Federico Saggio

Dans le monde de la dark fantasy et de la mythologie nordique, « Scalde », le quatrième tome de la saga « Prélude au Ragnarök » de Fédérico Saggio, se dresse comme un monument de narration épique et d'immersion culturelle. Ce récit n'est pas seulement une oeuvre de fiction ; c'est une exploration profonde et respectueuse d'une mythologie riche et complexe, transposée avec brio dans un univers à la fois sombre et fascinant.



À travers les pages de « Scalde », nous suivons les péripéties de Bragi, le scalde, et d'Aslaug, la fille de Brunehilde. C'est une histoire de transmission, d'héritage, et de quête identitaire, où chaque personnage est peint avec une profondeur émotionnelle remarquable. Federico Saggio réussit l'exploit de rendre ses protagonistes à la fois mythiques et humains, insufflant à ses héros une vulnérabilité qui les rend d'autant plus attachants et réels.



La narration, d'une poésie et d'une finesse rares, nous plonge au cœur des luttes et des espoirs de Bragi et Aslaug. Leur relation, évoluant au fil des pages, est un tableau vivant de l'amour et du respect mutuel, illustrant magnifiquement la complexité des liens familiaux et le poids des responsabilités. Le personnage d'Aslaug, en particulier, est un joyau de cette oeuvre : une jeune fille à la destinée extraordinaire, élevée dans l'ombre de figures parentales légendaires, qui apprend à se forger sa propre voie.



L’univers créé par Saggio est un équilibre parfait entre l’hommage à la mythologie nordique et l’originalité dans sa réinterprétation. Chaque détail, chaque choix narratif, montre un travail de recherche minutieux et passionné. Les scènes de combat, les dialogues ciselés, et les descriptions d’un monde à la fois beau et cruel, sont autant d'invitations à plonger tête première dans ce récit haletant.



« Scalde » est aussi un voyage dans la complexité des émotions humaines, où la bravoure se mêle à la peur, où l'amour côtoie la perte, et où la quête de soi devient un chemin parsemé d'embûches et de révélations. Federico Saggio a le don de rendre ces émotions palpables, d’impliquer le lecteur dans un tourbillon d'affects qui rend cette lecture à la fois exaltante et profondément humaine.



En résumé, « Scalde » est un chef-d'œuvre de dark fantasy, une ode à la mythologie nordique et à l'art du conte. Il ne se contente pas de raconter une histoire, il nous invite à vivre une expérience, à vibrer au rythme des aventures de Bragi et Aslaug. C’est une immersion complète dans un monde où la magie des mots de l’auteur opère avec une puissance rare, faisant de cette saga un incontournable pour tout amateur de littérature fantasy et mythologique. Un récit vibrant, intense et inoubliable, qui confirme le talent incontestable de Federico Saggio en tant que maître conteur et que je vous recommande vivement.



Je remercie les éditions Cavaliers Seuls ainsi que l’auteur, Fédérico Saggio, de m’avoir permis d’ouvrir la porte vers un incroyable monde fantastique.






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C’est avec enthousiasme que je me suis plongée dans cette suite de Fédérico Saggio. Car ce récit mêle avec brio les teintes sombres de la dark fantasy aux nuances éclatantes d'un mythe revisité.



Dans l'empyrée des récits mythologiques, "Le Royaume des Brumes" illumine d’un jour nouveau la voie tracée par les sagas nordiques. Second tome de « prélude au Ragnarök", ce chef-d'œuvre revisite avec une finesse inouïe le mythe du guerrier Sigurd, héritier d'un destin aussi grandiose que tragique.



La trame de ce récit, tissée avec toujours autant de dextérité, nous entraîne dans les méandres de la quête de Sigurd. Ce dernier, tenu par un serment divin, s'aventure au cœur du Royaume des Brumes, sous la quatrième branche d'Yggdrasil. Dans ce monde éthéré, où les frontières entre la réalité et l'irréel se brouillent, il doit affronter le dragon Fafnir et conquérir l'or maudit des Nibelungen. Cette quête, telle une épopée homérique, se déroule dans un univers où la magie des mots fait écho à la puissance des runes antiques.



J’ai ressenti une empathie profonde pour ce héros, prisonnier de son honneur, en quête de liberté et d'autonomie dans un monde régi par des forces qui le dépassent. L'aspect humain, si finement dépeint, apporte une profondeur bienvenue à ce personnage mythique, enrichissant grandement l’histoire en elle-même.



L’auteur, avec une plume trempée dans l'encre des légendes, réussit à insuffler une nouvelle vie à la figure de Sigurd. Au-delà du guerrier légendaire, c'est l'homme, avec ses failles et ses doutes, qui se révèle à nous. Prisonnier de son serment, Sigurd se débat dans les filets de sa destinée, tiraillé entre honneur et désespoir, entre liberté et prédestination. Ce portrait d'un héros aux prises avec son humanité est une exploration touchante de la complexité de l'âme. Cette dualité temporelle, telle une danse entre passé et présent, offre une perspective fascinante sur la vie de Sigurd, marié à la sœur du roi mais aspirant à un autre destin.



