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Critiques de Elisa Sebbel (135)
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La prisonnière de la mer

Je remercie chaleureusement les éditions Fayard (Mazarine) pour l'envoi, via net galley, du roman : La prisonnière de la mer d'Elisa Sebbel.

5 mai 1809, cinq mille soldats de l’armée napoléonienne sont déposés sur la petite île déserte de Cabréra, en Méditerranée.

Les accompagnent vingt et une femmes, dont une jeune cantinière de dix-huit ans, Héloïse, qui vient juste de perdre son mari.

Sur tous les visages, la même question : les a-t-on abandonnés à leur propre sort sur ce rocher aride ?

Pour survivre, un maigre filet d’eau douce, une poignée de fèves délivrées en ration insuffisante, quelques branchages pour construire des abris précaires.

Les hommes sont désespérés et les femmes seules victimes de leur avidité. Héloïse n’a pas d’autre choix que de trouver protection auprès d’un officier jusque lors d'un nouvel arrivage, elle ne croise le regard de Louis..

Partagée entre la raison et la passion, Héloïse survivra-t-elle ?

La prisonnière de la mer est un magnifique roman.

J'ai beaucoup aimé le contexte historique de ce roman. J'ignorais que des personnes pouvaient avoir ainsi été abandonnés sur une île, cela m'a paru totalement fou de faire ça !

J'ai découvert le métier de vivandière, qui constituait à suivre les troupes pour vendre aux soldats des vivres, des boissons. Héloïse en était une, c'est ce qui lui a permis de suivre son mari dans l'armée de Napoléon.

Héloïse est une jeune femme très mûre pour son age, d'un autre coté elle n'a pas vraiment le choix ! Malgré son jeune age elle a vécu énormément de choses. C'est une femme forte, et j'ai beaucoup aimé découvrir son histoire.

L'écriture d'Elisa Sebbel est agréable à lire, c'est clair, concis et il n'y a pas de longueurs. Elle va droit au but.

J'ai apprécié l'histoire, les personnages, l'ambiance de ce roman, le coté historique.. Bref, vous l'aurez compris tout m'a plu dans La prisonnière de la mer et c'est avec plaisir que je mets cinq étoiles :)
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La prisonnière de la mer

Quand j’écris « Elisa Sebbel », j’ai l’impression d’avoir tout dit, tant mon attachement à son premier roman est fort. J’ai souvent exprimé mon attention à la plume d’un auteur. Celle d’Elisa est magique : elle rappelle la richesse et la beauté de la langue française. Je ne sais plus si c’est la langue française qui sert l’histoire de La prisonnière de la mer ou si c’est l’écriture d’Elisa qui sublime notre patrimoine culturel. Les deux ne font plus qu’un et mon émotion est forte face à la beauté de ce texte. Alors que certains veulent faire disparaître le passé simple, l’auteure le manie avec élégance et virtuosité.





Se fondant sur des faits historiques méconnus, La prisonnière de la mer se déroule à l’époque napoléonienne. L’armée a été battue et plus de 5000 soldats ont été déportés sur l’île de Cabrera. Vingt et une femmes font partie des prisonniers. Par la voix d’Héloïse, une jeune veuve de dix-huit ans, Elisa Sebbel décrit les conditions de leur captivité. Le manque d’eau et de nourriture, les épidémies, le désespoir, les morts, etc. composent leur quotidien.





Pourtant, dans cet enfer, l’essence de l’humain n’est pas éteinte. Certaines amitiés permettent de tenir, l’amour aide à la survie, certaines solidarités mais aussi des stratégies se mettent en place. J’ai ressenti la faim, la soif, la violence, l’espoir et la maladie. Je suis tant entrée dans l’histoire que je me suis identifiée à Héloïse. Pourtant, j’ai regretté certains de ses choix, tout en la comprenant. Elle est une femme de coeur, indépendante, elle est forte et a du caractère. Nombreuses sont les femmes qui se reconnaîtront en elle. Les hommes, quant à eux, l'aimeront. Elle est justement entourée de plusieurs hommes …





Conclusion





Je suis persuadée que le roman La prisonnière de la mer va beaucoup faire parler de lui. Je suis impressionnée par le travail de recherche phénoménal et la plume poétique de l’auteure, la retranscription de l’histoire des captifs de Cabrera et les personnages attachants.





J’ai suivi le parcours d’Elisa Sebbel de l’auto-édition à la parution de son livre aux Éditions Mazarine. Cette nouvelle lecture a confirmé mon coup de cœur. La prisonnière de la mer est magnifique et je lui souhaite tout le succès qu’il mérite.
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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La prisonnière de la mer

***



Quand Armand se voit obligé de rejoindre les rangs de l’armée pour les guerres napoléoniennes, sa toute jeune épouse, Héloïse, espère qu’il reviendra vite. Mais alors qu’elle l’attend, avec toujours plus d’angoisse et de doute, elle décide de le rejoindre en tant que cantinière. Sur les champs de bataille, dans les camps, et jusque sur cette île où ils seront faits prisonniers, Héloïse va survivre... Dans des conditions difficiles, elle arrivera même à espérer...



