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Critiques de Dmitry Glukhovsky (447)
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Métro 2033

Un pavé post-apocalyptique (850 pages bien tassées dans l’édition Livre de poche) qui, à vrai dire, m’a semblé bien indigeste.

A Moscou, les rescapés d’une guerre qui a décimé la planète survivent dans les méandres du métro. Une petite station périphérique fait l’objet d’attaques de créatures humanoïdes capables de rendre fou n’importe quel humain amené à les côtoyer. Ses habitants résistent tant bien que mal à ces attaques qui bientôt risquent de menacer tout le réseau souterrain, et ce qu’il reste de survivants.

Ces attaques poussent le protagoniste, Artyom, à quitter sa station pour rechercher de l’aide. Mais voilà, ces créatures ne sont que quelques-uns des dangers mystérieux qui rôdent en souterrain. S’ensuit un interminable parcours où alternent sombres couloirs aux dangers ésotériques et stations hostiles. On peine à suivre ce héros désincarné, stations après stations. Un plan, peu lisible, permet de suivre tant bien que mal cette visite d’un monde qui, finalement, n’est pas si éloigné du notre : les microcosmes ne sont que des revisites de régimes politiques et économiques bien réels. Triste et très pessimiste vision d’êtres humains qui, après avoir survécu à l’hécatombe, n’ont eu de cesse de recréer stations aux régimes nazis, communistes, ultra-libérales, riches, pauvres … et, dans ce marasme boueux, une improbable équipée de révolutionnaires Ché-guévaristes. Seul moment cocasse qui m’a tiré un sourire dans ce roman qui se prend au sérieux dont l’imaginaire reste bien plat.

Mieux aurait valu lire les chroniques babéliotes.

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Métro 2034

J'ai lu le premier tome il y a 3 ans et j'avais peur de ne me souvenir de rien, excepté cette ambiance particulière crée par les couloirs du métro et des horribles mutants qui menacent les hommes. En fait il y a juste un personnage qu'on retrouve et il est vraiment peu présent ...donc on recommence avec une nouvelle menace et des nouveaux personnages. Et un plan du métro ! Enfin !

Ce tome 2 commence très fort je trouve puisqu'une expédition de ravitaillement ne revient pas, de même pour l'équipe chargée de les retrouver . Les couloirs obscurs, les stations abandonnées, tout ça ,ça continue à me faire frissonner ! Ce qui est dommage c'est que cette ambiance ne dure pas et que c'est un autre sujet qui est abordé dans le livre . Pour autant il y a un certains suspens tout au long du livre, on visite encore quelques stations un peu flippantes et on a un aperçu du dehors qui n'est guère rassurant. J'aime les romans de survie et celui-ci est vraiment a part ,avec cette civilisation recrée dans les couloirs et stations de métro . J'ai hâte de lire le tome 3 , en espérant que ce ne sera pas dans trop longtemps pour suivre un peu les personnages.



Challenge Mauvais genre 2018-2019

Challenge Multi-défis 2018
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Métro 2034

Suite directe de Métro 2033, en continuité (on peut enchaîner les deux romans sans transition mais il peut être lu indépendamment tout de même), cet épisode est une valeur sûre, si vous aimez les récits d'anticipation post-apocalyptique c'est une œuvre que vous vous devez de lire.



Au niveau des personnages on perd Artyum (quelques toutes petites apparitions tout de même mais sans grand intérêt) pour retrouver Hunter, le personnage super intéressant du début de 2033 qui disparaissait trop vite.

De plus Dmitry Glukhovsky nous offre enfin un personnage féminin dans un des rôles principaux, une jeune fille très intéressante, qui n'en fait pas plus qu'il n'en faut, simple et discrète, tout ce que j'aime, ici pas de "bimboland" pour appâter le client. Les personnages sont psychologiquement encore plus écorchés dans ce second tome.



Le côté scénaristique lui est sympa mais ne brille pas d'originalité, on reste dans ce que l'ont connait de l'aventure à travers les tunnels, de station en station, piégés de mutants, de fantômes et autres légendes comme dans 2033.



Je donne un note élevée à ce second tome qui m'a beaucoup plus, pas au point d'avoir un énorme coup de cœur mais très appréciable tout de même, je vais prochainement lire 2035 (sortie dernièrement en grand format chez L'Atalante) qui lui revient sur le personnage d'Artyum. J'ai hâte.



Voir la chronique sur mon blog :


Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Métro 2034

Dans ce deuxième tome de la trilogie Métro - qui raconte la survie de quelques moscovites réfugiés dans le métro après l’apocalypse nucléaire- , le "héros" Artyom est peu présent (contrairement aux autres livres dans lesquels il est ou redevient le personnage principal).

En revanche, nous en apprenons plus sur Hunter (le chasseur), possédé par un démon. Pour lui, il n'existe qu'un moyen absolument radical de se débarrasser d'une épidémie (heureusement que nous n'en sommes pas là, hi, hi !).

