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Critiques de Didier Cornaille (83)
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L'atelier de Capucine

L'idée exposée est intéressante, une jeune femme qui veut créer son atelier et se mettre à son compte pour personnaliser sa vie et lui redonner un souffle après qu'elle ait perdu son boulot en usine et qu'elle se soit avoué devoir prendre sa vie en main.

Elle se donne beaucoup de mal pour trouver un atelier sans trop de frais. Son affaire démarre bien, son initiative est appréciée et elle se fait rapidement une clientèle. Son projet, ne plus jeter des jeans neufs, dont le tissu est réputé solide et fait pour durer, pour la seule raison de poches qui se trouent rapidement, plait. le thème de cet écrit de 2015 rejoint ce qui préoccupe actuellement nos concitoyens de 2023: « réparer plutôt que d'acheter », changer de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité, en luttant contre le gaspillage et en agissant contre l'obsolescence programmée. Mais cette démarche sonne comme une menace pour le grand commerce, évidemment…Elle devient l'objet de représailles et d'intimidations pour lui faire abandonner son projet…

Alors-là, son grand-père, ce truculent grand-père, y met son grain de sel… Il va déployer des trésors d'imagination pour voler au secours de sa petite fille préférée…

Et on retrouve Capucine dirigeant d'une main de maître un atelier campagnard de 10 personnes. Mais par la pratique, elle va peu à peu découvrir l'envers du décor : certes, elle gagne bien sa vie, son affaire marche au mieux, mais elle perd le contact avec ce qui faisait pour elle une vie simple, sans histoire, perdue dans la campagne sans plus voir de copains, sans voir autre chose que les murs de son atelier, en s'éloignant de sa relation avec son copain, avec son grand-père, …elle s'essouffle… comme s'essouffle aussi le scénario du livre.…

J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture de Didier Cornaille, le début du livre m'a paru intéressant mais la fin m'a laissée un peu perplexe…un peu loufoque, comme parfois avec certains personnages de romans de Didier Cornaille, qui me semble un brin espiègle pour mettre un peu d'air dans notre respiration.

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L'atelier de Capucine

Bastien est un jeune traducteur parisien freelance qui vit dans un petit appartement et qui retrouve régulièrement ses potes dans des bistrots pour refaire le monde. Un beau jour, il reçoit un recommandé le convoquant à un rendez-vous chez le notaire. Là, il y apprend qu’il hérite de la maison et des terres de la tante Berthe qu’il n’a jamais vu.



En plein cœur du Morvan, il va découvrir une bâtisse perdue au milieu des terres avec pour seul voisin, Tonin, un ancien bûcheron de plus de 80 ans, qui l’accueille les bras grands ouverts.



Le vieil homme est en effet ravi de voir se rompre sa solitude et voit en Bastien le copain avec qui il va pouvoir boire des coups. Mais Bastien ne l’entend pas de cette oreille et même s’il est sous le charme du lieu, il pense que sa place est à Paris. Sauf que revenu dans la capitale, la maison de la tante Berthe lui trotte dans la tête et qu’il va finir par s’y installer.



La petite-fille de Tonin, Capucine, a arrêté l’école à 16 ans, sans réelle formation et a vécu depuis de petits boulots mais elle a envie que ça change et décide de se mettre à son compte et à cet effet, vient de louer une minuscule boutique en ville dans laquelle elle compte réparer les poches trouées des jeans.



Et aussitôt, la petite entreprise de Capucine baptisée Pocket Jeans ne connaît pas la crise et cela ne plait pas à ceux qui vendent des jeans neufs qui vont n’avoir de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues…



L’atelier de Capucine de Didier Cornaille nous narre la sympathique histoire de Capucine et de Bastien, surfant sur des thèmes très actuels comme la désertification des campagnes, les néo-ruraux, le chômage et la volonté de ceux qui souhaitent créer leurs propres emplois.



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Gentille Blandine

Didier CORNAILLE. Gentille Blandine.



