Didier Convard

Les années rouge et noir, ce sont ces années qui ont opposé fascisme et communisme pendant la seconde guerre mondiale, et même au-delà. Convard et Boisserie présentent dans cette série BD en quatre tomes les trente glorieuses, version manipulations et compromissions.



Ce quatrième tome finit ce survol des Trente glorieuses avec mai 1968 et le rôle de la presse. Simone révèle dans son journal l’activité occulte de Bacchelli, grâce aux informations remises par Agnès.



Ce tome n’est pas le plus réussi de la série, car si l’intrigue se dénoue, l’arrière-fond historique est assez confus. Mais, dans l’ensemble cette série mérite une lecture, une fois qu’on dépasse la première impression sur les dessins.

L'ombre de l'aigle, le tome 4 de la série Hertz est une petite déception. Le début est pourtant prometteur avec une mission d'espionnage menée tambour battant par André Hertz. Ensuite vient la bataille de Waterloo avec sa sauvagerie et la tentative de fuite de Napoléon.



Puis, ça se gâte sérieusement avec l'exil de l'Empereur à Saint-Hélène car il ne se passe rien, absolument rien. L'Empereur s'ennuie, sa cour s'ennuie et moi aussi. En plus André Hertz disparaît au profit de son frère Louis ce qui n'est pas la meilleure des idées.



Et puis, cette histoire détonne totalement du reste de la série car il n'y est plus question d'ésotérisme ni de religion mais plutôt d'Histoire revisitée. Ce n'est pas ce que je cherchais en lisant cette série.



La fin sauve tout de même les meubles avec un basculement vers la plus fantasque des fictions, ce qui me donne très envie de lire le tome 5.



Du côté des dessins, c'est très inégal. Certaines cases sont très recherchées quand d'autres sont bâclées. C'est dommage.



Après ce tome en demi-teinte, j'espère que la fin relèvera le niveau.

Je trouve que ce livre est vraiment interessant pour ceux qui aiment les romans policier parce qu'il entre vraiment dans ce contexte.On entre vraiment dans l'histoire dès le debut.Avec du suspense des enigmes et cela nous donne la possibilité de nous poser des questions sur la fin du livre.

Dans une Europe recouverte d'une épaisse couche de neige où le mal d'Orion sévit, une confrérie, La confrérie des Douze, planifie leur retour prochain dans le monde. Pour cela Northman a un plan, il fonde ses espoirs sur un jeune garçon recueilli bébé qu'il va élever et former, Neige. Mais avant lui, Northman avait déjà essayé sur un autre enfant, Bohort. Et ses espoirs c'étaient transformés en cruelles désillusions, pire, l'enfant a grandit et est devenu un danger.



Après Neige Fondations voici un nouveau prequel à la série créée par Convard et Gine. Et elle est tout autant de qualité.

Chronologiquement on se situe entre Neige Fondations et Neige. Notre héros est très jeune et ne fait qu'une brève apparition dans ce tome. Nous en apprenons surtout plus sur les complots de la confrérie des douze et notamment de cet autre enfant qui avait porté avant Neige l'espoir pour l'Europe.

L'élève qui dépasse le maitre et qui se métamorphose en ennemi est plutôt classique mais il faut avouer que ça marche bien! Le scénario est bien construit, l'intrigue bien amené, la tension bien dosée.

Je pense quand même qu'il faut avoir lu la série mère pour apprécier ce tome. C'est mon cas du coup j'ai du mal à me mettre dans la peau de quelqu'un qui ne connaitrait pas les détails de la série. Mais il me semble quand même préférable de commencer par Neige.



Le dessin est très réussi. Les pages sont peut être un peu chargées. Les cases sont denses en détails mais en plus la pages est riche en cases. Nous avons de très belles planches.



Bref encore une réussite pour Neige.

Quelle bonne idée ont eu Glénat et Fayard d'associer des historiens à des auteurs de BD, pour se consacrer à des personnages important de l'Histoire.

ET ça ne marche pas trop mal. Bien sûr, c'est par moment assez professoral, mais si on se laisse embarqué,on en vient à souhaiter que Vercingétorix s'en sorte et dame le pion à César. Mais ne rêvons pas, alea jacta est, c'est césar qui gagne à la fin (mince j'ai dévoilé la fin !).