La prose de l'auteur, à la fois sombre et envoûtante, crée une ambiance immersive qui m'a fascinée du début à la fin. Les scènes de combat, épiques et bien orchestrées, s'harmonisent parfaitement avec les moments plus introspectifs, offrant par cela même, un équilibre captivant.



La violence, pourtant présente, sert l'histoire et ses enjeux. Les personnages, de Sigurd à Mîme, sont sculptés avec une attention méticuleuse, chaque trait de leur personnalité faisant écho à la complexité de la mythologie nordique. Leur évolution, particulièrement celle de Sigurd, est un hommage vibrant à la capacité humaine de croître au-delà de ses faiblesses.



C’est un véritable bonheur que de lire un tel roman. Chaque phrase, ciselée avec précision, est une invitation à plonger dans un univers où le mythique et le réalisme se côtoient harmonieusement. La narration, rythmée et immersive, nous transporte dans un monde où les dieux et les hommes tissent ensemble la trame de leur destin.



En conclusion, "Le Royaume des Brumes" n'est pas seulement une réinterprétation du mythe de Sigurd : c'est une œuvre qui, par sa profondeur et son éloquence, nous invite à réfléchir sur des thèmes universels tels que le libre arbitre, l'héritage familial et la quête de sens. C'est un voyage inoubliable au cœur d'un monde où la mythologie nordique est sublimée par une écriture riche et profonde, un livre qui marque l'esprit et l'âme longtemps après avoir tourné la dernière page.



Pour tous les amateurs de mythologie nordique et de récits épiques, c'est une lecture incontournable, un voyage à travers les brumes du temps et de l'âme et je ne peux que vous conseiller de partir, aux côtés de Sigurd, dans une épopée fantastique dont vous n’en sortirez pas indemne.



Je remercie les Editions Cavaliers seuls ainsi que l’auteur, Fédérico Saggio, de m’avoir permis de découvrir cet univers en dehors du temps.


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Dans l'univers foisonnant de la dark fantasy, "Sigurd" de Federico Saggio émerge tel un phare scintillant, guidant les amateurs de récits épiques à travers les eaux tumultueuses de la mythologie nordique. Ce premier tome, qui ouvre les portes d'une quadrilogie prometteuse, est une ode audacieuse et captivante à un monde ancestral où les dieux et les hommes tissent des destins aussi complexes qu'entrelacés.



La plume de Saggio, d'une finesse poétique rare, se révèle être l'outil idéal pour sculpter le récit de Sigurd, dernier descendant d'une lignée bénie par Odin lui-même. Dans une prose fluide et élégante, il parvient à maintenir un équilibre délicat entre la grandeur mythologique et la brutalité crue de son univers. Chaque phrase, ciselée avec soin, semble porter l'écho des sagas anciennes, invitant le lecteur dans un voyage où le passé et le présent se mêlent en une danse harmonieuse.



Sigurd, personnage central de cette épopée, est un anti-héros dans la plus pure tradition nordique. Sanguin, impétueux, et profondément humain, il incarne la lutte éternelle contre un destin que les dieux semblent lui imposer. Sa quête d'identité, jalonnée de violence, de douleur, mais aussi d'un désir brûlant de liberté, confère au récit une profondeur et une intensité rares. La complexité de son caractère, oscillant entre l'impulsion primitive et la réflexion profonde, offre une richesse inégalée au roman.



L'aspect le plus remarquable de "Sigurd" réside peut-être dans sa fidélité impressionnante aux sources mythologiques. Les deux années de recherche minutieuse de l’auteur se reflètent dans chaque détail du récit. Cette authenticité confère une légitimité et une crédibilité à l'univers qu'il déploie sous nos yeux. Les amateurs de mythologie nordique se délecteront des nombreuses références et allusions tissées habilement dans le tissu de l'histoire, tandis que les néophytes découvriront avec émerveillement la richesse d'un panthéon complexe et fascinant.



Mais "Sigurd" ne se contente pas d'être un simple récit de batailles et de quêtes. Il explore avec une sensibilité aiguë les thèmes universels de l'identité, du destin et de la liberté. C'est une histoire de découvertes, de choix difficiles, et de la quête incessante de la vérité, tant personnelle que mythique. La prose de F. Saggio, tout en étant riche et travaillée, reste accessible et entraînante, ce qui rend la lecture de "Sigurd" aussi agréable qu'addictive.



En résumé, "Sigurd" de Federico Saggio est une œuvre magistrale qui transcende le genre de la dark fantasy. C'est un livre qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais qui invite à vivre une expérience, à ressentir le souffle des dieux et le poids d'un héritage ancestral. Un véritable bijou littéraire, une invitation à plonger dans un monde où la légende et la réalité se fondent en un récit inoubliable.



C’est une porte ouverte vers un monde où le mythe et la réalité s'entremêlent, où les dieux et les hommes se côtoient, dans une danse de destinées entrelacées et de quêtes héroïques.