Les romans historiques ont toujours le goût particulier de la découverte. Soit parce que vous connaissez l’époque et que vous en apprenez d’avantage, soit parce que les épisodes évoqués vous étaient jusque là totalement inconnus.



Ce fut le cas pour moi avec ce roman d’Elisa Sebbel. Dotée d’une belle écriture, l’auteure nous embarque avec elle en 1809, sur une île totalement isolée de Méditerranée.

Parmi les 5000 soldats prisonniers vivent une vingtaine de femmes, dont Héloïse, l’héroïne. On y découvre alors à travers son regard, les difficultés d’une vie sauvage, le manque de nourriture, de chaleur et de confort. Mais c’est aussi la brutalité des hommes, la promiscuité et la peur qui rythment le quotidien de l’ile.



Héloïse est une jeune femme courageuse et touchante. A travers le regard d’Henri, puis de Louis, elle puisera la force d’avancer et de garder espoir.

Grâce à l’amitié de Marie, elle gardera sa part d’humanité.



Un grand merci à NetGalley et aux Éditions Mazarine pour ce roman intense.
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La prisonnière de la mer

L'auteure introduit d'abord un rappel des faits historiques, manière de situer le contexte géopolitique, cela peut paraître de prime abord un peu fastidieux mais indispensable.

Il permet d'appréhender, de comprendre, de s'immerger dans les tourments de l'histoire avec un grand H, celles qui va façonner et bouleverser l'Europe dans les troubles et les méandres de son évolution telle qu'on la connaît aujourd'hui.



Dès les premières lignes, à travers un récit à la première personne, je me suis fondu dans le personnage principal d'Héloïse.

Ce qui frappe d'emblée, c'est l'écriture limpide, un style littéraire juste et équilibré, alternant descriptions intérieurs et extérieurs avec des dialogues aérés, tout est magiquement imagé, un sentiment de pénétration avec tous les états d'âme d'une femme prise comme dans un étau, pas seulement en prise avec cette île déserte, une terre hostile, âpre.



Mais au milieu de tous ces hommes, sans tomber dans le piège de considérer tous les hommes comme des masochistes, dans un petit espace à forte tendance masculine, il faut déjà se rappeler l'époque du livre, ces militaires viennent d'être battus, humiliés lors d'une guerre en Espagne (Bataille de Bailén), la plupart sont des conscrits en pleine fleur de l'âge, ils sont là parce qu'ils ont été appelés, selon la loi française.

Héloïse n'aurait jamais dû se trouver en cet endroit pour des raisons que vous pourrez découvrir dans ce livre qui peut se lire comme une forme de journal intime, jour après jour (ou presque).

En sus du prologue historique, l'auteure sait de quoi elle parle, elle a fait des recherches poussées, en épluchant des mémoires et des archives historiques (dont vous trouverez les sources en fin d'ouvrage), j'apprécie le style de ne pas trop abonder dans le sens du roman historique.



Avant tout, c'est le récit d'une femme, miroir de toutes ses acolytes qui ont dû survivre, prendre sur elle, vivre et composer avec tous les éléments naturels et humains, dans la tourmente de l'histoire avec un grand H





Héloïse est vivandière, elle l'est devenue pour suivre son mari, Armand, conscrit. Un métier qui consiste à rendre des services (cuisine, infirmière etc ...) au sein des régiments militaires.

Quand elle doit faire le deuil de son mari qui n'a pas survécu à la traversée jusqu'à l'accostage sur ce rocher, le récit débute. Je n'ai pas mis longtemps à faire battre mon coeur à l'unisson de celle qui va tout donner, un symbole, un exemple ... jusqu'à la dernière ligne.



Fort d'une écriture fluide et sans temps mort, c'est un livre qui se lit d'une traite, la succession des chapitres appelle à toujours savoir, à avancer, un concept original pour mieux happer le lecteur, donner un cachet d'urgence, cette zone de survie et quelque peu en vase clos, même si l'île fait une dizaine de kilomètres carrés, il n'en reste pas moins plus de 5 000 personnes présentes.



Basé sur des faits historiques rigoureux, l'auteure a choisi la liberté de conter l'histoire de cette vivandière, en insufflant une inspiration romanesque, un souffle prégnant, les caprices du destin, la solitude d'une jeune femme même si l'amour n'est jamais loin, à l'instar de ses compagnons d'infortune, homme ou femme, Héloïse oscille souvent entre espoir et désespoir, illusion et désillusion d'une part, la faim et la soif d'aurtre part, les affres du climat rugueux ne sont pas en reste, tous les moyens sont bons pour arriver à survivre un jour de plus et encore un autre, la culpabilité et le remord ne sont pas ici des notions abstraites, elles s'imposeront de force ou pas, les aléas de la vie, en lutte et en butte devant les préjugés, j'ai été impressionné par la capacité de l'auteure à donner cette consistance et cette épaisseur à plusieurs d'entre eux, pas seulement à la protagoniste.

