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Critiques de Donna Leon (1110)
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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Je découvre le commissaire Brunetti à travers cette enquête. Alors que la saison est hivernale et les températures très fraîches au moment où je lis ce livre, c’est la canicule à Venise. Les chemises et les pantalons collent à la peau et les lunettes de soleil sont indispensables pour protéger les yeux de l’ardeur des rayons du soleil. C’est la magie de la lecture : hiver en vrai, été en pensée !

Alors qu’il partait en vacances avec sa famille, Brunetti rentre à Venise pour élucider le meurtre de Fontana, un greffier décrit comme un monsieur très bien et très gentil par une voisine. Il y a de quoi intriguer : âgé d’une cinquantaine d’années, il résidait avec sa vieille mère dans un palazzo du quartier de la Misericordia contre loyer dérisoire. Tout laisse penser à une affaire de corruption au sein même du palais de justice de Venise. Manifestement, cela ne gêne pas vraiment Patta, le supérieur hiérarchique de Brunetti. Grâce aux talents de la signorina Elettra et à sa maîtrise des recherches internet, de nombreux mystères seront éclaircis. Brunetti considère l’ordinateur comme un Mercure moderne lui permettant d’accéder au Cyber-Paradis. « Bien entendu, il ne demandait qu’à profiter du brigandage informatique auquel se livrait la jeune secrétaire, mais cela ne l’empêchait pas de considérer de telles activités comme du brigandage. » En parallèle, Brunetti et Vianello font équipe pour percer le mystère des retraits d’argent de la tante de cette dernière. Serait-elle victime d’un gourou lui promettant monts et merveilles ?

Même si j’ai trouvé ce livre plutôt agréable à lire, je préfère les enquêtes de Louise Penny ainsi que celles de Peter May.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Entre d..

C'est une histoire d'amour que j'ai développé avec le commissaire Brunetti, ses collègues et sa famille. C'est aussi toujours un grand plaisir de le suivre se promener dans la ville qu'il aime tant, SA Venise. Nous sommes dans « Entre deux eaux », en hiver, on surveille les marées, on craint l'acqua alta et les dommages occasionnés. On est loin de cette belle Venise sous le soleil.

Brett Lynch, une historienne de l'art, spécialiste des céramiques et poteries chinoises se fait salement attaquer chez elle par deux hommes l'intimant de ne pas rencontrer le conservateur d'un des musées de Venise. Conservateur que nous retrouverons assassiné dans son bureau.

Mais que se passe-t-il dans le monde de l'art ? Brunetti découvrira les dessus de ce monde, dessous qui ne sont pas toujours aussi propres qu'il parait. Un monde de l'art qui attire bien sûr les véritables amateurs, les collectionneurs de bonne foi mais aussi les riches mégalomanes et tous ceux dont ils se servent pour acquérir sous la main des oeuvres pour leurs collections privées. Le marché des oeuvres d'art n'est malheureusement pas exempt des vendeurs et des acheteurs sans scrupules et c'est le propos de ce titre. Passer par des canaux illégaux, commettre l'infâme pour l'acquisition d'une statuette ou d'une mosaïque est un marché illégal mais qui malheureusement s'intensifie. Et c’est ce à quoi Brunetti doit s’attaquer.

C'est un titre sans surprise, dans la lignée des façons de faire de Brunetti avec une fin qui, disons le, peut surprendre par la façon dont notre commissaire s'y implique.

Sans surprises pour ce qui est de la façon de raconter les enquêtes de Brunetti mais toujours un plaisir sincère de les lire.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Le Don ..

+++++++ DONNEZ AUX AUTRES +++++++



Le titre du 31ème roman dans la collection du commissaire Guido Brunetti de la Cité des Doges trouve son origine dans le Nouveau Testament et plus spécialement dans la règle d’or du Christ : "Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites le même pour eux" (saint Luc 6:31 - "Do Unto Others"). La version française manque encore, mais la traduction espagnole ('Dad y se os dára') et allemande ('Milde Gaben' = aumônes) sont déjà disponibles. Je suis curieux de voir quel sera finalement le titre retenu en Français de ce roman.