Découvrez "Sigurd" sans plus attendre et laissez-vous emporter par sa narration envoûtante et la richesse de ses personnages, de ses paysages et de ses légendes. Que ce soit pour l'amour de la dark fantasy, l'intérêt pour la mythologie nordique, ou simplement pour le plaisir de lire une histoire brillamment racontée, "Sigurd" est un roman qui mérite une place de choix dans votre bibliothèque. Embarquez dans cette aventure épique et laissez-vous guider par la plume habile de Federico Saggio à travers les mystères et les merveilles d'un monde ancien, à la fois brutal et magnifiquement humain.



Je remercie les éditions Cavaliers Seuls ainsi que l’auteur, Fédérico Saggio, de m’avoir permis de découvrir cet univers absolument fantastique.




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Avec "Valkyrie, Prélude au Ragnarök", de Federico Saggio, je me suis aventurée dans un univers où la mythologie nordique se déploie dans toute sa majesté et sa complexité. Ce voyage littéraire m'a révélé un monde où la grandeur et la tragédie des légendes scandinaves se rencontrent, tissant un récit à la fois riche et captivant.



Brunehilde, le personnage central de cette épopée mythique, se révèle être une fusion remarquable de force, de doute et de quête d'identité. Sa transformation, d'une Valkyrie fidèle à Odin en une rebelle contre les injustices divines, est peinte avec une sensibilité et une complexité qui m'ont profondément touchée. Federico Saggio donne vie à ce personnage légendaire avec une humanité vibrante, la rendant à la fois éternelle et incroyablement humaine.



L'aspect nordique et original de l'histoire souligne le succès de l'auteur à transcender les frontières conventionnelles de la fantasy. La plume poétique et la maîtrise narrative de Federico Saggio m'ont permis une immersion totale dans un monde où la mythologie et la fiction s'entremêlent avec une intensité presque palpable. La profondeur et l'authenticité de cet univers témoignent de la recherche minutieuse et du respect de l'auteur pour les sources mythologiques.



Toutefois, j'ai parfois trouvé difficile de me repérer parmi les nombreux noms et figures de la mythologie nordique. Cette complexité, bien qu'elle enrichisse l'authenticité et la profondeur du récit, peut par moments voiler le chemin à travers cette épopée, mais pouvait-il en être autrement lorsqu’on s’aventure sur le chemin des Anciens Dieux ?



Pour conclure, "Valkyrie, Prélude au Ragnarök " est une œuvre qui brise les normes, tissant avec brio les fils de la mythologie nordique dans le tissu de la fantasy moderne. Federico Saggio crée une symphonie de caractères, de thèmes et de récits qui, ensemble, forment une œuvre à la fois puissante, émouvante et remarquablement bien construite. Malgré la complexité occasionnelle de son univers, ce roman demeure une lecture essentielle pour ceux qui cherchent à explorer des récits épiques et des mythes transformés histoires addictives, et je ne peux que vous recommander cette lecture qui sort des chemins battus.



Je remercie vivement Masse Critique de Babelio et les éditions Cavaliers Seuls pour m’avoir fait découvrir cet univers et cet auteur, dont je ne manquerai pas d’aller découvrir ses autres romans.


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« Valkyrie », le troisième livre de la série « Prélude au Ragnarök » de Federico Saggio, vous emmène au côté de Brunehilde, une Valkyrie chère au dieu Odin et qui, pourtant, va peu à peu remettre en doute sa parole - faisant loi - à l'approche de l'Hiver…



Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la mythologie nordique, normalement, vous n'aurez pas de difficultés à vous plonger dans le récit puisque même s'il est chargé de très nombreuses références, l'auteur conte de manière légère un pan de la vie de la Valkyrie Brunehilde, elle-même liée à la figure du tueur de dragon, Sigurd (dont les deux premiers livres de la série semblent relater sa vie à lui).

Pour celles et ceux qui connaissent la mythologie nordique et éventuellement les textes fondateurs comme l'"Edda" ou "Völsunga saga" ainsi que les liens avec l'Histoire mérovingienne, vous ne serez pas dépayser. Et encore moins si vous avez déjà lu par exemple "La Légende de Sigurd et Gudrún" de J.R.R. Tolkien. En effet, « Valkyrie » se veut proche - du moins dans sa démarche - de cette revisite personnelle qu'a opéré Tolkien (entre autres auteurs) qui, lui-même, voulait compléter le récit pour faire se rejoindre différentes versions de la grande histoire de Sigurd afin de la crédibiliser.

Federico Saggio, en suivant les motifs héroïques tirés du cycle de Sigurd, un matériau donc d'origine parfois contradictoire ou elliptique, nous conte sa vision personnelle de la naissance de Sigurd à travers la personnalité de Brunehilde.



