Emilie Plateau

J'ai beaucoup aimé cette BD passionnante qui nous offre un regard singulier sur le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis.

Il s'agit ici de mettre à l'honneur une femme qui joua un rôle méconnu et un rôle disons-le effacé de l'histoire officielle. Point ici de discours féministe claironné mais la simplicité d'une histoire, la beauté graphique d'un livre remarquable, pour arriver à rendre hommage à Claudette Colvin, combattante des droits des noirs aux Etats-Unis dans l'Alabama ségrégationniste des années 1950.

L'épisode raconté ici de situe avant l'épisode célèbre de Rosa Parks, épisode célèbre, mais elle-même fut plutôt effacée du récit officiel, reléguée à l'arrière-plan derrière Martin Luther King.

Cela ne retire rien à ce grand homme, mais il y a eu dans la version que l'histoire a retenu des blancs et des injustices. Ce livre en répare une.

J'ai énormément apprécié l'esthétique du livre, avec un dessin très simple quand il s'agit des personnages, qui épouse bien la nécessité du combat mené, mais il y a aussi la beauté de la mise en page, la beauté des décors, d'une remarquable élégance.

Un témoignage puissant sur l'histoire américaine pour une femme qui n'est pas reconnue à sa juste valeur. Une rue très moche de sa ville porte son nom, c'est bien peu !

Cette BD m'aura appris une foule de choses : que la première personne à avoir refusé de céder sa place à un Blanc n'était pas Rosa Parks, que celle-ci était déjà une militante convaincue et qu'elle a été choisie comme "étendard" parmi d'autres femmes parce qu'elle avait un profil plus respectable (il faut parfois se battre avec les armes que l'on peut), que Luther King est devenu le leader du mouvement des droits civiques parce qu'il était inexpérimenté (et donc le seul à bien vouloir se lancer, les autres pasteurs craignant d'y perdre), que les femmes avaient été les fers de lance du mouvement avant sa récupération par les hommes. Autrement dit, l'histoire de Claudette Colvin montre à la fois les compromis(sions) qui vont souvent avec les plus nobles combats, et qu'une fois de plus, le rôle des femmes a été oublié/volontairement occulté. Le propos est donc passionnant, peu conventionnel et j'ai beaucoup aimé l'approche narrative. Les dessins et les textes m'ont semblé en revanche beaucoup trop petits, ca complique la lecture et n'apporte pas grand-chose visuellement. J'ai trouvé dommage également que les personnages soient noirs aient parfois la peau blanche. On s'y perd parfois un peu (les personnages sont difficiles à reconnaître d'une planche à l'autre) et sur le fond, je ne comprends pas ce choix de ne pas les montrer dans leur véritable apparence.

L'autrice aurait souhaité épargner un unique crayon noir qu'elle ne s'y serait pas prise autrement !



Les planches en noir et blanc, cela peut être magnifique - comme chez Chabouté qui sait dessiner en blanc comme en noir et jouer avec les contrastes et les ombres -, ou simplistes comme ici. La couverture donne une petite idée du résultat, bien qu'il s'agisse là d'une planche particulièrement garnie, avec des touches de couleur en plus.



Les personnages de ce livre semble tout droit sortis de l'île imaginaire de Lilliput de Jonathan Swift tant leur format est réduit. S'agirait-il d'une nouvelle astuce de dessinateur pour ne pas se fatiguer à dessiner des expressions de visages ? Il est vrai que le texte est là pour aider le lecteur à comprendre le propos, du moins s'il n'est pas atteint de presbytie ou bien équipé d'une loupe...



N'ayant par ailleurs pas trouvé dans cet album une histoire accrochante qui m'aurait permis de dépasser ces réserves sur son graphisme, j'ai abandonné sa lecture au terme d'une vingtaine de pages (environ : même la numérotation a été zappée !).

Emilie Plateau laisse momentanément sa compagne et la ville de Bruxelles où elles résident, pour séjourner à Montréal et visiter New York - ceci uniquement pour écrire cet ouvrage ? 🤔 Soit...

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Tout reste factuel et répétitif : Emilie est une personne très anxieuse, peu sûre d'elle. Elle dessine d'ailleurs tout en taille XS, et se rétrécit encore davantage quand elle est confrontée à des situations embarrassantes. Elle ne se lie guère, supporte difficilement le bruit des voisins, n'apprécie pas la nourriture locale, s'ennuie, a le mal du pays... Bref, elle se plaint beaucoup.

Alors ok, je comprends, je ne suis pas une aventurière non plus et j'♥ mes chaussons et le calme, mais pourquoi cette démarche de sa part ?