L’année 2022 aura marqué pour Donna Leon la célébration d’un double anniversaire : 80 ans pour sa personne (date de naissance à Montclair dans le New Jersey aux États-Unis, le 28 septembre 1942) et 30 ans pour son installation à Venise, en 1992, et la parution en Anglais de son tout premier commissario Brunetti, "Mort à la Fenice".



Lors d’une rencontre avec une vieille connaissance, la signora Elisabetta Foscarini qui lui rappelle sa grand-mère bien-aimée et sa prime enfance, notre commissaire apprend qu’elle s’inquiète sérieusement pour la sécurité de sa fille unique Flora à cause du comportement fort étrange ces derniers temps de son beau-fils, l’expert-comptable Enrico Fenzo.



Comme c’est plutôt calme à Venise à cause de la "pandemia", le commissaire Brunetti mobilise son équipe, à savoir la sympathique commissaire adjointe Claudia Griffoni, l’inspecteur Lorenzo Vianello et l’agent Pucetti, pour une petite enquête bien qu’aucun crime n’ait (encore) été commis.



Relativement vite, nos fins limiers découvrent que le beau-fils ainsi que le mari d’Elisabetta, le riche retraité Bruno del Balzo, semblent être impliqués dans une grosse affaire d’arnaque et d’évasion fiscale, par le truchement d’une société bidon au beau nom de "Belize nel Cuore". Théoriquement il s’agit d’une organisation à but humanitaire, notamment l’établissement d’un hôpital pour les pauvres habitants du Belize, l’ancien Honduras britannique coincé entre le Mexique au nord et le Guatemala au sud, mais en fait une vaste entreprise de blanchiment d’argent.



Lorsque peu après, Flora Fenzo-del Balzo est victime d’une effraction grave dans son cabinet de vétérinaire sur la petite île de Murano, rien n’empêche plus notre commissaire et son équipe d’agir officiellement.



Si l’intrigue de cette nouvelle enquête peut paraître moins ingénieuse et moins catastrophique que beaucoup d’enquêtes précédentes de notre commissaire favori, l’aventure est, bien entendu, située dans la fascinante ville de Venise, qui malgré le Covid-19 et "l’Acqua Alta" (les marées hautes), garde ce charme tout particulier et unique.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

Ciao ! Buonasera!

Soirée mondaine à Venise.

Tout le gratin (mais pas de la pizza) est là.

" Ciao, je suis une Comtesse, vieille et riche et j'ai besoin de vous pour répondre à une question. (Avant mon décès hein) :

Que s'est il passé il y 15 ans sur le canal San Boldo?"



como ? (Traduc : hein?!?!?!?)

15 ans ?! Tu es sure madame?

C'est la question à laquelle doit répondre le Commissaire Brunetti.



Venise ça te vend du rêve ?! (Ouiiiiii)

Ben pas ici. (Rhoooooooo)

Man dieu que c'était long.

Seulement 300 pages ET pourtant ... il m'a fallu 15 jours pour en arriver au bout !!



Je n'ai pas accroché DU TOUT.

Un style trop vieillot.

Ca sent le moisi et les vieux stéréotypes.

On dirait un épisode de Jessica Fletcher version gondole quoi.



Bref : il y a 15 ans on a repêché Manuela, la petite fille de la Comtesse dans l'eau.

Elle a été sauvée in extremis.

Elle est toujours en vie mais elle a des lésions au cerveau et depuis elle est comme une fillette de 6/7 ans.

GAaaaH !! (J'exagère )

Tentative de suicide? Accident? Ou tentative d'assassinat?

HIN HIN....

Manuela avait une peur bleu de l'eau (à Venise c'est con quand même) et franchir un pont était un exploit de tous les jours pour elle.

Alors pourquoi aurait-elle sauté dans l'eau ?!?!?!

Pour la Comtesse, c'est impossible.



Tu es prêt Minou ?!

Parce que pendant tout le livre on parle de tout sauf de l'enquête.