L'aspect psychologique est palpable car souvent, c'est un long processus qui découle de tel ou tel, latent, irrévocable, irréversible.

Aux situations les plus précaires et les chaotiques succèdent celles qui rivalisent d'émotions les plus inattendues et les plus belles, comme un signe divin, une larme ici, des sentiments contrariés là. Ses forces et ses opposées, ses faiblesses et ses contraires.



"... mes angoisses, mes peurs, mes doutes, ma culpabilité ..."



Une réussite pour reconstituer un microcosme à l'échelle d'un petit bout de rocher, c'est criant de vérité dans l'attitude de chacun, dans l'attente espérée non seulement d'une vie meilleure ou d'un avenir s'il existe mais surtout cette lueur, ce petit bout d'étincelle qui suffirait à leur bonheur, de croire à son prochain, de se considérer encore comme faisant parti de l'humanité.

Au milieu de l'horreur de cet abandon et de cette déperdition quasi totale, l'amour peut-il redonner force et vitalité, courage et espérance ?



L'autre point fort de ce roman est l'espace géographique décrite, le titre éponyme est le rocher, les lieux si désertiques sont époustouflants d'authenticité, c'est bien simple, en suivant les traces et les pas d'Héloïse, on s'y croirait, après avoir baigné le lecteur du contexte historique au départ, puis de présenter les personnages au fur et à mesure de la progression du récit, cet environnement erratique et d'une nature sauvage va petit à petit dévoiler ses petits secrets, donnant une ampleur inattendue à la construction narrative.



J'avais appréhendé que l'auteure n'en fasse trop dans la partie "historique" de l'époque du livre, bien au contraire, j'ai découvert un vrai roman littéraire en ce sens qu'elle est arrivée à me captiver de bout en bout, à me faire éprouver de l'empathie exponentielle à l'égard d'Héloïse mais pas seulement, une forme de compassion jamais gratuite ni complaisante pour bon nombre des personnages jusqu'à un pic culminant du livre, vous le découvrirez assez tôt, en un mot, déchirant.



L'intrigue se conjugue à plusieurs niveaux de lecture.

Un mariage réussi de la grande histoire réelle et de la petite histoire qui m'a ému, littéralement parlant et ... humain. La vie et rien d'autre.



De l'auto-édition à l'éditeur Mazarine, il n'y a qu'un pas, une histoire sublime qui mérite d'être lu par le plus grand nombre, un magnifique hommage à toutes ces femmes oubliées de l'histoire, un gros coup de coeur, La Prisonnière de la mer de Elisa Sebbel. ❤️



Je termine en vous laissant avec cette citation extraite des mémoires du soldat, Sébastien Boulerot qui était présent lors de cette période, il m'a accompagné pendant toute la lecture, la voici :



"Il y avait parmi nous des femmes ; ce furent des anges ! Quel dévouement ! Quelle activité ! Eh bien, quoiqu'en butte aux outrages et aux vexations de nos bourreaux, elles se portaient mieux. Elles étaient dans un perpétuel mouvement pour donner des soins aux uns et aux autres et le mouvement était le remède qu'il nous fallait.".
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La prisonnière de la mer

La thématique de la prisonnière de la mer est a priori intéressante, car elle fait découvrir un épisode historique méconnu : de 1809 à 1814, des milliers d'hommes et une poignée de femmes, capturés par les Espagnols après la défaite des armées napoléoniennes à Baylen, en Andalousie, sont relégués sur l'île de Cabrera, dans l'archipel des Baléares. Faute de soins et de nourriture suffisante, beaucoup périssent dans ce qui peut être considéré comme l'un des premiers camps de concentration de l'histoire.





Hélas, la déception est rapidement au rendez-vous de cette lecture, quand, malgré toute sa documentation sur le sujet, l'auteur nous enferme peu à peu dans une romance insipide aux personnages sans profondeur : vivandière dans l'unité de son soldat de mari, bientôt veuve et contrainte de se mettre sous la protection d'un officier afin d'échapper à la promiscuité échauffée de l'île, la jolie narratrice se retrouve déchirée entre sa loyauté envers son gentil protecteur, et son coup de foudre pour un bel et ombrageux lieutenant. Qui plus est, de paysanne illettrée, elle va se transformer en dame appréciée pour son éducation…





J'attendais bien davantage que cette gentille bluette, d'autant plus décevante que son thème historique était intrigant.

Concernant la défaite napoléonienne en Espagne, mieux vaut lire La croix, nouvelle de Stefan Zweig.





Petit prolongement sur la guerre napoléonienne en Espagne et la défaite de Baylen dans ma rubrique le coin des curieux, à la fin de ma chronique de la prisonnière de la mer sur mon blog : https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/05/sebbel-elisa-la-prisonniere-de-la-mer.html
Lien : https://leslecturesdecanneti..
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La prisonnière de la mer

La prisonnière de la mer, donc.