Un couple lui fait face, qui tente de sauver le reste de l'humanité par une autre trouvaille.

L'auteur introduit une note de poésie dans ce récit sombre est violent par la présence d'un musicien amoureux.

Le plan du métro de Moscou sur les deuxième et troisième de couverture est là encore fort utile, mais j'ai aussi consulté le Wiki pour compléter mes informations avec un historique et des photos des diverses stations dont il est question dans ce livre magistral.
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Métro 2035

Je vous l’annonce tout de suite, je suis un grand fan de cette série, autant en livres qu’en jeux vidéo ou en romans dérivés de l’univers créé par Dmitry Glukhovsky. Je vais ici être tout de même objectif, mais sachez que j’ai pris un grand plaisir à lire ce dernier opus, avec un pincement au coeur tout de même car il clôture cette grande histoire (on est tout de même entre 700 et 900 pages à chaque tome) et donc c’est une sorte d’histoire d’amour entre moi et les personnages de « Métro » qui se termine (J’espère toujours une suite mais cela n’est pas prévu du tout).



Ce dernier tome nommé « 2035 » commence un peu à la manière du tout premier roman de la série « Métro 2033 », ce qui fait que j’ai eu un peu de mal à me plonger dedans pendant un tiers de ma lecture, je me disais mais mince, c’est une copie du premier, c’est pas possible quand même. Mais en fait NON, d’un coup tout se met en place, on part dans la propre trame de la lecture, on prend plaisir à retrouver le héros « Artyom » qui est à lui tout seul un gros élément du succès de cette saga.



"Dmitry Glukhovsky" nous livre avec cette dernière épopée (car oui c’est une vraie épopée) bien des réponses laissées en suspens depuis longtemps, tout d’abord au niveau des personnages mais aussi de l’histoire, qui a une vraie conclusion, surprenante et déchirante à mon goût. J’étais presque en colère contre l’auteur de nous faire subir cela à nous lecteurs.



Sinon nous sommes toujours dans le métro de Moscou, il y a plus de passages extérieurs que dans les précédents récits, et il y a aussi pas mal d’action (même si le rythme est équilibré et que nous avons beaucoup de descriptions des stations par exemple ou des situations, ce qui est normal sur un roman de cette taille).



Surtout n’ayez pas peur de vous lancer dans cette magnifique saga qu’est « Métro » car ça se lit vite et avec plaisir, le verbe est moderne et pose beaucoup de questions politique, écologique, éthique et vous ne regretterez pas d’être dedans une fois lancé (je précise cela car beaucoup de gens m’ont dit avoir peur de se lancer à cause du nombre de romans, de la taille des livres et de l’intégration des jeux vidéos, ce qui ne pose pas de problème si vous ne jouez pas, c’est juste un bonus pour les joueurs mais les purs lecteurs en auront tout autant sans être perdu, car c’est une des forces de « Métro », on suit facilement le déroulement de la trame.



A lire absolument.
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Métro 2034

Deuxième plongée dans le métro moscovite où survit ce qu’il semblerait rester de la race humaine.

Munie de mon indispensable carte pour me repérer dans ce microcosme aux noms de stations impossible à mémoriser pour moi, j’ai été captivée par cette nouvelle mission pour sauver cette population résiduelle. Cet univers où la race dominante n’est plus l’homme mais où l’homme reste un loup pour l’homme.

Premier chapitre, première surprise.

On ne sait plus qui est mort, qui est vivant.

Artyom, le héros de Métro 2033 est laissé de côté mais les personnages ne manquent pas de gnaque.

Il y a même Homère, soixante ans, accroché vaille que vaille à ses souvenirs de « surface ». Il apporte du contraste sur le regard que peut avoir le lecteur face à cet univers aux perpétuels dangers.

Je ne veux pas nommer les autres personnages pour ne pas gâcher le plaisir de les (re)découvrir.



Et que dire de la façon qu’à Dmitri Gloukhovsky de conter cette histoire ?

C’est lent parce qu’il approfondit les pensées de ses personnages. Parce qu’il fait dans le détail pour nous faire visualiser des créatures inconnues de nos yeux, ou pour nous faire ressentir des peurs inconnues de nos cœurs.

C’est comme j’aime.
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Métro 2033

Voilà un roman dont j'avait énormément entendu parler, et dont j'attendais beaucoup.... peut-être un peu trop.

J'ai passé un bon moment avec ce roman, mais tout au long du récit, il m'a manqué un petit quelque chose qui aurait pu faire basculer ma lecture.

J'ai été fasciné par l'organisation du métro qui, finalement, reproduisait les travers du monde à petite échelle. On retrouve les communiste, les nazis, les sectes... Chaque station de métro est devenu un Etat à part entière avec ses alliances, ses guerres et la nécessité de survivre dans un univers désormais hostile.