C'est mou. Ya pas d'action.

En même temps : Normal. C'était il y a 15 ans (bordel !!!)

L'auteur part dans tous les sens et pis Hop ! Vers la fin ...

Oh MON DIEU on sait (enfin) ce qu'il s'est passé !!!

[ Madonna et signe de croix ] ... moé tout ça pour ça .... O.Kkkkk. 😧

Pfffffff. Nul.



Tu l'auras compris, Minou ...

JE N'AI PAS AIMÉ. du tout. Du tout.

YerK!



Ah si. J'ai aimé le décors. Venise quoi : ses ruelles, ses palais, ses vaporetti, ses gondoles et son presecco aussiiii Bon elle n'en parle pas dans le livre.

Voilà. C'est tout.



Alors quand je pense que c'est le tome 25 (!!!!) Des enquêtes de Brunetti ... j'ai du mal à imaginer & surtout, je suis bien contente de ne devoir en lire qu'une.

Se sera tout pour moi.

GRAZZIE.



* A TANTOT ~ BACCI LES GATTI *
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

 Si fin décembre je disais ma déception sur le vingt-neuvième roman de Donna Léon "en eaux dangereuses", il n'en est pas de même pour "Les masques éphémères". Ce trentième roman est une bonne surprise.



Brunetti décide d'enquêter sur un affaire qui n'a fait l'objet d'aucune plainte auprès de la police : Deux jeunes hommes, Duso et Marcello, après avoir déposé deux jeunes américaines blessées sur le quai proche de l’hôpital, sont repartis avec leur bateau les abandonnant. 



Brunetti s'intéressent aux deux jeunes hommes car ils sont proches par leur âge de son fils, Raffi. Leurs réponses aux questions posées l' intriguent ainsi que sa collègue Claudia Griffoni. Le bateau appartient à Pietro Borgato l'oncle de Marcello, transporteur maritime. L'activité de Borgato interroge. Brunetti et Griffoni semblent convaincus que corruption et trafic nocturne en font partie. Ils décident de travailler avec la Guardia Costéria. Suspens et violence pimentent l'histoire. Le ton de la dernière page est inédit.



Dans cet ouvrage pas trop d'introspection de la part de Brunetti sur l’intérêt de son travail, sur la vie, l'avenir de Venise...Pas de temps mort, de l'action, des dialogues constructifs. La canicule est terminée, il est en meilleure forme. Les repas en famille, les déplacements dans Venise toujours intéressants. Peu de passage avec Elettra, Vianello et Patta absents. Enfin, même observation qu'Umezzu sur l'appartement !
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Les Joyaux du paradis

C'est bien rare, mais j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.

Je ne sais qui a rédigé le résumé de Babelio, mais il est inexact ; Caterina n'est pas au chômage, elle quitte un poste à Manchester par exemple...

Ce récit contient plus de verbiage que d'informations ; si c'était pour se faire sentir à Venise, comme dans les Brunetti, ou nous en dire plus sur lamusique baroque, ou la politique dans les états qui ne sont pas encore l'Allemagne, au 17ème siècle, que je ne connais pas vraiment,...mais non.

Je constate que je ne suis pas la seule à être décue...Il est peut-être temps que D. Leon ralentisse sa production et passe un peu plus de temps sur chaque ouvrage
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Une enquête du commissaire Brunetti : Entre d..

Donna Léon est toujours aussi minutieuse dans ses descriptions, toujours aussi passionnée par Venise et réussi toujours aussi bien à nous embarquer aux côtés de son inspecteur fétiche, le commissaire Brunetti.

Dans cette enquête Entre deux eaux, elle a mis en scène deux femmes vivant en couple, ce qui est un peu plus nouveau chez elle. Mais à part cela j'y ai retrouvé les mêmes trames de fond que sont l'art, la culture, l'architecture et les cheminements d'un cerveau enquêteur aussi bien ficelé que l'est celui de Brunetti.