En mai 1809, l'île déserte de Cabrera, dans l'archipel des Baléares, va servir de prison à cinq mille soldats de l'armée napoléonienne. Cinq mille hommes et seulement une vingtaine de femmes, pour la plupart cantinières. Imaginez un Koh Lanta à grande échelle où chacun essaie de survivre face à l'affaiblissement des autres et à leurs morts... C'est dans ce contexte que nous découvrons l'héroïne du roman, Héloïse, tout juste 18 ans et déjà veuve. Son mari est mort dans le bateau qui les menait jusqu'à leur prison, cette petite île rocheuse hostile à l'homme. Une poignée de femmes pour cinq mille hommes, c'est peu, et les dures conditions de vie font parfois tourner la tête à ces soldats : il est dangereux d'une femme à Cabrera... Comment vont-ils s'organiser pour survivre ? Les femmes doivent vite se choisir un homme pour les protéger des autres, sinon elles deviendront des proies. Une société se recrée naturellement avec des codes, des grades, des devoirs.



Et l'amour dans tout ça : est-il encore possible ? Est-il encore permis d'aimer ?





Le roman d'Elisa Sebbel est très bien écrit, fluide et tire sa force des nombreuses recherches historiques. L'immersion sur cette île est totale. J'ai aimé ressentir les frissons de lecture des aventures de Robinson Crusoé, j'ai aimé cette approche de l'univers concentrationnaire, et enfin, j'ai aimé la façon dont l'auteur a abordé les femmes et la féminité dans ce monde d'hommes. Petit roman, petite île, qui parviennent à traiter avec bio des sujets graves et universels. Les personnages servent bien le roman par leur force, leur profondeur, leur anti-conformisme.





Je n'étais pas des plus enthousiastes à lire La prisonnière de la mer, mais j'ai finalement fait une magnifique découverte littéraire et historique. Les thèmes évoqués et les personnages présentés m'ont offert de beaux frissons de lecture ! Pari réussi !





Amis lecteurs, vraiment, je le répète, osez sortir de vos sentiers battus, vous pourrez y faire de belles découvertes comme celle que je viens de vous présenter.
Lien : https://bibliza.blogspot.com..
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La prisonnière de la mer

Je viens de lire «La Prisonnière de la Mer », premier roman d'Elisa SEBBEL et j'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et légère de cette auteure.



L'auteure nous transporte en 1809 sur l'îlot de Cabrera où 5000 hommes ont été déportés et faits prisonniers mais également 21 femmes dont Héloïse notre héroïne, une jeune vivandière, veuve et âgée de 18 ans.



Elisa SEBBEL nous conte le destin de cette jeune femme indépendante et passionnée et décrit avec grande précision et pudeur les terribles conditions de captivité de ces hommes et femmes, les amitiés qui se créent, les histoires d'amour, leurs souffrances, leurs espoirs et leur lutte quotidienne pour survivre dans cet enfer...



Les personnages sont authentiques et attachants et l'on ne peut s'empêcher d'être ému en découvrant les moments difficiles et douloureux qu'ils ont du vivre.



J'ai ADORE ce roman historique, quelque peu romancé et basé sur des faits historiques réels et peu connus, qui pour moi est une vraie pépite littéraire et que j'ai lu d'une traite, ne pouvant me résoudre à le refermer, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.



Elisa SEBEL a le don de captiver le lecteur en mêlant l'Histoire de notre pays à celle d'une femme de cœur et rend ainsi hommage aux femmes courageuses et dévouées qui ont œuvré dans l'ombre à cette époque, par amour de leur prochain.



Je vous recommande donc de découvrir ce très beau livre bouleversant et fort intéressant. Pour ma part, je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.



Excellent moment de lecture.
Lien : https://leslecturesdecerise7..
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La prisonnière de la mer

En bref :



Violence et survie, amour et amitié, espoir et tristesse, rires et larmes, drames et espoir, maladie et guérison, tu vas côtoyer toutes ces émotions.



Les flashbacks expliquant la présence de Héloïse sur cette île sont subtilement disséminés dans le texte sans que cela brise la fluidité du roman.

La psychologie de l’héroïne est incroyable.



Elisa Sebbel nous explique sa profonde détresse, mais aussi la sensibilité, les questionnements, les inquiétudes et les passions propres à son très jeune âge même si l’on comprend vite que face à tout ce qu’elle a vécu elle est bien plus mature.



Un roman complet.

Autant pour la dimension historique que fictionnel.



Tu auras le cœur serré, tu seras révolté, tu aimeras et détesteras, tu riras et tu seras attendri.

Toute une palette de différents sentiments que tu vas éprouver.

Je ne peux que te recommander ce roman si tu as envie d’une fiction basée sur une histoire vraie avec une jolie romance, mais surtout une héroïne inoubliable.



Chronique complète sur le blog
Lien : http://unesourisetdeslivres...
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La prisonnière de la mer

La Grande Histoire fournit régulièrement de la matière à nos chers romanciers, il est, de cette Histoire avec un grand H, des évènements connus de tous, il en est parfois dont on ignore tout jusqu'à ce qu'un écrivain s'en empare pour nous livrer une oeuvre de fiction.