Hostile car dans ce monde détruit par la guerre et bouffé par la radioactivité, de nouvelles formes de vie se sont développées et menacent les habitants du métro.

Entre légendes et rumeurs, la vie s'organise. La monnaie est devenue la cartouche d'armes à feu, ce qui donne de suite une idée de l'ambiance dans laquelle les gens vivent.

Notre héros, Artyom, se voit confier une mission dont dépend la survie du métro, ce qui va l'amener à traverser l'ensemble du métro et à risquer sa vie un certain nombre de fois.

Ainsi, l'auteur fait un focus sur les particularités de nombreuses stations et décrit la façon dont les gens y vivent et l'importance de la station dans le grand ensemble du métro.



J'ai trouvé ces développements très intéressants mais parfois un peu long. Les chapitres sont très longs. Chaque chapitre correspond à une étape du périple de notre héros et comporte son lot de dangers et de rencontres.

Artyom est un héros intéressant mais qui peut parfois manquer de profondeur.



La fin du roman m'a laissé perplexe. Je n'arrive pas à savoir si c'est la touche que j'attendais pour faire sortir ce roman du lot ou pas. L'auteur y instaure une réflexion sur l'humanité et le devenir de l'humanité dans ce nouvel environnement. Et Artyom se révèle tout d'un coup être un personnage clé de la survie de l'humanité.

Est-ce que l'Homme, condamné à vivre reclus dans les sous-terrains, peut-il demeurer Etre intelligent doué de raison ? L'ère de l'humanité n'est-elle pas passée, et est-ce vraiment une mauvaise chose ?



Finalement, Métro 2033 se termine sur une réflexion de fond sur la place et le rôle de l'humanité dans l'évolution du monde. Si nous sommes l'espèce dominante aujourd'hui, peut-être qu'un jour ce ne sera plus le cas... et peut-être que ce sera notre faute.

Voilà ce qui me semble être la force de ce roman. Il contient cependant quelques longueurs qui peuvent rebuter. Et c'est dommage que 80% du roman soient consacrée à la vie dans les stations et qu'on ne retrouve ce propos qu'à la toute fin.



Pour moi, une lecture très intéressante mais pas au niveau de ce que j'attendais, malheureusement.
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FUTU.RE

Un récit de SF exceptionnel, il est vrai que c'est un roman très dur voir hyper violent pour certaines scènes mais c'est aussi un roman très riche qui ne fait pas 726 pages pour rien.



Je vous avouerais que au début j'ai eu un peu de mal avec l'écriture, c'était difficile de tout comprendre, de par les mots utilisés mais aussi a cause de flashback sous forme de souvenirs mais aussi de rêves, finalement une fois habitué après quelques chapitres on rentre vraiment dedans et c'est génial.



Notre personnage principal 717 est un homme dur, violent, sanguin et un peu antipathique, c'est déjà un bon point car c'est vrai que des romans ou les personnages principaux sont tout beau tout gentil il n'y à pratiquement que ça ces derniers temps.

Ici il lui arrive plein de péripéties que le mène à réfléchir, à se prendre la tête à changer. A changer oui car personne n'est parfait et il se rend compte que sa vie n'a pas de vrai sens, l'amour s'immisce en lui sans qu'il s'y attende.



Je ne vous en dit pas plus sur l'histoire sinon cela vous gâcherait le plaisir, on ne peut pas en dire trop sans spoiler.



Pour ce qui est de l'environnement on est dans de la pure anticipation, il y à sur Terre 170 millards d'humains, ils sont immortels. Notre histoire se déroule en Europe qui est devenue une ville, une "Gigapole" de 70 milliards d'âmes ou la verdure n'existe plus, le ciel n'est pas visible, l'horizon non plus si ce n'est que par les très très riche habitants des penthouse en haut des buildings qui jouissent de jardin privatif sur les toits.

Car l'Europe cette Gigapole est remplie d'immeubles, de tours et de building allant de 1 à 2 kilomètres de hauteur, en bas se trouvent les pauvres, au milieu les classes moyenne vivent dans des petites boite de 2 mètre sur 2 pour une personne seule et les riches on le haut et toute la place qu'ils veulent.



J'ai littéralement été absorbé par cette histoire, un livre à vraiment découvrir, pour ma part il fini dans mes coups de coeur de 2016 (le premier), je suis certain que je me souviendrais longtemps de cette histoire et que je vais repensé à des détails et des scènes souvent.



Attention aux personnes sensibles, c'est un roman de SF noir, très noir, cru, cash, réaliste avec des scènes choquantes par moment, ce n'est vraiment pas un livre pour les plus jeunes, même pour les fan de dystopie jeunesse je pense qu'il faut être assez mûre pour s'attaquer à ce pavé.

Pour les autres, si vous aimez la SF et les romans noir, allez y sans hésiter.
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Métro 2033

Un roman post-apocalyptique russe ! C'est vraiment bien !

