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Critiques de Didier Cornaille (83)
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Pardon, Clara

Observateur passionné du monde rural dont il est issu, Didier Cornaille lui a consacré sa carrière comme journaliste, auteur de guide de randonnée puis romancier. Il a largement contribué à faire découvrir de nombreuses régions de France et en particulier la sienne, le Morvan. Il a notamment publié Les labours d'hiver, Les terres abandonnées, La trace du loup, L'atelier de Capucine et L'héritage de Ludovic Grollier, tous parus aux Presses de la Cité.



Pardon, Clara est son vingt-sixième roman, dans lequel, en tant qu'auteur engagé, Didier Cornaille témoigne de l'espoir qu'il fonde en un renouveau de la ruralité et, dans un sens plus large, en un monde plus juste et égalitaire, affranchi de toute distinction d'appartenance sociale, ethnique ou religieuse.



À travers l'histoire de Clara, Didier Cornaille retrace non seulement le drame d'une famille juive arrêtée et déportée mais dénonce surtout la résurgence des croyances et des dérives sectaires qui en découlent.



«Le cercle infernal était en train de se rétablir. Il était déjà trop tard pour espérer enrayer sa funeste mécanique. Il faudrait donc en passer par sa complète résurgence avant que ne se lèvent à nouveau les forces qui avaient prétendu convaincre, quand ça les arrangeait, que «la bête» était morte.»



Même après avoir été recueillie et adoptée par des voisins, Clara, devenue entre temps l'institutrice de l'école du village, restera toujours «la Juive». Si Didier Cornaille dénonce la jalousie, les non-dits, la peur ou la haine de l'étranger ainsi que les mentalités étriquées de certains villageois de l'époque, il établit également un étonnant parallèle avec la situation actuelle des campagnes. L'exode des Juifs trouve aujourd'hui un triste pendant avec le récent mouvement de population de la ville vers la campagne.



Cet exode urbain soulève les mêmes méfiances, suspicions ou discriminations qui régissent le monde clos des communautés villageoises. En dépit des moyens de communication modernes qui ont facilité l'ouverture au monde extérieur, les nouveaux arrivants, assimilés à des «étrangers», ne s'attirent pas toujours l'accueil et la convivialité qu'ils espéraient trouver à la campagne. On le voit notamment avec l'installation d'Antoine et de sa famille, qui devront y mettre du leur avant de s'attirer la sympathie des gens du village. Et c'est exactement la même chose pour Clara.



«Si, je suis juive. Non pas de religion; encore moins de conviction, ou par je ne sais quelle catégorisation ethnique, qui d'ailleurs n'existe pas. Mais je le suis parce que la société a décidé que je l'étais. Et donc, je l'assume.»



«Je suis juive, [...] de même que toi, ici, tu es un étranger. Quoi que tu fasses, tu le resteras jusqu'à la fin de tes jours. Le mieux que tu aies à faire, c'est de faire comme moi. C'est le meilleur moyen de désarmer ceux qui voudraient y voir je ne sais quelle discriminations. Que veux-tu qu'ils fassent contre toi dès lors que tu t'en revendiques ?»



Avec des exemples nombreux et surtout très concrets, Didier Cornaille milite en faveur de la justice et de l'égalité entre les hommes. C'est un des aspects les plus prégnants de son roman. Pardon, Clara est une roman d'une acuité effrayante, qui réveille les consciences, secoue et révolte le lecteur. C'est avec ce genre de lecture choc qu'on peut espérer combattre l'exclusion, le racisme et toutes les horreurs commises au nom des idéologies les plus sectaires que l'humanité ait jamais connues.
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Les bois de discorde

Après « Gentille Blandine » et « Le vol de la buse », Didier Cornaille signe son grand retour avec un roman qui s’inscrit dans la continuité de ses précédentes œuvres. Une histoire née au cœur des forêts et qui nous plonge dans un univers fort éloigné des tours en béton et des avenues macadamisées. Ahmed, ancien harki vivant en banlieue, fait découvrir le Morvan à son petit-fils Farid. Pour ce dernier, le contact avec la nature est une révélation. Doux et rêveur, je jeune homme se prend d’affection pour cette région, ses chevaux et la jolie Aurélie. Néanmoins, tout le monde n’apprécie pas la présence de cet étranger dans le village, principalement celle qu’on surnomme L’embrouilleuse.
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Gentille Blandine

