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Critiques de Eric Boisset (121)
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Nicostratos

Nicostratos , c'est vraiment pour moi une très belle aventure avec mes élèves, une histoire qui , je peux vous l'assurer , n'a laissé personne indifférent ,tous les enfants , même ceux qui se disaient ( à tort , le plus souvent ) " être mauvais lecteurs " ayant trouvé des ressources insoupçonnées pour se plonger dans cette fabuleuse histoire d'amitié entre un enfant et un pélican et , surtout , la belle , très belle , superbe réconciliation entre un homme malheureux et violent parce que désespéré et son fils en mal d'affection .Les personnages sont fabuleux d'humanité et j'avoue que ces êtres puissants ont eu , sur les enfants , un impact très fort . Et ce pélican....objet d'amour , de rancoeur , de jalousie et , finalement , oiseau fédérateur et " reconstructeur " .

Ce livre , force est de le reconnaître, faisait " un tabac " , d'autant plus que l'on pouvait lui adjoindre un film superbe mais , je le crois , trop peu apprécié à sa juste valeur . Une source , pour moi , d'activités pédagogiques désormais lointaines mais toujours bien présentes à mon esprit .

Les enfants ont une naïveté et une fraîcheur extraordinaires face à des valeurs qui se " perdent " lorsqu'on grandit et que la vision des choses se modifie ...C'est ainsi . Qui se soucierait en effet , aujourd'hui , du devenir d'un pélican ?

Ici , "l'animal" , par sa volonté de vivre , va sauvegarder le bonheur d'un père et de son fils et , je vous prie de le croire ,c'est une histoire extraordinaire de simplicité et d'humanisme , une histoire à partager en famille ( de nombreux papas et mamans m'ont avoué avoir eu des échanges sensationnels avec leur enfant ) , une histoire que je conseille aux plus jeunes des collégiens , ces enfants qui , quoi qu'on en dise , ont encore en eux à cet âge, le respect de leur environnement avant que ....l'adolescence ...c'est un autre problème, un cap à franchir , avant que , l'âge aidant , les valeurs de l'enfance ne ressurgissent ....Nicostratos , un livre de jeunesse pour les adultes de demain , sous le soleil éclatant de la Grèce....

A consommer en famille et sans modération...Il est "trop " le jeune Yannis , inoubliable ...comme ce livre .
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La Trilogie d'Arkandias, tome 1 : Le grimoi..

Livre lu après avoir vu le film du même nom malgré le fait que celui-ci était dans ma PAL depuis au moins 6 mois. Il m'intriguait depuis un moment mais je n'ai pas réussi à le lire avant la sortie de la version cinématographique.



Je ne sais si c'est une bonne chose d'avoir fait dans cet ordre car j'ai trouvé l'histoire du film plus intéressante que celle du roman... Que je vous explique maintenant pourquoi (en essayant de ne pas faire trop de comparaisons avec le film) !!



En premier lieu, l'histoire. Théophile est notre jeune héros de 12 ans féru de lecture qui, par un curieux hasard, découvre un grimoire de magie rouge et une recette très alléchante pour sa curiosité. Avec son meilleur ami, Bonaventure, plus féru de jeux vidéos qu'autre chose, ils partent à la recherche des différents ingrédients à leurs risques et périls. L'histoire relatée dans ce roman est bien différente de celle du film, à croire que le scénariste n'a gardé que le nom des personnages principaux (Théo, Bonav' et Arkandias), le grimoire de magie rouge et la bague d'invisibilité. J'ai d'ailleurs trouvé l'histoire du roman bien plate malgré les différents rebondissements rencontrés par les 2 amis. Elle est néanmoins trop linéaire et trop prévisible à mon goût. Dommage donc !!



Ensuite, les personnages. Ils sont assez peu construits. Assez caricaturaux d'ailleurs par rapport à leurs hobbies. Ils sont très décrits dans leurs gestuelles et leurs habitudes mais le caractère peu approfondi. Même si c'est une série jeunesse, c'est un peu dommage... Déjà que l'histoire fait défaut, en plus, les personnages...