En 2033 ,les moscovites se sont réfugiés dans le métro suite à une guerre nucléaire . Artyom vit dans une station qui est menacé par les Noirs ,des humanoïdes menaçants .Il part en quête d'un moyen de sauver sa station . Or ,la traversée des tunnels entre chaque station s'avère pleine de danger ,la peur est constante et les différentes stations ne sont pas toujours le refuge cherché !

Chaque station a choisit son mode de gouvernement : il y a des stations communistes ,nazis ,intellectuelles ...20 ans après la catastrophe ,chacun cherche le réconfort dans des idéaux passés .

Ce roman sort clairement de l'ordinaire ,il est original , angoissant par moments . Le seul petit bémol c'est qu'il manque une vrai carte du métro pour se repérer . Parce que les noms russes c'est pas facile !
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Métro 2035

Il s'agit de la fin de la trilogie et des aventures d'Artyom, enfant du métro moscovite.

Après un bombardement nucléaire, des moscovites se terrent dans les sous-sols. Mais en est-il de même pour la Russie, l'Europe et la terre entière ? Artyom n'a de cesse de le découvrir. Je suis admirative devant ce héros qui ne pense qu'à faire éclater la vérité aux yeux de tous, au prix de sa santé lorsqu'il sort sans protection pour braver les radiations et lorsqu'il affronte ses ennemis au risque de sa propre vie.

Ce n'est pas ce tome que j'ai le plus apprécié, je l'ai trouvé un peu embrouillé.

Mais quelle triste condition que celle de ceux qui vivent sous terre comme des rats mais préfèrent leur sécurité bien relative à la liberté.

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Métro 2033

Après une guerre cataclysmique, les rares humains survivants se sont réfugiés dans le métro et la vie s'est organisée dans chaque station, avec des règles partagées, mais aussi des zones plus autoritaires. « De toutes les espèces, l'humanité a toujours été la plus douée pour dispenser la mort. » (p. 23) L'obscurité est terrifiante, tout autant que la vermine qui déferle de partout et les attaques des « Noirs », ces êtres mutants qui descendent de la surface ravagée pour répandre la mort dans les tunnels. « Les Noirs, ce n'est pas de la vermine, ce n'est pas de la non-vie. C'est l'Homo Novus, la prochaine étape de l'évolution, bien mieux adaptée que nous à son milieu. L'avenir est derrière nous. » (p. 75) Artyom, orphelin sauvé des rats, grandit dans la station VDNKh. Rattrapé par les conséquences d'une erreur et envahi par la culpabilité, l'adolescent accepte une mission périlleuse : rejoindre Polis pour délivrer un message. Cette station peuplée d'intellectuels et d'artistes est le dernier lieu de culture et de science. Mais pour la rejoindre, Artyom doit remonter la ligne et passer de nombreuses stations où il n'est pas le bienvenu. À cela s'ajoutent le mal des tunnel, forme de folie passagère inexplicable qui s'empare des voyageurs, et d'autres menaces inconnues. « Le danger ne provenait pas forcément du nord ou du sud, les deux directions prises par le tunnel. Il pouvait se terrer au-dessus, dans les conduits d'aération, à droite ou à gauche, dans les innombrables couloirs et passages qui débouchaient dans le tunnel principal, derrière les portes closes d'anciens locaux de service ou de sorties secrètes. » (p. 128)



De station en station, Artyom découvre des communautés différentes et des mœurs nouvelles. Et de péripéties en mésaventures, sa mission tourne au voyage initiatique. Impossible de ne pas penser au chef-d'œuvre de Richard Matheson, Je suis une légende, et à son épiphanie finale. Je ne pensais pas lire les suites, Métro 2034 et Métro 2035, mais l'extrême fin de ce premier opus m'a fait changer d'avis. Toutefois, je vais reprendre mon souffle et un peu d'air frais avant de replonger dans les galeries du métro russe ! « Désormais il comprenait à nouveau que le métro n'était pas simplement l'œuvre d'une compagnie de transport, ni simplement un abri antiatomique, ni la résidence forcée de quelques dizaines de milliers d'hommes. Quelqu'un y avait insufflé son étincelle de vie. Une vie mystérieuse et qu'on ne pouvait comparer à rien. Il comprenait à nouveau que le métro était pourvu d'une intelligence singulière et inintelligible à l'être humain et d'une conscience qui lui était étrangère. La sensation était tellement claire et nette qu'il sembla à Artyom que la peur des tunnels n'était rien d'autre que l'animosité de cette entité gigantesque [...] envers les êtres chétifs qui grouillaient en son sein. » (p. 442) Petit conseil à mes lecteurs : si vous n'aimez pas les espaces clos, sachez que cette lecture est follement claustrophobique !



