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Critiques de Florian Zeller (162)
La fascination du pire

La fascination du pire est écrit de façon simple, très peu littéraire, les phrases sont courtes, les mots simples,... le roman se lit facilement.



L'histoire peu captivante de deux écrivains occidentaux en voyage au Caire qui tentent de comprendre la culture indigène (et surtout entame une recherche frénétique de sexe) pourrait vous donner l'impression, si vous lisez ce livre sans chercher à réfléchir, que ce livre n'a aucun intérêt. Heureusement, vous savez lire entre les lignes.



L'important dans ce carnet de voyage, c'est dans un premier temps, les nombreuses descriptions du comportement humain, notre rapport à la religion, la censure,... Des idées intrigantes parfois, réfléchies toujours.



Évidemment cela ne suffit pas pour faire un bon livre, mais si vous lisez la fascination du pire jusqu'au bout vous constaterez que la manipulation (principalement des mots) à un pouvoir énorme qui peut vous montrer un livre sous un tout autre jour.



En bref, la fascination du pire n'est peut-être pas un chef d’œuvre de littérature, mais un travail bien réfléchi, une idée bien exploitée, un bon sujet de réflexion déguisé en roman, c'est sûr.
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La fascination du pire

Je ne dirais pas que c'est un chef-d'oeuvre, loin s'en faut, mais je ne suis pas sûre qu'il mérite les foudres terribles qu'il déclenche chez certains internautes.

Bien sûr, le sujet est casse gueule, politiquement incorrect, traité avec maladresse et complaisance...mais bon. Si on ne peut plus rien dire, alors...

Il y a tout de même quelques passages intéressants sur la femme et la sexualité dans l'Islam, quoi qu'en disent les "censeurs", et globalement le roman n'est pas désagréable, plutôt drôle notamment dans les scènes de dîners, parfois agaçant mais distrayant.

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La Jouissance

Une étude des sentiments qui divergent dans le couple au fur et à mesure que le temps passe.

La lecture est assez rapide et je pense que la longueur du récit était parfaite. Si cette analyse du couple avait été plus longue, je pense que ça aurait été ennuyeux.

Je donc ressors de cette lecture avec un avis mitigé et sans grand enthousiasme évident.
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Une heure de tranquillité

Pièce agréable dont le rythme soutenu est constant. La chute, par contre, n'est pas à la hauteur de l'humour et du cynisme de la pièce. On reste sur sa "fin" au théâtre tout comme dans le film dont l'issue est différente mais aussi médiocre.
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Les Amants du n'importe quoi

On peut le résumé ainsi: ' n'importe quoi!'
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La Jouissance

Nicolas et Pauline voient leur belle histoire d’amour s’effriter au fil des années. Le lecteur va suivre l’intimité de ce couple : de la passion des débuts, à la naissance d’un enfant jusqu’à la séparation. L’histoire est commune mais représentative d’une génération. J’ai été captivée par l’histoire de ce couple somme toute banale mais dont F Zeller a su nous faire partager l’intériorité. Une réelle réflexion sociologique est menée de manière assez originale. L’auteur fait un parallèle entre la petite histoire de ce couple et la grande Histoire. Les rapprochements entre l’histoire de ce couple et certains éléments historiques confèrent une profondeur plus vaste à ce roman. Cette approche apporte une portée et une réflexion plus larges sur des problématiques propres aux Hommes. D’une certaine manière ce roman traite de la recherche du Bonheur. Sommes-nous en capacité d’être heureux ? L’auteur dresse là un portrait d'une génération désabusée en quête perpétuelle de plaisir et d’amour. A quel point cette société de la consommation et de l’individualisme influence-t-elle nos vies personnelles ?

Voici un roman vite lu qui m’a transportée et m’a fait réfléchir sur les notions d’attentes, d’égoïsme et de désir…

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La fascination du pire

Il n’y a pas que des pyramides en Égypte !



Un jeune écrivain français se rend au Caire pour participer à un salon sur la littérature francophone. Il fait la connaissance d’un autre auteur à la recherche des femmes sensuelles des mille et unes nuits.



Mis à part quelques propos sur la littérature il s’agit donc d’une réflexion sur la sexualité dans l’islam qui est décrite comme le désert du sexe et le paradis de la frustration.

Cet ouvrage date de 2004 et il est intéressant de le lire en 2013 avec dans la tête les derniers événements égyptiens.



La fascination du pire c’est la capacité à toujours envisager le pire, à imaginer un scénario catastrophe à chaque retard, à chaque appel téléphonique dans le vide.