Je quitte à regret les Cévennes. Je monte plus au nord et je suis dans le massif du Morvan. En route pour une nouvelle aventure. Il va falloir avoir de bons mollets. En effet, nous prenons nos VTT et descendons ces profonds vallons, ces pistes cavalières, ces chemins de débardage tous pleins d’ornières. Avec Didier CORNAILLE, je vais visiter cette région boisée, au cœur de la petite montagne du massif Central. Une leçon de géographie, cela remet les plaines, les montagnes et les ruisseaux en place sur notre carte de France.



Yann, Sylvain, Isabelle et Juliette habitent en région parisienne et pratiquent le VTT. Ils ont sillonné les forêts des alentours de Paris, en long, en large, et désirent partir à l'aventure un peu plus loin de paris. Isabelle est originaire du Morvan. Elle a fait beaucoup de vélo, avec son grand-père dans cette région de moyenne montagne. Elle se souvient…. La bande décide d’aller pratiquer leur sport dans cette zone. Le baptême est une féerie. Tous les quatre, décident de venir tous les week-end se balader dans ces bois, loin de la pollution de la capitale. Cette pratique va réveiller des querelles existantes et anciennes connues des vieux. En effet, le village où a résidé Isabelle et sa famille est quasi mort. Situé à mi chemin d’un vallon, les quelques maisons ayant des habitants à demeure sont rares. Il reste Octave et il a bonne mémoire et il a bien connu le grand-père d’Isabelle. Les jeunes gens vont établir une belle relation avec cet ancien… Il leur narrera l’historique du village, déserté aujourd’hui, mais qui a connu une certaine activité, il y a quelques années. En effet, il y avait un grand nombre de fermes familiales, de petits commerces, liés à l’agriculture. Aujourd’hui la majorité des maisons sont devenues des résidences secondaires qui ne s’ouvrent plus que lors des périodes de vacances. Même celle du grand-père d’Isabelle est fermée. Le père qui en a hérité la conserve mais il ne sait s’il faut s’en séparer ou la conserver ?



Ces jeunes commencent à étonner les personnes résidant et les dégradations commises dans les chemins communaux génèrent des malveillances. Le village a connu sa désertification dans les années 1960-1970. Afin de vivre honorablement de son travail, il est nécessaire d’avoir une certaine superficie. A la sortie de la deuxième guerre mondiale, suite à la modernisation, à la mécanisation des travaux agricoles, au remembrement, les paysans ont dus s’agrandir, acheter des terres ou les louer. Dans cette région du Morvan, un jeune agriculteur Pierre Tricot s’est lourdement endetté pour acquérir davantage de terres. De crédit en crédit, sa ferme géante est devenue celle de la banque. Cette dernière a profité de la situation et en a fait une ferme pilote, industrielle. Et un jour, un promoteur a envoyé un jeune étudier le site. Il serait possible de créer un parc d’attraction, avec un restaurant panoramique, un hôtel luxueux et un téléphérique. Ce dernier permettant de gagner la vallée ! Réalité ! Utopie ! Rêve ! ET c’est la querelle de anciens et des modernes transportée dans le monde rural de la France profonde. Et cette petite équipe de jeunes qui veut déjouer les projets. Qu’en sera-t-il du devenir de ce lieu paisible ? Quel clan gagnera ?





Dans ce roman régionaliste, Didier CORNAILLE, nous promène allègrement dans ces monts qu’il connaît bien. Il nous fait participer au conflit entraîné par de doux rêveurs. Les promesses faites n’ont pas été tenues. Mais nous savons tous que les promesses ne sont que synonymes d’élections, d’attrappes nigauds. Il ne faut pas faire confiance à tous ces beaux parleurs. Un roman qui nous révèle la mentalité désabusée des classes laborieuses et témoigne du mal-être, et de la jeunesse et des anciens qui tentent de demeurer chez eux, là où ils sont nés, ont fait leur vie, ont travaillé et désirent y vivre leurs derniers jours. Un roman sur la paysannerie qui disparaît , dans sa tradition, au détriment du profit. Je vous encourage à prendre votre VTT, et à vous enfoncer dans ces Bois-Noirs.Les descriptions du paysage nous enchantent. Mais Didier connait bien cette région, il y demeure. Bonne journée, à tous. (17/03/2021)