Je comprends parfaitement que le roman ait été adapté avec succès en jeu vidéo. Il y a dans ces pages des multitudes de quêtes et d'adversaires, sans aucun doute de quoi produire une progression vidéoludique longue et passionnante. Il me semble que le roman se prêterait également à une adaptation en série télévisuelle, tant chaque chapitre a des airs d'épisodes, de quasi-feuilleton. Voici une lecture au long cours, presque 3 semaines pour en venir à bout, mais avec un plaisir certain !
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FUTU.RE

« Nous ne sommes plus un homo sapiens. Nous sommes l’homo ultimus.»



L’Humanité on est là. Un vaccin contre la mort a été découvert. La plupart des hommes sont immortel. Mais à quel prix ? Au détriment d’une descendance, l’homme accède à l’immortalité.

Matricule 717, alias Jan, immortel, membre de la phalange, et là pour faire respecter la loi du choix. Une vie est égale à une vie.

Lorsque le sénateur Schreyer le contact pour une mission spéciale, Jan n’imagine pas l’impact que celle-ci aura sur sa vie.



FUTU.RE de Dmitry Glukhovshy, est le premier roman de cette auteur que je lis. Ce fut une belle surprise. On plonge dans un univers futuriste et utopique.

L’auteur nous fait suivre Jan, membre de la phalange, en alternant le passé et le présent, ce qui nous permet de comprendre l’Organisation, la formation des membres, ainsi que leurs missions.

Ce roman Sf, nous laisse plein de questionnement sur le futur de l’humanité, l’auteur soulève pas mal de questions interessantes qui nous laisse curieux de certaines réponses.

Cette lecture est un coup de cœur, malgré quelques longueurs.
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Métro 2033

Profondément ennuyeux ! Dès le début de l'ouvrage, je n'arrivais pas à y rentrer... je me suis forcé mais ai abandonné après 120 pages, ne me sentant pas le courage d'en lire 730 de plus.

Cela ne me permet pas de délivrer une critique valable...
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Métro 2033

Le roman appartient à la litérature fantastique. Il n'y a pas à proprement parlé d'impact de la science ou de la technologie dans le déroulement de l'aventure, si ce n'est que comme cause de la situation présente.



J'ai finalement jeté l'éponge après 257 pages.



Je n'ai pas adhéré à son univers.

L'auteur prend un soin minutieux à décrire l'environnement du métro, de ses sous-cultures, des conflits entre-elles, des légendes et croyances. C'est agréable à lire, c'est même très bien écrit, mais au fur et à mesure de l'avancement du livre, j'ai trouvé que la cohérence interne et la crédibilité de l'ensemble se délitaient.



Quelques exemples :

D'après WIkipedia, "La distance moyenne entre les stations est de 1 800 mètres : la plus petite est de 502 mètres entre Delovoï tsentr et Mejdounarodnaïa et la plus longue de 3 413 mètres entre Volgogradski prospekt et Tekstilchtchiki."

Ce qui est une distance très courte à parcourir, même à pied : entre 20 et 30 minutes. Si on considère qu'il y a des postes avancés à 500m des stations, celà laisse en moyenne 800 m entre 2 postes : l'affaire de 5- 10 minutes.

Le roman donne l'impression que cette distance est longue et prend un temps appréciable à parcourir. Il donne l'impression d'un monde vaste et mystérieux.

Autre chose, les communautés vivant dans le métro occupent un centaine de stations sur les 182 du métro d'aujourd'hui. Il est dit quelque part qu'une station est une communauté de 200-300 personnes.Il y a donc une 20000 de personnes vivant dans le métro (ce qui est aussi dit quelque part au début du bouquin).

Il n'y a donc pas la masse critique pour soutenir les conflits armés entre stations qui font l'arrière plan "historique" du début.



Enfin, sur les 257 pages lues, il n'y a pas un personnage féminin individualisé, ayant un rôle, même secondaire.



A partir du moment lelecteur commence à décortiquer rationellement la trame d'une histoire fantastique, il vaut mieux qu'il s'arrête et choisisse un autre bouquin dans sa Pile-A-Lire ;-)



Petit conseil pour ceux et celles tentés par l'aventure : prenez le temps d'étudier la carte du métro, reproduite en 3ème de couverture. Cela facilite beaucoup la lecture et l'appropriation de l'environnement.
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Sumerki

Dmitry vit à Moscou et est traducteur de profession pour gagner un minimum sa vie. Non, je ne parle pas de l’écrivain mais du narrateur de ce roman. D’ailleurs, ici, après avoir été chargé de traduire de l’espagnol une chronique d’exploration datant de 1564 se déroulant entre les régions du Yucatàn et de Campeche, à savoir le territoire de la civilisation déjà décimée des Mayas, Dmitry se retrouve plongé en pleine science-fiction. En temps que férue du terre-à-terre, j’ai essayé de me convaincre que le lecteur avait le droit d’hésiter un moment entre délire paranoïaque d’un personnage à l’imagination fertile et un monde fantastique. Je n’avais pas encore compris que Dmitry, l’écrivain (je sens que ça va être compliqué), ne romançait que de la science-fiction. Depuis, j’ai pris connaissance d’une interview dans laquelle il explique que ce genre de littérature est encore un moyen toléré en Russie pour pouvoir faire une critique sociale. Il ne dit pas si c’est la raison pour laquelle il a choisi ce genre...



