Fabien Fernandez

Je dois confesser une petite déception au niveau de cette BD que j’attendais de découvrir avec impatience. L’ambiance graphique est somptueuse avec des décors qui vous font voyager depuis votre canapé, chaise ou lit. Les couleurs sont profondes et lumineuses et vous immergent complètement dans cette atmosphère mêlant imaginaire, rêve et magie.



Malheureusement, si la forme est impeccable et justifie à elle seule la lecture de cette BD, il n’en va pas de même pour le scénario qui peine à convaincre et à offrir une aventure prenante et étoffée. Alors que l’on aurait pu être séduit par l’idée d’une jeune fille exploitée par sa famille qui finit par découvrir, lors d’un malheureux événement, qu’elle possède des pouvoirs, on se sent désœuvré face à un récit mené sans grande conviction et avec bien trop de précipitation.



Tout se déroule trop vite, ce qui donne presque le sentiment que l’histoire a été bâclée ou, du moins, qu’elle ne bénéficie pas du développement qu’elle aurait mérité… Le lecteur n’a pas le temps de se poser de questions sur les pouvoirs de l’héroïne, leurs origines ou leur étendue. De la même manière, devant l’enchaînement ininterrompu des événements, il semble bien difficile de s’inquiéter pour elle et de s’intéresser aux épreuves qu’elle ne manquera pas d’affronter.



Autre point problématique, bien que ce soit personnel, je n’ai pas accroché à la personnalité d’Ayati, qui en absence de développement, ressemble plus à une adolescente rétive qu’à une combattante mue par de nobles desseins. Ses réparties m’ont parfois fait lever les yeux au ciel par leur puérilité et ne m’ont donc pas particulièrement inspiré de sympathie… À 14 ans, j’estime qu’on a assez de maturité pour ne pas se comporter comme une enfant surtout quand les enjeux sont importants et des vies en danger. Point positif, le compagnon plutôt original qui viendra aider notre héroïne dans son aventure et qui m’a complètement fait craquer.



Ayati est donc une superbe BD qui vous époustouflera par les illustrations et l’ambiance qu’a su insuffler la dessinatrice au récit, mais qui est desservie par une scénario semblant dépourvu d’âme et de consistance…. Dommage, tous les ingrédients étaient réunis pour nous offrir un très beau divertissement. Je lirai quand même la suite par curiosité, mais je me tournerai probablement vers un emprunt plutôt qu’un achat.



Comme toujours, je vous invite à vous forger votre propre opinion puisque cet ouvrage saura peut-être vous séduire.
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Un roman noir, violent, dans les rues de détroit. Trois narrateurs, trois points de vue sur cette ville, Ethan Tyrell et Motor City, la ville elle-même, nous font le récit de ses crimes, des trafics et injustices qui marquent son quotidien mais aussi sur ses espoirs de rédemption et de renaissance. C’est un roman cru sur la violence de ces rues, les meurtres auxquels les policiers sont quotidiennement confrontés, le trafic de drogues, les combats de chien. A travers l’appareil photo de Ethan on découvre ses secrets, Ethan est curieux de tout, il veut découvre cette ville et ce qu’elle a de plus cachée, quitte à mettre sa vie en danger. A travers les bouleversements de la vie de Tyrrell on découvre la détresse de ses habitants et cette jeunesse en perdition. Tyrell a du mal à canaliser sa colère, il s’est fait renvoyé de plusieurs établissements, n’a pas une vie de famille facile. Dans une ville si menaçante on ne doit pas se laisser faire, on ne doit pas laisser la vie nous abattre. Violence, injustice et pauvreté, c’est un livre sombre, le roman d’une ville en perdition. Un drame jeunesse à découvrir.

Après ma précédente lecture, j'avais besoin de quelque chose de plus léger, c'est donc naturellement que je me suis tourné vers "monstrueuse tempête", un roman jeunesse de Fabien Fernandez aux éditions Scrineo.



