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Citations de Franck Ferrand (84)


Ne confonds pas vivre et survivre ; exister et végéter. On endort peu à peu la société à coups de précautions ; c’est devenu comme une drogue, l’équivalent pour le corps social de cette morphine que l’on donne aux malades qui souffrent trop…
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Pour autant, n'oublie jamais la politique ! Oui, Jeanne, la politique : tu sais, cette grande kermesse sombre, avec ses simulacres plus vrais que nature et son terrible cortège de fausseté. (p. 186)
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Les canons du château d'If ayant donné le signal, le grondement formidable de trois cents bouches à feu, alignées aux remparts, fit trembler les galères pontificales. Pavoisées de violet, de pourpre et d'or – ce qui tranchait sur le ciel flavescent du matin – elles réduisirent peu à peu la cadence , une armada de bateaux de pêche approchait pour les conduire à bon port.La duchesse Catherine ouvrit tout grand ses yeux et ses oreilles. Juchées sur le pont supérieur du vaisseau amiral, elle ne savait où donner de la tête et se faisait nommer par le du d'Albany, les premiers monuments émergeant des volutes blanches.
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– C'est la demeure du règne qui vous est commandée, mon ami , pas le manoir d'un commis au vivres ! La favorite ne cachait pas sa déception.
– Voyez cet accès, sur la droite , j'y aurais aimé quelque portique, voire un arc de triomphe – pas ce vulgaire portail de ferme ! Quant aux galeries, là derrière, elles sont bien trop étriquées , on dirait un cloître miteux... Allons, monsieur, fabriquez-nous de la grandeur ! Ce que je vois ici n'est digne ni de moi, ni de vous.
Joignant le geste à la parole, elle renversa le petit portail de bois peint qui, sur la maquette, figurait l'accès aux nouveaux offices d'Anet.
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En politique, le temps estompe habituellement les échecs.
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Dieu que les vrais sentiments des hommes sont eloignes de ce qu'ils s'en figurent de bonne foi,et qu'il est difficile,a les observer,de savoir comment evoluera leur cœur!
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Franck Ferrand
Il me semble qu'il y a deux grands domaines, deux grandes façons de faire de l'histoire. De même qu'en matière philosophique, il y a toujours des aristotéliciens et des platoniciens, de même en histoire, il y a les enfants d'Hérodote et les enfants de Thucydide.
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Charles de Bourbon était agenouillé près du berceau trop vaste où reposaient les enfants que la duchesse Suzanne venait de lui donnait. Des jumeaux. Ses sanglots étouffés déploraient moins leur mort à la naissance, tellement habituelle en ce temps, que l' acharnement du sort à le priver de descendance, lui connétable de France et premier soldat du royaume.
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[…] l’essentiel n’est pas de réussir - ce qui est finalement facile -,mais d’abord de ne pas mentir. Et de ne pas se mentir.
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Anne de France s'appuya mollement aux coussins de la litière ; elle contempla de loin chaque arbre, chaque ruisseau, puis ferma les yeux et s'abandonna au chant des oiseaux.

Première Partie. Les Félons
Chapitre II. Hiver 1522. Forteresse de Chantelle
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Anne gloussait d'aise. A quinze ans à peine, elle était belle comme le jour, fraîche comme la rosée, menue comme l'oiseau du matin. Vive, rieuse, piquante, elle savait déjà, comme une femme faite, mettre en avant ses cheveux dorés relevés sur la nuque, sa gorge naissante, sa taille parfaitement souple.

Première Partie. Les Félons
Chapitre II. Hiver 1522. Château de Saint-Germain
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Les électeurs d'aujourd'hui veulent du télé-crochet; ils attendent des candidats qu'ils aient une belle gueule, un cerveau rapide, une histoire touchante - surtout, ils veulent de la nouveauté : une promesse ! (p. 71)
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Tu me diras que, après deux guerres, on voulait tourner la page...Inventer un autre monde, d'où la contrainte serait bannie. Chacun a voulu croire qu'abondance et jouissance seraient nos deux mamelles - "J'y ai droit", "tu aurais bien tort", "on ne va pas se priver"... (p. 53)
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Souvent au cours d'une existence jalonnée d'épreuves, Louise de Savoie s'était heurtée à des forces contraires. Jamais elle n'avait renoncé. Dans les pires moments, elle avait su relever le menton, serrer les mâchoires... Faire face ! Elle le ferait une fois encore. Et puisque, une fois encore, le sort du royaume reposait sur ses épaules, elle saurait montrer à tous que cela ne l'effrayait pas.
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"- Le roi vous doit beaucoup, dit la jeune fille.
- C'est moi qui l'ai fait, ma petite. Fait de pied en cap ; de corps et d'esprit. Je l'ai enveloppé au berceau de l'idée qu'un jour, il régnerait ! J'ai forgé pour lui un sceptre, noué son alliance avec la fille du feu roi, attendu dans les affres le trépas de ce dernier ... J'ai protégé le trône, assumé la régence il y a sept ans, et surtout fondé les bases de ce règne ! Aussi bien, j"exècre et abomine ceux qui, aujourd'hui, voudraient priver la Couronne de ce qui lui revient."
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Charles de Bourbon était agenouillé près du berceau trop vaste où reposaient les enfants que la duchesse Suzanne venait de lui donner. Des jumeaux. Ses sanglots étouffés déploraient moins leur mort à la naissance, tellement habituelle en ce temps, que l'acharnement du sort à le priver de descendance, lui, connétable de France et premier soldat du royaume.
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Pas un jour ne se passe sans qu'hommage ne soit rendu à François 1er, d'avoir imposé la langue française dans les actes officiels.
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Le connétable blêmit, hésita ; puis la mort dans l'âme, il s'acquitta de cette tâche honteuse, prit la petite mariée dans ses bras et la força de s'approcher du mari dont elle ne voulait pas... Après quoi, il quitta la Cour, pour ne plus jamais y reparaître du vivant de François 1er. Le maréchal - connétable, grand maître de France, avait fait le choix de ne plus servir un tyran assez vil, assez bas pour proférer de tels ordres.
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....Pour se donner le sentiment d'agir François Ier commit alors une quatrième erreur, incidente si l'on veut : Celle de s'affaiblir en envoyant plusieurs milliers d'homme sous les ordres du duc d'Albany, attaquer Naples !....
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AMADOU
Jean

«Qui aime bien châtie bien» : il devait épingler, des décennies durant, les travers de notre monde en général, et ceux du monde politique en particulier. Grand, souriant, faussement nonchalant, il avait débuté sur l'antenne en 1959 avec une mission impossible : remplacer, à la tête de «Vous êtes formidables», un Bellemare débarqué pour cause d'infidélités télévisuelles. Dix ans plus tard, il participe, aux côtés d'Odette Laure et de Darry Cowl, à l'émission matinale «Avec le sourire de...». La meneuse de jeu en est Maryse, qu'il retrouvera, à partir de 1988, le matin, «En toute complicité». «Avec nous, disaient-ils, c'est un peu comme ouvrir une boîte à malices ou faire une partie de ping-pong !»
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