Je sais, on a envie d’en savoir plus sur cet écrivain en chair et en os, mais revenons tout de même au roman.



Côté concret, Dmitry nous offre une belle désacralisation du calendrier Maya. Écrit en 2007, il n’a visiblement pas eu besoin de « l’erreur de calcul » de fin 2012 pour avoir une opinion dessus.



Côté philosophie, Dmitry nous offre une belle réflexion sur notre rapport à notre propre mort. Amenée par le biais d’un scénario original.



Côté rendu général, j’ai trouvé par contre le roman trop lent. Les développements ne sont pas soporifiques mais pas subjuguants non plus. Pas de quoi bouder l’auteur.



D’ailleurs, côté perso, Dmitry nous offre l’impression de faire un peu sa connaissance au travers de son personnage éponyme. Et rien que pour ça, bim ! j’ajoute une demi-étoile.



De quoi ? Sous le charme de qui ? Non... j’vois vraiment pas...
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Texto

Dmitry Glukhovsky est un de mes auteurs préférés, et surtout il a écrit mon roman préféré « Futu.Re » ainsi que le « monde » très étendu de « Métro 2033 » en écrivant 3 romans et en y intégrant plusieurs jeux vidéos ainsi que des romans d’autres auteurs (amateurs) qu’il publie enfin d’étendre encore cet univers. Tout cela pour dire que j’attendais beaucoup de ce nouveau roman, même sachant que ce n’était pas de la science-fiction, nous sommes ici dans un thriller, et malheureusement je suis déçu de ma lecture, cela me laisse un goût amère et me fait espérer un prochain roman plus dynamique.



Ce que je reproche à « Texto » n’est autre qu’une énorme lenteur qui s’installe après 150 pages et qui reste jusqu’au bout. Je me suis ennuyé malgré un sujet intéressant, jusqu’à me forcer à lire pour le finir (en me disant à chaque fois : mais mince pourquoi, pourquoi Dmitry Glukhovsky à donné ce rythme à son livre…).



Il y a une autre chose avec laquelle j’ai eu du mal, c’est « Ilya », le personnage principal de l’histoire, il est juste insupportable, j’avais envie de le secouer, de lui dire mais réveille toi, dans quel monde tu vis, bouge toi. En plus j’ai trouvé ses réactions assez spéciales. Alors je lui laisserai le bénéfice du doute sur son mental car il sort de plusieurs années de prison dans laquelle il à été placé jeune, et en plus en étant innocent. Il n’empêche qu’il est complètement à coté de ses pompes.



Aller, une bonne chose, le scénario.

Dmitry Glukhovsky sort cette histoire de sa tête d’un coup de baguette magique, toujours aussi inspiré que pour ces précédents romans, c’est ici vraiment le point positif de cette synthèse, si seulement il y avait mis plus de rythme et un personnage moins agaçant nous aurions pu avoir encore une fois un chef d’oeuvre comme pour Métro 2033 ou Futu.Re. C’est dommage car le potentiel était là.



Sur le blog :
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Métro 2033

Toi qui ouvre ce livre, n’oublies pas de prendre avec toi un AK 47, des chargeurs avec des balles à profusion car dans ce monde souterrain, ce sera ta survie, mais aussi ta monnaie d’échange car les billets ne servent plus à rien, ou alors, à se torcher le cul.



Ça, c’est ce qu’il te faut si tu décides de te balader dans les tunnels du métro moscovite… On ne sait jamais qui on peut croiser dans les coursives.



Si tu désires aller prendre l’air dehors, pauvre fou, n’oublies pas d’enfiler une combinaison étanche et de te munir d’un masque à gaz ! Et d’un bazooka !



Tant que j’y suis, je te donne un conseil d’initié : si un mec commence à faire dans son froc en bégayant qu’il y a des Noirs dans le tunnel, tire à vue ! Non, ce n’est pas un acte raciste mais de survie car ces espèces de trucs n’ont rien d’humains.



Tant que vous y êtes, tirez aussi à vue sur les chiens et surtout sur les bibliothécaires ! Ces derniers sont des abominations et rien à voir avec vos livres rentrés en retard. Devant eux, un seul mot d’ordre « Fuyez, pauvres fous, mais en silence »… Ben oui, il est déconseillé d’être bruyant dans les biblios et paraît que le bruit attire ces sales trucs.



Ah, au fait, pas besoin d’abonnement du métro, votre passeport suffira et prévoyez assez bien de munitions, c’est le plus important.



Le post-apocalyptique n’est pas mon genre de prédilection, mais de temps en temps, j’aime sortir de ma zone de confort et m’encanailler ailleurs que dans des polars. Surtout quand l’idée vient de ma binôme de lecture.