À peine arrivés en vacances, Théo et Mati, deux adolescents, se retrouvent coincés, par une tempête de neige, dans leur maison de location. Leurs parents étant coincés en ville, ils se pensent seuls dans la vieille maison, mais un monstre rôde, bien décidé à les dévorer.



Avec un résumé qui me tentait beaucoup, je m'attendais à avoir quelques frissons. Malheureusement, cela ne fut pas le cas puisque si l'idée de départ me plaisait beaucoup, j'ai trouvé certaines scènes bien trop grosses pour qu'elles puissent me procurer un minimum d'angoisse.



Nos deux adolescents ont tout pour être attachants et leur relation est touchante, malgré tout avec moi, ça n'a pas fonctionné puisque je me suis surprise à lever les yeux au ciel face à leurs réactions. Je les ai trouvé trop caricaturaux.



J'ai par contre apprécié le fait que le monstre ai aussi le droit à ses chapitres ce qui permet d'avoir accès à ses sentiments, j'aurais d'ailleurs aimé que ce procédé soit plus présent.



Le dénouement ne m'a pas plus convaincu puisque je l'ai trouvé trop rapide, j'aurais aimé avoir plus d'explications.



En terminant ma lecture, je me suis demandé si, cette fois, ce roman jeunesse n'était pas destiné exclusivement aux plus jeunes, mais après avoir découvert quelques avis, force de constater que c'est personnel puisque beaucoup d'adultes l'ont apprécié voire adoré.



En résumé, même si c'est un livre qui se lit rapidement, je pense que vous l'aurez compris, c'est une déception. Comme d'habitude, lorsque c'est le cas je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis, si le résumé vous tente.
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Au nom de nos rêves écrit par 11 écrivains parle de manière vraie d'une association d'aide aux jeunes. « Liens publics » est une association qui fournit de l'aide alimentaire mais également de l'écoute et d'une aide logistique aux étudiants précaires. Nous suivons Nola qui vit dans une chambre de bonne, Marwan qui travaille la nuit pour payer ses études ou encore Célian qui ne sort plus de chez lui depuis le confinement. Ce qui va les réunir ? L'association. Mais celle-ci est en danger : le propriétaire veut vendre le local. Il va falloir faire preuve de solidarité et d'originalité pour trouver une solution. La thématique est vraiment intéressante et trouve un véritable écho en ces temps difficiles ! Le fait que les auteur.e.s aient travaillé de concert et versent les bénéfices à l'association Linkee : la première association française de distribution alimentaire aux étudiants sont un véritable plus. Les personnages sont touchants et même si nous connaissons assez rapidement la fin, l'intérêt est ailleurs. La mise en avant de la solidarité et de l'engagement citoyen parleront à tous les lecteurs. Quant au style, malgré les différents auteurs, chacun a su garder son style et le fil de l'histoire sans que le lecteur en soit trop dérouté. #Aunomdenosrêves #NetGalleyFrance

Lu dans le cadre des 48h bd. Et pas convaincu du tout.



Les dessins et les couleurs sont plutôt agréables, sans être exceptionnels.



Le scénario est très convenu et pleins de facilités et de raccourcis.

Il emprunte à pleins d’influence (Disney, Harry potter, etc…) sans réussir à en faire quelque chose de convaincant.



Les personnages ne sont pas attachants. L’héroïne est même un peu agaçante.

