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Critiques de François Forestier (44)
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Un si beau monstre

Marlon Brando, un bel acteur... "nommé désir " .





Vous vous en souvenez ?

Non, s'il vous plaît, pas de ciné club des Sixties, Brando était si beau...! Vous allez..

Pas de dernière séance, de dernière séquence, non ...





Brando n'a aimé que sa mère, Dorothy, alcoolique, qu'il allait rechercher dans les bars.

A 14 ans, Brando défendit sa mère contre le mari, qui la giflait. le tyran tourna les talons.

"Longtemps, le soupçon d'un amour incestueux a plané sur Dorothy".





Ceci expliqua son attitude envers les femmes?

Il séduisit des centaines de femmes et quelques dizaines d'hommes ( Stella Adler, une référence dans le milieu du théâtre, le mari tomba amoureux aussi de Brando ...)





D'autres femmes, dont Vivien Leigh ( Autant en emporte le vent! Et autant pour Sir Laurence Olivier, l'acteur cocufié) , Sondra Lee, Shelley Winters...

Et Marylin Monroe.

Toutes, il les séduira toutes!



Dans " Un tramway nommé désir ", il devient Kowalski.

Un rôle refusé par John Garfield et Burt Lancaster. Elia Kazan enrage, Brando n'apprend pas ses textes. Déjà, il aime humilier sa partenaire (Jessica Tandy/ Beignets de tomates vertes) au théâtre, au cinéma et... toutes ses autres partenaires au lit.





Brando est souvent en retard, marmonne, ne respecte pas les marques, ni Jessica. Aucune générosité, "s'il peut attirer l'attention du public en rotant, il rote".





Une actrice se penche, il se fourre une cigarette dans le nez, rires garantis. Jessica lui tourne le dos, il se gratte l'entrejambe, gloussements assurés." Il bâille pendant qu'elle parle ou il sort de scène. Il sent la sueur, il ne se lave pas...

" L'odeur est déplaisante. Ou excitante. C'est selon".

Pire, il lâche Russell, son raton laveur dans la loge de Jessica qui glisse sur les saletés...





Il est le personnage!

"Odieux, désirable, violent"

Dans la loge de Brando, des spectatrices et des spectateurs déposent la clé de leur chambre, afin que Brando le leur rapporte...





Brando a bonne réputation au lit, on se passe le mot, trois étoiles au firmament du plaisir !



Mais, on raconte que Brando aime les femmes qui ont des fêlures ( comme sa mère?):

Pier Angelo se suicide.

Ava Gardner sombre dans l'alcool.

Marylin meurt d'une overdose de calmants.





Tennessee Williams est ravi, il est la coqueluche de New York. La pièce est un succès !

Puis à Paris, Brando rencontre Jean Cocteau...

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Marilyn et JFK

Leur liaison, semi-clandestine, aura duré 10 ans.

Mais entre Marilyn Monroe, la star la plus désirée au monde, fantasme de tous les fantasmes, et John Fitzgerald Kennedy, le Président adulé par toute l'Amérique, l'histoire était courue d'avance.

Malgré le rêve qu'ils ont suscité et la légende qui a perduré, l'envers du décor est des plus sordides.

Constamment épiés, par le FBI, la CIA, la Mafia ou les détectives, ils n'ont fait qu'évoluer dans un monde de requins et payer de leur vie une gloire éphémère qu’aucun des deux n’a jamais pu réellement apprécier tant on a l’impression que les commotions d’une existence tristement dissolue les a à jamais privés du droit au bonheur.



Entre le Président maladif, plus occupé à culbuter les demi-mondaines qu'à se consacrer à la nation et la star à moitié folle, dépressive et droguée, le moins que l'on puisse dire c'est que François Forestier, journaliste au Nouvel Observateur, n'y va pas de mains mortes et s'y entend pour faire crouler le mythe aussi vite que le Titanic.

Sur un ton cynique et dur, il n'omet rien des crasses et des bassesses qui animent ce petit monde interlope d'acteurs, de politiciens et de mafieux.