Saviez-vous que le 22 juillet 1808 à Baylen, l'armée Napoléonienne subissait sa première grande défaite dans sa guerre contre l'Espagne ?

Qu'après la capitulation l'on avait promis aux 16 000 prisonniers le retour en France ?

Qu'il n'en fut rien ?

Et qu'environ 5000 d'entre eux se retrouvèrent à Cabrera, une île de 15 km2, un rocher désert non loin de Palma de Majorque ?

C'est là qu'Elisa Sebbel a choisi de vous emmener avec son roman, La prisonnière de la mer.

Son héroïne s'appelle Heloïse, à peine 18 ans, déjà veuve (son cher Armand ayant été victime du typhus sur le bateau qui les emmenait sur l'île). Elle fait partie des 21 femmes qui accompagnant les soldats sur les champs de bataille, furent, elles aussi prisonnières, débarquées à Cabrera.

Imaginez 21 femmes au milieu de 5000 soldats de différentes nationalités.

Imaginez la maladie, la faim, la soif, le froid, la pluie, le déluge parfois.

Imaginez ces prisonniers, vegans avant l'heure et par obligation, parce que la nature, une fois que vous l'avez privé de ces lapins, rats, souris ou lézards, il vous reste les feuilles, les racines et les herbes.

Imaginez ce pain rassis que votre ennemi vous apporte un jour sur deux, auquel il joint quelques fèves.

Imaginez l'eau douce qu'on doit rationner.

Imaginez les vêtements en lambeaux.

Imaginez les corps décharnés.

Imaginez le désespoir.

Et puis, il faut en parler, la trame de ce roman, le piment, la petite histoire dans la grande, c'est...l'amour.

Parce que même en enfer une femme et un homme peuvent s'aimer... Mais s'aimer en enfer ce n'est pas simple.

Elisa Sebbel vous raconte magnifiquement tout ça avec la voix d'Heloïse.

Quant à moi, je vous en ai dit le minimum, parce que ce roman il m'a fait passer par plein de sentiments et d'émotions et que j'aimerai que vous soyez nombreux à le découvrir.

En tout cas il m'a suffi d'une petite journée pour vivre ces années de galère et de souffrances aux côtés de ces oubliés de l'histoire, c'est dire si le talent d'Elisa Sebbel et son écriture m'ont captivé.













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La prisonnière de la mer

De par ma vie professionnelle, j'ai eu la chance à 2 reprises de mettre les pieds sur cette petite île qu'est Cabrera, et de voir de mes propres yeux les malheureux vestiges, les gravures au couteau, hérités de ces 5000 prisonniers "Napoléoniens", laissés pour compte à leur triste sort. Je n'ai pu qu’apprécier cette histoire de survie, remarquablement bien écrite, saupoudrée d'amour et d'espoir.
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La prisonnière de la mer

J'ai aimé dans cette lecture découvrir ce fait historique qui m'était complètement inconnu, cependant je n'ai pas réussi à rentrer vraiment dans cette histoire.



Au début de ma lecture j'ai eu un peu d'empathie pour Héloïse mais rapidement j'ai été complètement indifférente à son sort, de même le sort des autres cantinières m'a laisse de marbre.



J'ai pourtant choisi ce livre après avoir vu de nombreux avis positifs mais cela n'a pas opérée avec moi. Je suis cependant très heureuse d'avoir pu m'instruire durant celle-ci et d'avoir pu mieux connaitre cette partie de l'histoire méconnue.



Le récit est pourtant court mais je m'attendais à quelque chose de plus poignant et intense au niveau de ma lecture.
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La prisonnière de la mer

Une grande déception !



Quatrième de couverture :

1809, une île déserte, 5000 hommes, 21 femmes abandonnés à leur sort.

Les guerres napoléoniennes font rage. Alors qu'ils croyaient être rapatriés en France, 5 000 prisonniers se retrouvent captifs sur l'ilot de Cabrera, dans les Baléares. Pour survivre, un maigre filet d'eau douce, des rations insuffisantes, des abris précaires qu'il leur bâtir eux-mêmes. 21 femmes les accompagnent, parmi lesquelles Héloïse, vivandière de 18 ans dont le mari a succombé en mer, emportant avec lui l'insouciance et la légèreté de la jeune femme.





Très intéressée par cette aventure, que je découvrais, je me suis précipitée sur ce roman.



Hélas, le contexte historique n'est que vaguement décrit dans les premières pages, la vie sur les pontons, le voyage, l'arrivée sur l'île et les premiers jours.



Ensuite, ce n'est qu'une série "Harlequin" où l'héroïne Eloïse, vivandière et veuve, se préoccupe plus de ses émois amoureux (entre Henri, chirurgien de l'armée et Louis…) que de sa survie et celle de ses compagnons d'infortune.



