AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de David Zaoui (125)


- Babinsky, il n'y a pas de justice. Y'en a pas. Mais t'as le Tikoun Olam, et ça, j'aime bien.
- Le quoi?
- Tikoun Olam, c'est de l'hébreu.
- Ça veut dire quoi ?
- Réparer le monde.
- On répare le monde comment?
- En s'améliorant soi-même, en étant à l'écoute de l'autre, de son prochain. Tu sais faire, ça, Babinsky. Sauf que tu butes tes gars après.
Commenter  J’apprécie          70
"Pedro voit sa vie en directeur financier, chaque action doit rapporter. Je me demande ce que je lui rapporte, moi. Notre lien semble naturel. Une amitié bio."
Commenter  J’apprécie          60
"En passant, je reçois les salutations distinguées des arbres fruitiers, ils avoisinent ce manège pour enfant qui, pécuniairement parlant, tourne bien."
Commenter  J’apprécie          60
"Ce vieux Monsieur Adelman a dû partir à la retraite, il est celui grâce à qui j’ai découvert la Beat Generation, Kerouac, Ginsberg, Brautigan et Burroughs ; il disait au sujet des gens se plaignant d’être refoulés à l’entrée des boîtes de nuit : Ils n’ont qu’à venir à la bibliothèque, ici, on ne refuse le droit d’entrée à personne."
Commenter  J’apprécie          60
"Ma ville, tu es comme toutes les autres, tu portes tes stigmates, mais tu as eu tes heures de gloire, tu ériges des statues, tu perpétues le devoir de mémoire avec des plaques, tu dresses des monuments à d’illustres figures, tu consacres les noms de tes rues, de tes avenues, de tes fontaines et de tes squares à des personnalités inoubliables, mais ce sont bien les âmes damnées du quotidien qui te nourrissent."
Commenter  J’apprécie          60
"Dans mon cerveau des sentences tournent en boucle, des injonctions lancinantes – L’anonyme est ton père, ton voisin est un frère, ton prochain un fils, dépêche-toi d’y être attentif, tend leur la main. Colmate les brèches. Les besoins de l’étranger sont les tiens."
Commenter  J’apprécie          60
Dans la vie, ne pas prendre de risque est bien trop risqué.
Commenter  J’apprécie          60
David Zaoui
Dans ce restaurant italien tenu par un Portugais, les pizzas sont garnies d’ingrédients français, elles sont cuites dans un four allemand, et servies dans de la vaisselle fabriquée en Chine. Le mobilier provient d’Espagne, l’addition est imprimée sur du papier Polonais depuis une caisse automatique gérée par un logiciel Américain. Et il est possible qu’on vous dise shahiat tayiba pour vous souhaiter bon appétit.