Dans le premier tome de cette saga, nous découvrons une héroïne forte, téméraire et ambitieuse. Lorsque Ayati découvre qu'elle a un don lui permettant de maîtriser l'eau commence alors une aventure haute en couleur. Avant de se délivrer des pirates qui l'ont enlevé, elle fait le serment à un viel homme de sauver la princesse Daska d'Arampur d'une terrible malédiction. Elle se lance alors dans une incroyable expédition à travers les océans, jungle, ville et jardins indiens. En chemin, elle rencontre l'esprit de la forêt et autres créatures de la nature mais elle est bien décidée à ne pas se laisser ralentir et à remplir coûte que coûte sa mission. Le gros point fort de cette bande dessinée est incontestablement les magnifiques illustrations nous plongeant dans une Inde resplendissante. Le scénario quant à lui est très divertissant, je ne me suis pas ennuyée. Nous entrons tout de suite dans l'action et il n'y a pas de temps mort. De rebondissements en rebondissements, nous suivons cette jeune orpheline déterminée à sauver la princesse des griffes d'un terrible démon. J'ai aimé le savant mélange entre le conte et le fantastique et j'ai passé un très bon moment en compagnie de cette héroïne aux mille et unes facettes qui nous réserve à mon avis bien des surprises. Je poursuivrai à l'occasion avec plaisir ses péripéties.

Bon, alors je suis bien embêtée d'avoir à commenter ce cadeau reçu grâce à Babelio et aux éditions Miss Jungle.

Embêtée car je ne mets pas du tout une bonne note, mais c'est le jeu quand on gagne un livre.



Je n'ai pas du tout du tout aimé cette BD. J'ai d'abord cru après quelques pages que j'avais tout simplement passé l'âge, mais en avançant je m'aperçois que le texte n'est pas vraiment intéressant.



D'abord je trouve l'histoire confuse, simpliste, parfois même mal écrite.

C'est l'histoire d'une jeune fille de 14 ans qui a des pouvoirs, qui est orpheline, et qui doit sauver je crois, une princesse des griffes d'un méchant génie.



Il y a trop de répétitions, trop d'apartés simplistes, je finis par me demander si ça n'est pas une BD pour les 7/8 ans.



L'héroïne est une ado, rebelle, mais je la trouve ptesque suffisante, et elle ne m'est pas sympathique.



Donc je suis bien désolée, mais je passe mon chemin pour les 4 prochains tomes ! Et je ne recommanderai pas cette BD même à des jeunes personnes. Il y a plein de choses beaucoup plus intéressantes pour cet âge.



Sur la forme, j'ai bien aimé les dessins colorés, qui sont beaux, et l'Inde, chatoyante, est un pays inspirant, à dessiner. Mais ce n'est pas assez pour faire une bonne BD.

Cela me navre d'avoir à dire ça. :(

Un livre pour soutenir une association, ca vous dit? Nous en tout cas, ca m’a dit. Et bien m’en a pris! Parce qu’il remue, ce livre.



On y suit plusieurs personnes au sein d’une association d’aide aux étudiants. En plus de fournir de quoi manger, cette association permet aussi d’y trouver de la chaleur humaine. Et en post-Covid, nous savons à quel point nous avons besoin d’un endroit comme cela. Mais malheureusement cette association est menacée d’expulsion. C’est dans ce cadre là que nous découvrons les différents personnages, et ce que l’association leur a apporté.



C’est assez rare que je lise un livre à plus de 4 mains. Et là, ils sont 11 auteurices à avoir contribué à cet ouvrage. Chacun pour un chapitre centré sur le point de vue d’un personnage. Ce qui fait que les changements de styles ne sont pas du tout perturbants et même très cohérents!



Et l’histoire… piouf! Je n’ai pas envie de la dévoiler, mais on y suit des jeunes qui ne sont pas épargnés par la vie. La pandémie nous a tous touchés, qu’on ait été malades ou non. Nous nous sommes retrouvés seuls même si nous ne vivions pas seuls. Et ca a, chez beaucoup, augmenté les troubles psychologiques ou psychiatriques. Je fais parti de ces personnes là.

Alors voir ces jeunes se démener pour sauver leur association… mais aussi parler d’eux… ca fait ressortir des émotions.

J’ai fini ma lecture avec les larmes prêtes à couler. Ca faisait longtemps.

Un roman choral qui alterne 11 personnages, 11 points de vue, 11 auteurices avec leur style narratif et leurs émotions… Tous réunis pour raconter la tentative de sauvetage d’une association de soutiens aux étudiants.