Lorsqu'ils débutent, les auteur(e)s de BD peinent à vivre de cette activité, je crois. Aussi, j'ai du mal à comprendre qu'Emilie Plateau se soit offert six mois outre-Atlantique pour écrire cet album aussi vide et dénué d'intérêt. Hormis pour la neige et le froid, elle aurait pu raconter exactement les mêmes futilités de n'importe où...

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Je préfère cette auteure dans ses BD documentaires comme 'Noire, La vie méconnue de Claudette Colvin' ou 'Vivian Maier, Claire-Obscure'.

Les éditions 'Six pieds sous terre' publient également le talentueux Gilles Rochier, dont la plupart des albums s'inspirent de sa vie en banlieue.

Mais lui ne sombre jamais dans le nombrilisme geignard et parvient même à faire sourire, malgré des thèmes souvent douloureux.

Bande dessinée qui présente la vie de Claudette Colvin, une adolescente noire dans l'Amérique des années 50 où sévit la ségrégation dans les Etats du sud. Avant Rosa Parks, elle a refusé de céder sa place à une personne blanche dans le bus. Arrêtée et emprisonnée, elle sera condamnée. Il faudra attendre que Rosa Parks fasse la même chose pour que les choses avancent et que la ségrégation dans le bus soit abolie. Une bande dessinée très intéressante sur une femme méconnue. A mettre entre toutes les mains.

L'attribution de cette note ne concerne pas le fond du propos, mais sa forme, la manière dont il est traité dans cette BD.



Sur le fond : j'avais déjà entendu parler de cette jeune femme qui avait refusé de laisser sa place dans un bus quelques mois avant Rosa Parks; mais je ne connaissais pas les détails de son histoire, ni les aspects récupération politique de l'évènement et rôle de la gente masculine dans sa "mise en lumière".



Mais alors sur la forme, cette lecture a été laborieuse : des dessins très petits, parfois répétés jusqu'à 6 fois sur une même page, les expressions des visages difficilement déchiffrables, voire inexistantes.

Par ailleurs, les dialogues sont plutôt pauvres, et la répétition des couleurs pour les personnages, les bâtiments, la nature.. m'a rapidement lassée. J'ai trouvé que cela rendait peu aisé la distinction des lieux et des protagonistes.

Au final, j'ai trouvé la BD un peu bâclée, alors qu'elle a certainement demandé un important travail de la part de l'auteure/illustratrice.

Je serai curieuse de savoir ce que pense Tania De Montaigne de l'adaptation de son livre.



La partie "notices historiques" aurait mérité, selon moi, toute sa place en début d'ouvrage.

Rendez-vous manqué, dommage.

Tout le monde connaît Martin Luther King. Tout le monde connaît Rosa Parks. Mais qui connaît Claudette Colvin? Peu de personnes et pourtant elle a eu son rôle à jouer dans l'abolition de la ségrégation dans le sud des États-Unis. Le pari de Tatiana De Montaigne est de rendre hommage à cette jeune fille qui, comme Rosa Parks, refusa un jour de céder sa place dans le bus à une personne blanche et qui fut arrêtée pour cela.

J'ai profondément aimé le choix narratif de l'interpellation à la 2e personne du pluriel, incluant le lecteur et donnant vie à Claudette Colvin, la matérialisant même sous nos yeux et ainsi la sortant de l'ombre de l'histoire.

Ce livre m'a également plu parce qu'il reprend bien les problèmes liés à la ségrégation et permet d'épouser le point de vue d'une personne noire et ce sans faux-semblants.

Un roman graphique essentiel et incroyable qui rend honneur à Claudette Colvin. En plus de dénoncer la ségrégation et le racisme, il dénonce aussi les idées bien pensantes et rigoristes de l'époque, le patriarcat et ce syndrome de "l'homme, sauveur de la femme" qui ont eu pour conséquence la mise au placard de C. Colvin et la mise en avant de R. Park.

Les dessins sans fioritures accompagnent très bien les propos et les couleurs choisies jouent aussi un rôle important dans la lisibilité du sujet.

"NOIRE, la vie méconnue de Claudette Colvin" de Emilie Plateau est un livre extraordinaire qui nous plonge dans l'histoire fascinante de Claudette Colvin. Avec une plume captivante, l'auteure parvient à retracer de manière poignante la vie de cette femme courageuse et inspirante. Les pages se tournent d'elles-mêmes alors que l'on découvre le combat de Claudette pour la justice et l'égalité, faisant face à l'injustice et à l'oppression.

Ce livre est une véritable révélation qui nous pousse à réfléchir et à remettre en question nos propres préjugés. Un chef-d'œuvre à ne pas manquer !

Un texte surprenant...

Se mêlent l'histoire des noirs aux USA, l'histoire d'une jeune fille noire dans ce même pays et l'histoire de l'autrice, femme noire en France.