"L'aventure Bénie du Sac Toxique".
Commenter  J’apprécie          60
J’ai déchiré en mille morceaux l’avion de papier. J’ai jeté en l’air la pluie de résidus qui subsistait. Et j’ai pleuré comme un enfant.
Commenter  J’apprécie          60
– Comment être heureux sans faire ce pour quoi nous sommes faits ?
– Le bonheur est partout, fils. À chaque coin il est là, peut-être que tu ne le vois pas. Y a pas de bonheur, il y a des moments de bonheur.
Commenter  J’apprécie          60
La profession instinctive d’une mère, c’est l’inquiétude.
Commenter  J’apprécie          60
Et puis...en même temps, je gagnais bien ma vie, il est vrai, mon rythme quotidien ne souffrait d'aucune carence matérielle, mais quoi? S'il vous manque l'essentiel...
Commenter  J’apprécie          60
- T'es sûr que tu bosses pour l'association ?
- Ouais, pourquoi?
- T' as pas le profil.
- C'est comment, leur profil?
- Chiant. File-moi une clope, allez.
Je filai une cigarette à Dominique qui se détendit un peu et me dit :
- Si on se fait serrer, ça va être chaud.
- De toute façon, tu vas mourir alors que peut il y avoir de pire ?
La phrase fit rire Dominique. Il se marrait de bon coeur. Je poursuivis :
- Tu vois, c'est pareil pour moi. Je vais crever un jour.Toi, tu as encore le temps.
- Je sais pas. Je vis avec l'idée que chaque seconde qui passe est probablement la dernière et je m'amuse en emmerdant royalement les conventions.
Commenter  J’apprécie          60
Les anonymes qu'on entrevoit depuis un train à grande vitesse existent bien, et pourtant on dirait les accessoires d'une maquette ou d'une maison de poupée. On y pense un instant et on les oublie aussitôt. Curiosité furtive. Ainsi va la vie.
Commenter  J’apprécie          60
"Je zappe. Débat. Un syndicaliste en survêtement s’époumone, un ministre en costard impec réfute calmement d’un revers de la main, l’un a raison, l’autre n’a pas tort, un journaliste le nez dans ses notes débite chiffres et sondages, un éditorialiste aux dents blanches de carnassier prend en douce le parti du ministre, l’un dit vrai, l’autre ne dit pas faux, le présentateur tente de lancer un nouveau sujet sur le retour de l’Empire ottoman, mais le syndicaliste veut étriper le ministre… Franchement, il manque un Fabrice Luchini pour arbitrer tout ça, nous réciter une fable de la Fontaine ou une tirade de Labiche."
Commenter  J’apprécie          50
"L’autre, c’est ton épreuve, répète-t-il régulièrement. L’homme qui pousse la conscience du devoir à son extrême. Une légende de quartier raconte qu’après qu’il ait été cambriolé, tandis que le voleur se faisait coincer par les flics en possession du sac contenant l’argenterie dérobée, le rabbin Meyer annonça calmement aux policiers que ces objets en question n’étaient en fait qu’un cadeau de bonne grâce destiné au malfrat, évitant ainsi de le conduire en taule pendant de longues années, pour de la simple breloque… Mon père disait à son propos qu’il était la personne à s’inquiéter pour les coccinelles. Ça le définit bien."
Commenter  J’apprécie          50
"Des aires de sport ont poussé, grandes et modernes, investissement sans retour, rien ne s’est arrangé pour autant. Dysfonctionnement du principe des réalités. Une nouvelle génération est arrivée, d’un côté elle voyait ses parents trimer, de l’autre ses frères aînés rouler en BMW. L’avenir disposait d’un exemple à suivre. "
Commenter  J’apprécie          50
"Au matin je suis réveillé par l’hymne national du Gabon. C’est ma voisine, Fatou, qui se passionne pour les hymnes nationaux des pays africains."
Commenter  J’apprécie          50
"J’ai grandi indifférent à tout, sauf aux instants de plaisir, ces bulles de savoureux enchantements, quels qu’ils soient. Chacune de ces occasions devenait une perle m’orientant vers une conclusion implacable : congédier les sentiments d’appréhension, les épisodes de stress. À fuir. À mépriser ! Coup de pied au derche.
On demeure ce qu’on a été dès la maternelle et les cours de récré, dominant ou soumis, entreprenant ou traînard, vaillant ou méditatif, énergique ou effacé. J’étais un méditatif, je le suis resté. L’imaginaire a ceci de bien qu’il est dépourvu de limites."
Commenter  J’apprécie          50
Rassure-toi : aucune porte ne se referme sans qu'une autre ne s'ouvre. Il y aura d'autres jours heureux.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de David Zaoui (478)Voir plus

Quiz Voir plus

Le renard de Morlange d'Alain Surget

L'histoire se déroule au :

XV ème siècle.
XVI ème siècle.
XIV ème siècle.
XVII ème siècle.

20 questions
1121 lecteurs ont répondu
Thème : Le Renard de Morlange de Alain SurgetCréer un quiz sur cet auteur

{* *}