A la manière d’un détective privé de série noire, il nous entraîne dans un univers glauque et décadent où tout le monde (starlettes, psys, gangsters…) veut tirer son épingle du jeu, où tous ont quelque chose à cacher (liaisons dangereuses, penchants sexuels, accointances avec le crime organisé..), et où chacun est épié, surveillé, pisté par les Fédéraux, les maîtres-chanteurs ou les journalistes.

Los Angeles affiche la violence des romans d’Ellroy, ses grandes avenues peuplées d’anges noirs corrompus et malsains.

Dans cette Amérique de fric et de strass, de faux chic et de vrai toc, François Forestier se balade comme un Mike Hammer aux aguets, observant d’un œil froid, sardonique et impudent ce grand méli-mélo d’affranchis, de journaleux, de paparazzis, de politicards et de poufs à paillettes.

Des studios de la Fox aux salons de la Maison-Blanche, des bars huppés de la côte Ouest, aux casinos du Nevada, il fait revivre pour nous ces temps mythiques des années 1950 mais c’est une odeur de soufre qui nous pend au nez, avec la mort en bout de course.

Il n’y a pas de révélations à proprement parler dans cet ouvrage sulfureux, seulement le constat accablant d’un monde machiste, vil et vain, où les femmes, malgré leur exceptionnelle beauté et leur célébrité ne sont que des « pépés » s’affichant en technicolor, des poussières d’étoiles estampillées « made in Hollywood ».



L.A.! « Cité des Anges »….lieu de tous les délices, des espoirs les plus fous, des rêves insensés…Norma Jean s’efforçait d’y être Marilyn, ange parmi les anges, s’y est brûlée les ailes…L.A., L.A…

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101 nanars

Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que globalement, les occasions de se payer une franche tranche de rigolade sont assez rares.

Donc, quand une se présente, ne nous privons pas...!

Peu de livres m'ont franchement fait rire.

Certains San-Antonio, quelques passages de romans d'Alphonse Boudard..

Je dois dire, que je lis très peu "d'humoristes", et -au risque de passer pour un "pré-vieux"- surtout pas les "humoristes" actuels (guillemets de rigueur).

Voici que je retrouve dans mes (nombreux) livres celui de François Forestier, paru, et acheté en 1999...

De bons souvenirs que cette lecture. Mais d'abord, de quoi est il question ?

Qu'est ce qu'un Nanar ?

A mon avis, il en est de deux sortes : les Nanars très objectifs; séries z bricolées avec deux bouts de ficelles, des acteurs sans une once de talent, mal filmé, écrit avec les pieds, etc...

Dans le genre, la référence absolue demeure "Plan 9 from outer space" de ED Wood à qui Tim Burton consacra un film.

Et puis il y a le nanar subjectif, plus subtil à détecter, et qui n'est pas le Nanar fédérateur, celui sur lequel tout le monde s'accorde.

C'est plus dans cette catégorie que l'auteur est allé piocher.

Comme, il écrit sur un ton léger et ironique, la lecture de son bouquin est un vrai bonheur pour le (modeste) cinéphile que je suis !

Et puis, placer "Les dix commandements" de Cecil B. De Mille sur le même plan que Russ Meyer et "Faster pussy cat kill kill", il fallait oser.

Il a, et c'est pour notre plus grande joie!
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Les injusticiers

La vérité romancée de ce texte raconte le parcours de deux procureurs qui ont traqué des innocents et fait régner la terreur aux États-Unis sous prétexte d’éradiquer le communisme, après la seconde guerre mondiale.

On y croise des grands noms du cinéma de l’époque, de la politique et de tous ceux qui ont fait briller l’Amérique.



En mêlant les histoires vraies de deux magistrats du XXe siècle, Andreï Vychinski, procureur général des procès de Moscou organisés par Staline et John Parnell Thomas, procureur de la commission des activités antiaméricaines, François Forestier sonde les dérives de la justice.