Un très bon titre, mais je n’ai pas vu le lien avec le récit.

Pourtant, je ne peux pas nier que ce petit livre recèle de très bons passages, mais je suis passée à côté de beaucoup d’autres qui m’ont indisposée, allant jusqu’à sauter des pages (et oui je le confesse…).



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Une heure de tranquillité

Qui ne s’est jamais offert une heure de tranquillité. Michel (Fabrice Lucchini sur les planches) ne demande que cela « Une heure de tranquillité », le temps nécessaire pour savourer le Me, myself and I, vynil introuvable qu’il vient de chiner : le net plus ultra Niel Youart génie du jazz. Avouez qu’il la mérite cette heure de tranquillité ! Bien entendu n’est ne va se passer comme prévu. Là on entre dans une comédie de boulevard dont Florien Zeller, l’auteur, peut revendiquer une appartenance au monde de Feydeau ou Courteline.

Alors, comme nous sommes en présence d’un boulevard, vont se croiser un mari, un amant, une femme, des maîtresses et un plombier qui n’a d’autre but que d’ajouter au désordre ambiant.

Bonne pièce ? Oui. Pièce agréable et drôle qui ne peut rien revendiquer à Shakespeare, Tchekov ou Racine. Il est vrai que le scénario ressemble à beaucoup de pièces de boulevard déjà vues mais bon le monde du théâtre est tellement ouvert que l’on peut ainsi varier les plaisirs et trouver, pour ceux qui le veulent, leur genre de prédilection.

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Les Amants du n'importe quoi

Là je n'ai pas accroché du tout.Soit je n'ai rien compris, soit je n'étais pas réceptive. Bref, je n'ai même pas fini de le lire et je ne le terminerai pas. J'étais aussi inspirée que si j'avais lu les cours de la bourse !
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La Jouissance

La jouissance est un roman déroutant, j'ai eu l'impression d'être face à un documentaire. Le style pourrait être ennuyeux mais il m'a passionnée de la première à la dernière ligne. Il y a une certaine distance face à l'évocation de cette relation amoureuse (des plus banales il faut le dire!) mais aussi une certaine curiosité. Tout au long du récit l'auteur fait le parallèle avec l'histoire européenne, histoire politique et culturelle. Les rapprochements ainsi évoqués paraissent évidents et je me suis trouvé bête de ne pas y avoir songé avant.

Les protagonistes évoluent dans un milieu privilégié et urbain. Détails importants quand on voit leur réaction face à l'engagement ou leur relation. L'infidélité est une donnée constante voir normale. Et la vision de l'enfant est un brin cynique.

Par contre les différences hommes-femmes, notamment vis à vis de la rupture amoureuse sont évoquées et réalistes. Un homme quitte pour quelqu'un d'autre , une femme quitte tout simplement (attention il y a toujours des exceptions!).

La distance dans le récit ne m'a pas permis de m'attacher outre mesure aux personnages. J'ai suivi leur parcours avec intérêt mais sans me sentir concernée outre mesure.



Je pense lire d'autres romans de cet auteur pour me faire une idée plus juste de son style. Ici il est original, déroutant j'aimerai savoir si c'est le roman ou l'auteur.
Lien : http://livravivre.blogspot.fr/
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La Jouissance

Voici le troisième roman de Florian Zeller que je lis. Celui-ci est moins romanesque que Julien Parme, moins complexe que La fascination du pire mais toujours aussi agréable à lire.

L'auteur fait un habile parallèle entre le couple de Pauline et Nicolas et l' Europe, notamment, la France et l'Allemagne.

Au début du récit, Nicolas vit depuis deux ans avec Pauline. Ils forment un couple heureux et moderne.

" Comment naît l'amour ? Il était expliqué que les individus sont génétiquement programmés pour aimer leur partenaire pendant trois ans."

Pauline a une bonne situation et semble plus mature que Nicolas, scénariste en herbe qui aime profiter de la vie et de sa liberté. Si l'on classe les individus en trois catégories ( les nostalgiques, les jouisseurs et les angoissés), Pauline est passée du groupe des nostalgiques à celui des angoissés. Alors que Nicolas est de toute évidence un jouisseur.

Inévitablement, homme et jouisseur, l'infidélité rôde. Et il faut savoir distinguer, comme Sartre, les amours nécessaires et les amours contingentes.

J'ai beaucoup aimé cette vision, pessimiste mais simple et clinique du couple.