Ainsi, dans une première partie introductive, l'auteur propose de se familiariser avec Brunehilde et plus largement les mondes de Midgard et Asgard, dont le Valhalla, principalement. Nous découvrons ainsi la fonction de Valkyrie, qui consiste à aller chercher les valeureux guerriers morts au combat pour les amener dans la Halle d'Odin, les servir lors des banquets et les entraîner en vue de l'affrontement final. L'auteur dresse également le portrait général du panthéon des dieux et toutes leurs contradictions liées au Cycle, au Destin. L'auteur joue sur ces paradoxes pour nous relater certains épisodes antérieurs au présent du récit (le géant Hrungnir, le loup Fenrir, le dieu Loki), mais qui participent à la révélation, remise en question de Brunehilde. Ces dieux corrompus méritent-ils vraiment d'être vénérés ? À quoi bon fournir à Odin une armée d'Einherjar ? Notamment s'il ne fait rien pour endiguer l'Hiver qui approche de plus en plus : Ragnarök.

[spoiler]La deuxième et dernière partie permet de relater de manière plus continue l'épisode où Brunehilde décide de s'opposer à Odin en aidant Sigmund et sa soeur jumelle Sieglinde et toutes les conséquences qui en découlent.[/spoiler]

Ainsi cette partie, que j'ai préférée à la première, nous fait vivre des moments plus intenses et dynamiques.



En ce qui concerne les personnages, j'ai aimé que l'auteur choisisse d'être au côté d'une Valkyrie pour présenter les origines de Sigurd. Et c'est à travers le point de vue de cette divinité (appartenant aux « dises »), traitée de manière subjective et au présent, que nous plongeons à travers les Neufs Mondes, aux prémisses d'un grand danger, de la fin prophétique.

Une divinité redoutable, forte par son physique et son caractère, « Brunehilde » en vieux norrois signifie « Hildr-à-la-broigne ». Cette broigne (tunique de cuir recouverte de plaques ou anneaux en métal) s'accompagne d'un bouclier et d'une lance.

Brunehilde, en tant que Valkyrie - et dont l'espace et le temps n'ont pas d'emprise -, obéit aveuglément à Odin, car ce sont ses ordres et c'est dans l'ordre des choses de lui obéir. Cependant, elle va peu à peu développer des craintes, qui l'amèneront à repenser la justesse de ces lois érigées par les dieux Ases (et qu'eux-mêmes bafouent), et qui l'amèneront jusqu'à s'opposer à Odin, son père, à eux, les Ases. C'est l'illustration d'une figure féminine qui s'émancipe, du lien rompu entre une fille et son père. Empreinte de doutes, elle met à mal ses convictions et finit par oeuvrer avec ses propres valeurs.

Par ailleurs, j'ai apprécié la réécriture généalogique (je ne vais pas détailler pour ne pas spoiler plus) qui trouve sa cohérence avec l'Hugr (pour grossir le trait, c'est l'âme des Hommes) et qui permet de lier Brunehilde à Sigurd, bien avant sa naissance, renforçant le caractère « prophétique » de leur relation. Ils étaient liés, destinés à se rencontrer.



Côté environnement, l'auteur décrit souvent des décors symboliques, des éléments clés (issus des écrits précédemment cités) pour nous permettre d'imaginer le reste. On ne s'embarrasse pas de scènes d'expositions très détaillées sur les décors ni dans les actions, surtout dans la première partie qui segmente les actes de Brunehilde. Les premiers chapitres vont à l'essentiel de chaque évènement. Personnellement, j'ai parfois eu la sensation de survoler le récit, ainsi j'ai commencé à m'attacher à Brunehilde à partir de la seconde partie.



Pour la narration, comme c'est subjectif (incarné par le "je" de Brunehilde), nous partageons les pensées, sentiments de la Valkyrie, et je ne vous cache pas que c'est quelquefois répétitif. Assez rapidement, nous comprenons la menace qui les attend tous (puisque c'est déjà écrit, on ne peut se soustraire aux divinations des Nornes ou à l'oeil sacrifié d'Odin qui depuis sait tout, y compris sa fin), et donc ce que redoute Brunehilde (« l'Hiver qui viendra inévitablement tout dévaster ») ; et tout aussi promptement, nous comprenons que c'est Odin qu'elle prend pour responsable, puisqu'il est le Père de Tout. Et Ragnarök comme Odin sont souvent relatés lorsque Brunehilde peut en faire le constat et/ou qu'elle commence à changer d'opinion. Si ce n'est pas dérangeant en soi, la répétition peut donner l'impression que Brunehilde stagne, alors que les évènements du récit veulent nous montrer l'inverse.

En outre, j'ai ressenti de rares incohérences, liées aux changements soudains d'avis, entre l'espoir, la motivation de s'opposer, de trouver sa propre voie et le désespoir, la fatalité face à la destinée ; alors qu'aucun évènement ne justifie ce retournement.



Finalement, ce livre se lit bien, c'est fluide de par l'histoire racontée, les sujets abordés. L'auteur s'inspire de nombreux textes (vastes et dispersées entre ceux du Moyen-Âge - poèmes, chansons et ballades -, et ceux des auteurs des siècles passées comme W. Morris, J.R.R. Tolkien, Wagner, T.M. Anderson, voire peut-être les dernières adaptations BD, manga, jeu vidéo).