Saluons également le petit cahier final fort instructif. Apprendre qu'à la base les gaulois était des partenaires commerciaux des romains, qu'ils les surpassaient dans bien des domaines, qu'ils n'étaient pas les barbares qu'on a appris à l'école.

Peut-être vous laisserez vous tenter.

Cinquième tome de cette série "Le triangle secret", celui-ci fait intervenir une nouvelle fois un autre personnage qui était déjà présent dans les autres tomes puisqu'il fait parti de l'équipe de recherches dans laquelle Didier Travaille, Norbert Souffir mais, contrairement aux autres tomes, cette fois-ci, ce dernier est placé sur le devant de la scène, même si ce n'est que pour un bref instant. En effet, le malheur joue parfois des bons tours à ceux qui en sont les victimes car l'incendie qui a détruit le repaire de Martin ainsi que tous ses ouvrages aura néanmoins été bénéfique dans la mesure où il aura servi à révéler à Didier, Martin et Josiane la clé du testament du fou. C'est afin de pouvoir l'interpréter que Didier fit appel à son collègue Norbert mais juste au moment où ce dernier s'apprêtait à lui être d'une précieuse aide, celui-ci fut éliminé par les gardiens du sang. Apparemment, certains secrets se doivent de ne jamais être mis à jour, surtout lorsque des forces extrêmement puissantes, telles le Vatican et une grande partie de l'Eglise, se cachent derrière.



Cette fois-ci, le lecteur replonge au XVe siècle, en l'an de grâce 1498 en pays de Castille où le lecteur fait la connaissance de Jérôme Casmaran, un vieil apothicaire de Troyes, juif et légataire du testament du fou ainsi que de l'anneau en tant que membre élu par la loge des "Premiers" que le lecteur a déjà eu l'occasion de découvrir dans les tomes précédents. C'est là où il se rend comte que depuis de nombreux siècles, l'Eglise persécutait déjà le peuple juif en lui interdisant d'exercer certains métiers, comme celui d'apothicaire par exemple.



Dans ce tome, un nouveau voile est levé et un autre confirmé, celui de l'identité des commanditaires des gardiens du sang.

Une série de plus en plus prenante, qui se complique de plus en plus mais qui ne rend le lecteur que plus impatient d'en venir à bout pour enfin connaître toute la vérité. A découvrir !

Les années rouge et noir, ce sont ces années qui ont opposé fascisme et communisme pendant la seconde guerre mondiale et au-delà. Convard et Boisserie présentent dans cette série BD en quatre tomes les trente glorieuses, version manipulations et compromissions.



Ce premier tome se concentre sur Agnès Laborde, engagée tôt dans la résistance gaulliste, alors que son frère Jean-Pierre, a fait lui le choix de servir la Wehrmacht sur le front de l’Est. En 1944, alors que les Alliés ont débarqué, elle se retrouve arrêtée par la milice de Marcel Déat. Le conseiller de Déat, Aimé Bacchelli, lui met un marché en main : il la libère, mais elle devra l’informer sur la résistance communiste, qui, pour lui, finira immanquablement par s’opposer à De Gaulle, comme elle s’oppose alors aux Allemands et au régime vichyste.



L’enjeu pour Bacchelli est surtout de compléter les précieuses fiches mécanisées sur lesquelles il a repris tous les travers de nombres de personnalités, jusqu’à sa secrétaire Simone, qu’il sait depuis longtemps être d’origine juive. Mais Bacchelli pense déjà à l’avenir, à la France libérée dans laquelle il voudra garder sa place. Son moyen de pression : les fiches que tout le monde veut récupérer.



Ce premier tome présente les personnages que l’on retrouvera par la suite. D’un côté les fascistes anciens et actuels : Bacchelli, son exécuteur Biard, Jean-Pierre Laborde emprisonné en URSS, l’extrémiste Bout de l’An ; de l’autre les gaullistes Agnès et son amant Baillard-Lacaze, proche du général et, pour le moment, des communistes comme les frères Véron. Simone après avoir frayé avec Jean Véron se lance dans le journalisme. Les caractères sont en place.