Pour justifier le fait de n'avoir mis que trois étoiles à une aussi bonne spécialiste du polar, je me dois de préciser mon ressentI. J'aurais peut-être aimé qu'elle me surprenne un peu plus.

Je sais, je sais, nous les lecteurs sommes parfois relativement contradictoires dans nos critiques ; en achetant le livre nous aimons être rassurés de lire "DU" Donna Léon, mais d'un autre côté nous aimerions également du changement. Et c'est ce soupçon d'étonnement qui m'a personnellement manqué.

Par contre, tous ceux qui n'ont pas encore lu de romans policiers de cette autrice, y trouveront un excellent moment de détente. C'est un bon polar de la reine de Venise, Mme Léon.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Le cant..

Seizième volet des aventures du commissaire Brunetti.

Un pédiatre et sa femme sont agressés en pleine nuit chez eux et leur bébé de 18 mois enlevé. Le médecin refuse de parler à la police et le commissaire G. Brunetti, secondé par l’inspecteur Vianello, est chargé de l’enquête.

Il découvre que ce sont des carabiniers qui ont agressé le pédiatre en pleine nuit pour lui enlever son fils de dix-huit mois. Venise est sous le choc. Puis les langues se délient : certains crient au scandale, d’autres soupçonnent la découverte d’un réseau de trafic d’enfants. Un vent de délation envahit la lagune… Le commissaire Brunetti a bien du mal à distinguer les coupables des innocents.

Avec cette nouvelle enquête, Donna Léon nous entraîne dans les méandres de Venise la magnifique et dans ceux, sordides, d’un réseau de trafic d’enfants. Et comme à son habitude notre autrice nous offre une intrigue parfaitement ficelée, des personnages criants de vérité et une peinture tellement vivante de la cité des Doges. Venise toujours aussi présente au cœur des enquêtes de Brunetti où cette fois l’inspecteur Vianello lui vole un peu la vedette. Bref encore Donna Leon à savourer à sa juste valeur.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Une enquête du commissaire Brunetti : Nobless..

Notre commissaire vénitien est au prise avec le mystère d'un cadavre découvert loin de Venise, mais à côté duquel a été déterré une chevalière d'une famille noble de Venise. Vianello, Ellettra sont là pour lui apporter de l'aide. Sa famille et belle famille ne sont pas loin non plus. Quant à Patta, il ne lui simplifie rien. Et pour le dénouement, ne comptez pas sur moi non plus.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Une énième enquête du commissario Brunetti à Venise. Qu'il est bon y vivre et s'y promener comme toujours.

Mais ici dans "Les masques éphémères" moins de vives discussions autour des délicieux repas concoctés par Paola, moins de digressions de Brunetti sur ses lectures des textes de l'Antiquité, moins d’envolée verbale avec son équipe mais plus d'intimes réflexions de la part de notre commissaire.

Réflexions sur le poids des mots, leur réelle signification et leur implication. J'ai senti Brunetti plus seul ici, plus en introspection.

Est-ce la fin d'une époque?

Deux touristes américaines sont retrouvées sur le quai d'un hôpital salement amochées. On sera à la recherche de ceux qui les ont déposées là afin de comprendre ce qui s'est réellement passé et bien sûr comme toujours avec Donna Leon ce sera prétexte à aller plus loin et à mettre au jour le plus vil des trafics.

Une construction du récit à petits pas, sans action ni rebondissements comme toujours. Ceux-ci se retrouveront dans le dernier chapitre avec cette sorte de fin qui laisse sans véritable réponse bien des pans de l’histoire. Mais ces réponses, étaient-elles nécessaires ?

Une balade dans la Sérénissime est toujours intéressante surtout lorsque cette même promenade nous fait réfléchir sur la noirceur des âmes et la cupidité des hommes.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Ah ! Quelle belle ville que Venise, avec ses canaux et ses bâtiments majestueux ! Mais voilà, Donna Leon persiste à nous entraîner dans les tréfonds de la Sérénissime, où sévissent la cupidité et la cruauté.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Une enquête du commissaire Brunetti : En eaux..

