J'ai eu connaissance de cette trilogie en cours de français au lycée et j'ai tout de suite eu envie de la lire. Je me suis prise une vraie claque. La pièce "le fils" m'a particulièrement remuer parce que je me reconnais énormément dans le personnage de Nicolas. Je trouve brillante la manière dont Floriane Zeller arrive à transmettre le mal-être et les tourments des différents personnages à la fois par les mots, les non dits mais aussi la construction même des pièces, notamment par les répétitions de scène avec léger changement. Je recommande à 100%.
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il semble que le questionnement principal de ce petit livre est :l'islam empêche t il la sexualité et le plaisir ? Sincèrement je m'en tape! Et je n'apprécie pas cette impression d'être contrainte à prendre position. Dans ce livre l'Égypte est mal baisée,le Maroc peuplé de putes chrétiennes( je vous prie de croire que c'est dans le texte et pas l'expression de mon opinion) et le canton de Vaud" ce qui se fait de pire en matière d'hypocrisie,de mesquinerie et de bêtise collective"( p108). Et pour continuer le tableau,les femmes pas très belles sont la proie de moqueries très sexistes. " femme" voulant dire " excitante"
Alors il est POSSIBLE que Florian Zeller ait un humour au 10 ème degré,je peux même l'imaginer gloussant de rire en troussant ses personnages de mâles caucasiens absolument imbuvables,racistes,machos, plein de préjugés,des gros connards derrière leur masque d'intellos. Oui mais voilà,je ne connais pas l'auteur,je n'ai pas envie de lui faire crédit,du coup ce que j'ai lu me dérange beaucoup. Au premier degré ça craint!
TOUTEFOIS, bémol important,la fin est excellente, elle" sauve" le livre qui n'a, autrement, guère d'intérêt à mes yeux.
Bon,ce n'est pas une thèse sur l'islam et la sexualité,ce n'est pas un carnet de voyage pour touristes, qu'est ce donc que ce bouquin ???
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Parti d’une interrogation sur cet écrivain, j’avoue l’avoir abordé avec un certain a priori.
Très masculin. Une belle gueule, prof à sciences– po à 25 ans et qui écrit des romans d’amour pour les femmes.
Passés ces clichés, je dois reconnaître que ce que j’ai lu n’est pas mal du tout. D’abord le style est sec, la phrase courte, sujet, verbe, complément, guère plus. Ensuite il ne s’agit pas d’un roman d’amour mais plutôt d’une description clinique d’un amour entre un homme, Tristan –prénom romantique et « Sturm und Drang » s’il en est – et Amélie, prénom on peut plus courant chez les femmes de cette génération.
Tristan aime sa vie de célibataire qui collectionne les aventures d’un soir tandis qu’Amélie, lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle peut plaire, choisit de vivre le grand amour et croit l’avoir trouvé en la personne de Tristan. Mais, bien sûr, rien n’est simple. Tristan a l’impression qu’on lui vole sa liberté et sa possibilité de connaître d’autres femmes alors qu’Amélie, torturée par les infidélités de son amant, se rend malade de l’estomac. Ça vient des tripes donc.
C’est l’éternelle histoire du « fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis … ». Tristan a une haute idée de lui-même, il se sent exceptionnel et supporte mal l’idée de s’installer dans « la médiocrité ». Pourtant Amélie l’attendrit, mais plus elle l’attendrit, puis il lui en veut Elle, de son côté, tremble à l’idée de la rupture toujours imminente. On peut se souvenir de se que disait Baudelaire à propos de l’amour et du couple, qu’il apparentait à une opération chirurgicale, il y en a toujours un qui souffre, le patient et celui qui opère, le chirurgien.
On pourrait reprocher à l’auteur quelques clichés si la vie amoureuse - et sa vision de la vie amoureuse- en était exempte. Le ton est assez juste, l’auteur est jeune et analyse le phénomène amoureux avec beaucoup de maturité. On pense aussi à d’autres auteurs au passage, Kundera pour le côté « clinique », Yves Simon pour cet aspect faussement désinvolte de l’écriture.
Certes ce ne sera pas le chef d’œuvre du 21éme siècle mais l’ouvrage est d’une lecture plaisante et… avantage, se lit d’une traite avec ses 125 pages !
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J’ai acheté le livre car je voulais le lire avant d’aller voir le film the father - je n’ai pas compris la pièce à la lecture ; l’histoire m’a emportée, j’ai avidement tourné les pages mais j’ai finis sans avoir réussie a saisir le sens de l’histoire - je me suis dit que les réponses viendrait en lisant la mère mais c’est une histoire totalement indépendante.
Alors j’ai été voir le film et j’ai mieux saisi l’intrigue mais je n’avais toujours pas compris l’histoire en elle même, je me suis dis que c’était trop labyrinthique et que je manquais sûrement de quelque chose, que ça m’était « inaccessible ». Puis j’ai regardé une interview de l’auteur qui revendiquait que tout ce « bordel » était voulu - que la vision était transposable à quelqu’un qui perd la tête, j’ai donc compris pourquoi je n’avais pas compris.