L'écriture de l'auteur est néanmoins agréable sinon je ne l'aurais pas fini, surtout que j'avais abandonné depuis longtemps la comparaison avec le film. Il fait beaucoup de descriptions mais ça ne fait pas tout dans une histoire. Dommage... Surtout qu'en plus, l'édition que je possède (Magnard Jeunesse de 1996) est bourrée de fautes en tout genre (coquilles, oubli/rajout de mots...). Ils n'avaient pas de correcteur à l'époque ? La coquille la plus récurrente est l'accent manquant sur « ou » quand on veut le « où » de lieu. Cela fait donc trop de points en défaveur de cette série...



Comme vous l'aurez compris, cette série n'a pas été la bonne découverte que j'espérais après avoir vu le film. Une chose est sûre, si le film a une suite, j'irais le voir !! Par contre, je ne finirais pas cette série en version papier. Tant pis pour moi !! Mais comme on dit, « chacun ses goûts », vous apprécierez peut-être plus cette petite série à sa juste valeur.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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L'étincelle d'or

Un beau roman truffé de citations et de belles idées, mais quand même un peu triste parfois (pas de pitié pour nos petits cœurs tendres).Pleins de mots scientifiques inconnus du commun des mortels mais aussi de relations familiales conflictuelles cette fois bien connues...



Faîtes la rencontre de Chadi jeune Libanais qui débarque avec sa famille en France et il ne passe pas inaperçu. Entre son look gotico-punk arrosé de sauce tomates, l'énorme berline noire qui le dépose et son intelligence hors norme il a tout pour être la tête de turc des petits caïds de l'école. Pourtant il va rapidement se lier d'amitié avec Erwan un jeune garçon plein d'humour et de ressources. Chadi va partager avec lui sa nouvelle invention l'arbre à bonbons qu'ils vont ensemble améliorer. Bien sûr la vie n'est pas un long fleuve tranquille, de très méchants du Liban vont reconnaître Bachir l'homme à tout faire de la famille comme un de leur ancien partenaire dans l'armée les ayant trahi et vont bien sûr essayer de tous les supprimer.
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La Trilogie d'Arkandias, tome 1 : Le grimoi..

Mon fiston a tant adoré le film et l'histoire du "Grimoire d'Arkandias" qu'il a voulu, aussitôt après la projection, se plonger dans le livre dont le film est tiré, un livrequi est le premier tome d'une trilogie dont je n'avais jamais entendu parler (mais c'est vrai qu'au départ ce n'est pas le genre de littérature que j'affectionne le plus) qui est l'oeuvre d'un certain Eric Boisset.



Cette trilogie qui commence avec ce premier tome a eu connu un très beau succès dans le circuit de l'édition, avec plus de 350 000 exemplaires vendus. Un livre que nous avons pu parcourir grâce aux éditeurs Magnard Jeunesse (un grand merci à Patrick qui est carrément venu jusqu'à chez moi pour me rencontrer et déposer le livre à mon domicile) et qui a fini de nous familiariser avec l'univers féérique, drôle et fantastique d'Eric Boisset.



On a tendance à affirmer un peu partout sur la toile que le "Grimoire d'Arkandias" devait énormément à la saga Harry Potter, mais que ce soit le livre et le film, j'ai trouvé l'univers était bien plus français ("franchouillard" diront les mauvaises langues), l'auteur revendiquant notamment souvent Marcel Pagnol dans ses influences, un auteur à qui l'on ne pense pas forcément de suite quand on parle de littérature fantastique!! Il faut reconnaitre, pour pousser l'audace du parralèle avec Pagnol, que le roman possède pas mal d'humour dans les dialogues et les situations, un humour que tente de reproduire le film avec plus ou moins de bonheur. Il faut dire aussi qu'une bonne partie de l'humour du livre vient des pensées des personnages, du petit discours intérieur de Théophile à lui-même, difficile à retranscrire sur grand écran.



Ce qui est sûr, c'est que si la trame est identique, et dans le livre et dans le film ( en deux mots, on suit l’histoire de Théophile et Bonaventure, qui découvrent un grimoire de magie rouge qui trouvent à l’intérieur la recette de l’invisibilité, entrainant le début de leurs péripéties), mais dans le détails, on constate énormément de différence entre les deux oeuvres lorsqu'on compare les deux projets aboutis.