Bien que l'autrice connaisse cet évènement, et l'histoire des guerres napoléoniennes (son rappel historique est le bien venu même s'il est inséré en fin d'ouvrage), elle n'a pas su me captiver dans cette aventure avec un style descriptif trop simple et une héroïne à laquelle je n'ai pu m'attacher…



J'ai regretté la réaction de l'autrice qui, suite à ma chronique, m'a envoyé une dizaine de messages sur FB : en essayant de démontrer qu'elle rédigeait une saga comme OUTLANDER de Diana Gabaldon, qu'elle avait essayé de s'adresser à plus de lectrices en écrivant une romance… Messages qu'elle a supprimé petit à petit …



Je vous conseille la lecture de l'histoire sur le site : www.napoleon-histoire.com ainsi que le roman historique "Les prisonniers de Cabrera".



L'îlot va rapidement devenir un cimetière, un « royaume des morts ».
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La prisonnière de la mer

La prisonnière de la mer Elisa Sebbel chez fayard/Mazarine janvier 2019

#LaPrisonnièreDeLaMer #NetGalleyFrance



La prisonnière de la mer est tout d'abord paru en auto-édition sous le nom du Rocher. Ce premier roman a retenu l'attention du monde éditorial et trouvé une seconde vie chez Fayard/Mazarine. Je ne peux que m'en réjouir.

Je vous épargnerai le énième résumé. Un fait historique réel , avéré, effet collatéral du conflit opposant les armées napoléoniennes à la coalition de la noblesse européenne.

1809 cinq mille soldats sont débarqués sur une île située à quelques miles de Majorque. Cinq mille soldats et quelques femmes.

Un sujet intéressant, une thématique sans doute universelle et intemporelle ont justifié ma demande de lecture. Mais je me suis vite vue engluée dans une romance sentimentale qui m'a profondément ennuyée. Curieuse cependant je suis allée m'enquérir sur le sujet et je me suis passionnée pour l'histoire à défaut de me laisser emporter par La prisonnière de la mer, dommage.. Il en faut pour tous les goûts disons que ce roman ne m'était pas destiné.

Un grand merci aux éditions Fayard/Mazarine pour leur confiance. Bonne lecture
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La prisonnière de la mer

Imaginez une île.

Imaginez une femme (parmi vingt et une) sur cette île.

Imaginez plusieurs milliers d'hommes.

Imaginez le début du XIXe siècle, 1809 exactement.

Imaginez une guerre napoléonienne.

Imaginez que l'île se transforme en prison, et les hommes et les femmes, des détenus français après la défaite de Baylen.

Imaginez tout cela dans un livre, écrit à la première personne, Héloïse, personnage principale de l'histoire, et vous aurez La Prisonnière de la mer.



Un livre puissant et féministe.

Un livre où la survie est la priorité absolue.

Un livre où le présent écrase de ses manques vitaux et de ses tourments.

Un livre où la place de la femme est essentielle, puisque tour à tour vivandière, infirmière, objet (aussi), et épouse.

Mais un livre empli d'espoir, car la volonté et le désir de vivre sont bien trop forts.

Un livre sur la résilience, puisque la survie et la convention des bonnes mœurs se mêlent au désir de liberté.

Merci, Elisa, d'avoir mis en avant ce pan de l'histoire que nous ignorions.



Nous pourrions toutes être cette Héloïse si, aujourd'hui, cela se reproduisait...



Elisa Sebbel a une écriture juste et élégante, dont l’intensité croît au fur et à mesure des mois passés par Héloïse, sur cette île de l'enfer, mais qui lui apportera aussi des biens précieux.



Une lecture coup de cœur, à lire sans faute !

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Le rocher

"Le rocher" se situe dans un cadre historique, méconnu du grand public. De 1809 à 1814, quelques 110000 soldats de l’armée napoléonienne furent emprisonnés sur l’île déserte de Cabréra sans rien, sans eau et avec de très maigres rations. Environ 3500 furent libérés en 1814. Des chiffres qui font froid dans le dos. C'était un des premiers camps de concentration en Europe, au début du XIXème siècle. Parmi ces soldats, il y avait une poignée de femmes. Dans ce livre, nous suivons l'histoire d'Angelique, une cantinière, veuve, âgée de dix-huit ans. Nous vivons ses amitiés, ses amours, ses deuils, ses épreuves...





Ne prenez pas peur en lisant le prologue du livre. Il est un rappel des événements historiques, nécessaire pour appréhender ce roman. J'avoue que c'est une période de l'Histoire que je connaissais mal, contrairement à Elisa Sebbel. Docteur en Littérature Française, l'auteure donne des cours dans une université espagnole et fait de la recherche. Passionnée par l’histoire, elle s’intéresse particulièrement au XIXème siècle et à l’Empire. Elle a publié de nombreux articles académiques de littérature et participé à de nombreux congrès et colloques. Le rocher est son premier roman.