C’est plein d’émotion.
J’ai apprécié la mère mais je n’ai pas tout saisi non plus, lire du théâtre n’est pas simple.
La pièce « Le fils » est excellente ; la fin est terrible. Elle fait peur.
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En panne de lecture, j'ai repioché ce bouquin dans ma bibliothèque que j'avais déjà lu en 2007. Je n'en avais plus le moindre souvenir et cette 2ème lecture aura globalement le même effet !
Nous tournons autour de 2 personnages : Tristan et Amélie. La première partie est placée sous le signe de Tristan et la seconde sous la narration d'Amélie. Ces deux-là sont en couple, pour Tristan le couple est une prison et ses adultères sont moins libres, pour Amélie c'est un amour souffrance...
Il y a des côtés vraiment intéressants dans ce bouquin, notamment toutes ces petites anecdotes qui deviennent symboles à la manière de Kundera. Les explications de l'amour de l'un et de l'autre, retracées grâce au vécu et à l'enfance des protagonistes, sont plutôt bien trouvées, plutôt assez "vraies" : Amélie dont la mère dépressive l'a culpabilisée d'avoir fait fuir son mari (enfin, le père d'Amélie quoi !) vit l'amour comme une trahison, une possession, et se rend compte de sa plus parfaite inexistence... Ce n'est que morte qu'elle s'imagine regrettée. Tristan lui, est amoureux non pas d'Amélie mais du reflet de lui-même qu'il voit dans ses yeux. C'est complexe mais plutôt bien écrit.
Par contre, les constantes incursions du "je" de l'auteur qui viennent là pour montrer, relever, juger, etc sont assez désagréables. Le style de ce jeune auteur (à l'époque) n'est pas encore affirmé je crois ! Et ce roman m'a laissée un peu froide et ennuyée ;-)
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D'abord, ça m'a semblé être un coup de coeur en devenir : une écriture intéressante, beaucoup d'émotions mais aussi pas mal de sourires face à cette plume parfois un peu crue, brutale et famillière mais avec un petit quelque chose de presque poétique.
Une rupture, douloureuse et le gouffre de la vie, absurde au possible. Le "héros" ou plutôt le narrateur est plongé dans une sorte de mélancolie de vivre, un spleen moderne et chaque événement même louper un train lui fait mal, comme un écho permanent, celui de son échec à être et tout cela l'emporte dans des réflexions plus ou moins existentielles.
Il aime sa Lou, il veut la revoir, la retrouver, il y croit... puis comprenant très très lentement que cela n'arrivera pas, il veut la tuer. Mentalement. Qu'elle meurt dans son coeur. C'est très imagé, d'ailleurs...
Mais si les premières pages font naître de la sympathie et de la compassion pour le narrateur, très vite il devient... presque agaçant. Alors, oui il balance assez facilement tout un tas d'évidence sur la vie, mais il ne fait rien en soi pour changer cela, pour tendre vers mieux, pour s'améliorer. Tout est répétition et lui-même se contente de répéter encore ce que l'on sait déjà : la vie ne mène à rien.
Ce qui sauve ce sont les traits d'humours occasionnels et la plume de l'auteur que j'apprécie, parfois. De nombreux passages me laissent perplexes notamment avec la lavandière chinoise... ou encore les détails de sa propre naissance, inutile, gênant.
Une première partie très apprécié, la seconde moins et la troisième beaucoup moins. Le narrateur devient lassant sans être réellement détestable. Il me laisse un sentiment d'indifférence envers lui et à la fin , je le trouve juste ridiculement cruel envers ce gamin.
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J'admets que je n'ai pas beaucoup aimé ce livre. Il est difficile de juger un livre si l'histoire nous déplait. Je ne suis pas fascinée...
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Un livre acheté au hasard d'une boutique d'occasion, le titre me disait vaguement quelque chose.
Un livre surprenant où le narrateur explore une théorie étonnante, celle que la violence au moyen orient et le terrorisme pourrait être expliquée par la frustration sexuelle de la population.
Les pérégrinations des protagonistes les amènent à explorer de nombreux aspects de la vie au Caire, des bas fond jusqu'aux hautes sphères de la société, des maisons traditionnelles jusqu'aux ambassades,
Ce livre peut profondément choquer, si on le lit au premier degrés il est intolérable, si l'on parvient a dépasser cela, il y a un certain intérêt aux réflexions des protagonistes.
Un étrange roman qui ne plaira pas à tout le monde.
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Dans La Jouissance Florian Zeller aborde en parallèle de l’histoire du couple de Nicolas et Pauline, l’histoire de Beethoven, les films de Godard, la création de l’hymne européenne…
Le livre débute sur la rencontre de Nicolas et Pauline, l’évolution du couple et les nombreuses interrogations de Nicolas. Pauline, amoureuse, semble accepter l’idée d’un couple conformiste. Nicolas, par contre, s’interroge, se questionne sur l’évolution d’un couple où l’autre serait l’exclusivité. « Nous allons réinventer le couple » disait Jean-Paul Sartre à Simone de Beauvoir lors d’une balade.