Cette divergence entre roman et film se vérifie dès le début, et mon fils a été un peu surpris que le roman (qu'il a donc lu après la projection) ne commence absolument pas comme le long métrage, qui prend plus de chemins détournés et insiste plus sur le côté "boloss" du personnage principal et de ses acolytes (le terme "boloss" n'étant sans doute pas encore popularisé au moment de l'écriture du roman en 1996, soit d'ailleurs au même moment que le début de la saga Harry Potter, donc difficile de parler de copiage ou d'opportunisme chez Eric Boisset).
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L'étincelle d'or

L'histoire:





La famille Medawar a quitté le Liban pour s'installer près de Paris. Le père, Nabil, est un très grand médecin qui a "inventé un appareil de détection des tumeurs cancéreuses" et qui pour mettre sa famille à l'abri du climat politique plus que tendu de son pays de naissance, a accepté de reprendre la direction d'une clinique en Seine-et-Marne.

Ils ont posé leurs bagages dans un domaine exceptionnel : Le domaine de This. Nous suivons l'histoire de Chadi, le fils unique, qui doté d'une intelligence hors du commun, va mettre au point des inventions toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Aidé de son ami Erwan le Kaïn, entre délices sucrés et formules incroyables, Chadi va faire une découverte des plus révolutionnaires...





Ce livre est une pépite!!!





Chadi est un jeune garçon de treize ans à l'allure totalement décalée: "cheveux hérissés", coiffés avec du gel rouge, et à l'allure "gothico-punk". Lorsqu'il arrive au collège, il ne passe pas inaperçu et (oh surprise!) va être très rapidement pris pour cible par les petits caïds de l'établissement. Erwan le Kaïn, intervient et très rapidement un lien très fort va unir des deux ados, entre respect et amour fraternel. Erwan va immédiatement être subjugué par le génie de Chadi et impressionné par le milieu plus qu'aisé dans lequel il évolue. Tout oppose les deux garçons: Chadi est riche, habite un domaine incroyable et est érudit tandis qu'Erwan est pauvre, il vit seul avec sa mère dans une cité en banlieue et a une intelligence normale. Pourtant, très vite, entre les deux fils uniques, une amitié incroyable voit le jour. Ce lien va être renforcé par un projet secret sur lequel travaille intensément Chadi.

Erwan découvre peu à peu que la vie de Chadi n'est pas aussi idylique qu'elle paraît. Il entretient une relation très spéciale avec sa mère Lamita. Entre les deux, la communication est perpétuellement conflictuelle. Le père est constamment absent, pris par ses responsabilités professionnelles.

S'ajoutent à ça de dangereux criminels qui vont mettre leur nez là où on ne les attendait pas, un garde du corps aussi tendre qu'impressionnant et la cigarette... Et nous obtenons un roman explosif, surprenant et prenant jusqu'au point final.





J'ai tout aimé dans ce roman actuel et rondement mené. L'écriture d'Eric Boisset est fabuleuse! Entre références érudites, la documentation politique, l'histoire d'amitié, la profondeur des personnages, je ne trouve rien à redire. Je suis passée par de nombreuses émotions en lisant ce livre: j'ai souri, j'ai ri, j'ai tremblé, je me suis inquiétée, j'ai versé une petite larme. C'est un livre surprenant qui regroupe habilement tous les ingrédients pour vous prendre aux tripes jusqu'à la fin. Merci aux éditions Magnard pour ce cadeau, pour cette lecture qui est pour moi la meilleure dans sa catégorie pour cette année 2012 et qui rencontrera sans aucun doute le succès qu'elle mérite!


Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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La Trilogie d'Arkandias, tome 1 : Le grimoi..

Un roman aux aspects simples et enfantins qui cache en fait uen histoire passionante ! 2 amis d'enfance vont se retrouver mêlés à une sombre affaire de magie noire avec un personnage, Arkandias, lui aussi ayant un caractère sombre !
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Nicostratos

Quelle magnifique histoire ! D'emblée on est transporté dans les Cyclades, écoutant le chant de la mer Ionienne, respirant le doux parfum des citronniers et des herbes aromatiques, tandis que le soleil réchauffe la peau... Le style, très lyrique, fait la part belle à la nature, faisant naître sous nos yeux des paysages magnifiques dans l'atmosphère paisible, un peu hors du temps, de cette famille de pêcheurs. Yannis évolue dans une nature encore sauvage, préservée, menant une vie simple, dans des conditions modestes.



