des auteurs dont j'attends toujours les sorties avec impatience, et depuis plusieurs années maintenant, les romans de David Foenkinos font partie de mes rdv littéraires (comme pour beaucoup de lecteurs d'ailleurs!).



Dans ce nouveau roman, l'auteur nous fait suivre la vie d'Amélie Mortiers, carriériste, sûre d'elle, vivant à 100 à l'heure, et Éric Kherson, divorcé, père à mi-temps, lassé par sa vie professionnelle et probablement un peu par la vie tout simplement.

Quand le hasard rassemble ces deux personnages, un renouveau semble possible...



Après une première partie que j'ai trouvé un peu longue, j'ai été embarquée dans cette histoire. J'ai aimé la construction du roman en plusieurs partie : la mise en place, le point de vue d'Eric, le point de vue d'Amélie. Et j'apprécie particulièrement le regard plein de lucidité que David Foenkinos pose sur notre société à travers ses deux personnages principaux. Il leur fait traverser des épreuves, des maux ordinaires : déprime, lassitude, ennui, vide existentiel, etc. Et que dire de cette quête incessante de "la vie heureuse"...



Alors certes, ce nouveau roman ne détrônera pas "Charlotte" pour moi, mais ce fut une lecture agréable.

Roman très agréable à lire car très fluide dans son style et dans sa construction. L'auteur crée avec cette histoire originale une bonne variation autour des thèmes de l'échec et de la réussite. Les personnages sont bien campés et j'ai eu beaucoup de sympathie pour Martin. On apprend également beaucoup de choses sur la genèse des romans et des films consacrés à Harry Potter et sur la pré-production des films. Un très bon moment de lecture que j’aurais aimé prolonger au-delà de la dernière page.

Foenkinos ne me déçoit jamais. J’aime toujours autant sa plume et la manière donc sont ses livres. C’est court à lire et sans prise de tête. Ici j’ai beaucoup aimé la réalité avec laquelle était écrit les perso, enfin surtout Mathilde et la manière donc elle est écrite sans filtre et juste de façon à montrer les répercussions que peuvent avoir une rupture. Je me remet pas de la fin vraiment j’étais bouche bée même si je m’y attendais un peu.

Enfin bref tout ça pour dire que j’ai adoré !

J'aime bien les romans de David Foenkinos dont l'humour caustique et délicieux est souvent mis au service de courts romans bien agréables pour se décontracter. (Je n'ai pas encore lu le fameux "Charlotte" dans lequel il se frotte à un sujet plus grave). Ce "Numéro 2" n'est sans doute pas un numéro 1 de l'auteur. Mais pour ceux qui aiment ses traits d'humour, sa poésie et pour les fans d'Harry Potter, cela reste un agréable moment de lecture. Je l'ai lu très vite et je l'oublierai sans doute très vite. Tout est un peu artificiel dans ce récit qui résume la réalité par de courts chapitres et développe la fiction plus longuement sans nous persuader réellement de l'intérêt du projet. Le réel, c'est ce que j'espère avec la promesse de suivre celui qui aurait pu être Potter, mais l'humour de l'auteur ne rend pas crédible l'histoire qu'il veut nous faire passer pour réel. C'est dans cet entredeux que je suis resté tout au long de la lecture, jouissant d'entre derrière le voile de la magie Potter et frustré de ne pas savoir ce qui était de l'ordre du fantasme et de l'ordre du réel.

Eric Kharson qui poursuit une belle carrière au sein du groupe Décathlon se sent pourtant éteint, comme vivant à coté de son corps. Pour cette raison, sa femme l'a quitté et il n'arrive pas à nouer une bonne relation avec son fils. Amélie Mortiers, une ancienne camarade de lycée à Rennes qu'il ne fréquentait pas lui propose via Facebook de rejoindre son équipe au sein du cabinet du Secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur. Sans trop réfléchir, Eric accepte le défi. Lors d'une mission à Séoul et alors qu'il devait présenter un dossier important, Eric s'évanouit et le lendemain ne se rend pas à la réunion reprogrammée. Au hasard d'une balade dans la capitale sud-coréenne, il va découvrir un service inédit qui va transformer sa vie et son rapport à celle-ci : Happy Life, la possibilité de vivre son propre enterrement avant l'heure, l'occasion d'expérimenter sa mort et de se rendre compte que la vie est courte, unique et qu'il faut en profiter. Eric va importer le concept de la Vie heureuse en France…

David Foenkinos signe ici un roman feel-good qui commence par l'amer et finit par le doux avec des personnages qui flirtent avec la dépression mais jamais en même temps. Si l'histoire se termine sur une fin heureuse, elle est suffisamment bien incarnée pour ne pas tourner en sentimentalisme gnangnan.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..