C’est plein d’émotions, d’humanité et de fougue. L’histoire et les sentiments des différents intervenants de l’intrigue sont parfois rapidement survolés (c’est l’inconvénient du côté roman court et format « nouvelles ») mais malgré tout intéressants et hyper émouvants à chaque fois! J’ai eu plusieurs fois la gorge nouée ou les larmes aux yeux.



L’intrigue générale est optimiste et a un côté bisounours tellement doux et qui met du baume au cœur… Ce livre ressemble à ce à quoi la vie devrait ressembler!! Attention: il y a aussi de la noirceur, des personnages détestables et qui mettent en rogne. Mais dans la globalité, il dégage une force de vie et une impression que l’entraide peut faire bouger les choses qui donnent un peps de folie lorsqu’on repose ce livre.



Surtout, il tire la sonnette d’alarme sur une situation de plus en plus précaire et fragile: celle des étudiants en France. Une vraie catastrophe, qui avec l’augmentation du coût de la vie (mais pas d’augmentation suffisante des aides type APL et bourse) et avec le covid est devenue encore pire. Les taux d’abandon, de dépression et de suicide sont en hausse constante.

Un super livre qu'on devrait mettre entre toutes les mains, les jeunes, les mois jeunes et les vieux ! Je pense que l'écriture assez simple de cet ouvrage pourrait faire réfléchir les gens sur notre société actuelle qui décline de jour en jour, d'heure en heure...

Merci à tous pour cette masse critique !

ce livre est tout simplement génial ! Je me suis tout de suite attachée aux personnages. Mélanger le covid à la persécution des Juifs est interessant. Je recommande vivement ce livre auquel on s'attache très très vite ! Je l'ai lu en une journée...😂😁🤗

Au coeur de la forêt est un recueil pour la jeunesse proposant dix contes très courts autour de la thématique de la nature, de l'écologie et bien évidemment de la forêt. C'est un excellent ouvrage pour lequel j'ai craqué en voyant les noms de Charlotte Bousquet ou David Bry dont je suis fan (pour ne citer qu'eux...)



Chaque histoire est destinée à un public assez jeune. De ce fait, c'est simple, concis. Les récits se déroulent à différentes époques, ils abordent le sujet de la préservation de multiples manières, mais c'est toujours plein de justesse et de poésie. Certains sont plus touchants que d'autres.



Refuge, abri, entité protectrice, poumon naturel... les nombreuses facettes de notre patrimoine forestier, sa richesse et sa complexité, sont évoquées dans un style spécifique à chaque auteur. Ils offrent aux lecteurs une vision marquante de nos forêts en déclin et une vraie réflexion sur la nécessité de changer nos comportements.



Un joli recueil à offrir aux petits comme aux grands.

Une BD féministe avec une héroïne volontaire.





En même temps, était-il possible d’attendre autre chose de la part du scénariste ?

La sécheresse est là et les gens se déchirent pour avoir un peu d’eau (sujet d’actualité ? À peine) là où régnaient l’harmonie et le partage. Jedda ne supporte plus d’être impuissante. D’autant plus qu’elle est ramenée à sa condition de fille et que par conséquent, elle doit attendre que les hommes fassent quelque chose.

Mais la jeune femme prend les choses en main et part découvrir les raisons de cette sécheresse. On se retrouve avec un double voyage. Le premier qui consiste à résoudre le problème du manque d’eau. Le second, la lutte féministe. Parce que le plus gros souci de Jedda, c’est d’être une fille. Et les filles, ça ne fait pas certaines choses. Elle va donc devoir lutter aussi bien contre les esprits et autres créatures qui arpentent le bush, que de lutter contre les préjugés et les codes établit par les anciens.

Et Jedda ouvre la voie. Pas seulement celle du retour de l’eau, mais comme pionnière pour faire évoluer sa société.





Personnellement, étant très sensibilisé à ce genre de discours, pas d’étonnement. Mais j’ai pourtant beaucoup apprécié l’ensemble, car sous couvert d’une aventure « exotique », le scénariste parle des très nombreuses problématiques actuelles : l’accès à l’eau, l’émancipation des filles et femmes, la solidarité dans la difficulté, les violences masculines qui entraînent aussi bien des conséquences individuelles que collectives.

