Didier Convard

Cet ouvrage co-scénarisé est un bijou de la bande dessinée scientifique.

Décidément cette collection "L'Incroyable Histoire" est très satisfaisante ! Voici le dernier en date, qui m'a beaucoup plu !

Nous voyons plusieurs âges scientifiques, et plusieurs catégories de pionniers en Mathématiques, Chimie, Physique, Astronomie.

Sa documentation est large et ses propos clairs.

J'ai particulièrement aimé les dialogues et le déroulé de l'histoire : tout au long d'une nuit, Marie Curie et Cédric Villani se retrouvent au Café des Sciences. Ils vont parcourir le temps et le monde à la rencontre de scientifiques qui ont fait évoluer les connaissances et/ou les pratiques...

Il y a des trucs incompréhensibles. Un premier album en 2008, un deuxième en 2016, et plus rien? Donc, çà n'a pas du marcher. Mais pourquoi? Pourquoi deux albums aussi réussis n'ont pas réussi à s'imposer. Le scénario est top. Le dessin extraordinaire. C'est sûr, il faut aimer la fameuse "ligne claire", mais chapeau. J'attends toujours un troisième mais sans espoir.

Cette BD retrace le voyage de Marco Polo vers les Indes, relate nombre de ses péripéties que l'on trouve dans son Livre des Merveilles. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on voit du pays en lisant cette BD. Surtout, on assiste à la transformation de Marco Polo : il passe d'un jeune homme, certes aventureux, mais connaissant peu de choses de la vie, à un jeune homme fort, responsable, un guide pour le reste de la troupe parti en expédition. Il devient un vrai chef, au-delà de son père et de son oncle. C'est en cela que ce personnage est intéressant et sympathique : il est toujours avide de nouvelles découvertes, curieux, suffisamment ouvert d'esprit pour pouvoir s'intégrer dans n'importe quelle population. C'est un récit palpitant qui nous est conté ici et que l'on suit avec beaucoup de plaisir.

Dans ce tome de Sept, Convard nous entraine dans un univers qu'il connaît bien et décline souvent dans ses scénarios : la Franc-Maçonnerie.

L'idée de départ est assez bonne : les survivants d'une loge sont réunis pour la première fois des années après la guerre et un courrier anonyme les prévient que le traitre qui a conduit à la mort la plupart des membres ainsi que leur famille est parmi eux.

On pouvait imaginer un huis-clos anxiogène, un règlement de compte prenant…rien de tout ça, malheureusement, ne rempli ces pages.

L'histoire est plate, sans aucune tension si ce n'est quelques échanges de noms d'oiseaux.

Quand le voile tombe, c'est sans haussement de sourcil ni battement accélérés de coeur…seulement un petit ‘ah' désintéressé et sans conviction.

Je pense que, comme souvent dans cette série, le principal problème vient du nombre de page/nombre de personnages : on n'a pas le temps ni de s'intéresser ni de s'attacher et, finalement, le récit perd en profondeur.

Un petit livre bien sympathique. 43 nouvelles de 4 pages maximum qui permettent des lectures expressebou ponctuelles. (Tres pratique quand on veut lire juste un chapitre avant de dormir 😉)



Chaque auteur commence son histoire par un lieu ou des paroles d'une chanson et nous raconte des scènes du quotidien qui pourraient tout aussi bien etre le nôtre. Certains textes parlent plus que dautres mais dans l'ensemble cest un livre qui fait du bien et qui se lit facilement.

isbn:9782253122210

Un tome IX ou le romanesque prend le pas contrairement par exemple à celui ayant pour personnage central napoleon.

Nous découvrons le rôle et la position de la FM durant la Commune et les deux courants la composant : le Grand Orient de France et la Grande Loge Centrale de France.

Bien que la FM maudissent toutes les guerres, certains Frères dont le héros de l’album ne vont pas hésiter à prendre les armes.

Le dessin, peu séduisant, manquant de précision, révèle certaines approximations notamment dans les participants au défilé du 29 avril 1871; le cahier en fin d’album en cela est un ajout intéressant.

Le point central reste le rôle de Louise Michel, non un chef de la Commune mais une égérie.

Institutrice, écrivaine et révolutionnaire, elle ne cessera de combattre tout au long de sa vie aux côtés des anarchistes.

Je l'ai lu avec plaisir même si je l'avais déjà lu en BD il y a quelques années.