Enthousiasmée par l'engouement auprès de cet auteur je me suis empressée de lire ce bouquin. La déception fut au rendez-vous. J'ai trouvé ce roman sans saveur, insipide..il n'y a aucune profondeur chez les personnages et l'intrigue reste banale.

Je trouve que la réputation de l'auteur est surcotée.

Coup de cœur pour ce roman qui retrace la vie et le destin tragique de Charlotte Salomon.



Écrit comme un poème en prose avec des phrases courtes, parfois juste quelques mots, la plume de l’auteur est fluide, franche mais aussi discrète et laisse toute la place à Charlotte, à sa vie tourmentée, à sa recherche personnelle et à son dévouement pour son art.



Issue d’une famille juive, aux destins brisés, où le suicide emmène tous ses membres, Charlotte grandit sans connaître cette vérité familiale et la folie qui semble emporter tous ses membres.

Dans l’Allemagne de 1933, elle réussit, malgré toutes les persécutions à intégrer l’académie des beaux-arts de Berlin où son talent se révèle mais qu’elle doit garder discret. Et c’est dans un climat de peur que Charlotte s’exile dans le Sud de la France où son art prendra une place des plus importante dans sa vie quand la vérité sur sa famille lui sera dévoilée et où elle réalisera son œuvre Vie? Ou Théâtre?



C’est un merveilleux roman de l’auteur qui nous offre un très bel hommage à Charlotte Salomon en nous livrant comment lui aussi a découvert l’artiste et comment il est parti sur ses traces à travers l’Europe.



Les phrases courtes parfois très minimaliste donne un rythme tout particulier au récit et laisse toute la place à l’action, aux émotions et laisse au lecteur le soin d’apprécier la vie qu’il découvre. J’ai eu un coup de cœur tout particulier pour la construction du récit en prose qui me change beaucoup de mes habitudes et qui sait merveilleusement bien mettre en valeur ce destin tragique et l’histoire si poignante et émouvante de Charlotte Salomon.

Livre agréable à lire, petit bouquet de joies, de tristesses, de déceptions, d'espoir et de renouveau. Plein d'amour et de délicatesse. Lueur d'espoir au milieu d'un ciel gris, cette jolie romance nous pousse à y croire, à se dire que les histoires d'amour dites improbables sont belles et bien possibles. C'est sûrement ce qui fait le charme de cette vie, cette certitude que rien n'est certain et que tout peut arriver. Le bonheur, la perte, la déchéance puis la renaissance 💐

J'ai littéralement dévoré ce livre. Ça m'arrive de moins en moins souvent d'être à ce point prise par une histoire, mais j'ai été subjuguée par la tournure des choses, la façon dont l'auteur imagine une vie à celui qui n'a pas été choisi pour jouer le rôle d'Harry Potter.



J'aime bien le côté conte, qui vient du style de l'auteur. Il part des bases : les parents, puis il façonne un petit garçon. Il élargit le cercle pour nous permettre de voir comment un producteur s'est saisi du livre Harry Potter, tout juste sorti en librairie, pour en faire un film, avec l'autorisation de J.K. Rowling.



À nouveau, retour dans la vie de Martin Hill, le petit garçon, qui est repéré sur un tournage par ce fameux producteur enthousiaste. Mais suite à plusieurs essais, Martin n'est pas retenu et Daniel Radcliffe obtiendra le rôle. Humilié, attristé, Martin ne supportera plus de voir et d'entendre parler d'Harry Potter. Tout au long de sa vie, il fera tout pour éviter la saga, que ce soit en livre ou en film. Mais comment y échapper, quand on est au milieu des années 2000 et que la Pottermania prend un essor considérable ?



L'auteur déroule le fil et propose une histoire légère, qui prend parfois des teintes sombres. Il développe la psychologie du garçon, le rend touchant et nous montre son désarroi. Au milieu du roman, l'adolescent va connaître une situation de maltraitance, de quoi le rapprocher encore plus de celui qu'il n'a pu jouer : Harry Potter.