 "En eaux dangereuses" est le vingt-neuvième romans de Donna Leon. Ayant lu la presque totalité de ses romans, je suis un peu déçue par ce roman que je le classe parmi les moins bons.



Alors qu'une chaleur caniculaire s'est abattue sur la ville, le Commissaire Brunetti doit traiter en même temps deux affaires. L'une, un peu secondaire, les vols de touristes par deux jeunes pickpockets Roms. La seconde concerne les causes dans lesquelles un homme a trouvé la mort. La demande d'enquête a été faite par la femme de la victime, elle-même hospitalisée en soins palliatifs. Dans cette deuxième affaire il est accompagné par sa collègue Claudia Griffoni puis par Vianello.



Dans ses romans Donna Leon traite toujours de problèmes sociaux, environnementaux ou autres.Dans cette opus elle évoque notamment la pollution touristiques due aux millions de touristes qui chaque année envahissent Venise, la pollution non- accidentelle des eaux due à des entreprises peu scrupuleuses et son corollaire la corruption.



Reste des passages divertissants comme Brunetti déambulant dans Venise, à son domicile seul, avec Paola et les enfants ainsi que ses échanges avec la Signorina Elettra. Mais il vieillit. Fatigué, il s'ennuie un peu dans son travail.



Je commence la trentième enquête du commissaire Brunetti "Les masques éphémères". J'espère ne pas être déçue !
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Une simple affaire de touristes blessées conduit à une vaste enquête de crime organisé.



Deux jeunes femmes laissées sur un quai près de l’hôpital. Une enquête qui apparait d’abord toute simple, car grâce aux vidéos de surveillance, on pourra identifier les hommes qui les ont laissés là. Mais en creusant le sujet, on fera toutes sortes de découvertes sur les trafics à Venise et en Italie…



Un polar auquel il manque un peu de la légèreté que j’avais appréciée dans d’autres romans de la série : pas de fleurs dans le bureau de mademoiselle Ellettra et un Brunetti qui ne savoure presque pas de grappa et qui semble manger sans appétit. Même ses lectures de textes grecs anciens ne semblent pas aussi savoureuses. Et puis, la fin du roman est peut-être un peu abrupte et laisse bien des choses en suspens.



Toujours intéressant de faire un tour à Venise, même si cet opus n’est pas un coup de cœur.

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Une enquête du commissaire Brunetti : En eaux..

En eaux dangereuses, le 29ème opus du Commissaire Brunetti, nous emmène à la rencontre d’une femme d’un peu moins de quarante ans qui, vivant les dernières heures de sa vie, confie à Brunetti et sa collègue, la commissario Griffoni, qu’elle pense que son mari n’est pas mort dans un accident de moto, mais qu’il a été tué.



Avec le rythme lent qu’on connaît à ses histoires, rythme encore ralenti par la chaleur écrasante de l’été vénitien, Donna Leon nous dirige cette fois vers les dérives liées au traitement de l’eau potable. Une fois de plus, la corruption et la faiblesse humaine sont au centre de l’histoire, et les allusions relatives au tourisme de masse viennent renforcer ce sentiment de fatalisme que l’auteur semble éprouver de plus en plus pour ce morceau d’Italie qu’elle met en scène depuis tant d’années.



J’ai apprécié retrouver Guido Brunetti, la Signorina Elettra, Vianello et Carla Griffoni, mais j’ai trouvé les scènes privées moins présentes (en fait, pas assez présentes à mon goût), et s’il est vrai que les enfants grandissent et sont moins à la maison, Paola et sa cuisine auraient pu nous offrir quelques moments de réjouissances culinaires qui m’ont manqué durant ma lecture.



En résumé, je retrouve toujours avec plaisir ces lieux et ces personnages auxquels je me suis attachés depuis tout ce temps, mais j’ai le sentiment que l’amertume qui semble avoir gagné Donna Leon percole dans ses histoires… ce qui ne m’empêchera pas de continuer à la lire !



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Une enquête du commissaire Brunetti : L'affai..