J’ai apprécié les personnages et la manière dont l’auteur met les choses en place. Il est vrai que la thématique du vélo n’est pas forcément monnaie courante dans les romans que je lis. J’ai aimé les balades avec nos personnages, j’ai aimé respirer et admirer la nature. Yann, Juliette, Sylvain et Isabelle vont nous accompagner dans la découverte de la région Cévennes. C’était très agréable, j’ai apprécié la promenade.



Néanmoins, j’ai trouvé quelques longueurs. Je pense que le rythme est un peu trop lent pour moi : longueur plus la lenteur ne font pas bon ménage malheureusement. J’ai lu ce roman il y a quelque temps et, en toute honnêteté, j’ai oublié quelques détails. Le roman met trop de temps à démarrer pour que je puisse adorer ma lecture.



La plume de l’auteur est très chaleureuse et permet d’avancer dans la lecture malgré tout. J’ai aussi apprécié la thématique des secrets. Le passé ressurgit dans le présent et cela marque un virage dans l’intrigue et dans la lecture. On sent qu’il y a un intérêt plus important vers la moitié du roman.



L’auteur prend le parti de mettre en place des thématiques qui sont marquantes tant elles sont proches de nous : l’agriculture mais aussi l’exode rural dans les années 1960-1970 mais aussi de la difficulté des agriculteurs à travailler. Les villages sont des lieux agréables mais où la méfiance est de rigueur. C’est donc dans un climat un peu tendu que nos personnages vont essayer de comprendre ce qui se passe dans ce village.







En définitive, j’ai passé un bon moment de lecture mais qui ne restera pas dans ma mémoire très longtemps. Merci pour la balade !
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Un violon en forêt

Je tiens à remercier les éditions Presses de la cité et le site Netgalley pour ce partenariat.



On y retrouve la jeune et jolie Guillermina violoniste qui enquête sur une tragédie que tout le monde a rayer de sa mémoire. Soixante-dix ans auparavant, dans une mine de fluorine, des hommes ont disparus.



Elle va faire la connaissance de Matthieu, jeune garde forestier qui lui a envoyer son meilleur ami Baptiste. A eux deux ils vont enquêter pour retrouver cette mine de fluorine. Le grand père de Baptiste serait mort la haut. Que c'est il passé la haut dans cette mine?



Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si émouvante à certains passages, captivante, addictive, remplie de suspens et de rebondissements et avec des personnages très attachants.
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La muse dans le grenier

Nous entrons dans les méandres du cerveau d'un homme fragile qu'un week-end mouvementé va faire basculer dans un autre monde que celui qu'il s'était forgé pour répondre à la demande insidieuse de ses parents.

Jusqu'à la fin du livre nous ne savons pas vers quelle voie il va se tourner...Beaucoup de poésie et de sincérité dans ce roman-témoignage, qui parle de ce difficile moment où le doute et la cassure s'instaure dans un couple qui évolue, et du pas qu'il faut franchir parfois. Belle écriture.



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Petits Pays de France

Didier Cornaille nous emmène encore une fois avec lui pour découvrir nos belles campagnes. Il nous ouvre les yeux sur des terroirs où nous ne faisons parfois que de passer sans y voir les aspérités, les caractéristiques qui font la « petite » histoire de nos contrées.

Ce livre est en réalité un guide complet qui nous pousse à emprunter des chemins de traverse en présentant pêle-mêle l'Histoire, la géologie, les personnages marquants et des anecdotes sur ces lieux. Très plaisant, il mériterait peut-être cependant quelques illustrations...et pourquoi pas de belles esquisses pour en faire un très beau carnet de voyage !
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L'alambic

Pierre vient s'installer en bourgogne dans la maison de sa mère adoptive pour y passer sa retraite. Une maison mise sans dessus-dessous, un étrange cambriolage, et c'est une véritable enquête que va mener Pierre.

Une recherche qui va le mener bien loin, jusque durant de la seconde guerre mondiale, enquête qui va en gêner plus d'un et va faire des remous.