La vie continue mais son malaise s'amplifie dans certaines situations. Si ça peut nous paraître drôle (le ton du livre l'est), j'ai eu de l'empathie pour ce garçon qui ne peut faire un pas sans être confronté à ce qu'il considère comme un échec.



La fin est sympathique, l'auteur n'avait peut-être pas d'autre solution que celle-ci pour mettre un terme au supplice de son personnage. Ça permet aussi de montrer qu'on n'est jamais que soi-même et qu'il nous est difficile de se figurer ce que vivent ou ressentent les autres... surtout quand ils ont une notoriété immense et un compte en banque bien rempli, difficile d'imaginer que ces privilégiés puissent désirer autre chose.



J'ai vraiment bien aimé ce livre, ça m'a peut-être réconciliée avec David Foenkinos, qui, je l'espère, continuera à raconter de la fiction, plutôt que des biographies romancées comme Charlotte.






Lien : https://telmalitteratures.bl..

Ce roman raconte la vie de deux anciens lycéens qui se sont perdus de vue. Amélie a bâti sa vie autour de sa carrière politique, Éric a évolué dans une des plus grandes enseignes de sport, un peu malgré lui.

Le roman a pris un nouveau tournant à partir de l’expérience d’Éric au Happy Life. Je ne m’attendais pas à un roman axé sur le développement personnel, mais l’inclusion de ce genre a été maîtrisée. J’ai été presque déçue de rentrer en France à partir de ce moment-là, mais j’ai compris que l’objectif du roman n’était pas de s’attarder dans Séoul bien que cette ville ait été le lieu de l’élément déclencheur de toute l’histoire.

Ce que le roman vous apprendra en termes de développement personnel, c’est qu’il faut parfois toucher la mort de près pour avoir envie de vivre.

C’est le premier roman de David Foenkinos que je lis, et sûrement pas le dernier. Le style est simple, comme il faut pour ce genre de récit. J’aime sa faculté à insérer des « phrases choc » par-ci par-là, toujours au bon endroit, qui sont faites pour marquer les esprits.

Dans son célèbre roman “La Délicatesse”, David Foenkinos nous transporte dans une histoire d’une extrême tendresse, explorant avec sensibilité la difficile reconstruction après la perte du grand amour. 💔



Nathalie vient de perdre l’homme de sa vie dans un accident et lutte pour retrouver le bonheur et la joie de vivre. Alors qu’elle pensait devoir affronter seule son avenir, le destin semble avoir d’autres projets pour elle…🌞



L’auteur nous offre une romance fraîche et simple. Au delà des personnages attachants et des émotions palpables, son écriture est très agréable : poétique et d’une remarquable finesse. 🦚



C’est une belle lecture qui nous incite à poursuivre la découverte des œuvres de David Foenkinos. 💡

Si vous recherchez une lecture simple et douce, plongez dans les pages de “La Délicatesse”. Et si vous préférez le 7ème art, sachez que ce roman a été adapté avec succès au cinéma. Que vous choisissiez le livre ou le film, laissez-vous emporter par la délicatesse de cette œuvre !

J'ai découvert Foenkinos grâce au film que j'ai adoré et, fait rare, j'ai préféré cent fois le film : tout d'abord parce que le cinéma demandait un plus grand sens du suspens et que l'enquête a été bien étoffée, mais surtout parce que c'est une excellente idée d'avoir développé le rôle de Rouche (qui ici n'apparaît pas avant la page 130) et d'avoir donné le rôle à Luchini : les échanges entre Rouche et Joséphine sont rendus mille fois plus denses et savoureux.

J'avoue que la résolution du mystère est assez incohérente, mais davantage encore dans le roman, parce que les personnages concernés ne sont pas assez développés. Dans le film, au moins, on peut se prendre au jeu et chercher des indices :)

Je ne comprenais pas le titre du livre car je trouvais que la vie du héros n'était pas une vie heureuse et puis l'explication arrive avec une drôle d'idée.

Ancrée dans l'actualité avant pendant et après le COVID c'est intéressant à lire mais je ne pas été passionnée

Les hasards de la vie font qu'"on se reverra".

Roman intéressant qui explore la complexité des émotions humaines et la remise en cause qui peut surgir de la douleur. C'est une œuvre invite le lecteur à réfléchir sur sa propre quête du bonheur et sur la façon dont on peut trouver la sérénité même au milieu des difficultés de la vie.