Très peu de personnages autour de lui : Papa Kostas, vieil homme d’Église vivant dans un monastère, lui sert un peu de mentor, voire de père de substitution. Papa Kostas fait l'école à Yannis et surtout l'écoute et le conseille. C'est à lui que le garçon confie son secret, ainsi que toutes ses émotions, notamment ce mélange de colère et de détresse vis-à-vis de son père, ce barbu bougon, cet "affreux bonhomme" qui le délaisse voire l'ignore. Papa Kostas encouragera également l'amitié de Yannis pour Périclès, qui travaille au kafénion (bar) de son oncle pour l'été : pour l'ecclésiaste, il est temps que le garçon sorte de sa solitude ! Et c'est certainement parce qu'il se sent seul et délaissé que Yannis s'attache autant et aussi vite à son pélican Nicostratos.



La complicité entre l'enfant et l'animal est immédiate : un regard, un claquement de langue suffisent à Yannis pour se faire comprendre. Il faut dire qu'une grande tendresse unit les deux êtres, Nicostratos comblant bien sûr le manque d'affection qui touche tant Yannis. Le pélican a un comportement très expressif, à tel point qu'on pourrait presque le croire humain ! Il grogne, il se dandine, mordille du bec, semblant ainsi réellement converser avec son jeune maître. Le bonheur de ces deux-là chahutant ensemble sur la plage ou dans la mer fait plaisir à voir ! Alors bien sûr la vie leur réserve quelques mésaventures, car l'intrigue ne manque pas de rebondissements... mais celles-ci contribueront à faire grandir Yannis, car s'il a des allures contemplatives, ce livre est également un roman d'initiation.



Nicostratos est sans conteste mon roman préféré d'Eric Boisset !
Lien : http://www.takalirsa.fr/nico..
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Nicostratos

Une très belle histoire, la naissance d'un amour, une forte amitié entre le garçon et l'oiseau et des rapports père/fils en équilibre. C'est un livre plein d'émotion qui m'a beaucoup touchée ainsi que mon fils aîné. Le film tiré de cette histoire est magnifique également ainsi que la musique.
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Le mauvais exemple

Les quatre cents coups d'un adolescent des années 1970-80.

Adepte des romans jeunesse d'Eric Boisset, j'ai pris plaisir à entrapercevoir ce qu'a pu être la sienne, très loin de l'enfance sage que j'aurai imaginée ! Certes certains passages raniment des objets un peu datés qui n'évoqueront pas grand chose aux jeunes d'aujourd'hui (il est question de magnétoscope à cassettes, de magnétophone à bande, de mange-disque et de walkman), mais comme le dit si bien l'auteur dans son introduction, c'est un éternel recommencement de génération en génération, chacune s'enthousiasmant "d'être née à une époque moderne" par rapport à la précédente ! Et puis si les technologies ont évolué, les bêtises pas vraiment !



Rire de gens valdinguant sur une flaque d'huile dans un supermarché, ruser pour échapper au gardien d'un parc où il est interdit de faire du skate, assister au business d'un copain voleur de disques : ces trois saynètes plutôt drôles ont la fraîcheur d'un "petit Nicolas" version ado. J'ai également bien aimé la dernière, "Réveillon", qui se déroule beaucoup plus tard (Eric Boisset vient de publier Le grimoire d'Arkandias), dans laquelle on apprend que ce recueil doit son titre à la grand-mère de l'auteur (!) et que, comme pour la plupart d'entre nous, ses proches prennent plaisir à ressortir ces petites anecdotes chaque année à Noël... même une fois adulte !
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Le mauvais exemple

Encore une autre proposition courte et d'un propos chouette, intéressant, dans cette collection facile à lire. Toujours réservé à la sensibilité de lecteurs ados collégiens.



Elle est très variée cette collection, ce roman-ci n'a rien avec le genre Conte suggéré par "Le prince devenu une mouche".