J'ai donc senti le respect de l'auteur et sa passion pour la mythologie nordique. Je souligne également son effort pour façonner son style d'écriture, aussi bien par le choix du vocabulaire, des expressions que par les figures de style utilisées (nombreuses et variées), en plus de la volonté de faire de la prose rimée (j'imagine afin de garder la poésie des textes norrois). Cependant, et heureusement, l'auteur a souvent fait le choix des phrases courtes, plus agréables à lire, sinon je pense que ce phrasé ampoulé aurait fini par me déranger.



Certains y voient et y verront une force, un style personnel et travaillé, certes c'est le cas, je suis même contente d'avoir pu lire un texte où rien ou presque n'est laissé au hasard. Après, c'est l'importance de ce poids - du travail de l'auteur - transmis à son lecteur qui peut ou pas le gêner lors de la lecture. Personnellement, je suis indécise, à la fois ravie de constater que l'auteur s'est accroché à la richesse de la langue, qu'il y a eu un véritable effort. Et en même temps, c'est à mon goût un brin trop visible, perceptible.

Et ce travail, pourtant conséquent, laisse derrière lui plusieurs coquilles et surtout répétitions d'éléments de situation qui alourdissent le texte, exemple p119 : « je me suis immergée dans l'eau glacée jusqu'au bassin… caressant délicatement ma peau nue […] c'est nue que j'ai plongé dans l'eau […] Ainsi nue […] ».

En plus des répétitions de termes forts (« Hugr », « suppliciés ») et d'expressions (« partir en fumée », « jeté bas »). Je trouve dommage ce cumul de répétitions, surtout dans un texte plutôt assez court (239 pages) et présenté de manière très aérée : interlignage agréable, mais de nombreux sauts de ligne, parfois double, qui séparent arbitrairement le texte et les dialogues (d'ailleurs il y a un problème typographique sur l'enchaînement des répliques et leur continuité).



Pour conclure, « Valkyrie » est un roman indépendant dans la série « Prélude au Ragnarök » que je vous invite à découvrir. À travers la série, et notamment ce récit, il y a une volonté de l'auteur de s'approprier la mythologie nordique, pour en faire un récit personnel, mais sans apports vraiment nouveaux (du moins, je n'en ai pas eu l'impression car la revisite reste fidèle aux textes préexistants). La création de l'auteur se concentre principalement sur les modifications de certains personnages et évènements afin de mettre en lumière différemment le panthéon des dieux nordiques et le cycle de Sigurd.

Même si je me suis permis de détailler quelques faiblesses, j'ai passé un agréable moment de lecture. Et je reste curieuse de découvrir comment l'auteur a réécrit le destin de Sigurd, le célèbre tueur de dragon et ce que devient Brunehilde à son côté.

Tout d’abord, un grand merci à Federico et aux Éditions Cavaliers Seuls pour leur confiance.

Prélude au Ragnarök est une série que j’apprécie particulièrement. Je trouve d’ailleurs les tomes de plus en plus fluides, ce qui est une très bonne chose !

Dans ce troisième volume, on en apprend davantage sur les origines de Sigurd et sur le pourquoi et le comment de certaines situations (comme celle de Brunehilde et son lien avec Sigurd). C’est d’ailleurs cette dernière que nous allons suivre ici, et notamment sa remise en question de sa foi en Odin. Elle ouvre les yeux et doute du bien-fondé de ce qu’elle a toujours connu, de ce en quoi elle a toujours cru, de ce pour quoi elle a toujours œuvré. J’ai clairement une préférence pour ce tome, même si j’ai aimé l’action du précédent. Ici, c’est l’histoire de Brunehilde, de son cheminement personnel et de son sacrifice pour ce qu’elle pense être juste. L’auteur m’a une fois de plus donné envie de poursuivre la saga. Je suis curieuse de ce qui m’attend !

La plume est très poétique, le texte souvent rimé, sans que cela soit lourd. Je me suis laissée porter, sans pour autant m’ennuyer. L’univers est toujours aussi sombre, dur et cruel. Les personnages charismatiques, torturés, forts, ployant sous le poids de leur destinée.

Point négatif toutefois… La correction. Il y a un certain nombre d’erreurs, parfois bien loin de la simple coquille. Par exemple : “les loups, même éthérés, non pas leur place en Asgard” (“non” au lieu de “n’ont”), ou encore, dans le mot de l’éditeur, “afin que ses univers préfères l’accompagnent” (“préfères” au lieu de “préférés”). Je craignais un peu cet aspect avant même de me lancer, en raison de la quatrième de couverture, où un morceau de phrase a été copié-collé par erreur et ajouté en fin de résumé. C’est vraiment dommage !