Tout se croise sans vraiment se développer et cela m'a un peu décontenancée et m'a empêchée de m'y accrocher malgré un sujet qui m'intéresse.

Je pense que je suis passée à côté car c'est un livre qui a eu un prix... Mais parfois on n'arrive pas à adhérer à la façon de traiter un sujet, ce fut mon cas.... dommage...

J'ai emprunté cette BD pour traiter de sujets d'actualité avec les jeunes de mon association, à eux elle plaira certainement (surtout car elle est facile et rapide à lire, ne s'y trompons pas) et sera un bon point de départ pour nos débats, mais moi elle m'a déçue, par son manque de profondeur et pour le point de vue de femme française 2023 qui semble s'infiltrer dans toutes les productions de ces dernières années...

« Prenez une profonde inspiration », voilà le préambule de ce roman graphique.

Il est bien vrai qu’il est nécessaire de faire abstraction de notre vie de tous les jours dans notre petit pays pour nous replonger dans ce qui fut la vie dans le sud des États Unis dans les années 50 !

Difficilement pensable peut être bien …

Mais rappelons nous quelques années auparavant l’Europe était dans une période trouble de son existence où il n’était pas afficher « interdit aux noirs » mais « interdit aux juifs et aux chiens » pas vraiment plus respectables.

L’Europe s’était sortie de cette calamité mais le sud de l’Amérique lui en était resté à des lois ségrégationnistes honteuses.

L’illustration de ce livre est très agréable tout en légèreté, en simplicité pour nous rendre inacceptable les faits abordés.

Le thème de ce roman graphique est de rendre justice à Claudette Collin, une petite gamine qui a refusé la première de respecter ce qui n’aurait jamais dû être considéré comme respectable !

C’est certes un propos qui rend justice à une femme dont l’histoire n’aurait peut être pas garder trace, mais on constate toutefois dans Mejesaistout qu’elle n’est pas oubliée :

« Comme l'ont fait avant elle Claudette Colvin, 15 ans, le 2 mars 1955, Aurelia Browder (en), 36 ans, en avril 1955 et Mary Louise Smith, 18 ans, le 21 octobre 1955, à son tour Rosa Parks, 42 ans, refuse, le 1er décembre 1955, de céder sa place à un passager blanc dans l'autobus conduit par James F. Blake. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15 $. Le 5 décembre 1955, elle fait appel de ce jugement. Le pasteur Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, pasteur de la Première église baptiste d'Amérique, lance alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui dure 380 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême des États-Unis casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles. »



Pour ma part, je considère que Claudette Colbert tout comme Rosa Park avec d’autres ont popularisé la lutte contre la ségrégation, et que l’important reste tout de même l’abrogation de ces lois contre nature et que notre mémoire collective nous empêche de laisser quiconque les promulguer un jour prochain !

Impressionnante l'invisibilité des femmes dans la lutte contre la ségrégation ! Cet ouvrage dénonce intelligemment un certain patriarcat du chef de certains militants noirs. Roman graphique rapidement lu, récit parfaitement découpé, propos essentiel. Je n'en dis pas plus, lisez et faites lire ce roman graphique.

Cette BD nous en apprend plus sur le contexte ségrégationniste des années 1950 et sur les femmes qui ont œuvré pour une société plus égalitaire. Le livre met à l'honneur Claudette Colvin, une femme malheureusement tombée dans l'oubli alors même qu'elle a agit pour dénoncer le racisme ambiant, notamment en Alabama.

Fiche personnage, choix multiples et sentences dramatiques à chaque prise de position, tout y est, et Émilie Plateau s’amuse des codes. À ces pages, la dessinatrice ajoute des illustrations, des gags, des pastiches de mails ou réseaux sociaux sous forme de pastilles humoristiques qui viennent illustrer chaque action.
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..

Le 13 mars 2020, Ganaëlle (au son) et Emilie (à l'illustration et la photo) sont retenues pour une résidence à Montpelier dans le cadre de la thématique "La vie des campus en 2020". Le 13 mars 2020, c'est aussi la date du début du premier confinement. Elle vont se lancer quand même, elle vont poursuivre ce projet, déambuler dans les différentes facs, rencontrer des profs parfois, des étudiants presque jamais, des couloirs souvent. Le résultat est un état des lieux à l'instant T, loin de ce qu'on aurait pu imaginer de l'effervescence de la vie étudiante montpelliéraine.