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Les terres abandonnées

Au fin fond du Morvan, à la ferme de l'Huis Maugrit, la vie n'a jamais été facile. Il a fallu survivre à deux terribles guerres. Le grand-père est revenu mutique de la première. Le père, Roland, parti au maquis lors de la seconde, y a trouvé la mort. Toute la charge de l'exploitation s'est retrouvée sur les épaules de sa femme, Marie Courbet, qui a dû en assurer la continuité avec l'aide de son fils Victor, de sa fille Bernadette et d'un vieil ouvrier agricole. Mais à la mort de Roland, elle découvre que celui-ci était le père d'un jeune homme, Vincent, qui réapparut pendant la guerre et s'intéressa à Bernadette, sa demi-soeur, à laquelle il fit un enfant, François, avant de retourner dans la capitale. Le temps passant, la société évoluant, la ferme devenant de moins en moins rentable, Marie a l'idée de créer une ferme-auberge dans la maison du grand-père. Cette reconversion est un joli succès. Mais un beau jour, Vincent, devenu chirurgien, revient au village avec femme et enfants...

Un vrai roman de terroir avec tous les ingrédients du genre : la nostalgie du bon vieux temps, la lente érosion et le déclin d'un monde en voie de disparition ou de mutation. Didier Cornaille a su dérouler une intrigue suffisamment dramatique et humaine pour intéresser le lecteur. Le personnage de Marie Courbet, obstinée, autoritaire et dure à la tâche, reste néanmoins attachant et émouvant ne serait-ce que par tous les drames qu'elle subit tout au long de cette histoire qui s'étend sur trois générations et par le courage qu'il lui faut pour tenir à bout de bras son petit domaine. Au delà du simple volet sentimental pas mièvre du tout, le lecteur appréciera les descriptions des différentes phases d'activités que l'on put trouver dans le Morvan, terre pauvre et ingrate, depuis la tradition peu connue des « galvachers », ces meneurs de boeufs qui partaient se louer pour les labours en Champagne et ailleurs, jusqu'au tourisme vert et aux résidences secondaires d'aujourd'hui, en passant par l'exploitation des mines de fluorite ou le travail en usine qui a fini par disparaître également. Un beau livre bien écrit, agréable à lire et instructif. Que demander de plus ?
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'alambic

Didier CORNAILLE. L’alambic.



Pierre Guédeloffe est journaliste à Paris. C’est un enfant de l’assistance, qui, a 5 ans, a quitté l’orphelinat pour être accueilli par une famille de paysan,les Billaud, dans le centre de la France, à Messangy, dans le Morvan. A l’âge de la retraite, Pierre rentre au pays, il rejoint la ferme familiale, abandonnée, fermée depuis le décès de sa mère adoptive. La demeure a été vandalisée, tout est sans dessus-dessous. . Mais Pierre, sur les conseils de son épouse, va acheter cette maison, la retaper et venir vivre dans le village de son enfance. De plus, ce sera un havre de paix pour les enfants et les petits-enfants qui viendront, le temps des vacances scolaires se ressourcer au contact de la nature. Peu de temps après leur installation à la campagne, le chat Modem sera empoisonné. Qui a saccagé la ferme et qui a empoisonne le chat ? La petite réserve aux outils sera même incendiée. Mais que peut bien chercher celui qui a allumé le feu ? Les mentalités paysannes, les rumeurs, les non-dits alimentent les conversations au bistrot du coin. Quels sont donc tous ces secrets ensevelis dans la mémoire des anciens et qui ne cessent de réapparaitre. Il suffit d’un habitant retord pour propager les nouvelles datant de la période de la deuxième guerre, les relations tendues entre les maquis, les collabos, et les attentistes. La population rurale, dans cette France dite profonde est maintenant limitée à quelques fermes d’élevage charolais, et à l’exploitation des bois. La majorité des maisons appartiennent à des citadins et ne sont que des résidences secondaires. Mais au gré des rencontres et des amitiés qui naissent, la vérité va sourdre, toute en douceur. Les langues vont se délier, parfois grâce à une bouteille d’eau-de-vie, fabriquée dans l’ombre et sous le manteau.… Mais quelle est donc goûteuse, cette gnôle de poire. Oh non, elle est pure, forte, pas frelatée. Elle sert de monnaie d’échange. Et c’est elle qui donne le titre de ce roman.