L'auteur Éric Boisset nous raconte une tranche de vie canaille où un duo de copains très friands des pires "bêtises" juste pour s'amuser se retrouve face à un niveau d'épreuve qui chamboulera leur éducation.



Faire les intrépides parce que on est jeune, parce que on est fou.



Qu'est ce qui peut bien nous passer par la tête quand on est ados?



Le récit commence fort, avec une petite blague à se poiler, à s'étonner, à s'indigner, nos jeunes farceurs ont décidé de passer le temps en lançant un concours de "gamelles" à partir d'une flaque d'huile. Nous serons comme ici, replacés dans les anecdotes d'un bêtisier où l'on peut hélas parfois se retrouver dans l'âge et la triste inspiration.







L'auteur y ajoute d'ailleurs un rapport autobiographique, replaçant ainsi la situation à une époque des années 80, où il n' y avait que 3 chaines de TV, où internet n'était pas dans tous les foyers, où l'on écoutait la musique sur des baladeurs et où l'on pensait vivre sur la lune en l'an 2000. Un vrai caractère nostalgique dans lequel les parents quadragénaires pourront se retrouver tellement c'est vrai, de quoi susciter le dialogue des générations.



Les jeunes lecteurs accrocheront-ils aux petites péripéties de ces jeunes skaters? Vos parents ont-ils été aussi désinvoltes que nos héros, aussi sensibles que vous pourriez l'être?



De la blague entre copains au délit, il n'y a parfois qu'un pas et c'est ce que nous raconte Éric Boisset. Un bout de cette adolescence qui retient l'insouciance et défie les règles de correction. Il y a éffronterie et puis délinquance, à ne pas confondre, le héros en a des sueurs froides de le découvrir. Ce n'est pas le grand frisson rêvé. Voler des 45 et 33t. dans un magasin, au nez et à la barbe des vigiles.



C'est à un point que sa bonne conscience, si ringarde des ados, reviendra le rassurer à sa demande, à chaque mauvais épisode répété par un bon pote qui donne en effet le mauvais exemple.





Attention au chemin que nous choisissons d'emprunter en grandissant. Le ŕecit est très clair là dessus, sans entrer dans le fatalisme.ni le moralisme. La preuve, puisque Éric Boisset, graine de canaille et auteur jeunesse peut en témoigner. Rien n'est écrit.



Nous gardons néanmoins la substance en lisant, une belle nostalgie de l'enfance, avec ces clins d'oeil d'époque, petites madeleines pour ceux qui l'ont vécu, dans les faits ou les ressentis.



Et la fin avec un auteur adulte qui avoue une partie de ce qu'il a fait à ses parents est assez amusante. Rappelez-vous bien ceci, il n'y a pas prescription pour le rôle de parents.





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La Trilogie d'Arkandias, tome 1 : Le grimoi..

Avec la sortie du film annoncée pour la fin du mois d'octobre, j'avais très envie de découvrir ce roman. A la différence de toutes les adaptations d'histoires prenant place dans un monde dystopique, Le grimoire d'Arkandias tient plus d'Harry Potter. Comme je commence à faire une overdose, j'étais très contente de découvrir ce roman d'Eric Boisset. Il est sorti quand j'étais petite, en 1996 (avant HP my god!), et je regrettais d'ailleurs de ne l'avoir jamais parcouru.



Finalement, c'est à l'image de ce que j'adorais lire quand j'étais plus jeune. Le héros, Théophile, découvre dans un livre de sa bibliothèque la recette pour créer une bague d'invisibilité (pas une cape hein ^^). Il décide de rassembler, à l'aide de son meilleur ami, tous les ingrédients et de tenter l'expérience. Mais un homme étrange les poursuit. Son nom ? Agénor Arkandias. Au cinéma, il est interprété par Christian Clavier. J'aime beaucoup cet acteur, je suis donc curieuse de voir ce qu'il donne dans ce rôle.