Les erreurs commises qui viendront sans cesse polluer le futur sont toutes présentes dans ce premier épisode, assez dense, sur lequel il faut s’attarder pour bien comprendre la suite. L’intrigue est réussie. Côté dessin, tout cela est assez fruste. Certains portraits manquent de ressemblance (comme celui du général de Gaulle par moments).

Au XVIIe siècle Charles II revient sur le trône d'Angleterre. Moray revient des Pays-Bas et à l'oreille du souverain. Il va alors user de son influence et de ses contacts de franc-maçon pour créer la Royal Society.



Ce tome est donc entièrement consacré à la création de cette société savante s'intéressant à de multiples choses sauf de sujets qui fâchent : la politique et la religion.

Effectivement en cette période, l'angleterre vit des temps difficiles. Profondément divisé entre royaliste et parlementaire, entre catholique et protestant. D'ailleurs pour ceux qui, comme moi, connaissent peu l'histoire anglaise, il faut lire le cahier histoire à la fin de l'album pour bien comprendre cette période il y a peu d'explications.

J'avoue ne pas avoir été emballé plus que ça par l'histoire de la création de la Royal Society. J'ai trouvé le dessin un peu moyen.

février 1915 la guerre s, enlise dans les tranchées, des milliers d, hommes meurent, tandis que dans les salons les mantis continue leur jeux, ou avant chaque décisions ils pèse le pour et le contre. pour savoir qui sera loué en cas de réussite ou vilipendé en cas d, échec.

car il faut offrir ses réussites a ses supérieurs, et assumé leurs échecs a leurs places.

dans une île battu par les vents, au large du canada, les alliés essaye de mettre au point l, appolyon- 7 , ( l , ancêtre de la bombe atomique) qui devrait leur donner l, avantage sur les allemands.

tanatos lui continue ses machinations,

pour être le riche du monde.

il va mettre sur pied, un plan, qui va pousser les allemands, a coulé le paquebot Lusitania au large de l, Irlande.

faisait 1 . 200 morts dont 128 américains. mais il va échoué à forcé les défenses de la base secrète.

mais esse vraiment un échec ou une autre machination de sa part.

une intrigue plus sombre que les pressentendes.

c'est nerveux et l intrigue tient la route.

une bonne série, historique, sur la première guerre. a travers l, histoire authentique du Lusitania, une belle description des moeurs d'une époque révolue.

le point fort du scénario reste la poursuite entre le commissaire bernin,

et tanatos.on ne s, ennuie pas.

Je me suis beaucoup amusée dans cette suite des aventures de Kaplan et Masson qui est au moins aussi bonne que le tome initial.

Nous suivons ici une histoire un brin rocambolesque servie par un rythme effréné aux retournements de situation incessants et aux situations que ne renieraient pas les Monty Pythons.

Le dessin a pas mal changé entre les deux tomes mais reste très bon et très fidèle aux standards de la Ligne Claire.

Bref, un très bon tome quoiqu'un peu trop verbeux.

Dans ce deuxième tome, nous suivons l’enquête de Didier Mosèle qui cherche à reconstituer les derniers trajets de son ami Morlane. En furetant, Didier comprend que Morlane s’est rendu près de Troyes dans la forêt d’Orient sur la piste d’une statue représentant un soldat cathare. Avec la femme de Marlane, il se rend sur place et découvre une chapelle en ruines qu’il n’a pas le temps de sonder car on essaie de les tuer. En effet, ses recherches dérangent et par Martin Hertz, il apprend que ses mystérieux tueurs appartiendraient à un ordre « Les gardiens du sang ». Toujours par Martin Hertz, Didier en apprend davantage sur le parchemin à l’origine de la mort de Marlane, parchemin qui démontrerait que celui qui est mort sur la croix n’était sans doute pas Jésus… Deuxième tome aussi bien mené que le premier, sans temps mort, avec des allers retours entre passé et présent passionnants. Vivement la suite.