Une BD très engagée, mais dont le plaisir de lecture n’est pas à bouder, bien au contraire. C’est drôle par moment, touchant et le tout est porté par une héroïne qui en a !





Le dessin, très coloré et dynamique, permet de ne pas sombrer dans un pessimisme que ce type d’histoire peut provoquer.





Une BD qui m’a fait passer un très bon moment. À ne pas hésiter à mettre dans toutes les mains des plus jeunes (le public visé par ailleurs).

Ce livre a tout de suite attiré mon regard quand je l'ai vu passer sur Instagram. La couverture était sympa, le titre intriguant et, surtout, la quatrième de couverture faisait vraiment envie. Du coup, quand j'ai vu qu'il était disponible sur NetGalley, je n'ai pas hésité longtemps avant d'en demander la lecture !



Nous suivons l'histoire de Nina, 15 ans, qui se retrouve à devoir passer le confinement avec une vieille dame de 90 ans. Pas très réjouissant comme perspective. Un jour où elle s'ennuie, elle trouve une valise remplie de vieilles photographies. L'une d'entre elles représente un jeune homme, Natan en 1942. Or Nina vient justement de croiser ce jeune homme dans l'escalier de service de l'immeuble.



Déjà, c'est la première fois que je lis un roman qui se parle du confinement, et je vous avoue que ça fait un peu bizarre. Probablement le fait que ce soit encore tout récent, tout frais dans ma tête. Mais c'est traité de façon assez subtile. On sait de quoi ça parle, c'est ce qui lance l'histoire, ce qui justifie la rencontre de Nina et Arlette, mais l'histoire ne tourne pas autour de ça. L'histoire tourne autour de Natan, de ce mystère qui l'entoure, et d'Arlette aussi.



J'ai vraiment trouvé l'histoire très sympa, même si le côté jeunesse du roman fait que tout va assez vite. Parfois même un peu trop vite à mon goût. Mais c'est mon avis d'adulte, ce n'est pas forcément approprié pour un roman jeunesse/ados. Il n'empêche que je me suis attachée aux personnages, à chacun d'eux et j'aurais aimé passer davantage de temps en leur compagnie.



J'ai bien aimé aussi l'alternance de point de vue entre les trois protagonistes. Cela nous permet de mieux comprendre ce que chacun ressent, de mieux appréhender le contexte dans lequel chacun vit.



Ce roman se lit rapidement, il faut dire qu'il est très prenant. Quand on commence à comprendre le pourquoi du comment, on n'a qu'une envie : savoir comment tout cela va se terminer.



J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Et je remercie les éditions Slalom qui m'ont permis de lire ce livre via NetGalley.

Je tiens à remercier les Éditions Slalom pour l’envoie de ce Service Presse et à Ellydesmots pour en avoir bien parlé dans l’une de ses vidéos.



Ce court roman jeunesse mêle deux époques qui vont se croiser : mars 2020 et 1942. Une adolescente part se confiner chez une dame de 93 ans. Un jeune garçon doit se cacher avec sa sœur jumelle car ils sont juifs. Les deux confinement se passent dans le même immeuble. Au fil des pages, les personnages vont se croiser et se recroiser à travers les deux époques, se superposer et résoudre un mystère vieux de 78 ans. A chaque chapitre, un des trois personnages parle : Nina, Arlette et Natan.



J’avoue avoir été un peu rebuté par le fait que ça parle du COVID, je ne veux pas forcément lire des romans fictionnels sur le sujet. Néanmoins, le résumé est alléchant et le parallèle entre les deux époques peut être bien lorsque c’est bien traité.