Des chasses à l’homme sont menées, incarnées par J. Parnell Thomas aux Etats-Unis et Andreï Vychinski en URSS.



Le journaliste de cinéma bien connu des lecteurs de l'Obs François Forestier s’est saisi de ces deux personnages pour les raconter .



Il s'appuie pour cela sur de nombreuses archives et sur des rencontres personnelles pour nous apporter cette tragédie romanesque, cette réflexion sur la Justice et ceux qui l’appliquaient, sur une page d’Histoire et sur la force de dénonciations qui ont bouleversé la vie et la carrière de nombreuses personnalités.



Un roman historique bien documenté qui nous fait découvrir un côté méconnu du cinéma hollywoodien



Parfois un peu plat et décousu, ces Injusticiers a le mérite de soulever un pan peu glorieux de l’histoire de l’après-guerre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Chroniques de cinéma (C'est de la daube !)

J’ai l’impression de connaitre l’incontournable et inénarrable François Forestier quasiment depuis que je m’intéresse à la critique cinématographique (il était chroniqueur avec Jean Pierre Lavoignat d’une émission de Canal plus présentée par la si gentille Isabelle Giordano).



Cette plume historique du Nouvel Observateur, et spécialiste des nanars, écrit de temps en temps des ouvrages plus profonds et documentés, comme notamment une belle enquête romancée sur l’histoire d’amour entre JFK et Marylin.



Ici, dans "Chroniques de cinéma, « C’est de la daube !"; Forestier laisse libre cours à sa mauvaise humeur légendaire et plutôt que de s’intéresser aux chefs d’œuvres du cinéma (d’autres le font pour lui) il préfère se focaliser sur manière de décrire un cinéma dont la connerie dépasse l’entendement.



Pour Forestier, le box-office, c’est « le tango des abrutis, la fête à Neuneu, le 14 juillet des bas de plafond » ; « plus c’est con, plus ça marche, c’est la loi du genre ».



Alors,certes Monsieur Forestier va a fond dans la provoc (il veut créer des salles de cinéma sans public, car le mauvais gout du grand public est le gros problème d’aujourd’hui, en même temps il n’a pas tout à fait tort), c’est parfois un peu irritant, mais la plupart du temps, c’est assez jubilatoire et surtout très drôle !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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101 nanars

François Forestier a traqué avec un humour ravageur et une liberté de ton les films niais et mal écrits. Un bon remontant contre les chefs-d'œuvre ennuyeux.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Marilyn et JFK

La couverture de l'ouvrage est magnifique, originale. On devine plus qu'on ne voit et c'est ce qui rend ce cliché authentique et vrai. On apprend par l'auteur que cette photographie est une rescapée de la chasse aux traces, aux preuves de cette liaison entre deux monstres sacrés des Etats-Unis.

J'aime la typographie choisie pour le titre, la différence de couleur (le blanc pour Marilyn = innocence de l'enfance ? le rouge pour JFK = le sang de ses combats, de sa fin tragique ?)



Je me doute qu'il fallait un certain cran pour oser écrire ce livre car tant d'encre a déjà été versé pour parler de Marilyn et de JFK, mais l'approche est plus originale, sans complaisance. D'ailleurs, je trouve que tout est dit pour résumer l'ouvrage dans la première phrase de l'avant-propos, ainsi que dans les trois dernières :

"C'est une histoire que tout le monde connaît, mais que personne ne connaît."

"Pour jeté une petite lumière sur cette nuit-là, il fallait une solide documentation, un éditeur patient et un défaut crucial.

Le mauvais esprit.

J'ai."



Au niveau du style, on retrouve dans le texte les trois domaines d'écriture où sévit François Forestier : journaliste, romancier et biographe.

La lecture est agréable, précise, mais humaine (donc imparfaite). Les personnages, ici, sont des êtres ayant réellement existés et on les découvre pas forcément sous leur meilleur aspect. L'angle d'attaque est sans filtre réel et il est donc terriblement naturel. Le glamour repassera le plus souvent.