Dans ce récit, la description du paysage du Morvan, tout en collines, aux routes ombragées et tortueuses, ces immenses forêts, tantôt des épicéas, tantôt de traditionnelles forêts de feuillus qui, à l’automne se parent de leurs livrées d'or, et ces tapis de neige qui isolent les fermes écartées du village pour de longues semaines. N’oublions pas tous les ruisseaux qui serpentent de façon majestueuse dans cette campagne de la France profonde. Un récit fort agréable à lire et qui nous transporte dans une belle région naturelle, loin des villes. Bonne lecture. (29/04/2021)


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L'atelier de Capucine

L'histoire, en elle-même, n'est pas passionnante mais a le mérite de traiter de sujet important tel que celui du monde rural en total opposition et incompréhension avec celui de l'urbain. On retrouve le mode de vie des campagnes qui au demeurant, existe toujours. L'auteur traite également de la société de consommation et du capitalisme : faire du fric et n'en avoir jamais assez.
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L'atelier de Capucine

Après les tristes événements du mois de Novembre, j'ai eu envie de me remettre à lire avec quelque chose de plus léger qu'un thriller. J'ai donc choisi de lire ce livre car la couverture me semblait correspondre à ce que je recherchais, à savoir un livre qui parle d'amour, d'humanité...

Nous entrons dans la vie de Capucine, Tonin et Bastien. Ils ne se connaissent pas mais le destin va changer le cours de leurs vies.

Bastien est parisien et autant dire que son quotidien est rythmé par la vie trépidante des franciliens. Il se retrouve un jour avec une maison en pleine campagne avec comme voisin Tonin. Ils vont s'apprivoiser et de fil en aiguille, Bastien rencontrera Capucine. Elle viendra s'installer chez lui pour monter sa petite entreprise.

Petit à petit, tout va grandir, les sentiments, l'entreprise, les vengeances et les ennemis.

Ce livre est porteur d'un message d'amour, de combativité, de résistance et aussi d'espoir car même si on est petit on peut arriver à dépasser les grands.

La force de Capucine est sa capacité à se remettre en question et à avoir confiance en elle.

J'ai beaucoup aimé cette lecture car elle m'a permis de penser à autre chose, de découvrir une femme passionnante. J'ai trouvé aussi que Tonin est un homme attachant malgré son âge et il a donné du piment à l'histoire. Bastien est un homme plus réservé et moins mis en avant que Capucine.

Un bon moment de lecture.


Lien : http://leslecturesdelailai.b..
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Les Compères

Didier Cornaille adore les animaux, ça se sent en lisant son livre. Et son tête à tête avec son cheval est un bijou. Un très bon moment passé à le lire.
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Gentille Blandine

Un vrai plaisir que la lecture de ce livre pour valider pour divers challenges

Un sujet bien connu la préservation de la nature.

Le côté par contre raconte exploité par les romans du moins à ma connaissance un groupe de jeunes qui se passionnent pour le VVT et qui helas vont avoir du mal à s'intégrer dans la communauté des villageois qui les prennent pour des envahisseurs alors que leur village se meurt

En un mot et un seul pourquoi sur 13 lecteurs
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L'alambic

Un bon moment à la lecture de ce roman qui est plus un roman policier qu'un roman du terroir.