« Le testament du fou » est le premier tome d’une série qui met en scène une enquête ésotérique sur un mystérieux parchemin qui, s’il était révélé au monde entier, bouleverserait les fondements de la religion catholique. Tout commence avec le meurtre de Francis Marlane, historien, et qui, avant de mourir, a laissé un message inquiétant à son ami Didier Mosèle. Ce dernier est un chercheur, spécialiste dans la reconstitution et la traduction de parchemins découverts dans la vallée de Qumrân. Décidé à en savoir plus, Didier contacte un ami commun, l’avocat Martin Hertz qui va lui en dire un peu plus sur le « Testament du fou ». Parallèlement à l’enquête de Didier Mosèle, nous replongeons dans l’histoire des débuts du christianisme et autant dire qu’on va de surprise en surprise. L’intrigue est solide et palpitante, j’ai passé un très bon moment de lecture.

Ce quatrième volet de Les Gardiens du Sang est trépidant ! Didier Convard nous sert un polar sous haute tension où les rebondissements vont bon train.

La multiplication des personnages et des points de vue rend le récit opaque et mystérieux même si l'auteur lève enfin le voile sur quelques énigmes.

La révélation finale ne m'a cependant pas surprise, j'avais de gros doutes dès le tome précédent qui ont été confirmés ici.

Je suis impatiente de connaître le dénouement de cette série passionnante.

Alors que Neige revenait de ses tests à Venise en compagnie de Père Tabac, ils se font attaquer par des Hors-clans. Père Tabac se réveille dans un paradis où la neige et le froid n'existent plus. Mais il n'est pas mort, bien vivant dans ce que Yahvé, le dirigeant de cette communauté assez étrange, appelle l'Eden. Mais tout de suite il sent que sous le plaisir de retrouver une vallée ensoleillée se cache un mal.



Avec ce deuxième tome nous en continuons de vivre les aventure de Northman et de la confrérie des Douze à une époque où Neige est encore un enfant. Et S'il est moins riche en révélations sur le plan de cette confrérie, l'histoire reste passionnante et dynamique.

Nous n'aurons la fin de cette histoire que dans le tome 3. Il nous faudra donc patienter un peu avant de lever le voile de mystère qui entoure l'Eden et son chef Yahvé. La fin de ce tome laisse présager le pire.

Avec Northman qui se lance au secours de Neige et de Père Tabac, nous ne sommes pas en reste question action.

J'apprécie beaucoup le trait de Fred Vignaux que je trouve toujours aussi fin, dynamique et expressif.

Un avion survole Hiroshima, sur sa carlingue on peut lire Enola Bay. Une bombe tombe et puis c'est le champignon nucléaire. Dans les ruines fumantes un gamin hurle sa douleur. Voilà le rêve récurrent que fait Albert Berstein, prix nobel de physique il a contribuer à l'invention de la bombe atomique.Il s'en veut et comme lui toute la communauté scientifique ayant participé à cette invention. Ils ont décidé de se réunir pour former un comité pour la paix. hélas ce projet verra-t-il le jour? Les membres sont un à un exécutés. Nathan Masson, jeune brillant physicien, et son ami Etienne Kaplan, colonel des services secrets français, vont mener l'enquête.



Une bande dessinée franchement sympathique. Une ligne claire, petite soeur de ce qu'on peut voir dans Black et Mortimer, nous livre une enquête policière bien menée.

Le duo Kaplan-Masson est charismatique et marche vraiment bien. Les personnages secondaires sont sympathiques également, je pense notamment au professeur sensei.

Le scénario est dynamique, le lecteur n'a pas de répit. On enchaine avec fluidité meurtre, rencontres, course poursuite, et complot. De plus il y a quelques touches d'humour qui donnent un peu de légèreté au récit.

Le tout donne le petit coté retro et moderne à la fois. C'est une bonne bande dessinée qui ravira en plus les amoureux des Blake et Mortimer dont on retrouve l'âme.

didier convard mais en avant les dieux égyptien

ex: Anubis .Moi perso je n'ai pas accrocher tout de suite l’écriture est petite donc difficile a lire ,mais l'histoire est assez travailler

par le s gens passionnée de l’Égypte et plus adapte au adulte que pour les enfants

L'histoire se corse, Martin, un ancien avocat, membre lui aussi du cercle très fermé de la franc-maçonnerie et ami de notre, héros, Didier, est lui aussi agressé dans sa maison et sa femme est grièvement blessée. Mais tout cela ne serait-il pas une simple mise en scène et Didier a-t-il raison de faire entièrement confiance à Martin.

Accompagné de la veuve de son ami Francis, récemment décédé, Didier décide de se rendre à Troyes où son ami aurait découvert une mystérieuse statue et chapelle cathares.