Niveau angoisses, j’ai été plus que servie et je ne regarderai plus les stations de métro du même œil, dorénavant.



Après une guerre nucléaire qui a ravagé toute la terre (toute ?), les survivants se terrent dans le métro de Moscou, reproduisant à petite échelle les différentes sociétés telles qu’on les connait à grande échelle : entre les stations gouvernées par des nazis, des communistes, des Rouges, des mystiques, des tarés, des mafiosis, des commerçants, faites votre choix.



Le personnage principal, Artyom, est un jeune homme qui n’est jamais sorti de sa station et qui se voit confier une quête qui va lui faire traverser une partie du métro.



En se mettant en route, notre jeune homme, qui n’a rien d’un héros, ne sait pas qu’il va vivre sa plus fabuleuse aventure de toute sa life. Accroche tes mains à sa taille, pour pas que la chenille déraille… Et n’oublies pas de tirer à vue (et de bien viser) si jamais tu croises un truc pas net !



L’écriture est facile à suivre, agréable, elle vous entraîne dans les méandres du métro Moscovite, qui a tout d’un enfer, et heureusement qu’il y a un plan en première page, sinon, je m’y serais perdue, vu les nom des stations assez compliqué.



Là où j’ai tiqué, c’est que notre Artyom aurait pu mourir 20 fois et qu’à chaque fois, il a été tiré d’affaire pas la Providence qui a mis la bonne personne sur son chemin afin de le sauver… Bon, une fois, ça passe, deux fois, ça fait lourd, mais trois fois, faut arrêter car ça devient répétitif et moins plausible.



Autre chose que j’ai trouvée dommage, c’est que durant sa quête, les compagnons de marche d’Artyom ne fassent que de passer… Je ne dis pas qu’il fallait nous faire une fraternité de la quête de l’anneau, mais bon, j’aurais aimé voyager plus longtemps avec certains, dont Khan, et ne pas me contenter de les voir durant quelques chapitres avant qu’ils ne disparaissent en faisant pchiiitttt.



Tant que je suis dans l’énumération des petites choses qui dérangent, je me demande aussi où sont passées les femmes ?? Putain, on en croise pas des masses dans les couloirs, à croire qu’il ne reste plus que des mâles. La Nature a inversé les choses, ou alors c’est à cause de l’apocalypse, car après lecture, j’ai l’impression qu’on a 90% de bistouquettes pour 10% de nibards.



Malgré ces petits points noirs, le reste est passé comme une rame de métro sur des rails bien huilés : le voyage était intéressant, rempli de rencontres bizarres ou intéressantes, avec une bonne louche de mysticisme et d’ésotérisme, mâtiné de religions toutes plus folles les unes que les autres.



Avec quelques réflexions profondes et pas dénuées d’intérêts pour qui voudrait y réfléchir plus fort après sa lecture.



Je me suis attachée à Artyom, j’ai aimé son côté un peu adolescent, paumé, couard, pas très sûr de lui, et qui, malgré ses peurs, continue d’avancer en se tapant des kilomètres et des kilomètres de tunnels sombres de métros, avec tout les dangers qui s’y cachent, tapis dans l’ombre.



Si le début est un peu lent, s’il y a quelques passages un peu moins intéressants, je peux vous dire que les 200 dernières pages se lisent à la vitesse du TGV roulant sur des pelures de bananes ! Cours, Artyom, cours !! Mon cœur a palpité.



Alors oui, ce n’est pas de la toute grande littérature, ce n’est pas du post-apocalypse avec un message à la clé (le message est juste un peu plus long que 3 tweet de Donald), on a des moments de réflexions profondes, mais l’action ou la marche à pied sont plus présentes dans le récit que la philosophie. De plus, la succession des régimes politiques dans les stations pourraient devenir indigeste pour certains…



S’il y a du réalisme dans ce roman, il y a aussi une dose de fantastique ou de SF, à vous de voir dans quelle catégorie vous classerez le bestiaire des animaux qui ont mutés suite aux radiations nucléaires.



Un roman post-apocalypse qui n’a rien de la lecture de l’année, pourtant, j’ai apprécié la lecture, j’ai ressenti de l’effroi dans les tunnels sombres et habités par on ne sait pas trop quoi, j’ai eu de l’empathie pour ce brave Artyom, j’ai tremblé pour lui, j’ai armé ma Kalachnikov en même temps que lui et je compte bien redescendre sous terre pour les deux tomes suivants !!


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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FUTU.RE

J'ai suivi les recommandations de Mylena pour le challenge multi défis 2023, car j'avais déjà adoré la trilogie Métro de cet auteur.