Je pensais en apprendre davantage sur l'alambic , sur le monde de la distillerie

Ce livre nous raconte en fait l'époque de la résistance un de plus me direz vous mais il en demeure très interessant.



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La muse dans le grenier

Le temps d’un week-end, Marc, cadre parisien, retourne dans sa région d’origine pour y retrouver sa vieille mère, sa sœur et son beau-frère. Il a laissé derrière lui, à Paris, son épouse Florence ainsi que ses deux enfants. Pris dans les trombes d’eau d’un violent orage, il perd le contrôle de son véhicule qui se retrouve enlisé sur le bord de la route à moins d’un kilomètre de sa destination. Et c’est là qu’apparait Odile, une amie d’enfance qui a elle aussi mené sa vie dans la capitale, s’est mariée et a eu deux enfants. Devenue veuve, les gosses élevés, elle a laissé son boulot sans intérêt à la RATP pour revenir dans son village natal où elle pratique l’aide à la personne. Le mariage de Marc bat-il suffisamment de l’aile pour que quelque chose sorte de cette rencontre des plus inattendues ?

« La muse dans le grenier » est plus un roman sentimental qu’un véritable roman de terroir bien que l’exode rural, le retour à la terre et la désertification des campagnes restent des thèmes importants en toile de fond. L’auteur a cru bon d’épicer son intrigue, assez mince au demeurant, de vieilles rancœurs villageoises datant de la seconde guerre mondiale avec une histoire d’enfant juive cachée par les paysans et de dénonciation aussi crapuleuse qu’injuste datant de l’Epuration de 1945. Les personnages restent néanmoins passablement stéréotypés. Le style assez quelconque et parfois même un peu lourd ne rachète guère le manque d’intérêt de cette historiette décevante. En un mot, cet ouvrage qui est loin d’être le meilleur de Cornaille ne mérite guère le détour !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Les Trois Chats de Chamasson

Sylvestre Tardy redécouvre une maison qu'il a laissé derrière lui, il y a plus de 40 ans.



Déçu de tout, il a décidé de venir se réfugier dans la maison familiale, laissée à l'abandon depuis la mort de ses parents. Pas de tous, non. Trois chats ont élu domicile dans la grange, trois solitaires aux habitudes bien ancrées. Chats qui, d'ailleurs, semblent bien embêtés de cette intrusion.



Et pourtant, même les solitaires peuvent se créer un réseau d'amitiés et de respect. Même Sylvestre...



L'entrée en matière de ce roman est assez originale. Puisqu'on commence par parler des chats, ces jolies boules de poils paisibles, et certains de leur territoires. J'aime énormément les chats, et évidemment, ces trois-là ne me laissent pas indifférente. Pourquoi je vous parle d'eux? Mais parce que, en dehors de l'histoire de ces humains si compliqués, nos trois félins apparaissent très régulièrement dans ce livre. Un peu comme une pause accordée au lecteur.



J'ai eu un vrai gros coup de coeur pour le personnage de Joseph, vieux voisin de Sylvestre. Bourru mais au coeur énorme, il est énergique, drôle, et sincère. Le caractère que lui a dessiné Didier Cornaille correspond en tout point au portrait que l'on pourrait se faire d'un grand-père adorable! Il donne cette petite note piquante nécessaire au récit pour qu'il ne tombe pas dans l'ennui des bons sentiments.



Attention, je n'ai pas dit que je n'aimais pas les bons sentiments. D'ailleurs, Sylvestre, Antoinette, Agathe et Aurélie en sont dotés, et plutôt deux fois qu'une. Ce petit groupe crée un microcosme attachant, où il fait bon vivre. Bien que (et peut-être justement d'ailleurs) l'histoire se passe en pays reculé, il y a dans les rencontres de ces personnages quelque chose de simple, de doux et de tendre à la fois.



J'ai lu ce roman très rapidement (à l'instar de ma binôme, Pampoune, avec qui j'ai partagé ce rythme), et j'en apprécié chaque page.