Ce livre est une petite pépite qui se lit tout seul ! Le sujet du COVID en parallèle de la Seconde Guerre mondiale est bien traité, bien que la Seconde Guerre mondiale ne soit pas assez exploitée. Cela sert à l’histoire et démontre à Nina, l’adolescente de 2020 que son confinement chez une dame de 93 ans à Paris n’est pas si grave que ça. L’histoire d’Arlette est très touchante, je ne m'attendais pas à ce qu’elle prenne autant de place ! Elle aborde une thématique importante et forte, je ne m’y attendais pas et j’en suis ravie !



Malgré que le roman soit court, il aborde des thématiques importantes et fortes, qui nous pousse à réfléchir ! Entre le parallèle du COVID et la Seconde Guerre mondiale, avec les dénonciations, le vel d'hiv, l’homosexualité, l’enfermement … Avec une petite touche de fantastique.



Une très belle découverte !
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Roman jeunesse de Fabien Fernandez, "Le fracas du silence" raconte les difficultés d'une jeune norvégienne qui vit à Bergen après un accident de voiture avec sa mère.

Suite à cette accident, Tiril est atteinte d'aphasie partielle qui l'a condamne à renoncer à sa vie antérieure.

En dehors de cette déficience à s'exprimer normalement, elle souffre de la surprotection de ses parents, de l'amitié un peu étouffante et un peu harceleur de son camarade Mikkel et des moqueries qu'elle subit parfois à l'école.

Mais Tiril veut s'en sortir. D'abord en composant des paroles de chansons pour son groupe qu'elle envoie également à une maison de disques. Malheureusement, alors qu'elle reçoit une réponse négative, elle apprend qu'une de ses compositions va être utilisé pour le dernier tube de la star de la pop norvégienne du moment. Tiril est décidée de récupérer ses droits auprès de Freia, la chanteuse pop.

Mais pour celà, elle doit faire face à ses démons et d'attirer l'amitié de celles et ceux qui l'entourent.

Fabien Fernandez, auteur de bandes dessinées et aussi illustrateur, délaisse son domaine de prédilection pour écrire son premier roman jeunesse.

Avec le recul du lecteur que je peux être, ce roman est à la fois intéressant mais à la malchance de tomber dans la facilité.

Pour moi rien d'alléchant dans cette histoire. L'héroïne manque un peu de profondeur et de substance. Je pense sincèrement que ce livre est vraiment destiné aux adolescent'e)s friand de ce genre d'histoire.

Mais j'accorde à l'auteur les difficultés pour un roman jeunesse d'attirer des lecteurs chevronnés. Il a le mérite d'avoir essayé.

Un texte fort qui retranscrit toute la colère de l'héroïne, Tiril, victime d'aphasie suite à un accident de voiture. Ne pouvant s'exprimer de manière fluide, elle le fait via des textes de chanson. Nous avons son point de vue mais également ses dialogues avec A. (originalité que ce A.) qui sont très violents et la bousculent. Tout le monde s'est éloigné d'elle dont son ex petit-ami et il ne lui reste que son meilleur ami qui essaie tant bien que mal de l'accompagner dans sa rémission malgré ses sautes d'humeur et son rejet parfois. Un bon roman sur le handicap et les difficultés de l'adolescence d'autant plus quand on est différent. #LeFracasduSilence #NetGalleyFrance

Dix petites nouvelles qui traitent d'un seul thème " l'arbre ".



Ils sont bien écrient et pleins d'émotions... UN petit roman très inspirant et captivant, qui redonne de l'espoir...



Les arbres sont comme nous. Ils sont vivant, respirent et ont également des sentiment/émotions...



Ils sont parfois gardiens de nos secrets, ils sont témoins de nos réflexions, ils sont parfois même nos meilleurs amis.



Foncez lire ce livre petit ou grand... Un grand bol d'aire frais

Au cœur de la forêt est un recueil de dix nouvelles à destination d’un jeune lectorat mais qui a su me toucher. Si certains textes m’ont moins marquée que d’autres, l’ensemble a quand même laissé une bonne trace en moi – je le sais, cela fait plus d’un mois que je l’ai lu et le souvenir est encore bien présent.