On peut même trouver quelques détails ici ou là qui sont à la limite du "trash", cependant, ils ne sont que bien rarement gratuits. Ils sont fondés et renforcent un certain malaise chez le lecteur qui peut alors très facilement penser : "Tous pourris !".



Il est certain que l'on évolue dans un véritable nid de vipères. J'ai même été franchement un peu dégoûtée de tout après cette lecture. J'ai conservé une saveur amer en bouche et j'ai eu besoin de me changer les idées. C'est une lecture agréable par la facilité qu'on a de déchiffrer le texte, mais le contenu est bien moins digeste. Ce n'est pas la faute de l'auteur, c'est juste un constat.



A noter que François Forestier n'a pas ménagé ses efforts, ni ses recherches. La bibliographie qui termine ce livre est très étoffées et ravira peut-être les lecteurs anglophones.



A lire donc, mais en toute connaissance de cause.


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Un si beau monstre

Vous croyez tout savoir sur Marlon Brando, détrompez vous l'ange d'hollywood était aussi démon et bien plus que l'on croit, à découvrir pour ceux qui veulent en savoir plus et sans fioritures sur ce génie du cinéma...
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Un si beau monstre

Un si beau monstre ou Comment François Forestier vient de casser un des mythes de ma jeunesse cinématographique. Je ne lui en veux pas parce qu'il y a prescription et que j'ai appris beaucoup de choses sur cette époque du cinéma.

François Forestier est journaliste et a écrit un certain nombre de biographies de personnalités du cinéma avec notamment parmi les plus célèbres, Howard Hugues, que l'on croise dans ce récit aussi et son dernier succès, JFK et Marilyn.

Nul doute que l'auteur connaît ce monde et les références tant américaines que françaises sont nombreuses. C'est une joie de découvrir en marge, des acteurs comme Laurence Olivier ou Vivian Leigh et Ava Gardner et côté français, Christian Marquand, Nadine Tringignant et Juliette Gréco.

Le livre est découpé en deux parties. Après une annonce du délire final un peu angoissante telle un roman policier, Up est une partie sur l'ascension du "plus grand acteur du monde" et Down, un second volet sur la chute inévitable, la descente aux enfers.

Marion Brando est ici présenté comme un psychopathe, un dépravé sexuel qui aura autant d' amants masculins que de conquêtes féminines, un acteur prétentieux et indomptable qui ne connaît jamais son texte et qui "crache dans la soupe". Toutes les femmes le veulent et s'en mordront les doigts. Dès qu'elles s'attachent, il fuit. Si elles l'abandonnent, il court les rechercher.

Ce grand acteur ne doit-il donc sa célébrité qu'à son magnétisme, sa "gueule d'ange"? J'ai pourtant de très bons souvenirs des films comme Un tramway nommé désir, l'Equipée sauvage et même Les révoltés du Bounty, qui fut certes un fiasco financier.

J'ai apprécié la grande connaissance de l'auteur, la tentative d'analyse du comportement de l'acteur par le lien étrange avec la mère. L'auteur sait captiver le lecteur par le côté infernal de cette descente aux enfers, la toile se tisse au fur et à mesure pour nous enfermer dans la folie destructrice.

Le style est aisé, avec des pointes d'humour mais peut-être un peu trop de sensationnel.

Toutefois, il me semble que l'auteur se complaît un peu trop dans la noirceur, ne passe que trop rapidement sur les succès, l'oscar obtenu pour l'interprétation de Don Corléone dans le Parrain. Il y a plusieurs répétitions de faits comme les aveux d'Elia Kazan lors de la période américaine de la chasse aux sorcières ou les conséquences financières du comportement de Marlon Brando père. L'auteur nous assène souvent des faits ou phrases anodines qui ne laissent qu'un effet tapageur (Marlon Brando qui mange de l'ail, l'anecdote de la rencontre avec Tennessee Williams, le "noble bijou", les premiers mots du fils...)