Je pense que si vous avez envie de sentir l'air frais des campagnes, d'entendre les vaches, et de profiter du calme, ce livre est vraiment fait pour vous.
Lien : http://au-fil-des-pages.ekla..
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Les Trois Chats de Chamasson

Voilà depuis quelques jours que la vie tranquille et routinière de Joseph et Antoinette est bousculée. Habitués à la solitude des lieux, ils ne s’attendaient pas à ce qu’un soir les lumières de la ferme voisine s’éclairent. Qui peut bien avoir élu domicile dans cette ferme abandonnée depuis la mort de ses propriétaires et qui, jusque-là était habitée par 3 chats indolents ?



C’est Sylvestre Tardy qui est revenu, le fils de l’instituteur qui habitait dans cette ferme. Il avait disparu il y a bien longtemps et personne ne savait si même il était encore vivant.



Sylvestre est venu retrouver les lieux de son enfance, le calme, la sérénité, la quiétude apaisante, il se penche sur son passé tumultueux qui l’a séparé de ses parents. Lui, le soixante-huitard engagé, qui avait connu les manifs à Paris, avait lutté auprès des étudiants et ouvriers en colère, revient sur ses pas et fait le bilan de sa vie. Maintenant âgé de 60 ans, il a quitté la capitale où il vivait de façon précaire pour se réfugier dans ce qu’il croit être un havre de paix. Mais encore une fois, les illusions s’invitent sur son parcours, rien n’est simple dans le présent surtout si l’on n’a pas réglé les choses du passé. Grâce à Aurélie, l’écologiste impliquée et Agathe, une vieille amie ressurgie du passé, il va devoir renouer avec son passé, une famille qu’il a fondée et qu’il ne connaît pas, son fils et son petit-fils.



C’est une histoire émouvante qui happe le lecteur de la première page à la dernière. Didier Cornaille a le génie pour nous faire aimer ses personnages, les rendre touchants et si humains. Un très bon moment de lecture pour qui aime les belles histoires simples de la vie.

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L'atelier de Capucine

Ce livre est arrivé en nouveauté dans ma bibliothèque et j'ai craqué en voyant la couverture! Après 2 mauvaises lectures (La bibliothèque des coeurs cabossés et L'enfant du fantôme) il me fallait trouver un livre qui me plaise enfin!



Et je n'ai pas été déçue! Ce livre est super bien écrit, Didier Cornaille est un super écrivain, je vais d'ailleurs surement lire d'autres de ses livres car j'adore sa plume!



L'histoire est toute simple, mignonne, on se prend au jeu et on suit les aventure de Capucine et Bastien avec envie. Ces personnages sont attendrissants, ils sont "normaux", on peut très bien s'identifier à l'un ou à l'autre. Et le personnage de Tonin est magique! Je l'imagine tellement bien! Ce livre pourrait faire un très beau film à mon avis!



Je suis super contente d'avoir découvert ce livre et cet auteur, ça fait du bien de lire de bons romans...
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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L'alambic

Journaliste à la retraite, Pierre Guédeloffe s’installe dans l’ancienne maison de ses parents adoptifs dans un petit village du Morvan. Il découvre que la maison, abandonnée pendant de longues années, avait été cambriolée. La maison voisine est également restée vide pendant fort longtemps, ses occupants ayant fui vers l’Allemagne juste avant la Libération. Une des lucarnes reste allumée toute la nuit, ce qui intrigue Pierre qui mène l’enquête. Très vite, il s’aperçoit que les villageois sont, pour le moins, fort peu coopératifs et même carrément hostiles. Son chat est empoisonné et sa cabane à outils brûlée. Que s’est-il donc passé en 1944 ?

