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Citations de Douglas Reeman (163)


Derrière la portière et sous ses pieds, le bâtiment était calme, ce qui était inhabituel. On avait parfois peine à croire que cette coque emportait près de cinq cents êtres humains. Il esquissa un sourire. Si certains pouvaient être qualifiés d'êtres d'humains.
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Il imaginait Bulkley et ses aides dans l’entrepont obscur, parmi les instruments de chirurgie qui brillent vaguement, le cognac pour assommer les blessés, la lanière de cuir destinée à les empêcher de se couper la langue entre leurs dents tandis que la scie fait son œuvre.
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Luttant et tanguant sous la traction de ses voiles, le Vengeur accélérait. Les bonnettes étaient maintenant établies comme de grandes oreilles. Ainsi gréée, vergues brassées carrées, elle offrait au vent une impressionnante cathédrale de voiles.
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Les naufrages ne se comptaient plus sur cette côte : bâtiments en provenance des Caraïbes, de la Méditerranée, de partout… Quand on pensait à ces milliers de lieues parcourues, pour en finir là, en Cornouailles… Il y avait assez de rochers pour vous arracher la quille, et les falaises interdisaient tout espoir de survie, même à un excellent nageur.
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C'était excitant, impressionnant; même à bord du vengeur, ce cotre des douanes, il n'avait jamais rien connu de pareil . Les grandes voiles qui se déploient dans un bruit de tonnerre avant de se gonfler au vent, les embruns qui les douchent comme une pluie glacée. Les pieds qui glissent et qui cognent sur le pont trempé, les hommes, haletant et jurant, courbés en deux pour mieux lutter contre le vent et la barre.
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Il était midi, mais les nuages qui déferlaient en rangs serrés au-dessus de Portsmouth laissaient penser qu'il faisait déjà presque nuit . L'aigre vent d'est qui soufflait depuis plusieurs jours avait transformé le mouillage encombré en champs de moutons et le crachin ininterrompu donnait aux bâtiments qui se balançaient sut l'eau, aux lourdes fortifications du port, l'aspect luisant du métal.
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Il essaya de se concentrer sur l’Angleterre, Londres, cette rue animée avec ses voitures élégantes et leurs valets hautains. Une voiture, tout particulièrement… Une femme. Elle était ravissante. Elle ne l’attendrait pas, pour ne pas gâcher son existence.
Et pourtant, ils avaient partagé quelque chose d’intense, même si cela avait été bref. Non, il y avait sûrement encore une chance, un espoir au-delà de cette aube glaciale…
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Des gens se bousculaient, certains s’arrêtaient pour causer en profitant du chaud soleil de septembre. Des officiers venus des casernes alentour déambulaient dans le parc et essayaient d’attirer l’œil de quelque jeune et jolie femme.
— Nous ne valons que ce que valent nos hommes
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Ils avaient besoin l’un de l’autre, de nuits semblables à celle-ci, étendus, enlacés en silence. Ou encore, quand ils prenaient le frais, le soir, accoudés à la fenêtre dans un village endormi, dans une ville où l’on entendait des grincements de roues et où l’horloge de l’église sonnait les heures.
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À présent, ils payaient le prix de ces quelques moments de plaisir.
Keen les avait condamnés à la punition minimale, vingt-quatre coups de fouet chacun. Mais cela suffisait amplement à vous transformer un homme en hachis.
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On était alors à la fin du mois de mars, à cette époque de l’année où l’hiver ne se résout pas encore à desserrer ses griffes et entend faire la preuve de sa puissance.
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Attendre. Apparemment, voilà en quoi consistait l’essentiel de la vie de marin. Comme aspirant ou comme enseigne, mais tout aussi bien lorsqu’on était commandant.
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Là était le vrai courage: craindre de montrer sa peur, plus que la peur elle-même.(p.330)
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On ne doit jamais écraser de son autorité ceux qui ne peuvent s'en protéger.
(p.305)
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Bolitho n'avait pu déchiffrer que trois mots: toutes voiles dehors.
Par la suite, il se rappela n'avoir éprouvé à cet instant ni inquiétude, ni surprise, mais au contraire un grand soulagement. Enfin, l'heure était venue. Enfin on avait besoin de lui. (p.225)
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Depuis l'âge de douze ans, son esprit et son corps s'était endurci: il avait connu des années de quart par tous les temps, des heures d'inquiétude quand on est réveillé d'urgence pour aller prendre des ris en pleine tempête ou pour repousser l'ennemi qui monte à l'abordage. Telle était la vie qu'il avait menée, la seule qu'il connût. (p.150)
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Le Télémaque mesurait presque vingt et un mètres entre perpendiculaires, mais il avait un bau étonnamment large: pas moins de sept mètres trente. Il était solidement construit, avec des échantillonnages généreux. Etrave arrondie, arrière effilé se terminant par une voùte gracieuse. (p.34)
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1943. La défaite allemande n'est pas encore acquise, en dépit de signes précurseurs. Les allemands sont solidement implantés en mer Noire et notamment dans la presqu'île de Crimée : des combats acharnés les opposent aux soviétiques pour la possession de cette région.
Ces derniers connaissent de sérieuses difficultés et font appel à l'aide de l'amirauté britannique.
Cinq torpilleurs spéciaux, des MTB, acheminés par voie de terre, arrivent à la rescousse.
Sous le commandement de John Devane, un capitaine de corvette de vingt-sept ans, qui a acquis en Méditerranée une solide expérience de la guerre navale, les cinq MTB feront merveille.
Devane, même s'il se heurte à ses supérieurs, qu'il trouve trop bureaucratiques, n'a qu'un seul ennemi : le chef de groupe allemand "See-Adler".
C'est de lui qu'il triomphera au terme d'un combat sans concessions, riche en événements, en drames et en rebondissements.
"Les torpilleurs" : Un grand roman d'aventures et de guerre, écrit par un homme qui, avec N. Monsarrat est un des maîtres incontestés du genre.
(quatrième de couverture de l'édition parue à "Presses Pocket" en 1983)
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Seulement, ce genre de commerce ne cesserait jamais tant qu'il y aurait des gens pour vous offrir de l'or. Que ce soit pour l'appât du gain ou pour soutenir une rébellion, la cause importait peu à ceux qui étaient décidés à courir de tels risques pour en tirer profit.
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C'était hier seulement ... et il percevait déjà un changement qui s'était opéré en lui, le regard différent que posaient les aspirants plus jeunes. Comme s'il représentait quelque chose, une possibilité désormais à leur porté.
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