Les personnages ont du caractère et l'intrigue donne envie de connaitre le fin mot de l'histoire. Un bon moment de lecture.
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L'héritage de Ludovic Grollier

Lorsqu'un homme fait son testament, c'est en général pour mettre de l'ordre dans ses affaires, pour assurer une tranquillité à ses proches le jour venu. Dans le cas de Ludovic Grollier, dernier héritier d'une des plus anciennes familles du Crot-Peuriau, dans le morvan, c'est bien le contraire qui se passe.

Ce testament est de ceux qui sèment la zizanie.

Comme souvent avec Didier Cornaille, ce roman nous fait découvrir des personnages insolites, de forts caractères.

Un bon roman, qui évoque l'appartenance des hommes à la terre de leurs ancêtres, et le dur labeur qui est le leur pour la garder.
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Pardon, Clara

Auteur de carnets de voyage, de récits, d’essais, de nouvelles, Didier Cornaille est un auteur engagé et un fin observateur du monde rural dont il est issu. Il a publié vingt-cinq romans, dont Les Labours d’hiver, Les Terres abandonnées ou Sur les cendres des ronces aux Presses de la Cité, romans qui témoignent de l’espoir qu’il fonde en un renouveau de la ruralité.

Le vingt-sixième, Pardon, Clara, paraît en mars 2016 aux Presses de la Cité. (source de la biographie : http://www.pressesdelacite.com/auteur/didier-cornaille).



Je découvre la plume de l’auteur avec son dernier roman, « Pardon, Clara ». Dans ce livre, nous remontons le fil du 20ème siècle depuis les débuts de la guerre jusqu’à nos jours. Nous y découvrons l’histoire de Clara, une jeune fille issue d’une famille juive. Un jour alors qu’elle est malade et âgée de cinq ans seulement, ses parents la laisse à leur voisine, pour se rendre à un rendez-vous pour une histoire de papiers. Ils ne reviendront jamais.



Clara vivra alors avec Gaston et Amélie, les voisins de ses parents. Ils l’élèveront comme leur propre enfant, et finiront par l’adopter après la guerre. Dans cette maison, il y a également Simon, le fils, de trois ans plus âgé que Clara. C’est un garçon rustre, un peu ours, avec des idées bien arrêtées. Durant les premières années, Clara n’aura de cesse de demander innocemment : Quand est-ce qu’ils reviennent mes parents ? Puis ensuite, pourquoi eux et pas moi ? Que leur est-il arrivé ?



Ces questions vont minées la vie de Clara, mais elles vont faire aussi son caractère. Pourquoi est-t-elle différente ? Pourquoi est-elle juive ? Elle doit l’être puisqu’on la surnomme de cette manière.



Nous allons suivre non seulement les évolutions dans la vie de Clara de son plus jeune âge jusqu’à celui mature de la sagesse, ou elle se confie enfin à Antoine, un étranger qui souhaite acheter la maison mitoyenne à la sienne. Mais nous allons également suivre l’évolution de la vie et des mentalités dans ce siècle. Les impacts des différents conflits dans le monde, et sur la vie à la campagne en particulier.



C’est un récit engagé, mais bien mené et justifié. Ca m’a d’ailleurs vraiment plu. Certaines expressions bien fleuries employées par l’auteur à juste titre, je les ai bien évidement entendues. Nous suivons vraiment l’évolution des mentalités, des choix politiques ou économiques dans notre pays.



L’écriture de Didier Cornaille est minutieuse, riche et dense. L’ensemble comporte peut-être quelques longueurs, mais ça ne m’a pas dérangé ça n’est vraiment pas bien méchant. Et là aussi, je dirais que c’est justifié, jamais inutile.



C’est un roman qui m’a marqué, et que je n’oublierai pas de si tôt.



Pardon, Clara c’est le roman de toute une génération, c’est le Pardon à ceux qui ont été mis dans des cases, celles de la différence. Mais c’est aussi une vraie rétrospective du 20éme siècle depuis la seconde guerre mondiale. En bref, un très beau roman !