Aussi, mêlant une nouvelle fois Histoire, mais largement brodée bien évidemment, les auteurs réussissent une nouvelle fois à aiguiser le sens de la curiosité du lecteur en mêlant l'ordre des templiers à celui des cathares qui auraient trouvé un secret si énorme que l'Eglise en personne aurait envoyé des croisés pour s'assurer que ce secret ne serait jamais dévoilé au monde.



Même si je trouve les dessins assez grossiers, comme dans le premier tomme d'ailleurs et dans les suivants je suppose, je me suis laissée prendre au jeu de cette série qui mêlé histoire, religion, mysticisme et une bonne part d'imagination...

De nombreuses années sont passées, les Douze ne sont plus. Neige à vieilli mais il repris le rêve de son père adoptif : le printemps d'Orion, qui peut-être fera refluer l'hiver perpétuel.



13 ans après la série Neige, Convard et Gine remettent le couvert pour nous raconter un épilogue en 2 tomes.

Neige part sur les traces du passé des Douze pour tenter de réaliser le vieux rêve du printemps d'Orion. Jeu de piste laissé par Northman puis nouvelle quête.

On se relance dans l'aventure comme on retrouve un vieux vêtement confortable. Malgré le temps qui sépare ce tome du dernier, tout est clair.

La franc-maçonnerie, un vaste sujet mystique et mystérieux fait de codes poussiéreux. Cette nouvelle série de chez Glenat revient dur l'histoire des francs-maçons et elle débute à Jerusalem avec le maître Hiram.

Salomon succède à son père David et souhaite poursuivre son œuvre en bâtissant à Jérusalem le premier temple en pierre qui abritera la célèbre arche d'Alliance contenant les tables de la loi rapportées par Moïse. Pour cela il va donc faire appel à un architecte, Hiram, qui s'inspire du travail en Egypte pour organiser le chantier. C'est le début des grades : apprenti, compagnon, maître. Tous connaissent des mots, des gestes ou des postures qui traduisent leur qualification. Nous ne sommes pas encore dans la franc-maçonnerie mais les basses sont là.

C'est intéressant et bien complété par le dossier historique à la fin de l'album. Mais je me suis un peu ennuyée à la lecture. Cela manque certainement d'un peu de dynamisme, de passion. Il en ressort un aspect assez plat, une narration uniquement au service de l'aspect historique.

Le dessin a ce même goût un peu fade, manquant de relief et de peps. Les visages se ressemblent tous, ne sont pas expressifs. La colorisation palote est loin de la chaleur que dégage cette couverture plutôt réussie.

Le dernier chapitre est une pièce de collection assez difficile à dégoter. Ce grand format cache en fait un format de BD dit à l’italienne. Il s’agit d’un recueil de quatre histoires publiées indépendamment.



A proprement parler il ne s’agit pas d’une BD. En effet le texte est rédigé d’un seul tenant. Sans être long, il s’agit à chaque fois d’une nouvelle, suffisamment longue sans l’être de trop. Le texte est accompagné de nombreux dessins (au moins une par double page) qui sont autant d’aquarelles et de tableaux de maître. La comparaison avec un porte folio rempli d’ex libri est justifiée.



L’idée est assez originale : prendre quatre grands héros de la BD et leur offrir une dernière aventure, au seuil de leur vie. Les élus sont : Blake et Mortimer, Barbe rouge, Les Pieds nickelés, Johan et Pirlouit.



Il n’est pas forcément nécessaire de connaître tous les ouvrages des heureux élus pour profiter pleinement de cet hommage, mais certaines allusions sauteront plus facilement aux yeux des habitués, notamment dans le cas du duo Blake et Mortimer. L’histoire de Barbe rouge et de Johan et Pirlouit est plus consensuelle et intergénérationnelle.



En revanche le récit consacré au Pieds Nickelés est une merveille. Voici un petit bijou. Nous voici plongés dans des dialogues qui nous font directement penser à Audiard ! Quelle claque ! Et quel talent ! Un certain nombre de répliques méritent de passer à la postérité !



Voici une belle édition, une pépite, difficile à trouver mais qui trouvera sa place dans la bibliothèque de tout bédéphile passionné.