Roman du terroir se voulant un peu enquête policière, « L’Alambic » se retrouve à la frontière entre plusieurs genres. Presque thriller pour le suspens mais sans les habituelles hécatombes, policier sans crime et roman du terroir sans véritable contexte rural. L’histoire se passe de nos jours ; l’activité agricole, si on met à part l’exploitation forestière, est quasi-nulle. Seuls quelques citadins, venus s’installer à la retraite dans leurs résidences secondaires, y maintiennent un semblant de vie. Livre bien écrit quoique s’appesantissant un peu trop à mon goût dans les descriptions et laissant longuement mariner le lecteur avant de dévoiler un secret… de polichinelle !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'atelier de Capucine

Que je suis contente d'avoir lu ce livre découvert grâce à un challenge.

Une très jolie histoire un peu terroir un peu policière.

Les pages se tournent toutes seules.

Tous les personnages nous sont sympathiques

Une histoire sur l'évolution de la société.

Prenons le temps de vivre .

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Les Arrosoirs de Casamance

Didier Cornaille plante son récit dans une lieu qu’il adore et raconte l’histoire d’un ballet insensé qui danse au gré des malversations, des négociations opiniâtres, des dessous-de-table, des consultations secrètes, des lettres anonymes et des convoitises. On en ressort scotché, en se répétant que la nature humaine est bien tordue, avec des intérêts qui opposent les uns au bonheur des autres, qui font que les points de vue s’entrechoquent ou génèrent de l’animosité. Dans ce microcosme, seule Irma garde le sourire, follement éprise de Benoît, un agriculteur avec lequel elle se voit passer le reste de son existence. Leur bonheur sera-t-il pétri de félicité comme elle l’entend ?
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Le chemin de la Roncerai

Un bon roman du terroir qui m a beaucoup intéressé

En principe j aime ce genre de roman de temps en temps facile à lire qui nous font découvrir un métier une région

Pour celui ci j ai beaucoup aimé le côté historique et le constat de l evolution de la vie

Ce roman est très contemporain

Ne riche ou pauvre peut on faire carrière?

La ville la campagne pourquoi cette opposition

Les idées novatrices et la façon de vivre d apres la guerre

Plein de constatation sur la vie que je ne peux pas résumer pourquoi tout contester



Moi la citadine j ai beaucoup aime la chronique de ce ville

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Un violon en forêt

Évidemment, un livre doté d'un tel titre attire un musicien, surtout lorsqu'il se passe dans une région qu'il a connue.

Une région pas facile, soit dit en passant.

Ceci étant, Didier Cornaille fait le boulot. C'est clair, comme une sonate de Tartini, oserais-je dire. Il dépeint avec une grande lucidité les gens du coin, ceux " qui sont restés".

Même s'il est un auteur qui décrit de préférence le monde rural, qu'il connaît à la perfection, on ne peut pour autant lui coller l'étiquette d'écrivain régional, ce serait réducteur. Ce n'est ni Vincenot ni Pagnol. Encore moins un membre de l'École de Brive.

Il est vrai que le Morvan, ce n'est pas la Provence à cigales et accent chantant ou la Bourgogne à trognes rubicondes, mais il y a à écrire sur cette contrée à l'identité peu connue. Du moins pour la majeure partie des français.

Alors merci à cet auteur de le faire !

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L'alambic

Pierrot un enfant de l'assistance publique qui a fait toute sa carrière de journaliste à Paris retourne dans la maison de ses parents adoptifs dans le Morvan sur l'instigation de sa femme Jeanne pour voir dans quel état est leur maison qui a été cambriolée mais il remet la maison en état, va chercher sa femme à Paris et ensemble décide d'acheter la maison à ses frères et soeur adoptif qui eux ne veulent pas aller habiter dans le Morvan.

Et les voilà dans la maison de l'Antoinette et Joseph avec leur chat Modem.

Mais Pierre se pose des questions : Qui a cambriolé la maison ? ensuite le chat est empoisonné ? et pour clore le tout la cabane du jardin brule et tout cela un même personnage malfaisant et Pierre va le découvrir en faisant sa petite enquête et il sera bien surpris et nous aussi d'ailleurs.
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