Au casting des écrivaines et écrivains, on retrouve plusieurs noms qui apparemment sont assez connus des amateurs et amatrices de littérature jeunesse alors que, pour moi, seuls Charlotte Bousquet (que je n’ai jamais lu), Pascal Brissy et Erik L’Homme me parlaient. A leurs côtés, on retrouve également David Bry, Christine Féret-Fleury, Madeleine Féret-Fleury, Fabien Fernandez, Françoise Grard, Jean-Luc Marcastel et Anne-Fleur Multon que j’ai été ravie de découvrir ; avec leurs nouvelles, chacune excédant rarement dix pages, ils et elles ont réussi à bien mettre en place des univers et à créer des histoires complètes autour du thème imposé – si tout ce petit monde arrive à faire cela en une dizaine de pages, qu’est-ce que ce doit être dans un roman !

Le thème du recueil, parlons-en car il est essentiel : il s’agit de la forêt. Un thème qui peut paraître simple mais la lecture du livre nous fait percevoir la multiplicité de façons d’aborder le sujet. Par exemple, Christine Féret-Fleury a pris le parti d’écrire une histoire dont un arbre, le dernier de la Terre, est le narrateur ; j’ai été touchée et, cette nouvelle étant la première du livre, autant dire que ça commençait fort. L’héroïne de Charlotte Bousquet se retrouve connectée à un autre être (difficile de ne pas en dire plus sans gâcher l’histoire) et j’ai trouvé ça assez émouvant. Si je suis tentée de vous parler de chacun des textes présents dans Au cœur de la forêt, je vais pourtant m’arrêter là et vous dire rapidement ce qu’il y a dans les autres récits : un robot (ma nouvelle préférée), des êtres qui luttent et sont déterminés à aller jusqu’au bout de leurs actions pour voir la forêt survivre, une touche d’Histoire… J’ai trouvé que, globalement, qu’il s’agisse de récits ancrés dans le réel ou entrant dans l’Imaginaire, c’était assez varié et j’ai terminé le recueil sans avoir un sentiment de répétition.



Au final, avec Au cœur de la forêt, nous avons un bon petit recueil de nouvelles. Inutile de le nier, quelques-unes sont moins marquantes que d’autres et j’ai eu du mal à m’en souvenir en écrivant cette chroniques ; toutefois, toutes sont agréables à lire et nous plongent dans des univers variés, aux personnages souvent attachants. Quant au sujet principal de ce livre, la forêt, il en ressort qu’elle est presque toujours synonyme de refuge, de renouveau, c’est un lieu de rencontre, un lieu qu’il faut protéger et préserver.
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En 1935, Kush un jeune homme de 17 ans, quitte le Dust Bowl de l’Oklahoma et ses terribles tempêtes de sable pour continuer la quête de son père, un célèbre guérisseur qui vient d’être assassiné.

Dernier descendant des Forgerons, une lignée d’êtres qui dominent les éléments, il a le don du feu et peut allumer les flammes à sa guise, pour se réchauffer comme pour se défendre.

C’est dans son périple à la rencontre du Président Roosevelt à Denver qu’il croise la route de Ruben, un homme construit par les Alchimistes, ses ennemis de toujours, à partir d’un assemblage de cadavres. Puis en trouvant du travail dans une troupe de forains, il tombe amoureux d’Alexandria, une cartomancienne qui a le don de lire l’avenir et qu’il entraîne dans sa quête.

Un périple de l’Oklahoma au Colorado, ponctué de poursuites haletantes, de marches éprouvantes et de bagarres entre magie et violence, sur fond de lutte contre les lobbies de l’agroalimentaire.

Un roman plein d’imagination, dans un monde où des puissances cachées possèdent tous les pouvoirs, qu’il faut probablement être adolescent pour pouvoir apprécier.

Je l’ai lu avec curiosité sans m’y intéresser vraiment et j’ai bien peur que la protection de l’environnement et de notre Planète ne passe pas par les supers héros.