J'aime les lectures qui m'apportent des connaissances, sans que je m'en aperçoive. Le travail de recherche de l'auteure est si fourni que, j'ai appris beaucoup sur ce fait de notre histoire. A la fin du livre, une série de documents authentiques, objets retrouvés sur l’île, lettre, etc... apportent un vrai plus.





Au départ, j'ai été surprise par la longueur des phrases. Et très vite, je me suis aperçue que ce qui me surprenait au début, me plaisait. Cela donne un charme à cette écriture, et lui donne un rythme qui, s'impose naturellement au lecteur. J'allais toujours plus loin dans ma lecture.

J'ai énormément apprécié le style de l'auteure : les mots sont recherchés, elle maîtrise l'emploi des temps. J'ai adoré que ce livre soit au passé simple. J'aime quand une plume me rappelle que la langue française est belle et riche.





Cette histoire est racontée du point de vue d'Angelique. Elle nous est dépeinte avec ses forces, ses faiblesses. Plusieurs signes me montrent que j'ai adhéré au personnage : il m'est arrivé de ne pas vouloir qu'elle fasse certains choix, tout en la comprenant; je voulais savoir ce qui allait se passer pour elle. J'ai une image physique d'elle qui ne correspond pas à sa description, ce qui me démontre que je suis entrée dans l'histoire, que j'en ai fait mon histoire. Je me suis aussi attachée à d'autres protagonistes : Henri, Louis, Gilles, etc... Chacun d'eux a un rôle auprès de l'héroïne : l'un est protecteur, l'autre est passionné, un autre est un vrai ami, etc...

Angélique est une femme de coeur, indépendante de caractère, avec ses passions. Nombreuses sont les femmes qui se reconnaîtront en elle. Les hommes, quant à eux, l'aimeront.

L'auteure maîtrise bien les fins de chapitre. Plusieurs fois, il se passe un événement qui nous "oblige" à lire la suite. Vous savez, quand on dit "Je lis la fin du chapitre et j'arrête." Et bien non, l'annonce d'un rebondissement fait, que vous continuez la lecture.





Cela fait plusieurs semaines que j'ai terminé ce livre et je m'aperçois que j'y pense encore. Angélique m'est toujours proche. Je ne l'ai pas oubliée. La bonne nouvelle, c'est que le dernier chapitre laisse la porte ouverte à une suite que, je lirai avec plaisir.




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La prisonnière de la mer

La prisonnière de la mer est un roman historique, l’auteure mêlant (comme on dit) « la grande Histoire » à « la petite histoire ». Pari difficile…



Les faits : en 1809, plus de cinq mille soldats de l’armée napoléonienne sont déportés par les Espagnols sur la petite île inhospitalière de Cabrera, dans les Baléares. Avec eux, vingt-et-une femmes accompagnent l’armée au titre de « vivandières », approvisionnant les soldats en vivres et biens de première nécessité. Sur les navires puis sur l’île il faut lutter contre les intempéries, le manque d’hygiène, la famine, la dysenterie,…



Le roman : Héloïse est l’une de ces vivandières. Le récit débute alors que le voyage en bateau la laisse veuve de son mari Armand, un conscrit qu’elle a suivi par amour. Sur Cabrera, les prisonniers s’organisent comme ils le peuvent, souffrant cruellement du manque d’eau, de nourriture et d’espoir. Dans ce microcosme où il est davantage question de survie que de vie, les femmes, peu nombreuses, deviennent des proies sexuelles si elles ne se placent pas sous l’aile protectrice d’un homme. Les compromis l’emportent sur les sentiments. Jusqu’au jour où…



Pour être honnête, j’ai été un peu déçue par cette lecture dont j’attendais beaucoup.

Malgré l’impressionnant travail de documentation effectué par l’auteure, j’ai trouvé que le « souffle romanesque » prenait trop le pas sur cet incroyable épisode de l’histoire, et que le récit était trop centré sur les états d’âme et les tergiversations amoureuses de la jolie Héloïse.
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La prisonnière de la mer

Ce roman est basé sur un fait historique réel : suite à la défaite de Baylen en Espagne, 5000 soldats de l'armée napoléonienne ont été capturés et déportés sur l'île de Cabrera en 1809. Parmi les prisonniers, se trouvaient 21 femmes, des vivandières qui suivaient leurs maris soldats et qui vendaient des vivres et des produits de première nécessité aux troupes.



Sur cette petite île aride des Baléares, les conditions de survie étaient rudes : le manque d'eau et de nourriture ainsi que les épidémies propagées par les conditions d'hygiène déplorables ont provoqué beaucoup de morts.



Ce roman a le mérite de mettre en lumière la situation des femmes, par la voix d'Héloïse, une jeune veuve qui devient la protégée d'un chirurgien de l'armée. Grâce à cette protection, elle échappe en partie au terrible sort réservé aux autres femmes, considérées comme des marchandises vendues aux plus offrants.



Malheureusement, malgré l'intérêt du sujet et de certains passages bien documentés, ce livre a davantage les caractéristiques d'un roman à l'eau de rose que celles d'un roman historique.