Bah oui..., elle lance à deux reprises un pavé dans la vitrine d'une agence de voyages suspectée d'offrir des voyages de « tourisme sexuel ».

Qui ça? L'épouse du commissaire Brunetti. Pire encore … Le propriétaire de l'agence, enfer et damnation, est assassiné.

Et comme rien n'est simple, à l'enquête s'ajoute le trafic de médicaments avec les pays de Tiers-Monde.



Ici Donna Leon pose la question de comment se comporte la société occidentale avec les pays en développement.



Scénario intéressant. Enquête menée brillamment. Personnage principal, Venise, remarquablement décrit.



Un bon divertissement.
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Une enquête du commissaire Brunetti : La Peti..

La Petite fille de ses rêves est le17ème roman de la série des Brunetti. Il y est question d'une secte à laquelle le commissaire doit s'intéresser à la demande de son ancien camarade d'école, Antonin Scallon, qui a été missionnaire en Afrique et occupe maintenant un poste d'aumônier à l'hôpital civil.

Le roman s'ouvre sur l'enterrement de la mère de Brunetti. Le commissaire est plutôt d'humeur morose. Il est assez déstabilisé et observe avec une certaine distance le rituel catholique des funérailles. Brunetti est lui-même non-croyant. Il éprouve une réelle répulsion envers Antonin Scallon, mais il sait garder son sang-froid.

Paola, l'épouse de Brunetti est heureusement à ses côté, avec ses enfants Raffi et Chiara. 



Venise est bien sûr le personnage principal, comme dans tous les romans de Donna Leon. Elle dissèque le microcosme qu'elle connaît bien puisqu'elle y a vécu longtemps ( mais elle réside aujourd'hui dans un petit village suisse). Dans cet opus, elle se focalise sur le milieu des sectes et sur la religion. La scène de l'enterrement du début du roman qui s'enchaîne avec la démarche du prêtre, Antonin Scallon, auprès de Brunetti, traduit la défiance de l'auteur vis à vis des religions, sectaires ou non. Via son protagoniste, Donna Leon exprime le rejet des traditions et rites religieux qui visent au mieux à rassurer les personnes sur la mort, et au pire maintiennent le peuple dans l'ignorance, la soumission et la culpabilité pour le manipuler plus aisément. Le roman se referme aussi sur un enterrement. Ainsi, il semble que la boucle soit bouclée.



L'enquête, contrairement à ce qu'on attend, n'a rien à voir avec les sectes. Elle ne démarre que tardivement, page 109, lorsque le cadavre d'un enfant est découvert immergé dans un canal. C'est dans le milieu des Roms qu'elle va se mener.



L'approche de Donna Leon est intéressante car bien nuancée. Vianello, l'inspecteur et Brunetti lui-même sont partagés entre un sentiment d'empathie pour ces exclus de la société et un agacement non dissimulé pour la mentalité qui les caractérise. Comme toujours, l'auteur dénonce l'injustice et la corruption au sein des institutions du pays.



Brunetti promène son élégante silhouette dans les calle de Venise, fait halte devant la Salute pour l'admirer quelques instants au soleil, un peu comme le Palomar d'Italo Calvino. Il se montre assez nonchalant, se repose beaucoup sur Paola pour la tenue de la maison, les repas ( toujours décrits avec force détails ) et l'éducation des enfants. Il est toujours frustré dans ses démarches et empêché de mener l'enquête comme il l'entend par son supérieur hiérarchique. Il se ressource auprès des siens. La famille est le lieu où tout se discute. Paola est une sorte de guide pour Brunetti. Il trouve son équilibre au sein de son foyer.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Mort à la..

+++ Lu en VO +++



C'est le premier roman de la série du commissaire Guido Brunetti, il y en a maintenant 31 et le 32ème est à venir en 2023. Dans ce premier roman, un des plus célèbres chef d'orchestre de son temps, Wellauer , décède entre deux actes de la Traviata qu'il était en train de diriger à l'opéra de la Fenice à Venise. Très vite on conclut à un empoisonnement et le commissaire Brunetti est en charge de l'enquête qui le mènera dans les coulisses de la Fenice et aussi dans celles de la vie privée passée et présente du maestro.