C'est un roman d'aventure tout ce qu'il y a de plus classique. Pour les enfants à partir de 10 ans, c'est un excellent divertissement. Il y a un peu de mystère avec la magie, un peu de suspens, un peu d'angoisse en la personne d'Arkandias. Mais surtout, il est question d'amitié et de fidélité, de confiance et d'espoir. Tous ces bons sentiments font passer un beau message ! Et si les raccourcis pour dénouer l'intrigue peuvent paraître un peu faciles pour des adultes, il ne faut pas oublier que les enfants n'y voient que du feu !



En gros, j'ai passé un bon moment bien sympathique. C'est un bon roman fantastique jeunesse : l'appréciera qui aime ce genre !
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La Trilogie d'Arkandias, tome 1 : Le grimoi..

J'aime beaucoup le style de l'auteur, qui dépeint avec affection et humour ses personnages et leurs interactions. En entrevue, Éric Boisset a dit : « N'est pas Pagnol qui veut » (ou quelque chose d'approchant). Pourtant, il m'a semblé que le souffle de Marcel se promenait sur plusieurs passages du livre, ce qui ne pouvait qu'ajouter au plaisir de ma lecture.



Ce roman est plein de rebondissements. L'amitié de Théophile et Bonaventure nous les rend attachants dès le début et on ne décroche pas ! J'ai un tout petit peu déchanté à la fin du tome 1, mais ayant commencé le tome 2 aussitôt, l'auteur m'a réconciliée avec la chute du premier tome. Je vous le dit tout de suite : j'ai encore mieux aimé le tome 2 : Arkandias contre-attaque !
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Le mauvais exemple

Résumé : Eric Boisset écrit dans quatre nouvelles des épisodes de son adolescence pas si sage qu’on pourrait le penser : blagues dans un supermarché, aventures en skate, complicité de vol… Et bien sûr, il cache le tout à ses parents !



Mon avis : Une série de nouvelles bien sympathiques qui prouvent aux jeunes d’aujourd’hui que les adultes aussi ont fait des bêtises lorsqu’ils étaient adolescents, que l’impression qu’on assistera à un monde meilleur et futuriste dans quelques années revient souvent à un retour inattendu en arrière, qu’on croit tout neuf !



Les quatre nouvelles sont pleines de fraîcheur, et Eric Boisset narre avec verve et humour ses épiques aventures : le cache-cache avec le gardien du parc, qui aurait pu mal finir, le copain qui vole des disques facilement dans les magasins, les moqueries par rapports aux passants qui glissent sur une flaque d’huile.

Finalement, à chaque fois, l’auteur s’en sort avec une belle frousse, qui lui remet la tête à l’endroit, jusqu’aux prochaines aventures !



Un titre à conseiller pour les petits lecteurs de 3ème, dans le cadre du thème de l’autobiographie.



Et bonus, on peut télécharger la version audio lue par l’auteur lui-même !
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Le mauvais exemple

Ce qui nous a le plus intéressé mon fils et moi, c'est l'introduction de l'auteur dans laquelle il parle de son enfance et de ses premiers rapports scolaires avec la littérature, avec sa première plongée dans cet univers grâce à La Gloire de mon père de Pagnol.
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Les pierres de fumée, tome 2 : La Révélation

Si j'avais bien accroché au premier tome de Les Pierre de fumée qui nous présentait un univers riche et des personnages attachants et/ou intéressants, j'ai un peu déchanté avec cette suite. La Prédiction était clairement un tome introductif mais j'escomptais sur La Révélation pour plonger au coeur de l'histoire et vivre avec Liam et Eléa des aventures trépidantes. Malheureusement le rythme piétine et j'ai eu l'impression que l'histoire principale n'avançait pas vraiment de manière significative dans cette suite. Certes on sent que les choses bougent de part et d'autres des pierres de fumée, mais je m'attendais à des péripéties, des révélations, des événements qui changeraient vraiment le cours des événements. Or ce n'est pas le cas, de mon point de vue. La Révélation ne m'a donc pas beaucoup emballée mais je reste curieuse de lire le troisième et dernier tome de Les Pierres de fumée car j'ai envie de connaître le destin de Liam et Eléa.
Lien : http://www.lirado.fr/pierres..
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La Trilogie d'Arkandias, tome 1 : Le grimoi..