Les hommes ont trouvé un vaccin contre la mort...Et tous les continents n'appliquent pas de la même façon la distribution de ce vaccin. Problème, en Europe, comme plus personne ne meurt, si on veut un enfant, il faut que l'un des deux parents donne sa vie en échange et l'enfant sera élevé dans un orphelinat où l'on fera de lui un milicien de la phalange à grands coups de lavage de cerveau. La phalange est chargée de faire appliquer la loi sur la procréation.



Le héros, matricule 717, va partir à la recherche de son histoire, et l'auteur ne se prive pas pour dénoncer les régimes politiques du monde et la folie des hommes.



C'est palpitant, on a du mal à lâcher ce livre ! J'ai adoré !
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Métro 2033

Gros pavé post-apocalyptique qui démarre lentement, met laborieusement en place un univers malgré tout prometteur, mais s’y enlise et se révèle finalement parfaitement indigeste.



A Moscou, en 2033. Artyom a une vingtaine d’années. Il est né « là-haut », avant la guerre nucléaire. Depuis, tous les survivants vivent dans le métro, condamnés à s’y terrer à l’abri des radiations et des rayons du soleil qui leur seraient fatals. Ils y vivent dans des tentes, y cultivent des champignons, y élèvent des porcs et font un peu de commerce. Artyom n’a encore jamais « voyagé », c’est pourquoi il se porte volontaire pour une mission officielle. Il s’agit de rejoindre une autre station avec laquelle la sienne doit signer un accord. Là-bas se trouve un stock de câbles qui devrait permettre d’établir une communication téléphonique entre les stations. Mais ce qu’Artyom n’a dit à personne, c’est que cette mission officielle cache une mission secrète qui lui a été confiée personnellement. Pour la mener à bien, il va devoir voyager de station en station et braver les dangers les plus étranges : des animaux bizarroïdes, des mutants à trois jambes et deux têtes, des épidémies, ou encore des sons dangereux pour la santé mentale de ceux qui les entendent…



J’ai lu Métro 2033 juste après Je suis une légende de Richard Matheson, un classique du post-apocalyptique, et je peux dire que celui-ci n’a pas grand-chose à voir avec son prédécesseur. Il s’agit surtout d’un gros roman d’aventures. Toute l’histoire est portée par le personnage d’Artyom. Les autres ne sont que de vagues silhouettes que l’on ne croise que pendant quelques pages. Artyom est un jeune garçon ordinaire qui se mue en super-héros (avec même des super-pouvoirs) pour sauver ce qu’il reste d’humanité dans son monde souterrain. Il affronte mille dangers incroyables et s’en sort miraculeusement sans une égratignure. Le roman est très long à démarrer (Artyom ne part en mission qu’au bout de 150 pages). Les descriptions des stations traversées et de leurs régimes politiques sont extrêmement répétitives. Pourtant cette idée d’un monde qui réinventerait tous les régimes politiques déjà connus était très intéressante, mais ce roman souterrain manque décidément beaucoup de profondeur. Ce qui est étrange, c’est que je n’ai malgré tout pas pu me résoudre à le lâcher et à abandonner Artyom à son univers anxiogène. Alors je l’ai l’accompagné dans sa quête interminable. J’ai suivi son périple sur le plan du métro inséré dans la couverture comme sur un jeu de plateau (tout en imaginant le jeu vidéo que le roman a inspiré). A la fin, arrivée à la page 850, je n’ai toujours pas compris le succès de ce roman. Certains doivent pourtant être accros, car depuis ont paru Métro 2034 (déjà en livre de poche) et Métro 2035 (en grand format). Mais pour moi, l’aventure souterraine va définitivement s’arrêter en 2033.


Lien : https://marentreelitteraire...
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Métro 2033

Que cherches-tu Artyom ? que fuis-tu ? Quelle est ta quête dans ce monde souterrain sans espoir, sans avenir ?

C'est pas le bouquin du siècle et il n'est pas dénué de défauts, notamment les sauvetages rocambolesques et autres évènements qui arrivent étonnamment au bon moment pour permettre à notre jeune héros de continuer son long périple dans le métro moscovite. Car les dangers y sont nombreux et variés.

Le déroulé peut sembler un peu répétitif également.

Pour autant, si on met de côté ce genre de facilités de récit, on arrive à passer un moment...agréable ?...non pas vraiment, étant donné l'ambiance, mais on continue car on veut connaître la fin de cette histoire qui n'est pas si déplaisante que ça.

Pour un 1er roman, ça aurait pu être pire.

Il y a évidemment matière à faire quelque chose de plus abouti que ce post-apo plutôt fantastico-mystique que SF qui nous laisse sur notre faim malgré une fin qui m'a bien plu.



A lire pour s'imaginer coincé comme un rat dans un métro/un lieu clos en compagnie des vestiges d'une humanité en voie d'extinction.



Je n'ai pas encore lu les oeuvres de Dyakov issues du même univers. Je m'y attèle dès que possible.



Challenge Mauvais Genres 2023 (5e édition)

Challenge Multi-défis 2023
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