L'ouvrage est court, il mêle des photos de représentation de lieux, de certaines façades ou des couloirs des campus, avec des illustrations qui représentent le duo en train d'interroger, de découvrir, d'errer, de septembre 2020 à décembre 2021. La lecture est à faire en écoutant en parallèle les enregistrements sonores réalisés par Ganaëlle Maury (QR code vers site SoundCloud). Des portes qui claquent, des craies qui tapotent, des baskets qui crissent, puis des étudiants qui témoignent de leur difficulté de vivre les cours en distanciel, le manque de contacts humains, l'isolement et le risque de décrochage.



C'est finalement un travail documentaire sur cette période très particulière et les désordres qu'elle a engendrés. Il est aussi question du travail des référents que le Crous et l'association Etudiant Fantôme pour l'écoute et le suivi des plus isolés. Ils disent chacun leur vécu, et leur discours diverge, entre détresse, injustice, reconnaissance et entraide. Ouvrage pluridisciplinaire riche même s'il a été contrarié initialement.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..

Je ne peux qu'être ravie d'avoir lu ce livre. Moi qui aime apprendre de nouvelles choses, celui-ci était pour moi. Je ne peux donc que remercier Julien de l'avoir lu et partagé son retour de lecture via Instagram.



Je pense que, comme moi, beaucoup de personnes connaissent l'histoire de Rosa Parks, mais, qu'en est-il de celle de Claudette Colvin ? Personnellement, je suis obligée d'avouer que son nom m'était totalement inconnu. Pourtant, ce que Rosa a vécu, Claudette l'a aussi vécu, plusieurs mois avant elle. Pourquoi alors ne pas parler de son histoire ? Il aura fallu que j'aie 44 ans pour la connaître, et, franchement, je ne trouve pas cela normal ! Elle devrait, elle aussi, faire partie des livres d'histoire, des cours que nous avons à l'école.



Son parcours n'est pas simple, imaginez un peu : nous sommes dans les années 50, elle n'est pas de la bonne couleur de peau. Que dire alors lorsque nous apprenons que sa vie va changer simplement en refusant de céder sa place, qu'elle a payée, dans le bus !



Ce livre est rapide à lire, c'est un roman graphique, mais l'auteure ne s'est pas arrêtée à cette partie graphique. En fin de livre, nous avons quelques pages avec plusieurs "petites" biographies, des "petits" morceaux de vies.



Je ne peux que vous conseiller de le lire, et si vous ne connaissiez pas Claudette Colvin, partagez également son histoire autour de vous, il est totalement injuste qu'elle soit passée à la trappe alors qu'aujourd'hui encore, nous entendons parler de Rosa Parks !

Emilie Plateau nous dévoile une part de l’Histoire avec « Noire – la vie méconnue de Claudette Colvin », car si bon nombre de personnes ont entendu parler de Rosa Parks, peu de gens connaissent Claudette Colvin. La bande dessinée est inspirée du roman éponyme de Tania de Montaigne et raconte donc l’histoire de cette adolescente noire qui a lutté pour ses droits. On y croise Rosa Parks, mais aussi Martin Luther King, alors âgé de 26 ans et officiant comme pasteur. Claudette fait désormais partie de ces personnes malheureusement oubliées qui ont pourtant combattu la ségrégation. La BD lui rend hommage, en racontant non seulement cet épisode historique, mais en relatant aussi le reste de sa vie : la pauvreté de sa famille et son destin de mère d’un enfant qu’elle a eu avec un homme blanc.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

Encore une bande dessinée prise par hasard au travail (être bibliothécaire à décidément des avantages !) et qui s'est révélée très intéressante. Cette fois, c'est la vie volontairement tombée dans l'oubli de Claudette Colvin qui révèle un pan de l'histoire, dans l'ombre de grands noms comme Rosa Parks ou Martin Luther King. À cplus de cinquante ans de distance, les thèmes sont tristement actuels sur bien des points. La narration à la deuxième personne oblige à une implication émotionelle presque inconfortable par moments, car ce sont des faits qui dérangent et on se les voit presque jetés à la figure, forcé-e-s de s'identifier à Claudette. En bref, c'est un roman graphique que je recommande fortement si vous vous intéressez au racisme et à l'oubli des femmes dans l'histoire.

Un livre aux dessins simples mais bien adaptés à l'histoire et au contexte. Un petit nombre de couleurs, parfaitement choisies, rehausse le contenu. Quand à l'histoire, c'est celle d'héroïnes de tous les jours, de femmes qui décident de ne pas se laissent faire, de ne pas laisser la société leur dicter leur actes. Car c'est un livre sur la ségrégation aux Etats Unis en 1950 certes, mais c'est aussi et surtout un livre sur le courage et la ténacité de ces femmes. On regrettera toutefois que certains passages, notamment ceux des différents jugements, ne soient pas plus explicites sur la question des faux témoignages et autres influences subies par les témoins.