J'avais depuis des années ce livres dans la bibliothèque des enfants et c'est en voyant qu'un film allait sortir prochainement que je me suis souvenu de cette trilogie que j'avais acheté pour ma fille.

C'est une histoire parue en 1996 qui part d'un décor quotidien pour nous emporter dans une histoire de Magie Rouge. Alors notre héros va chercher ses infos dans les encyclopédies, téléphone avec un téléphone sans fil mais "fixe' Il n'y a qu'une brève allusion à un ordinateur.

Ce que j'ai aimé c'est le côté amitié. Un duo de supers amis dont l'un est littéraire et l'autre matheux vont s'entraider pour tenter une expérience assez folle qui va s'avérer très dangereuse.

La première aventure se termine mais on sent qu'il va y avoir d'autres (premier tome d'une trilogie).



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Nicostratos

Je remercie Babelio et les éditions Magnard Jeunesse de m'avoir fait confiance pour ce premier partenariat organisé pendant l'opération Mass Critique sur Babelio.



Que dire de cette couverture vraiment magnifique où l'on peut apercevoir Yannis et son pélican. Il s'agit de affiche du film Nicostratos le pélican, film réalisé par Olivier Horlait et sortit en salles le 29 juin 2011. Les dimensions du livre sont appropriées, le papier est de bonne qualité et le caractère d'imprimerie est assez gros. Au milieu du livre nous avons huit pages de très belle photos du film (soit onze photos).



Concernant l'histoire, le résumé nous dévoile une grosse partie de l'histoire. Nous rencontrons un jeune garçon ,Yannis, qui vit pauvrement dans un village de pécheurs avec son père. Ce dernier ne s'est jamais remis de la mort de la mère de Yannis. Un jour, alors qu'il fait une commissions pour son père le garçon trouve dans un bateau un petit oiseau maltraité. Il l'échange contre la croix d'or de sa mère sans se douter que cet oisillon est un pélican et qu'il mesura bientôt plus d'un mètre soixante. Bien déterminé à caché son protéger aux yeux de son père Yannis va l'élever seul. Mais Nicostratos grandit vite, trop vite et ne peut plus rester dans une chambre. Démosthène, son père ne doit pas voir l'oiseau mais cette tâche est compliquée à mener surtout quand cet oiseau devient une star...



Eric Boisset sait manier les mots pour nous raconter un histoire émouvante avec une belle écriture. Les descriptions sont très nombreuses et trop nombreuses à mon goût ce qui pour moi rend certains passages ennuyants. Je n'ai pas trouvé l'histoire que j'attendais à savoir une rencontre étonnante entre un jeune garçon et un pélican. Tout est décrit, les actions sont très peu présentes et sont de courtes durées.



On s'attache très vite à Yannis, la fils d'un pêcheur meurtrit. Il répare des filets à longueur de journée, fait les marchés et est bien seul. Son père Démosthène très stricte n'est pas d'une compagnie très agréable. Lorsque le jeune garçon se lie d'amitié avec Nicostratos, le lecteur sent un vrai changement dans son comportement. J'ai bien aimé certains passages avec la petite chèvre qui joue des tours à son maitre. Papa Kostas , le prêtre, est un modèle de sagesse et enseignera à Yannis le chemin à prendre...



Concernant mon avis je dois dire que j'ai été légèrement déçu parce que je pensais tomber sur un roman beaucoup plus riche en actions et en émotions. Je n'ai pas accroché à certains passages mais j'en ai apprécié d'autres. Ce roman est un très belle histoire qui mérite quand même d'être lu mais il ne faut pas s'attendre à de l'action tout au long du récit. Nous voyons notamment vers la fin un changement de comportement chez une bonne partie des personnages, ce qui est vraiment agréable.





Nicostratos (première parution en 1998) est le roman le plus personnel d’Eric Boisset. Inspiré d’une rencontre réelle dans les îles grecques d’un enfant accompagné d’un pélican, ce roman a été distingué par plusieurs prix : Prix Jeunesse Saint-Dié-des-Vosges 1998 et Prix des dévoreurs de livres 2000notamment.