Malgré cela, je ne peux que vous conseiller cette saga qui saura vous emporter au cœur de la mythologie germano-scandinave. Avec sa plume à nulle autre pareille, Federico Saggio vous plonge dans une réinterprétation personnelle à l’atmosphère unique de la légende qui entoure le destin tragique de la lignée des Völsung, de la malédiction de l’or des Nibelungen et du Ragnarök.
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Scalde nous plonge dans l'intimité des personnages de cette quadrilogie.

Chaque touche de pinceau nous dévoile leur caractère et leurs motivations profondes.



De réels travaux de recherche et une analyse très pertinente de la mythologie scandinave donnent une saveur particulière à cet attachant roman écrit tout en finesse par un auteur de très grand talent.

Un chef-d’œuvre plein de sensibilité.

Les tableaux se succèdent et nous aspirent.

Côtoyer Valkyries, Dieux et créatures d’un autre monde relève de la magie, du style et de l’écriture de Federico Saggio.

Magnifique livre très abouti, une suite incontournable pour répondre aux questions existentielles de Sigurd.

Magnifique fresque de la mythologie scandinave,

les tableaux se succèdent et font apparaître des personnages hauts en couleurs.

L’on se fond dans la peau du héros, Sigurd, usé, torturé, mais pourtant tellement humain et sensible.

Et sa relation avec Brunehilde !

Une tragédie qui n’a rien à envier à celle de Roméo et Juliette.

La plume de l’auteur, d’une fluidité exceptionnelle, va certainement réconcilier les lecteurs rebutés par la rigidité des contes nordiques.

Leur difficulté à appréhender les rapports des Hommes aux Dieux est gommée par la force du récit et le style de Federico Saggio.

Une suite très réussie de Sigurd qui enchantera les passionnés de Fantasy.

Vous souhaitez vous réconcilier avec la mythologie scandinave souvent imbuvable en raison d'un style par trop pompeux et pompant, la merveilleuse écriture de Federico Saggio vous transportera dans un monde, celui des Dieux.

Ne vous méprenez pas, vous serez dans l'action, aux côtés des personnages, de Sigurd, le héros.

Vous serez dans sa peau pour éprouver ses sentiments, pour l'aider à retrouver ses origines.

Chaque scène est vécue, comme dans un film.

Fermez les yeux... Vous y êtes.

Un livre admirable.

Avant d'acheter ce livre, j'avais regardé les avis Babelio.



La plupart + que positifs j'ai donc foncé.



Visiblement ce livre plait et tant mieux. Il ne doit juste pas être dans mes gouts.



Quand j'achète un livre dont une des bases est la mythologies, j'attend une certaines profondeurs de récit que je n'ai malheureusement pas retrouvée ici.



Sigurd est un personnage sans intêret ni profondeur. Juste égocentré, il est plus fort que tous, a le droit de vie et de mort sur tous, est fils de ... et de...

Ok après avoir répété 30x tout celà, on a compris.



Les phrases sont globalement courtes et peu fournies.

Les dialogues sont écrits en italique, détail bête mais je trouve ça désagréable. Il est aussi difficile de suivre qui parle.



Le globalité de la narration englobe des combats à mort contre diffèrentes créatures, sans réelles difficultés pour Sigurd (tellement fort).



Peu d'explication sur le but de Sigurd, sa genèse, aucune description sur les lieux, on change parfois d'endroit en devant le deviner.



Vraiment pour moi c'est une déception. Ce n'est que mon avis, celà n'engage que moi.

Ce livre a visiblement son public et tant mieux!

L’auteur nous offre une œuvre magistrale, pour laquelle il a effectué des recherches précises et minutieuses. Les fans du genre s’y retrouveront ; leurs héros paraissent plus vrais que nature et rejouent des exploits bien connus. Les fans du genre se régaleront ; des surprises et des réécritures les attendent au détour des chapitres. Les novices s’y plairont ; tout leur est expliqué et offert sur un plateau pour mieux apprécier cette entrée en terres nordiques.
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Un nouveau narrateur

Dans ce quatrième (et dernier !) opus du Prélude au Ragnarök, nous suivons le personnage de Bragi, un scalde au cœur énorme, doué dans l’usage des runes et des sortilèges qui en découlent, passionné par la musique et la libération de l’âme qui se défoule. Après la voix de Sigurd (tomes un et deux), – dure, glaciale, rebelle, sinistre, violente, courageuse – et celle de Brunehilde (tome trois), la walkyrie passionnée et téméraire prête à défier les dieux et le destin, nous découvrons une autre essence, aussi contrastée et complexe que les précédentes. Et aussi attachante, captivante, prenante !



Bien qu’il tombe par moment, bien que les ténèbres l’avalent par instant, Bragi se relève encore plus vibrant et vivant qu’auparavant. Comme nous, il désespère et perd la foi ; comme nous, il se renforce et apprend de ses émois. Ses erreurs le grandissent et l’amènent à douter, à avancer. Ses réflexions nous touchent et nous bouleversent, surtout alors qu’il doit élever une jeune orpheline à la destinée sans pareille : Aslaug, fille de Brunehilde.