Sur un ton léger et neutre, Florian Zeller questionne aussi notre société de l’individualisme et du loisir. Chacun se livre à ses secrets avec son smartphone. « La Jouissance » personnelle et l’érosion du vieux système marital qui apprenait à s’épauler, à se frustrer et à vivre avec des compromis est au cœur du livre. Que choisir ? Un couple, c’est déjà une micro-société qui cherche à délimiter un champ d’action pour le mieux vivre !
Et quand un enfant advient, le sacrifice est intense mais cette génération accepte t’elle ce sacrifice ? Comment allier, envie personnelle et obligation personnelle ?
Je retiendrai cette phrase « l’idée que la tricherie soit l’unique destination possible de l’amour a quelque chose d’insoutenable » et puis celle-ci de Robert Schuman pourrait très bien s’adapter à la vie de couple : « la mise en commun de certaines ressources assurera la paix entre les différents pays ».
La structure du livre est intéressante. Florian Zeller laisse une trame intellectuelle avec les anecdotes qui ponctuent le livre. Ces anecdotes sont d’autant plus intéressantes qu’elles peuvent être liées à l’histoire du couple. Comment se construire ? Comment penser un collectif ? Et comment construire une unité en Europe ?
Intéressant !
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Florian Zeller dans cette pièce Une heure de tranquillité s’adonne au théâtre de boulevard. Un homme, une femme, un amant, une maitresse et l’imbroglio qui peut en découdre.
Michel cherche un peu de tranquillité pour écouter l’album de jazz qu’il vient de dénicher aux puces le matin. La vie est faite souvent de soubresauts et Michel les subira sans sensibilité, s’attachant seulement à la pensée de l’écoute de cet album. Obsédé par cette pensée, il ne prendra pas en compte les propos des uns et des autres. Tout va à vau-l’eau mais Michel conserve son idée fixe. Sa satisfaction prime et rien ne pourra le dérouter de cet objectif…excepté la dernière didascalie.
Une comédie drôle et caustique. Une chute hilarante !
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C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur. Le premier fut la jouissance. Je l'ai beaucoup aimé. Des que je l'eus fini je me suis dis que plus tard j'en lirai un autre. Chose faite.
Ce livre est divisé par deux sphères. Aucunes de ces dernières ne m'a réellement comblée. Néanmoins la première sphère s'est lu plus facilement que la deuxième. Je me suis forcée, me disant que la fin réservait peut être quelque chose d'intéressant. Le résultat fut négatif.
Le point positif de ce livre reste tout de même la plume de l'auteur.
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Michel est un passionné de jazz qui vient de dénicher aux Puces « LE » 33 tours qu’il recherchait depuis plusieurs années. Une fois rentré chez lui, il n’aspire qu’à se retrouver seul pour écouter cet objet rare. Mais c’est sans compter sur les imprévus qui vont s’abattre sur lui.
Vous avez « Une heure de tranquillité » ? Alors installez-vous confortablement pour lire ce vaudeville
moderne, drôle et jubilatoire.
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J'ai plutôt apprécié ce livre, qui m'a permis de découvrir par la même occasion Florian Zeller. L'histoire se tient, les réflexions que se fait les personnage sont intéressantes et la description du Caire la nuit me semble assez réaliste. Je n'ai pas gardé un souvenir impérissable de cet écrit mais je lirais bien un autre ouvrage de cet auteur, par curiosité.
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Ressemble beaucoup à 'l'attrappe coeur' de Salinger, on pourrait même dire que c'est une réécriture plus moderne de ce roman
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Nicolas et Pauline sont amoureux. Mais l’amour, qu’on croit éternel (qu’est-ce qu’on est c*n, quand on aime) joue parfois de drôles de tours…
Voilà un petit roman sans prétention sur l’amour. Abordé comme une réflexion sur les sentiments humains, il est enrichi d’anecdotes savoureuses portées par de Grands Personnages.
Un petit plaisir simple, sur le quotidien de deux êtres que la monotonie écrase.
Un roman de la Vie, qui se dévore d’une traite.
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Comme son titre l’indique «Elle t’attend», la pièce de théâtre de Florian Zeller fait parler une femme sur les troubles créés par l’attente de l’homme qu’elle aime. La scène se passe en Corse histoire que le soleil soit bien plombant. Et ça l’est.
Pourtant c’est un beau sujet. Mais quand on lit Duras ou Zweig sur le sentiment amoureux Zeller semble un peu fade.
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C'est un livre que l'on ma preté et que j'ai mis du temps a ouvrir..
certes beaucoup de chose sont vrai,mais pour moi c 'est resté superficilel...je lisais meme en travers...
pas pour moi.....
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