Merci à Terres de France pour sa confiance, et à Didier Cornaille pour la dédicace. :)



A découvrir aux Editions Presses de la cité dans la collection Terres de France, depuis le 10 mars 2016.
Lien : https://milleetunepages.com/..
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Les voisins de l'horizon

J'ai beaucoup aimé ce voyage original qui nous fait connaître le terroir mais aussi réfléchir.
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La photo de classe

Je suis comme même relativement déçu de ce livre. J'ai attendu un récit plus captivant, plus "secret" ou "mystèrieux". Je l'ai trouvé plat sans fadeur....
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La Croix de Fourche

Perdu au fin fond d'une vallée perdue du Morvan, le hameau de Croix de la Fourche ne compte que quatre maisons et plus que quatre habitants : trois « vieux gars » bien portés sur la bouteille, Anselme, Sidoine et Marius et une veuve un peu mutique, la vieille Henriette. Dès que celle-ci meurt, sa maison est mise en vente et achetée par un riche citadin, un certain Bourselier qui s'engage dans un tas de travaux de rénovation qui déplaisent aux trois derniers survivants du hameau qui voient rouge quand Bourselier, las de leurs interventions sur le chantier, ceint sa propriété d'un haut grillage, empêchant les autres de circuler à leur guise. Aidés par La Chouelle, leur jeune amie chômeuse et archéologue amateur, ils ripostent en implantant une clôture autour de leurs trois fermes amenant l'intrus à se retrouver dans la position de l'enfermeur enfermé...

Encore une fois, Didier Cornaille nous gratifie d'un roman sur la désertification des campagnes et leur défiguration par une affreuse « résidence secondaire » refusée au nom de la tradition, des souvenirs familiaux et du bon vieux temps... Air connu et plutôt rabâché chez cet auteur. Dommage qu'il pousse le trait jusqu'à la caricature et quasiment au grotesque. Les personnages de paysans sont de tels demeurés qu'ils en arrivent, comme Henriette, à refuser l'arrivée de l'eau courante ou comme Sidoine à craindre la vengeance de la « terre du fond », c'est à dire de la Vouivre et de ses maléfiques forces souterraines... Ces outrances et cette vision caricaturale du monde paysan actuel seraient presque pardonnables si l'intrigue tenait un peu plus que la modeste surface d'un timbre poste et si ces 346 pages de délayage semblaient moins ennuyeuses au malheureux lecteur. On rêve de la nouvelle qu'aurait tiré un Maupassant avec un pareil sujet. Car le thème n'est pas inintéressant. Restent toujours en suspens quelques questions comme celles-ci : « Pourquoi leurs villages seraient-ils morts de cette façon ? Est-ce que lui, Gaston et les autres, ils étaient plus mauvais que ceux d'avant ? Sûr que non.(...) Alors pourquoi ? Pourquoi les jeunes étaient-ils tous partis ? Pourquoi il n'y avait que les demeurés ou ceux qui avaient eu peur du vaste monde pour être restés ? »
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Les Arrosoirs de Casamance

Je n'ai pas terminé ce livre.



J'ai essayé car le 4ème de couverture me tentait bien mais au bout de 20 pages, j'ai décroché.



Le style d'écriture ne me convenait pas, je ne rentrais pas dans le roman.



Dommage mais il plaira sans doute à d'autres, on ne peut pas tous aimer la même chose et heureusement pour les auteurs.
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Les bois de discorde

Charles a fait ses petites affaires discrètement. Patiemment, au fil des années, il a réunis de minuscules parcelles de forêt pour en recréer une au complet. Il a passé sa vie à travailler dans ces bois.



Mais les années passant, la charge de travail commence à peser sur ses années. Et puis, ne s’étant jamais marié, il craint pour sa forêt. Que deviendra-t-elle après sa mort?



Le hasard faisant parfois bien les choses, le petit-fils d’un ami perdu de vue depuis longtemps vient s’installer dans le Morvan, et recherche un travail. Charles va partager sa passion avec le jeune Farid qui va y prendre goût, pour le plus grand bonheur de Charles.



Mais dans ces petits villages, tout finit toujours par se savoir. Et ce pseudo héritier étranger qu’on ne connaît pas dérange au plus haut point. Les mesquineries et les manigances ne sont jamais loin. Charles et Farid doivent faire face.



