Citations de David Walliams (69)
Il ne voulait pas faire de peine à sa grand-mère, mais à la vérité il était inconcevable que quiconque avale une bouchée de son gâteau au chou, à moins d'avoir un lien de parenté avec elle - et même dans ce cas, la bouchée était recrachée aussitôt que la dame avait le dos tourné.
- Allez, réfléchis-y au moins un peu. Tu imagines si tu arrivais à rouler tout le monde à l'école ? Quelle rigolade et puis ce serait notre petit secret.
- Je reconnais, ce serait dément, dit Dennis avec un sourire qui lui barrait la figure. Si les profs, mes copains, mon frère me prenaient pour une fille...
- Alors... ?
- D'accord, mais avec d'autres chaussures !
Mais de quoi était-il décédé ? Zoé savait que Poil-de-Carotte était très jeune, même pour un hamster.
Se pourrait-il qu'on l'ait assassiné ? se demanda t-elle.
Mais, d'un autre côté, quel monstre aurait pu vouloir s'en prendre à un hamster sans défense?
Eh bien, lecteur, tu le sauras avant la fin de cette histoire. Et d'ici là, tu sauras aussi qu'il existe des individus capables de faire pire, bien pire. Pour tout dire, sache que l'homme le plus cruel du monde est tapi quelque part entre les pages mêmes de ce livre. Allez, continue si tu l'oses... (p.21)
"I mean, why are girls allowed to wear dresses and boys aren't ? It doesn't make sense !"
" - Toi aussi, tu as les fesses qui chauffent ?
- Elles brûlent, très cher !"
Contrairement à lui, elle avait un foyer ; et pourtant, dans son cœur, elle se sentait à la rue
C’est alors qu’il vit une ombre se déplacer dans le pavillon. Puis le visage de la vieille dame apparut à la fenêtre, et Ben se baisse vivement pour ne pas être aperçu. Du même coup, il fit bouger les feuillage. Chhht! se dit-il à lui-même. Sa grand-mère l’avait-elle repéré ?
Peu après, la porte d’entrée s’ouvrit lentement pour révéler une silhouette entièrement vêtue de noir. Pull-over noir, collant noir, gants noirs, chaussettes noires, probablement aussi culotte et soutien-gorge noirs. Une cagoule noire dissimulait le visage, mais Ben devina que c’était bien sa mamie qui se tenait sur le perron. Elle semblait tout droit sortie des livres qu’elle aimait tant lire. Enfourchant son scooter électrique pour personnes âgées, elle fit rugir le moteur.
Mais où allait-elle donc ? Et, plus important, pourquoi était-elle déguisée en ninja ?
Les trois petits cochons
Le grand méchant loup souffle et souffle, et démoli les trois maisons. Après quoi il mange du rôti de porc à tous les repas pendant une semaine;
...
La Belle au bois dormant
Elle ne se réveille jamais. Elle continue de dormir, et en plus elle pète violemment dans son sommeil. Alberta aimait particulièrement ajouter les bruitages, parfois même à l'aide d'un trompette.
— Si c’est comme ça, mon enfant, je vais devoir te laisser attachée là-dessus, sans rien à manger ni à boire. Et chaque fois que je reviendrai je redonnerai un tour de manivelle. Et encore un tour, et encore un tour, jusqu’à ce que tes bras et tes jambes se détachent.
C’était une image terrifiante. Stella était très attachée à ses bras et à ses jambes. Mais elle ne voulait surtout pas montrer qu’elle avait peur.
— Tu finiras par céder, ma petite, prédit la tante Alberta.
— Jamais !
— Oh que si. Ce soir, demain ou après-demain, ou après-après-demain, ou après-après-après-demain, tu finiras par craquer. Bientôt, tu me supplieras de te laisser signer l’acte de propriété. Alors, Saxby Hall sera enfin à moi ! Rien qu’à moi !
— Tu es un monstre ! cria la fillette.
Ce que la tante Alberta prit comme un compliment.
Il embrassa une dernière fois sa chambre du regard, après quoi il sauta dans le noir et, par la même occasion, dans le chapitre suivant.
Il aimait le sifflement de son appareil auditif. Il aimait son odeur de chou. Et par dessus tout, il aimait ces prouts qu'elle lâchait sans même s'en rendre compte.
Il aimait tout ce qui faisait qu'elle était elle.
- Toute opération militaire a besoin d'un nom de code, commença par dire le vieux soldat. Comme la célèbre opération HUSH durant la Première Guerre mondiale, par exemple
Mais comment allons-nous appeler la nôtre ?
Ricky réfléchit un moment.
- CODE BANANAS?
- Quoi?
- CODE BANANAS!
Le vieil homme n'était pas convaincu, mais il n'avait rien de mieux à proposer.
Comme il était triste de ne pas être comme tout le monde, ses parents l’envoyèrent apprendre à devenir effrayant à l’école des monstres.
Mais, aussitôt arrivé, il s’y sentit plus effrayé qu’effrayant.
Il était une fois un petit loup-garou qui avait un ÉNORME problème.
Sa voix était vraiment très, très AIGUË.
pan!pan!pan!
-JE SUIS TOUCHE! s'écria l'amiral
Linotte accourut vers lui.
-Ou!
-A LA JAMBES!
-Laquelle?
Celle en bois.
Merci de m'avoir écouté, Mme Streum.
De rien, mon petit Joe, je serai toujours là pour toi. Tu le sais , hein ? Toujours. (elle sourit, Joe aussi) Au fait... J'ai justement besoin de dix milles livres pour une prothèse de la hanche...
Sheila l'hippopotame regarda la Terre rétrécir , rétrécir, rétrécir, et la Lune grossir, grossir, grossir.
- Si ce n’est pas trop impoli, insista Chloé, je peux vous poser une question ?
- Bien sûr, fais donc.
- Voilà, je voudrais bien savoir : pourquoi vivez-vous sur un banc, et pas dans une maison comme moi ?
M. Kipu remua un peu et fit une drôle de tête.
- C’est une longue histoire, ma chère. Je te la raconterai peut-être un autre jour.
Cloîtrée dans sa chambre, elle imaginait toutes sortes de fables fantastiques : M. Kipu était peut-être un vieux marin héroïque qui avait gagné des dizaines de médailles du courage, mais s’était révélé incapable de s’adapter à la vie sur le plancher des vaches. Ou peut-être était-il un chanteur d’opéra mondialement célèbre qui, un soir, après avoir poussé la note la plus aiguë d’une aria à l’Opéra royale de Londres, avait perdu sa voix et n’avait plus jamais pu chanter. À moins qu’il ne soit en réalité un agent russe, habilement déguisé en clochard pour épier les habitants de la ville.
Mais comme toujours dans la vie, là où il y a une tragédie, bien souvent la comédie n'est pas loin.