Tant de vies gâchées, tant de turpitudes dans ce monde du cinéma que j'en suis sortie avec un grand dégoût pour ce milieu. Mais dites-moi, elles ne sont pas tous comme ça nos idoles du grand écran?
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Marilyn et JFK

On "juge" sans doute un tel livre plus par rapport à ce qu'on en attend que par rapport à ce que l'auteur en a fait. Et dans ce cas là c'est donc le lecteur naïf qui est le plus à blâmer. JFK et Maryline sont clairement et séparément deux mythes de notre époque contemporaine. Et la rencontre de deux mythes ne peut accoucher que... d'une souris.



Quand on connait un peu leurs histoires et leurs vies respectives, on a déjà par soi-même beaucoup démystifié ces deux "légendes". Mais voir étaler le récit de leurs frasques, de leurs imperfections, de leur légèreté tout au long de ces pages est assez éloquent. Quasiment aucun personnage (hormis peut-être Joe Di Maggio et encore) n'est épargné ici. Et c'est tout le reflet d'une époque que l'on observe ainsi en miroir. Si des personnages si dérisoires ont pris une telle importance au XXème siècle, que cela renvoie-t-il comme image de notre époque...



C'est peut-être le reproche que l'on peut faire à l'auteur, ne pas avoir été plus loin que le simple récit et ne pas s'être donné le privilège d'une analyse, même courte. J'aime beaucoup la plume humoristique de Forestier que je connaissais pour avoir lu ses chroniques dans le Nouvel Observateur. Mais j'attendais sans doute un peu plus de l'auteur que du chroniqueur. On peut évidemment se dire qu'il choisit de laisser le lecteur faire sa propre analyse et ses propres déductions... mais j'aime personnellement pouvoir les confronter à un autre avis pour mieux me forger le mien. N'hésitez pas à vous forger le votre en lisant "Marilyn et JFK" mais sans trop d'illusions, notamment sur les personnages eux-mêmes.

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JFK : Le dernier jour

De l'arrivée à Dallas à l'enterrement de JFK à Washington, on assiste minute après minute à cette mort annoncée. Une enquête minutieuse de la part d'un journaliste (Nouvel Observateur), auteur de romans et de biographies. Ouvrage bien construit et parfaitement documenté, qui ne changera pas le cours de l'Histoire mais donne à voir certaines facettes plus ou moins niées ou simplement écartées du mythe Kennedy. Une belle fresque peuplée de personnages secondaires qui ont tissé la toile de ce 22 novembre, sans même en avoir conscience. Avec pour principal héros la haine, si présente à Dallas, mais également dans le coeur des hommes. Hier, aujourd'hui et probablement demain ...
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Marilyn et JFK

Mon avis sur ce livre est assez mitigé. J'avais très envie d'en savoir un peu plus sur ces deux personnages, sur leur histoire d'amour et sur leur époque. Mais je suis restée sur ma faim. J'ai pu découvrir l'une ou l'autre chose intéressante, j'ai appris pas mal d'informations sur Marilyn et tout cela m'a particulièrement intéressée. Pourtant, j'ai l'impression que ce bouquin est bourré de défauts.





Tout d'abord, l'histoire tourne beaucoup en rond. Quand je dis que j'ai appris pas mal d'infos sur Marilyn, il faut savoir que je n'ai quasi rien appris d'autres parce que tout ce que nous raconte Forestier n'est que répétition. Marilyn couche, Marilyn est une actrice exécrable, tout le monde espionne tout le monde et tout ce qu'on sait de JFK, c'est qu'il aimait aller voir ailleurs, que tous les soirs, il se faisait une (voire plusieurs) femme(s). Bref, c'était un homme à femmes. Mais bon, malgré le fait que je ne connais pas très bien cette époque (c'est d'ailleurs pour cette raison que ce livre m'intéressait), j'ai tout de même une autre vision de JFK.