C'est bien écrit , mais Didier Convard n'en est pas à son coup d'essai surtout en scénario de Bande dessinée. L'intrigue est complexe a souhait et en même temps facilement compréhensible. Les personnages sont bien campés avec de vrais caractères (de cochons pour certains) . Le côté religieux (même anti-clérical) fait que ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains .

Ce roman graphique propose une approche originale en situant l'action entre l'immédiate après-guerre et 1972. L'histoire montre la complexité du jeu politique de l'époque où il fallait faire avec les anciens collabos, les résistants, les communistes et autres protagonistes de tous bords. Les dirigeants étaient conscients de beaucoup de choses pas très jolie et s'en accommodaient. Certains ex collabos infiltraient le pouvoir grâce à la possession d'informations compromettantes. L'Etat, lui, s'efforçaient de relever la France et de construire l'avenir, quitte à sacrifier des innocents.

L'histoire romancée de familles déchirées et d'alliances contre nature présentée dans l'ouvrage illustre parfaitement l'ambiance qui devait régner à l'époque. Une période trouble qui fait partie de notre histoire et qu'il est utile de connaître.

Le secret le mieux gardé au monde... celui du frère de Jésus, mort à la place du messie sur la croix. Des gens sont morts, assassinés par un groupuscule oeuvrant pour le Vatican. Didier Mosèle s'en approche. Guidé par un frère de Loge, il recoupe les différents éléments issus du Testament du Fou (Jésus) et des indications fournies par les Manuscrits de la Mer Morte. Marlane, son meilleur ami en a fait les frais, même si tout le monde est convaincu de son suicide.



Didier Mosèle et la veuve de Marlane se rendent au Lac d'Orient, une statue d'un guerrier cathare s'y trouve à côté d'une chapelle à l'abandon où se trouvent des symboles maçoniques. Mais on tente de nouveau de les éliminer.



Flashback en 1200. Le Testament du Fou arrive à Montségur, les Cathares l'intègrent dans leurs rituels. Mais à la chute de la forteresse, les feuillets tant craints par l'église disparaissent de nouveau.



Un tome qui passe plutôt bien, même si ce n'est pas trop ma tasse de thé. Ni du point de vue scénario, ni en ce qui concerne les dessins parfois un peu trop brouillon à mon goût.

Ce 9e tome consacré à la franc-maçonnerie, va s'appliquer à nous faire comprendre leur implication lors de la commune de Paris.

Il y a des francs-maçons dans les deux camps, qui vont tenter de parlementer entre eux pour maintenir la paix. Helas chaque partis campent sur ses positions et la guerre fratricide se poursuit. Une partie des francs-maçons de Paris vont avoir un rôle actif, plantant leur drapeau sur les barricades et les défendant sous le feu des Versaillais. Certains y perdront la vie, d'autres seront déportés.



Un épisode de l'histoire de france et de la franc-maçonnerie intéressant, mis en bande dessinée. Le trait est assez moyen, il n'est pas facile de reconnaitre les personnages.

Un cahier en fin d'album permet d'apporter un peu plus de précision historique. Il permet aussi, notamment grâce au personnage de Louise Michel, d'aborder le féminisme notamment au sein des loges maçonniques très patriarcales!

Une nouvelle fois, Didier Convard nous fait plonger au cœur de la Franc-maçonnerie. Cette fois, il situe l'intrigue quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale. Sept frères, membres de la même loge, se retrouvent, convoqués par leur ancien vénérable. Cette loge était impliquée dans la Résistance à l'occupant allemand et tous ses membres ont été arrêtés. Mais le mystère est que celui qui les convoque est mort lors de son arrestation.



Nous sommes introduits dans le huis-clos d'une loge où l'information est donnée à tous : le traître, celui qui a dénoncé la loge, est parmi les Sept. Chacun va devoir s'expliquer, expliquer son parcours devant le tribunal constitué de ses frères.



Les parcours et les argumentaires sont très différents, ils reprennent des thèmes déjà traites en littérature ou en BD, regroupant des situations réelles connues : le juif dont la famille sera déporté, l'homosexuel pourchassé par les nazis, l'imprimeur en charge de la réalisation des faux papiers du réseau ....



À chaque témoignage, on croit détenir le traître, mais cela rebondit dès le suivant ... Nous sommes dans le classique d'un huis-clos, comme Agatha Christie pouvait les mettre en scène. Les auteurs nous plongent dans les méandres de l'âme humaine et dans la faiblesse des hommes, faiblesse devant la peur de la mort et de la torture mais aussi faiblesse face à l'appât du gain. Même chez les Franc-maçons il pouvait y avoir des traîtres, malgré leur humanisme, leur sens des valeurs et leur fraternité.