+ 8 pages de photos du film Nicostratos le pélican, réalisé par Olivier Horlait (en salles le 29 juin)


Lien : http://universdeslivresdejul..
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Minuit à Rhodes, tome 1 : Le yin

Cette histoire d'espionnage s'éloigne un peu de Double JE et de Péché mortel des mêmes auteurs. J'ai bien aimé l'ambiance chaleureuse de cet hôtel grec sur l'île de Rhodes où viennent de nombreux touristes.



Derrière ce cadre farnienté, il y a un méli-mélo autour d'une bague où vont s'affronter les services secrets chinois et britanniques au sujet de la cause tibétaine. Les héros sont véritablement dépassés par ce qui se trame. C'est effectivement surréaliste par moment mais cela se laisse lire grâce à un beau dessin et de belles répliques.



L'enlisement final de l'histoire semblait inévitable alors que tout avait pourtant si bien commencé. Je comprends qu'après une telle lecture, on peut avoir un petit goût amer d'autant qu'il reste encore de nombreuses questions sans réponses.
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La Trilogie d'Arkandias, tome 2 : Arkandias..

Alors qu'ils avaient promis de ne plus rien avoir affaire avec la magie, Théophile et Bonaventure replonge dans les pages du grimoire d'Arkandias. Cette fois, il s'agit de sauver Bartosek, un ami, d'une punition injustement acquise.

Munis de la bague d'invisibilité, nos deux héros s'introduisent chez le vieux magicien afin de lui subtiliser une formule pour créer un diadème de suggestion. Mais face à la difficulté de cette préparation, les deux amis se découragent. Parviendront-ils à réunir tous les ingrédients nécessaires à la fabrication de ce fameux diadème ? Pas sûr ! Surtout qu'Arkandias les surveille et est près à contrecarrer leur plan, une fois de plus !



Dans ce deuxième opus, Eric Boisset nous offre un roman fantastique (très) drôle et dynamique.

L'écriture est simple mais agréable, parfaite pour des lecteurs en herbe tel que mon fils (9 ans).

Les personnages sont vraiment super attachants, intrépides, modernes, avec ce brin de fantaisie et d'humour qui les rend particulièrement accrocheurs.

Le récit est merveilleusement structuré. L'histoire est tout simplement entraînante.

En bref, un livre pour petits et grands à découvrir sans tarder.
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La Trilogie des Charmettes, tome 1 : Le sec..

La première partie nous immerge dans le petit monde de Jeanne, avec ses pouvoirs qu'il faut cacher (sa maman n'est pas au courant), ses relations avec ses trois amies et aussi avec ses animaux familiers qui parlent ! Chacune des filles a une personnalité bien définie : Victoire la bourgeoise est très snob, Mina plutôt garçon manqué, et Inès a l'émerveillement de celle qui découvre qui elle est vraiment. Neuf signes permettent de repérer une sorcière, notamment le fait qu'elle brouille les communications téléphoniques (pas facile d'utiliser son portable !) et déteste les aliments rouges (beurk le ketchup !). Les animaux constituent des personnages à part entière : chez tante Eudoxie, il y a le labrador à l'accent suisse qui passe son temps à dormir, et M. Grognatout le grand duc qui terrorise tout le monde ! Les chamailleries entre le mainate de Jeanne et son chat Moulinex font sourire, tout comme les récriminations des poissons qui se plaignent de la qualité de l'eau dans l'aquarium !



Ensuite on entre dans le coeur de l'intrigue avec l'entrée en scène de la menaçante Hortense d'Abbeville. L'action s'accélère (un peu) et les mystères s'accumulent. Il faudra attendre la toute fin du livre pour savoir à quoi sert la Figure magique, par contre on n'en apprend pas plus sur Hortense d'Abbeville : qui est-elle vraiment ? Pourquoi s'oppose-t-elle aux protégées de tante Eudoxie ? Et pourquoi vise-t-elle plus particulière Inès la novice ? Des réponses qui seront peut-être apportées dans le tome 2, L'oeil du mainate...



L'ensemble est agréable à lire même si l'histoire manque un peu d'originalité. Le texte recèle de mots de vocabulaire et de formulations soutenues qui rebutent le lecteur, tout comme surprend le fait que Jeanne vouvoie sa tante !
Lien : http://www.takalirsa.fr/la-t..
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