Bragi se dévoile musicien et enchanteur, ami et conseiller, érudit et guerrier, professeur et père admirable. Le récit met en avant les forces et les devoirs d’un tel rôle, mais aussi les douleurs et les difficultés d’un tel sacrifice. L’évolution ne se joue pas sans heurts ni combats, sans questionnements ni chutes. On se plaît à le suivre dans ses retranchements, dans ses instants de lucidité ou dans ses déploiements d’émotions.



Bragi s’avère un narrateur complexe qui, pages après pages, n’a de cesse de nous étonner. Il nous prend lorsqu’on ne s’y attend pas, puis il s’accroche.



Une écriture magnifique emplie de poésie

Comme les autres tomes de Prélude au Ragnarök, l’auteur nous abreuve de sa poésie et de son atmosphère épique, embrasées par des tresses vikings et des runes mystiques. Les phrases riment parfois, les mots s’envolent et se rencontrent en explosions de sons subtils et délicats. Un véritable plaisir de lecture qui nous emporte loin, très loin, en d’autres temps où le pouvoir des lettres et des syllabes donnait bien davantage qu’une éloquence certaine.



La poésie sert également le récit : Bragi nous enchante de ses poèmes liés aux runes, de ses chansons qui content des exploits passés ou de ses mémoires qui nous apprennent à revisiter nos perceptions du monde et de la vie. Les chapitres sont nommés en l’honneur des runes dont ils vulgarisent le concept. Chaque enseignement s’ajoute au précédent ; le tout constitue une philosophie basée sur l’espoir et le libre arbitre. Un régal pour les esprits qui cherchent à échapper aux prisons qui les entourent ou à ceux qui se cherchent encore tout court.



Sigurd et Brunehilde restent vivaces

Bragi nous replonge dans le passé, quand Sigurd et Brunehilde combattaient ensemble. On retrouve ainsi une ligne narrative parallélisée dans laquelle la walkyrie nous marque par sa détermination et son amour infini, dans laquelle le guerrier nous confronte à sa résignation et à son cœur détruit. Le lecteur apprécie de retrouver ces deux personnages charismatiques, il n’a ainsi pas vraiment la sensation de les avoir quittés. Ils accompagnent la lecture ; l’enfant Aslaug nous les rappelle tous deux.



À son tour, cette jeune fille nous étonne par sa force de caractère et son évolution incroyable. On aime son franc-parler et ses répliques dignes d’un adolescent rebelle. On aime son sang-froid et son esprit qui fait des étincelles. Bragi et elle apprennent l’un de l’autre et s’entraident l’un l’autre.



Un duo émouvant qui fonctionne sans faux-semblant !



Un univers mythologie prégnant

Le vocabulaire, les créatures, les paysages, les lieux, les noms bien connus, les runes, les chansons épiques, les combats, les liens à la religion nordique, les enseignements… Tout nous rapporte aux vikings, à cette mythologie emplie de dieux farouches et malicieux, de tragédies et d’amour sincère. On est plongé dans une ambiance agréable et empreinte de mystères, au sein d’une atmosphère aventureuse et magique. Le voyage en vaut le détour !



L’auteur nous offre une œuvre magistrale, pour laquelle il a effectué des recherches précises et minutieuses. Les fans du genre s’y retrouveront ; leurs héros paraissent plus vrais que nature et rejouent des exploits bien connus. Les fans du genre se régaleront ; des surprises et des réécritures les attendent au détour des chapitres. Les novices s’y plairont ; tout leur est expliqué et offert sur un plateau pour mieux apprécier cette entrée en terres nordiques.



Une fin et un message

Plusieurs fins se dessinent, toutes les intrigues se terminent, d’autres débutent. Le Ragnarök est là et nos héros, d’un certain côté, trouvent la paix quand d’autres comprennent à peine ce qui se trame.



Le cycle de la vie et de la mort, celui de la création et du sacrifice, celui de la peur et de la douleur… Tout s’entremêle et se sublime. L’art ne saurait exister sans une part de brisure – après tout, ne dit-on pas qu’il est plus aisé de dépeindre les ténèbres que la lumière ?



Pourquoi lire Prélude au Ragnarök T.04 ?

Pour terminer un cycle magistral et se préparer à sa suite !

Pour rencontrer un scalde émouvant et sa protégée au sang chaud.

Pour s’immerger dans un univers viking plus vrai que nature.

Pour un plaisir de lecture inégalable qui allie poésie et musique.

Pour vivre une aventure épique et magique !



[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : https://www.lavisqteam.fr/?p=65554 J'ai mis la note de : 19/20]
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Lululand critique et célèbre l’humanité : faites en sorte que le monde qui y est dépeint ne devienne jamais réalité ! Nous possédons toutes les clés entre nos mains. A nous de savoir comment les utiliser.
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Ne passez pas à côté de ce premier tome de science-fiction, sauf si vous avez l’âme sensible ; certaines scènes pourraient alimenter de terribles cauchemars.
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Ce quatrième et dernier tome est un coup de cœur ! Il en va de même pour toute cette saga !