Didier Convard et Jean-Christophe Camus présentent des éléments du cérémonial des réunions, les tenues. Ils choisissent le huis-clos qui se prête parfaitement à l'histoire tout en utilisant le procédé du flash-back. Les auteurs ont choisi des couleurs assez ternes parfois sombres en adéquation avec le thème de l'histoire. J'ai apprécié la diversité des plans proposé par Hervé Boivin et le travail sur les visages de ces hommes durs mais justes.



Cette BD m'a rappelé d'autres œuvres sur le thème de la Franc-maçonnerie et de la trahison au sein de la Résistance. Je pense au film Marie Octobre de Julien Duvivier, sur fond de trahison pour une histoire d'argent. Je pense aussi au roman de Christian Jacq, Le moine et le vénérable, qui réunit deux personnages que tout semble opposer, dans les geôles des nazis. ces deux découvriront que ce qui les réunit, c'est l'amour d l'humanité et la volonté d'un monde meilleur.

Gérer une grosse coupure temporelle entre deux tomes d'une même série, ce n'est pas toujours évident. Ici, il s'est passé pas mal d'années depuis le tome 12. Et Convard laisse filtrer quelques infos de temps à autres dans les dialogues, indiquant qu'on est plus ou moins resté à l'équiilibre. L'Europe maintient le mur électronique. Le Consortium et la Junte, à l'extérieur, continuent à bombarder les défenses européennes d'ondes. Rien ne semble avoir changé...



Et pourtant, si. Au sein des organes de décision européens, un mouvement contre-européen s'est fait jour. Derrière une façade plus ou moins légale, des activités de sape des infrastructures se sont développées. Mais en l'absence de Neige, dont plus personne ne sait même s'il est toujours vivant, c'est son fils Baptiste, vice-président du conseil, qui est chargé de faire vivre l'utopie mise en place par les Douze.



Un tome très correct, avec un suspense un peu hésitant, auquel le lecteur ne va pas trop croire, mais qui se lit avec plaisir.

Didier Convard en roue libre en pleine intrigue ésotérique. On malaxe et on mélange les manuscrits de la Mer Morte, une équipe de chercheurs, un cinquième évangile, un grand mensonge du Vatican, une loge franc-maçonne puissante, quelques sbire prêts à maquiller un meurtre en suicide... On secoue le tout et on obtient une intrigue un peu échevelée que ne renierait pas Dan Brown, mais qu'Umberto Eco ne trouverait pas à son goût, à mon avis.



Convard, avec moult complices (des frères de loge, assurément...), balade le lecteur du XXè siècle au XIIè avec la prise de Saint Jean d'Acre par Philippe Auguste et la récupération du Testament du Fou, sorte de 5è évangile. On aura aussi droit à quelques planches au tout premier siècle qui relanceront un vieux débat. Mais chut... je n'en dirai pas plus.



Côté dessin, ce n'est pas toujours au top malgré 4 dessinateurs, et pas des moindres. On trouve Gine, Chaillet (Alix, Vasco, Lefranc...), Falque et Wachs. Je ne sais pas comment ils se sont partagé le travail, mais le résultat manque de peps et d'homogénéité.

L'Europe, suite à une catastrophe environnementale, est sous la neige. La société se maintient vaille que vaille. Neige a pris la place de Northmann pour fédérer la résistance. L'extérieur souhaite maintenant faire main basse sur l'Europe. Livie est partie abattre le PDG du consortium, espérant mettre fin à la menace. Mais la Junte a tout organisé, et son plan est machiavélique. Livie est de retour en Europe mais elle a une puce implantée sur sa colonne vertébrale. Elle sera activée par un jeu vidéo afin de libérer un virus qui exterminera la population européenne. Le Doc est l'agent double mais il perd contrôle lors d'un échange avec les Troqueux. Il est abattu et le jeu vidéo termine dans les mains d'un gamin "qui n'a pas toutes ses frites dans le même sachet".



S'il joue suffisamment de niveaux, il activera la puce et condamnera tout le monde. Mais le gamin est aussi idiot qu'il est têtu, et vice-versa. Difficile de lui faire entendre raison. Et derrière Neige et son groupe, partis à la recherche du gamin, il y a un envoyé de la Junte, mû par la même quête.