Voici un premier contact plutôt réussi avec cette série de policiers et le commissaire BrunettI à Venise. L'enquête avance sans longueurs inutiles et le dénouement est plutôt bien amené. Les incursions dans la vie familiale du commissaire sont sympathiques et nous rendent le personnage plus proche. Pour une fois, voilà un policier qui n'est pas alcoolo-dépressif, que sa femme n'a pas quitté et dont les enfants n'ont pas de problèmes majeurs, ça change un peu des schémas habituels ! Un petit polar plaisant, bien ficelé, qui nous promène un peu dans Venise, ce qui est toujours agréable et on peut aussi ajouter qu'il n'y ni hémoglobine ni violence racoleuse. Je crois bien que je continuerai avec le commissaire Brunetti à Venise entre deux lectures plus sérieuses et parfois plus exigeantes.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Une nouvelle enquête du commissaire Brunetti, avec de longues déambulations dans les rues de Venise, des arrêts dans des cafés, de bons repas préparés par sa femme, la lecture d'auteurs classiques. Ça c'est pour le contexte. Pour l'enquête il s'agit d'un propriétaire de bateaux qui cacherait des trafics. Lent, pas passionnant, pas désagréable, pas le meilleur roman de Donna Leon. C'est pourquoi je mets juste la moyenne.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les dis..

Le commissaire Brunetti, célèbre héros des romans de Donna Leon doit prendre du repos après avoir simulé un incident cardiaque au bureau. On lui demande de prendre quelques semaines de repos, ce qu'il accepte très volontiers, voulant retrouver les plaisir de la rame dans la lagune vénitienne. Grâce aux contacts de sa femme, il débarque l'île de Sant'Erasmo, adjacente à Venise, où il accompagne le gardien de la villa Davide Casati dans sa tournée des ruches, qu'il regarde mourir petit-à-petit. Un matin, après une tempête, Casati disparaît avant de réapparaitre plus loin, mort, comme un bleu qui se serait fait prendre par une nature qu'il ne connait pas encore. Pourtant, Casati était un excellent rameur, peut-être même l'un des meilleurs, sa mort est donc suspecte pour Brunetti, qui va se joindre à l'enquête concernant son ancien ami pour comprendre ce qui s'est passé.



Rapidement, un autre monde s'ouvre : celui du passé où Casati travaillait avec d'autres dans un entrepôt de produits chimiques et toxiques. Ceux avec qui il était son maintenant bien lotis dans une célèbre maison de retraite pour personnes très bien dotées financièrement. Que c'est-il passé il y a toutes ces années ? Est-ce que la toxicité de produits rejetés dans la lagune serait à l'origine de la mort prématurée des colonies d'abeilles que Casati aimait comme ses enfants ? Pourquoi les anciens camarades de Davide sont tous logés comme des riches alors que lui survivait à peine comme gardien de villa pour une autre famille ? Voilà les questions que le commissaire se posera en essayant de résoudre l'enquête de sa mort.



Le roman s'ouvre gentiment, prenant son temps pour arriver à l'évènement qui marquera un tournant de le récit : la mort, évidemment, d'un personnage, et l'enquête qui s'ensuit. Au début, et c'est agréable pour ceux qui, comme moi, découvrent Donna Leon et son personnage, l'autrice prend le temps de présenter le personnage, son environnement et surtout de parler de la belle cité vénitienne et ses alentours que Brunetti visitera. On découvre une ville suffocante en plein été, couverte de touristes et très peu pratique pour le vieux commissaire qui y perd ses repères. Sant'Erasmo, ainsi que les villes proche de Treporti ou Burano sont bien plus accueillantes et l'on y rencontre une vie plus authentique, loi du tohu-bohu de la Sérénissime. Les pages s'enchaînent rapidement et avec un plaisir certain, on aimerait tous prendre quelques semaine à ramer entre les îles et sur les canaux, manger des pâtes au bistro avec les pêcheurs ou se retrouver autour de l'église pour un café. On sent ici l'amour de l'amour pour la région qu'elle a fait sienne, à travers le nombre de ses polars mettant en scène le commissaire Brunetti.