" Pauline, on ne peut pas exiger d'un homme qu'il dise la vérité. Ce serait utopique."

" Elle essaie de se persuader que la sagesse, c'est aussi d'accepter de ne pas voir les choses."

Lorsque l'enfant paraît, les données changent.

" Elle ne comprend pas sa peur d'être privé du monde, et il n'entend pas sa crainte d'être abandonnée."

J'ai apprécié la légèreté du récit tant dans l'histoire de couple que dans l'alternance avec la vision de la construction européenne.

L'auteur nous régale de petites anecdotes(comme celle sur l'hymne européen, l'invention de l'esperanto), de références à Sartre, Cioran, Ionesco, Kundera ou Beethoven.

C'est donc un roman bien construit, moderne et attachant même si le questionnement ne va pas au-delà de la lecture.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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La Jouissance

Une certaine déception, je m'attendais en effet à quelque chose de léger mais pas à ce point. Je suis désolée monsieur l'auteur, mais je ne peux faire l'éloge de ce roman : je m'y suis ennuyée. Rendez vous, une prochaine fois peut-être
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La Jouissance

Pauline et Nicolas sont-ils condamnés à se séparer? Telle est la question qui court tout au long de ce bref et dense roman, écrit avec grâce et légèreté. Les scènes de fiction, celles où l'on voit les héros se débattre avec leurs tourments, alternent avec des pages digressives, où le narrateur expose ses propres considérations.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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La Jouissance

Je m'attendais à une analyse un peu plus poussée de la société actuelle..vu que l'histoire en elle-même n'a aucun intérêt.

du très léger...
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La fascination du pire

Un livre qui m'est littéralement "tombé des mains"
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Elle t'attend

Un ton léger malgré un sujet grave. Léger au sens que l'auteur écrit avec simplicité et délicatesse. Les dialogues sont successivement piquants et poétiques et l'humour fait quelques rapides apparitions dans cette petite pièce.

Il est vrai que ce n'est peut être pas un chef d’œuvre même si l'on passe assurément un agréable moment.

La fin, pourtant nécessaire, me déçoit un peu, même si, en y réfléchissant, on pouvait difficilement en faire autrement.



Bref, si vous aimez déjà Zeller, lisez "Elle t'attend", sinon commencez plutôt par "Si tu mourais".
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Julien Parme

On lit ce roman avec un certain plaisir... plaisir de se retrouver dans la tête d'un adolescent. On retrouve la logique inné de cette période ou l'adolescent croit tout savoir, avoir toujours tout bon sur tout, mais qui au final n'est jamais dans le bon. D'ou l'impression d'être incompris, mal jugé, sous évalué.

Ce jeune homme, Julien Parme, 14 ans, pense rechercher la liberté. Il pense pouvoir se débrouiller sans famille, en fuguant.

Mais on voit inscrit entre les lignes que la seule chose qu'il recherche c'est d'être aimé par sa mère, ses amis, par Mathilde. Il ne le sait pas mais en fuguant il souhaite manquer à sa mère. A tout instant il se dit angoissé, stressé que les flics, ne le trouvent pour le ramener de force chez lui, mais quand enfin il a la possibilité de fuir, il revient chez lui... en larmes. Sa fuite a échoué.

Pas un grand roman. Cependant écrire un roman en se mettant dans la peau d'un adolescent, est un exercice difficile et bien maitrisé ici.

J'ai refermé le livre cependant soulagée de l'avoir terminé.
Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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La fascination du pire

Deux écrivains (de seconde zone ?) sont invités à un symposium en Egypte et partent à la découverte non pas culturelle, mais sexuelle du pays. Bercés par les écrits de Flaubert (qui datent un peu, l'Egypte s'étant fort heureusement quelque peu modernisée depuis...), ils désirent "s'encanailler"... et cherchent à succomber aux charmes des belles autochtones. Mais ils sont en butte à l'islam et aux traditions... ou plutôt à ce qu'ils imaginent être des traditions islamiques...



suite sur :
Lien : http://liliba.canalblog.com
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La fascination du pire

Que cherche-t il à faire, ou à nous faire ressentir ? On a la nausée devant cet univers malsain qui est dépeint... du Houellebecq en pire ?
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Julien Parme

Le récit de la fugue d’une nuit d’un adolescent de quatorze ans à travers Paris, qu’il nous narre lui-même dans un style plein de verve et d’imagination. Si j’ai apprécié les envolées littéraires de Julien, qui se rêve en écrivain célèbre, le roman dans son ensemble m’a par moment paru un peu long et ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
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