Et c'est justement le second point que j'aimerais soulever ici, les personnages sont complètement déshumanisés, ils n'ont aucune complexité, ils n'ont qu'un seul but dans la vie et ne vivent que pour ça. JFK ne vit que pour les femmes, Marilyn ne vit que pour la gloire et Jacky que pour l'argent. J'ai trouvé ça un peu facile et peu représentatif de la personnalité de personnages réels, qui ont vraiment existé. En fait, on a vraiment l'impression que l'auteur n'éprouve pas une grande admiration pour ces personnes. Mais à partir du moment où on désire écrire une sorte de biographie, la chronique d'une époque, il faut conserver une certaine objectivité. Et ici, je ne vois que du négatif, oubliant toute la profondeur des personnes, ne dévoilant qu'à peine les racines des maux de JFK, Marilyn et Jacky.



Enfin vous l'aurez compris, je ne conseille pas spécialement ce bouquin. Si comme moi, vous désirez découvrir l'époque, il vous permettra d'apprendre certaines choses, certaines anecdotes intéressantes, et l'auteur ne mâche pas ses mots, c'est quelque chose que j'ai apprécié. Mais si vous connaissez plutôt bien JFK, Marilyn et leur histoire, ce livre ne vous sera d'aucune utilité et pourrait même peut-être irriter certaines personnes.



Petit + : la scène d'assassinat de JFK qui était plutôt impressionnante et qui nous présentait une Jacky bien plus profonde !
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Marilyn et JFK

Marilyn et John, une histoire qui fait fantasmer, qui mêle glamour, Hollywood, secrets d'Etat et pouvoirs... François Forestier nous raconte dans son livre le versant sombre de cette romance, et nous entraîne dans les coulisses du show business américain et de la course à la Maison Blanche. Le style est enlevé, rapide et efficace, et les années passent en accéléré devant nos yeux de lecteurs éberlués.



Alors, peut-être un peu trop de sexe, un peu trop de drogues, un peu trop de complots, un peu de trop de mafia à mon goût.

Pourtant, tout cela semble bien réel - est réel. Mais a-t'on vraiment envie de désacraliser les mythes ? Je n'en suis pas certaine. Au risque de taire la vérité ? De se voiler la face ? Oui, parfois.



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101 nanars

Kitsch, délirant, ahurissant, "naturel" ou "cultureux", le nanar est un film raté, forcément rigolo. François Forestier, avec un mauvais goût très sûr, en propose un, chaque semaine, dans sa chronique du Nouvel Observateur. Il en a ainsi réuni 101, essentiels, regroupés en douze chapitres, allant des péplums lamentables aux chefs-d'œuvre surestimés. François Forestier s'amuse comme un fou et se délecte à commenter une série de long métrages divers, dont on se demande même ce que certains font dans ce livre. Pêle-mêle, il parle de Mario Moreno, Eddie Constantine, Jayne Mansfield, Ed Wood, John Travolta, Antonioni, Don Johnson, Jean Gabin, Charlton Eston, Johnny Hallyday, Rita Cadillac. Quant on ton, il est à la fois drôle et léger. A l'image des films qu'il illustre ?
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Un si beau monstre

Un monsieur finalement pas très fréquentable.
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Les injusticiers

Dans « les Injusticiers », François Forestier raconte le parcours de deux procureurs qui ont traqué des innocents et fait régner la terreur en Amérique au nom de la lutte contre le communisme.
Lien : https://www.nouvelobs.com/cu..
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101 nanars

Il n'y a plus de nanars. Des films médiocres, oui. Des films ennuyeux, ouh là là, plein ! Des pensums qui se déroulent entre la cuisine Ikea et la salle de bain Villeroy & Boch, certes. Des plaidoyers argentins pour le sauvetage de l'herbe à bisons sur la côte Est de la Patagonie, j'en ai vu. Des trucs érotiques qui examinent la situation de la ménagère ardéchoise face à la tragédie de l'orgasme mal maîtrisé, il y en a. Pire : des chefs-d'œuvre, on en voit à la pelle. Mais des nanars ? Point. La situation est grave. Pour un Noé, film imbécile de Darren Aronofsky, ou pour un Fast & Furious 7, machin abruti de James Wan, combien de films nobles, dignes, médaillés, soutenus par Le Monde et Télérama ? Je vous le dis : le nanar, monument de la culture occidentale (mais pas que) est en péril. Le jour où nous ne verrons plus que des films à «valeur humaine ce jour-là, mes amis, n'est pas loin : fini de rigoler. L'avenir est à la qualité. Ça fait peur.
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Marilyn et JFK