Car très vite, l'histoire se concentre sur les dilemmes amoureux de la belle Héloïse, très convoitée.



J'attendais beaucoup plus de ce roman, mais j'ai été déçue par les personnages bien trop lisses et par l'intrigue amoureuse insipide, ce qui rend le tout assez mièvre et sans grand intérêt.



Lu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche
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La prisonnière de la mer

Ce roman est basé sur des faits historiques se rapportant au début du dix-neuvième siècle, au moment où Napoléon Bonaparte va mener de nombreuses batailles Des prisonniers de l'armée Napoléonienne sont envoyés sur l'île de Cabréra, le rocher.



Elisa Sebbel a donné la parole à une des femmes vivant parmi tous ces hommes. Elles sont une vingtaine sur ce rocher parmi cinq mille hommes. Elles sont notamment vivandières (cantinières) ou blanchisseuses. L'auteure relate ici les faits qui se sont passés sur le rocher, elle a juste ajouté de la romance dans les vies de ces femmes et hommes. Elle a fait un travail de recherche conséquent pour nous retranscrire si bien ce qu'il pourrait se passer, les conditions de vie des soldats, leur mode de ravitaillement, les maladies nombreuses et l'incapacité de les soigner correctement.



On suit donc Héloïse, cantinière sur l'île, son mari est mort, elle a une amie Marie, veuve également, et maman de jumeaux. Celle-ci va trouver de l'aide près de Victor, Héloïse près d'Henri. Héloïse avait décidé de s'enrôler dans l'armée pour ne pas être séparée de son mari, Armand, qui trouvera malheureusement la mort. Elle continuera donc seule, avec l'aide de Marie.

Au début de leur captivité sur l'île, elles vont se sentir « libres », mieux vaut être là que dans la cale d'un navire. Mais très vite, la faim, les conditions d'hygiène, le typhus vont être le quotidien d'Héloïse. Elle va vivre de dures épreuves, elle va aimer un homme, elle va tout faire pour protéger Marie et ses enfants, elle va tout simplement essayer de survivre.



Elisa Sebbel raconte très bien et avec précision la vie de ces personnes prises au piège dans cette île. C'est un récit poignant, on ne peut que ressentir la douleur et en être ému. Ces femmes doivent avoir un mental fort pour arriver à supporter tout ce qu'elles endurent, elles côtoient chaque jour la mort, sont parfois touchées de près et doivent tout de même continuer, survivre. Leur cœur est aussi malmené. Il est normal de chercher du réconfort, mais elles n'osent pas s'attarder, ayant peur pour la vie de leurs compagnons.



C'est un roman qui se lit très facilement, le fait qu'il parle d'une partie de notre Histoire réelle le rend encore plus addictif. L'auteure a su avec justesse dépeindre les lieux, les personnages et leurs caractères. J'ai beaucoup aimé cette lecture, forte et difficile parfois dans les événements. Je ne vais pas oublier de sitôt Héloïse, Marie et les autres.



C'est un roman très enrichissant, Elisa Sebbel met l'accent sur une partie de notre Histoire trop méconnue Il devrait figurer parmi les écrits à étudier pour nos jeunes.



Une très belle lecture que je vous recommande, où tout est conté avec beaucoup de justesse et de pudeur.



Un grand merci à Elisa Sebbel pour ce moment intense et pour tout ce que j'ai appris.


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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La prisonnière de la mer

Un joli premier roman d’Elisa Sebbel, dont j’avais eu de bons retours.

Un pan d’Histoire que je ne connaissais pas du tout, et qui m’a énormément intéressée. Le destin et la vie quotidienne de ces hommes et femmes, presque abandonnés à leur sort, est poignant et très bien rendu. L’écriture est belle, fluide, un vrai plaisir.

Un premier roman épatant !
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La prisonnière de la mer

« La prisonnière de la mer » relate un épisode méconnu de l’aventure napoléonienne en Espagne. Universitaire et spécialiste en littérature française, Elisa Sebbel vit à Majorque, la plus grande île des Baléares. Elle a exploré les archives locales et élaboré un roman à partir d’un fait historique : la captivité sur le petit ilot de Cabrera, au sud de Majorque de cinq mille prisonniers de l’armée napoléonienne, après la défaite de l’empereur à Baylen en 1808. Seules vingt et une femmes connaissent leur sort sur ce rocher de quinze kilomètres carrés. Elisa Sebbel narre la survie de Héloïse, vivandière (ou cantinière) de l’armée française dans cet espace retreint soumis aux aléas climatiques rigoureux, aux ressources naturelles très limitées, et au bon vouloir des autorités locales. Les captifs connaissent la faim, la soif, les épidémies… Jeune veuve de dix-huit ans, Héloïse doit trouver une protection masculine et repousser les « indésirables ». Ainsi, le roman allie un cadre historique efficacement reconstitué à des aventures sentimentales confrontées à de dures réalités quotidiennes. Une écriture claire et aisée associe les deux faces du roman. En annexe, le contexte historique rappelle les faits et une bibliographie complète l’histoire.
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