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Citations de Elise Fontenaille (248)


Comment vivre après la tuerie, comment survivre, reprendre les cours, faire comme si de rien n'était... C'est facile de mentir aux autres, mais se mentir à soi-même...
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Pour la première fois, il sent le poids de la solitude lui tomber dessus, c'est comme un manteau de pierre jeté sur ses épaules. Quelqu'un serre des mains d'acier autour de son cou, l'empêche de respirer.
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Si seulement j’avais su qu’il allait si mal, j’aurais peut-être pu l’aider ? Il m’avait appelée, une semaine avant le massacre, il voulait me voir, j’avais senti l’urgence dans sa voix, la détresse, mais j’étais trop occupée… « Après les fêtes, je lui ai dit, ça sera plus calme pour moi. – Pour moi aussi », il m’a répondu, avec un petit rire bizarre, avant de raccrocher. Si seulement j’avais pu me douter…
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A force de me demander où j'allais vivre, de me chercher une place en ce monde, j 'étais sans doute devenue invisible.
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Les filles n'osaient plus tapiner. Elles ont fait des grèves, des manifs, pour les calmer les services sociaux leur ont distribué des portables avec forfait illimité. Au début c'était bizarre de les voir en cuissardes, à moitié à poil, parlant entre elles à longueur de nuit, au lieu d'attendre le client en bâillant. La peur a fini par se tasser. Maintenant elle se font tuer une par une, sans faire d'histoires, sans gêner personne.
Chaque fois que je passe par ici, je pense à ces filles. Ma ville est maudite d'avoir fermé les yeux si longtemps sur ce massacre. Pour expier, on devrait créer un monument en hommage à la Pute inconnue, on y enterrerait tous les petits os dont les porcs n'ont pas voulu.
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On cherchait l’endroit idéal, isolé, tranquille.
Une nuit, j’ai eu l’idée : Irus ! L’île d’Anton était en vente depuis sa mort, mon père venait de trouver un acheteur, on ferait d’une pierre deux coups : on partirait dans un endroit génial, et après une histoire pareille, le type ne voudrait plus l’acheter, Irus… l’île du Bonheur serait à nous pour toujours. Et le grand saut, on le ferait comment ?
Là, Vlad a eu l’idée du siècle. En douceur, impossible à louper : il suffisait d’attendre la marée.
Il avait fait fort le Prince des Ténèbres… un moyen aussi simple, je n’y aurais jamais pensé. Pas de sang, de violence, de boîte crânienne éclatée, ni de grosse langue noire ou de corps bleu pendu à une poutre.
— Dommage, a dit Mishima qui aimait bien se la jouer gore.
Il pensait déjà aux photos dans les journaux.
Kim et moi, on aimait autant que ce soit clean, en plus on pourrait se regarder partir en se donnant la main, ce serait comme une estampe japonaise."
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Il y a des gens bizarres dans les parcs à Vancouver ces temps-ci.
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Il était une fois un chat extraordinaire, et ce chat, c’est moi !
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p.78.
Si j'étais venu me plaindre e tout ce qu'on nous faisait subir à Sainte-Cecilia, ils m'auraient rembarré. Les coups, les viols, la chaise électrique... ça ne les intéressait pas.
Ils étaient au courant bien sûr, mais ils fermaient les yeux. Seulement là, une fois mort, je me suis mis à intéresser un tas de  gens.
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p.70.
J'étais peiné de me sentir rejeté par ceux qui auraient dû m'aider.
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p.66-7.
- Tu peux rester ici cette nuit, mais demain tu devras partir.
On est déjà nombreux ici, à ajouté la femme, pour s'excuser. La saison a été mauvaise : on n'a presque rien à manger.
Je me suis assis près du feu, je n'ai rien dit.
Ils avaient mangé ensemble pendant que j'étais dehors, le plat vide, ils ne m'avaient rien laissé.
Ahmik s'est endormi, j'entendais les voix de l'oncle et de sa femme qui chuchotaient dans le noir.
Ils parlaient de moi, en m'appelant : l'étranger.
Ça m'a fait mal.
N'étais-je pas un Ojibwé, comme eux ?
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p.47.
Je pensais à ce que m'avait dit le frère infirmier le premier jour : " On s'habitue à tout, tu verras. " Il n'avait pas tort.
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C'est bien la première fois dans l'histoire du street art qu'on demande à des graffeurs de revenir sur les lieux de leur crime et d'en remettre une couche - et au frais de la princesse encore ! (8)
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Je suis descendu dans le salon, enfin, le "living" comme l'appelle Laetitia, qui est snob comme un chihuahua. (p.34)
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C'est aussi pour ça qu'on voulait se finir ensemble : pour être sûr de ne pas se retrouver en chaise roulante ou chez les fous parce qu'on s'était trompé dans les dosages.
Vouloir mourir alors qu'on est en pleine forme, et se réveiller estropié... le pire des cauchemars. (p.27)
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Vlad était aux petits soins avec nous : le gentil organisateur du club du suicide. (p.26)
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Les raisons de mourir, ça ne se discute pas, on avait chacun les nôtres, chacun respectait la douleur de l'autre. (p.25)
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Une nuit, je suis tombé sur un site moins gore que les autres : le Soleil et la Mort. C'était comme un club. (p.17)
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Anton : mon grand-père et aussi mon meilleur ami. J'ai tout perdu le jour de la ciguë. (p.12)
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Je m'appelle Ulysse, j'ai quinze ans et je veux mourir. (p.9)
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