Ce dernier tome est la suite du second Royaumes des Brumes. L’heure du Ragnarök a sonné. Nous suivons Bragi, le Scalde, ainsi que Aslaug, la fille de Brunehilde et Sigurd.



J’ai littéralement adoré le personnage de Bragi. C’est quelqu’un de bon, au grand cœur, qui est fort, déterminé et qui suit ses convictions. C’était très plaisant de voir comment lui et Aslaug évoluaient tout au long du récit. Bragi prend soin d’elle comme de son propre enfant. Entre eux, on voit ce lien et cette relation père-fille. Bragi doit apprendre à Aslaug l’art du combat et le savoir du Livre Noir, mais Bragi apprend aussi en élevant Aslaug.



Aslaug est un personnage aussi très attachant. Bragi lui offre un foyer. Elle a une destinée à accomplir. Elle va grandir au fil des récits que lui raconte Bragi, des récits du passé, des sacrifices, de ses parents. Aslaug va s’affirmer peu à peu, ne pas succomber à la pression que peut lui apporter d’appartenir à une telle lignée.



Nous voyageons entre le présent et le passé. C’est bien rythmé comme pour les tomes précédents et équilibré, passant de l’action à des scènes plus calmes. J’ai aimé découvrir le passé de Bragi tout comme la manière dont ils racontent à Aslaug tous ces souvenirs qui sont essentiels à son développement. Parlons aussi d’un autre personnage, Bubri qui est attachant et génial aussi j’ai envie de dire. C’est un personnage proche de Aslaug, présent et qui se démarque.



On ressent une fois de plus bien l’ambiance remplie de suspense, de danger, de cruauté aussi avec les Dieux, d’amour comme le lien entre Bragi et sa fille d’adoption Aslaug. Ce quatrième tome est prenant, sans cesser d’être surprenant pour nous offrir un final tout à fait saisissant !



La plume de Federico Saggio est une très belle plume. Non seulement, il nous immerge dans son univers avec des descriptions superbes, des scènes surprenantes, des combats si réalistes qu’on pourrait s’y croire, mais il y a aussi tout l’aspect riche en détails de la mythologie scandinave qui apporte une grande profondeur ! J’ai aimé découvrir au fil de ces quatre tome cette mythologie, ces mythes et légendes !



Je l’avoue, je suis triste de quitter ces personnages incroyables et attachants, cet univers magnifique et passionnant où j’aurai appris plus d’une chose. Sachez que vous devez absolument lire cette saga et si vous hésitez alors n’hésitez plus tout simplement !! C’est une magnifique saga à lire pour la richesse d’informations qu’elle contient, pour les personnages formidables qui y sont présents, pour la plume de l’auteur qui est très agréable et belle à lire !
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Une rage de vivre, de justice et d’amour accompagne les élancements de nos héros, meurtris jusqu’au cœur, tenaces jusqu’à l’âme. Valkyrie se dévore et se savoure. Un incontournable pour ceux qui souhaitent voyager en terres vikings.
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La mythologie nordique n’a jamais été aussi touchante et nuancée. Le royaume des brumes, un coup de cœur en cette fin d’année folle, un roman qui aide à se retrouver, qui fait du bien, et qui apporte force et détermination en l’avenir.
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La légendaire histoire de l’anneau des Nibelungen n’a jamais semblé aussi vivace et pleine d’esprit que sous le regard avisé et la plume magique de Federico Saggio. Sigurd est la représentation parfaite d’un héros apeuré par son avenir et par toutes les responsabilités qui alourdissent ses épaules.
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J'ai clôturé avec bonheur le dernier tome de cette série.

La plume de Federico est digne d'un conteur ou d'un barde, c'est tellement doux à l'oreille, les phrases sont presque murmurés, on rentre dans une bulle de coton dès les premières lignes.

J'ai adoré suivre le périple de Bragi et Aslaug, dans ce prélude au Ragnarok. Évidemment, Brunehilde planera sur ce tome et c'est un vrai bonheur, car j'ai beaucoup d attachement pour elle.

Les scènes de batailles sont toujours bien racontés, ni trop peu ni pas assez, on ne tombe pas dans le récit de barbare comme souvent quand on lis des romans du genre.

Tout est vraiment cousu main comme on dit chez moi.

J'aime le travail qu'à engagé l'auteur sur le sujet pour nous rendre si réelle les situations qu'il décrit mais plus encore, les sentiments. L ambivalence des sentiments, la joie que peuvent apporter de toutes petites choses dans le chaos comme le rire d'une enfant (Aslaug) et la colère face à un kobold farceur mais kobold qui permet à cette enfant de rire et donc de nous offrir un sourire.

Le final est parfait, malgré tout, non je n'en dirais pas plus.

Je pourrais en parler pendant des heures mais je spoilerai à peu près tout les tomes à la fois �onc je ne vais pas en dire plus, si ce n'est que les amateurs de mythologie nordique peuvent se jeter sur cette sage et ne seront pas déçu.