Un tome haletant qui apporte son lot de sueurs froides et de drame.

Le tome se partage entre l’Europe sous la neige, avec les suites de la dissolution forcée des Douze (faute de membres) et le reste du monde où Livie, qui a abattu Minéas Ford, le président du Consortium, est traquée par les services secrets.



Livie rejoint les membres de Green-Wind, un groupe d’opposition au pouvoir en place. Elle a récupéré des informations dans une cartouche mais celle-ci contient une puce de géolocalisation. Ils doivent tous partir car leurs jours sont en danger. Il ne leur vient pas à l'idée qu'ils sont manipulés.



Livie contacte Sentinelle pour ouvrir un passage de l’Angleterre vers l’Europe. Mais elle ignore qu’elle est utilisée à son insu par la Junte qui entend bien doubler le Consortium. Et donc elle apporte les problèmes en pensant les avoir résolu.



Le plan ourdi par la Junte est machiavélique à souhait. On se croirait dans un scénario de Jean Van Hamme…



C'est sympa, bien structuré, bien dessiné. L'incursion dans une thématique plus politique est intéressante. Mais le côté prise de tête complotiste est moins emballant.

Les zones d’ombre des Trente Glorieuses



Noël approchant à pas feutré, les intégrales et autres coffret pullulent sur les étals… Parmi eux, cette France de l’Ombre, superbe intégrale de la passionnante tétralogie la France en Rouge et Noir, librement inspiré du roman éponyme de Gérard Deltei.



Dans ce volume joliment édité, Pierre Boisserie et Didier Convard associent leur plume aux rayons et aux pinceaux de Stéphane Douay et Marie Galopin pour esquissait un tableau saisissant de la France des Trente Glorieuse à travers le destin d’une poignée de personnages nuancés et contrastés qui incarnent l’un des grands courants politique qui déchirait une France en pleine reconstruction… Au cœur de cette récit historique et solidement documentée, des fiches perforées utilisées par le gouvernement de Vichy et qui donnerait à celui qui les possède la mainmise sur le destin de la France…



Dans la plus pure tradition du roman noir, cette intégrale nous entraîne à l’ombre du pouvoir pour un récit aussi édifiant que passionnant
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Skull and Bones



Cette nouvelle série s’ajoute à toute celles gravitant autour du Triangle Secret , série fascinante mêlant polar, histoire et ésotérisme créé par Dider Convard à l’aube des années 2000… Au centre de cette série, Jean Nolane, l’un des tueurs du Triumvirat…



Jean Nolane décide de reprendre l’enquête sur laquelle travaillait son père peu avant sa disparition et qui portait sur la mort de deux agents qui travaillaient sous ses ordres… Loin d’être accidentelle, tout porte à croire qu’il s’agissait d’un assassinat commandité par un puissant homme d’affaire à la tête d’une holding d’armement qui est en passe de devenir le prochain président des Etats-Unis…



Si ce troisième opus de Rectificando tient plus du polar que du thriller ésotérique, le scénario de Didier Convard s’avère néanmoins captivant et l’approche graphique très cinématographique de Jean Nolane renforce sa redoutable efficacité…


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

(critique pour les tomes 1-5)



Agréable série ésotérique sur l'emplacement de la tombe du christ. Un rythme assez lent mais un scénario agréable. Le dessin ne respire pas l'action malheureusement et n'arrive ps à susciter plus d'envie et d'impatience de savoir la fin de la quête...

Après le décés de son père, Jean Nolane s'est installé dans l'ancienne bergerie de Paul. Il a convié Anais à le rejoindre pour enfin prendre quelques moments de vacances avec elle. En fouillant dans les affaires de son père, il découvre que celui ci avait conservé ses habitudes d'enquêter. Une de ses missions aux USA qui s'était soldé par la mort de ces collègues, le perturbait profondément. les

Alors qu'ils étaient en filature, un camion a foncé sur leur voiture les tuant sur le coup. Paul qui s'était absenté pour fumer, en a réchappé. Persuadé que ce n'était pas un accident et que tout est lié à la personne qu'il surveillait, il a tenté de mener l'enquête sans élément probant. Jean décide de reprendre les infos de son père d'autant que celui qui était filé est sur le point de devenir un politicien de premier ordre aux Etats Unis.

Une intrigue bien faite, moins confuse que sur des tomes précédents, plus lisible.