Puis, vient, comme la liturgie pour la messe, l'obligatoire meurtre. Ainsi Davide Casati est retrouvé noyé, attaché bêtement par l'une de ses cordes qui l'a empêché de retrouver la surface de la mer. Avec tout ça, le ton change et on suit tout d'abord le désespoir du policier en congé pour la mort de celui qu'il appelait son ami. Après, évidemment aussi, les interview et autres interrogatoires. Ici, on ne sent plus les bucoliques paysages ou la dolce vita italienne présentée dans la première partie du livre. Au contraire, on va plus proches des sentiments du commissaire et des conversations entre lui et les autres personnes appointées à l'enquête. Ici survient aussi l'ennui, peu existant au début, sans être totalement absent non plus, il faut l'avouer. On est trimballé dans plusieurs endroits, à la recherche de réponses pour lesquelles l'autrice n'arrive pas à susciter d'intérêt et des personnages tout à fait insipides.



Il est toujours plaisant d'être à Venise, en vrai certainement mais aussi dans les oeuvres de fiction, comme ici dans Les disparus de la lagune. Cette ambiance unique, faite de canaux multiples, d'une mer à ses pieds et de petits quartiers enchanteurs n'est pas connue mondialement pour rien. C'est Venise qui fait le récit de Donna Leon et qui le porte tant qu'elle peut, malgré tout, lorsque le roman policier s'empare entièrement du récit. Mais hélas, une bonne atmosphère ne fait pas un bon roman, et ce Les disparus de la lagune est au mieux faible, ennuyeux et conventionnel. Rien ne surprend, surtout lorsqu'on s'investit très peu dans la suite des évènements. Le dénouement, qu'on sait venir dans les derniers chapitres est finalement la conclusion fade d'un récit qui l'aura tout autant été. Il y a moyen de faire bien mieux dans la Sérénissime, est peut-être que l'un des innombrables histoire du commissaire Brunetti peut offrir plus que celle-ci, sachant qu'il en existe plusieurs dizaines aujourd'hui. Mais puisqu'il faut rester sur le livre qu'on a entre les mains, force est de constater qu'il est bien médiocre.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Une 30e enquête du commissaire Brunetti et pas de meurtres ? mais une drôle d'ambiance liée à la découverte de 2 jeunes touristes américaines qui sont laissées gravement blessées, sur un quai, par 2 jeunes vénitiens, Marcello et Duso dont le premier est le neveu d'un certain Pietro Borgato. Bien des choses se trament autour de son servizio de transports de bateaux. Que cache-t-il ? S'agit-il d'une histoire de mafia ?

L'enquête prend le temps de nous promener dans Venise et, autour dans la laguna, et c'est ce que j'aime chez Donna Leon, de découvrir au détour des interrogatoires, des rencontres avec ses homologues, à la guarda Costiera, la façon de vivre à Venise mais aussi les différences avec les autres villes d'Italie, comme à Naples à travers le personnage de Griffoni, la collègue de Brunetti, très présente dans l'enquête.

Ce roman policier, tout à fait classique et qui n'en reste pas moins intriguant, peut donc se lire indépendamment des autres. Le seul lien c'est de suivre la famille de Guido Brunetti, sa femme, ses 2 enfants et leur vie dans Venise et son évolution. On est aussi dans les pensées de Brunetti qui se nourrissent de ses discussions avec ses proches, ses collègues, entre 2 cafés. Un art de vivre à l'italienne où les traditions sont parties prenantes, en particulier à Venise, une ville si fascinante avec ses rues, ses canaux, ses eaux, ses habitants. Une très bonne lecture, la tête en Italie.
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La Venise de Donna Leon

Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

Wilhelm Furtwängler
Antonio Toscanini
Herbert von Karajan
Agostino Steffani

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