Didier Cornaille a le don de raconter des histoires. Il a le style et la manière pour rendre sa narration intéressante et apaisante. Sa douceur transparaît dans chaque chapitre.



Je retrouve toujours avec plaisir ses romans. On se trouve toujours dans un joli milieu rural tranquille, avec des vallées ensoleillées, des forêts silencieuses, des personnages tranquilles. Un petit havre de paix où l’on aimerait vivre.



L’auteur sait créer un scénario qui tient la route, apportant à toute cette tranquillité un peu de piquant. Un zeste de révolution, un rien d’énergie. Juste ce qu’il faut pour que le village s’anime.



Encore une fois, j’aurai passé un très bon moment en compagnie d’un de ces titres.
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
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Le chemin de la Roncerai

Au début des années cinquante, le jeune Joseph s’apprête à reprendre la minuscule ferme familiale d’un petit village du Morvan. Il regarde avec circonspection l’évolution rapide de l’agriculture mais refuse ce progrès qui transforme les hommes et les paysages. Envers et contre tous, il reste un petit paysan et travaille à l’occasion dans les forêts avoisinantes. C’est cette passion qui l’amènera doucement à évoluer, à développer son esprit d’entreprendre et lui permettra enfin de rompre avec un célibat difficile à vivre. Une plaisante évocation des mutations de l’agriculture dans le Morvan sur un demi-siècle.
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Un violon en forêt

Intéressant, très agréable à lire, très bien écrit et la découverte d'une région et de son histoire que je ne connaissais pas bien.
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Les Trois Chats de Chamasson

Entre deux livres plus noirs c'est la bouffée d'air pur idéale, bucolique à souhait. Très agréable à lire, un brin enfantin mais on s'imagine très bien faisant partie de cette fresque pleine de beaux paysages et d'antistress. La nostalgie 68arde de l'auteur est aussi très présente. Un chouette bouquin sans prétention si ce n'est apporter un dépaysement positif à nous les citadins.
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Les Trois Chats de Chamasson

Un formidable roman naturaliste, prétexte à parler des luttes anciennes (les luttes socialistes - Proudhon, Marx ...-) et les nouvelles (écologie, démocratie participative, négociations salariales, ...).

Comment trouver un juste milieu ?

Avec du bon sens et de la bienveillance, est-ce encore possible ?
Lien : https://mesmadeleines.wordpr..
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Les voisins de l'horizon

Lazarre est très attaché à son pays, enraciné dans sa belle terre morvandielle. Et pourtant, deux petites traces sur des arbres, indiquant un chemin de randonnée vont suffire à piquer sa curiosité. Dès lors, il n'a plus qu'une idée : Partir ! Découvrir ce qu'il y a au bout du chemin. Il plaque tout, et part sur le chemin. Libre, désormais, de toute attache

Une lecture étonnante ! Un personnage insolite, on a envie de savoir ce que sera la vie de Lazarre durant sa marche, de faire un bout de chemin avec lui.
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L'atelier de Capucine

"[...] Ce qui m’a fait sourire c’est l’attachement quasi immédiat de Bastien pour la région. Le syndrôme de la campagne l’a touché très rapidement. Cet attachement impromptu permet de mettre en évidence la lutte, souvent bon enfant, entre les parisiens et les bourguignons pour l’amour du monde rural. C’est assez amusant car souvent vrai !



Je suis cependant assez mitigée sur le reste du roman. Notamment sur le personnage de Capucine. Elle apparaît un peu simplette et pas très dégourdie donnant alors l’impression que, sortie de sa boutique, elle ne sait rien du monde, même pas des choses simples comme l’achat d’une machine à coudre. La crédibilité est un peu entachée car elle a bien dû acheter un minimum d’électroménager dans sa vie, même sans être riche. Or, on a l’impression qu’elle fait un saut dans le temps au moment d’acheter sa première machine à coudre. Elle est totalement dépassée par les évènements. Un personnage féminin sans grande envergure en somme. Alors que les personnages de Tonin et de Bastien sont droits dans leurs chaussettes. [...]"
Lien : http://bouquinautes.com/2015..
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