Une bien belle plume pour évoquer la brève et tragique relation du couple illégitime le plus célèbre du monde : Marilyn et JFK. C'est sûr qu'on déchante quelque peu à la voir elle, star nympho et dépressive et lui bellâtre arrogant et chaud lapin... sur fond de guerre froide et d'espionnage sordide ! 2 êtres qui ne respectaient pas grand monde ni grand chose mais qui sont entrés dans l'Histoire... Mais alors, se sont-ils aimés ?? Peut-être...
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JFK : Le dernier jour

L'auteur connaît déjà bien JFK puisqu'il a déjà écrit sur lui, mais dans un autre contexte (même si tout est forcément lié d'une manière ou d'une autre car cela forme un tout, l'existence d'un homme qui ne fut pas n'importe qui...). J'imagine qu'il a voulu continuer une démarche déjà amorcée des années auparavant (2008, année de la sortie de son autre ouvrage sur JFK).



J'ai tout de suite retrouvé le style journalistique qui m'avait happé la première fois.

C'est un récit factuel, précis, très documenté et qui donne du corps à tous les protagonistes. De manière générale, aucun n'est idéalisé ou diabolisé. Et pourtant, il y aurait matière à ...

On est donc dans un récit qui pourrait être le pendant écrit d'un reportage figurant dans l'émission "Envoyé Spécial" de France 2.



On peut avoir l'impression d'être noyé sous un flot de noms, mais c'est pour montrer le foisonnement de personnes qui étaient réellement autour du président alors en campagne / bilan de mandat et effectuant une visite dans un état hostile à sa présidence, voir sa personne. Certains détails font froids dans le dos et résonnent un peu trop actuels...



Dans ce livre, on est plongé dans le contexte et c'est un peu comme si nous y étions. N'ayez pas peur de manquer de culture ou de repères historiques, l'auteur vous donnera moults détails pour vous repérer.

Ne craignez pas non plus le côté ennuyeux de certains ouvrages historiques, tout est question de rythme et de ton. Dans ce cas présent, c'est vivant, comme un film qui défilerait devant vos yeux, mais avec une foule de détails comme peut l'offrir l'écrit.



Ne cherchez pas en revanche une réponse à vos questions sur la théorie du complot ou alors acceptez que l'auteur choisisse l'explication à cet assassinat qui lui semble la plus plausible au niveau historique et technique. On n'est pas dans le sensationnel, mais dans le rationnel et avec un regard aussi cohérent que possible face aux dernières sources qui ont pu être mise à disposition du public.



On a beau connaître la funeste issue de cette journée pour le clan Kennedy et pour les Etats-Unis d'Amérique, voir le monde entier par résonance, on est accroché comme si au dernier moment, il pouvait y avoir un rebondissement... Mais non. L'Histoire est ce qu'elle est et mieux vaut la connaître pour tirer quelques leçons.

Une lecture a ne pas négliger.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Howard Hughes. Ll'homme aux secrets

Le mythe. Mais où est la réalité ?



On connaît peu Howard Hughes en France. De fait, le fims récent de Martin Scorcese m'a amené à m'intéresser à ce personnage mythique. L'ouvrage de François Forestier apporte une bibliographie fournie sur les passions et les perversions de ce milliardaire américain. Il décrit assez bien le contexte de croissance qu'ont connu les Etats-Unis dans la première partie du 20ème siècle. Par contre, la dimension entrepreneuriale, l'évolution de l'empire économique d'H.H. est bien trop absente. Une approche plus économique et moins sensationnelle eut été préférable.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/h..
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