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Citations de Douglas Reeman (161)


On ne peut pas détruire le goût de la liberté, vous ne comprenez pas cela ? La liberté se gagne durement, il est encore plus difficile de la conserver, mais vos hommes, tout ignorants et bêtes qu'ils sont, comprennent fort bien ce que cela signifie.
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La silhouette de son bâtiment se détachait sur l'eau bleue et le ciel clair, il semblait indestructible, éternel. Quelle illusion ! Songea-t-il amèrement... Aucun navire n'était plus résistant que ceux qui servaient à son bord.
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Il avait appris en faisant la guerre que les hommes de l'art n'existaient pas. On en apprenait tous les jours. Ou l'on se faisait tuer.
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La discipline est une chose particulièrement importante à bord d'un navire de guerre. Sans elle, il n'y a ni ordre ni commandement possible à l'heure décisive.
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Cela faisait quinze ans que l'Angleterre était en guerre avec la France, presque sans interruption. Pendant ce temps, la traite des Noirs avait prospéré tout à son aise.Un trafic cruel qui se traduisait bien souvent par la mort sous le fouet ou à cause des fièvres.
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Leur dos et leurs épaules étaient hâlés, couverts de méchantes cloques parfois, lorsqu’ils avaient dû subir, dans la mâture, les feux impitoyables du soleil. Mais que ces cloques fussent ce qu’ils avaient de pire à endurer, ils pouvaient en remercier le ciel. Dans les conditions dont il leur avait fallu s’accommoder, réunis en un équipage à peine formé, on aurait pu s’attendre à voir plus d’un dos joliment arrangé par les lanières du fouet.
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Toutes ces choses échappaient à Broughton. A ses yeux, tous ces gens représentaient une espèce de menace, ou un genre de point faible capable de mettre en péril ses projets bien arrêtés. C’est pourtant là qu’était la vraie force, sans laquelle tout navire n’était qu’un tas de bois et de cordages. Broughton parlait souvent de loyauté, mais il ne voyait pas que ce n’était qu’une autre manière de désigner la confiance. Et la confiance était quelque chose de réciproque et non pas un bien unilatéral.
Page 414
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L’incertitude, la peur vous donnaient une sorte d’excitation bizarre, comme au combat, une folie totale, pas moins forte que la vraie. Plus tard, ce sentiment allait s’estomper, vous laisser vidé, épuisé, comme un renard qui fuit devant les chiens.
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Un commandant, tout commandant, était seul maître après Dieu pour ce qui regardait le sort de ses hommes, une sorte d’être supérieur qui pouvait faciliter l’avancement d’une main et décréter les punitions les plus terribles de l’autre. Penser que certains d’entre eux, comme le capitaine de l’Aurige, pouvaient abuser ainsi de leur autorité, voilà qui le remplissait d’horreur.
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les misérables conditions de vie des hommes dans la batterie basse, confinés entre les trente pièces de vingt-quatre, le consternaient. Les sabords condamnés et le violent mouvement de roulis du navire faisaient de cet espace un véritable enfer. Quelque trois cents matelots vivaient, mangeaient et dormaient là, et même en l’absence des hommes de quart, l’atmosphère était irrespirable. La puanteur repoussante des bouchains, mêlée au remugle de cette humanité entassée et à l’odeur des vêtements qui ne parvenaient jamais à sécher, était insupportable, même pour le plus endurci des marins. Page 50
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Un aspirant n'est peut-être pas grand-chose sur un vaisseau de Sa Majesté, mais un matelot n'est vraiment rien du tout.
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— C’est bon signe, répondit le capitaine, ne devenez jamais trop dur. C’est comme l’acier de mauvaise qualité, ça finit par casser un beau jour.
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Herrick intervint rapidement. C'edt un risque considérable , si j'ose le dire Monsieur.

Comme toute chose qui vaut la peine d'être entreprise, Monsieur Herrick.
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Sur la figure de Deighton, la surprise se changea en incrédulité, puis en quelque chose qui ressemblait à du dépit.
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La neutralité est de la responsabilité de celui qui la pratique.
(p.129)
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Herrick s'arrêta près de la lisse et examina l'embelle. Le canot avait été rentré, comme le reste de la drome. L'atmosphère était encore à l'excitation et à l'attente, état que ni la discipline ni l'habitude ne pouvaient jamais totalement masquer.
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(...) ces matelots ne possédaient rien, mais ils pouvaient tant donner quand on savait les prendre! (p.254)
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Il y eut un coup de sifflet et tout recommença. Pieds nus, les gabiers de hune se précipitèrent dans les enfléchures tandis que les novices, encore craintifs, les suivaient sous les cris et les coups de canne des officiers mariniers qui veillaient à ne pas voir traîner les choses.
(…) Il fallait maintenant grimper dans les enfléchures mouvantes, enjamber les gambes de revers, passer à l'extérieur, dans le vide, au-dessus du pont et de la mer démontée, s'accrocher des doigts et des orteils pour éviter de tomber. Puis, sans reprendre son souffle, le gabier grimpait plus haut, gagnait la hune de misaine tandis que d'autres progressaient déjà dans le mât de hune, s'agrippant comme des singes à tout ce qui dépassait pour accrocher la lourde toile durcie par le froid et la rouler. Un train de déferlantes arrivait alors et menaçait de jeter les hommes à bas de leur perchoir. Ils juraient terriblement en se déchirant les ongles sur la grosse toile de tempête, d'autant qu'il leur fallait se débarrasser, en plus, de leurs camarades moins téméraires qui tentaient désespérément de se cramponner à eux. Bolitho s'accrocha à un galhauban pour regarder ce qui se passait dans les autres mâts. (...) Toujours campé au vent, le capitaine observait les vergues. Était-il inquiet ? Se demanda Bolitho...
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Pendant des heures et des heures, Hugh Bolitho continua de houspiller son équipage. Il n'était pas à prendre avec des pincettes. Les voiles trempées, raidies par le froid, échappaient aux doigts gourds des gabiers aveuglés par le sel. Elles battaient dans un fracas qui dominait le bruit du vent et de la mer déchaînée. Le tout donnait un horrible concert de plaintes et de souffrances : grincement des poulies, piétinements des pieds nus sur le pont, ordres criés du tillac. (…) La bordée libérée descendit dans son poste pour prendre un court repos. Certains juraient qu'ils ne remettraient jamais leur sac à bord : le genre de chose que l'on dit à chaque fois et que l'on ne fait jamais.
D'autres étaient trop fatigués pour seulement penser. Ils s'écroulèrent sur leurs couchettes humides d'eau salée, dans des odeurs de vêtements trempés et un fatras d'apparaux. On allait sûrement les rappeler bientôt – 'Tout le monde en haut', 'du monde sur le pont ! ', il n'y avait jamais trop longtemps à attendre.
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Derrière la portière et sous ses pieds, le bâtiment était calme, ce qui était inhabituel. On avait parfois peine à croire que cette coque emportait près de cinq cents êtres humains. Il esquissa un sourire. Si certains pouvaient être qualifiés d'êtres d'humains.
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